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Entre nous
8 janvier 2017

Dans la série "On n'arrête pas le progrès": le téléphone

 

Mon épouse vient de remplacer son GSM par un smartphone à cause de sa mémoire.

Pas la mémoire du smartphone, la sienne, à elle, qui serait déficiente...

Quand nous roulons en voiture et que quelque chose attire son attention dans l'environnement ou à la radio, elle se pose parfois des questions dont même moi je ne possède pas les réponses (c'est vous dire si ses questions peuvent être tordues...).

Alors, elle dit "Je chercherai sur le Net quand nous serons rentrés". Sauf qu'une fois rentrés, elle ne se souvient plus de l'importante question qui la taraudait quelques minutes auparavant.

C'est dans ces occasions qu'elle déclarait "Il me faudrait un smartphone pour pouvoir chercher avant que je n'oublie".

Aussi, vendredi, comme nous nous étions rendus au centre commercial du coin pour acheter un bon gros chalumeau à butane pour remplacer le petit machin rikiki supposé caraméliser les crèmes brûlées ou catalanes et du coton brun pour crocheter un couvre-oreilles pour le cheval de Louise, lui ai-je proposé de faire un crochet par l'officine de notre compagnie de télécom pour régler la question du smartphone.

Depuis, tandis que mon épouse tente d'inculquer les rudiments de lecture-écriture à Louise, celle-ci tente de dévoiler à son aïeule les mystères du smartphone. Ce n'est gagné ni dans un sens ni dans l'autre...

Moi, je reste zen : j'ai un GSM basique à cartes prépayées qui me sert de bipper.

Et je me rappelle avec émotion le temps de ma jeunesse où presque personne n'avait le téléphone.

telephoneMes parents ont eu leur premier en arrivant à Ville-sur-Haine. C'était un truc mural en bois, un modèle où, à l'origine, il fallait parler dans un petit pavillon fixé sur le caisson du haut (le caisson du bas contenait lui d'énormes piles) et décrocher un écouteur suspendu à une fourche latérale. Mais on l'avait trafiqué pour y adapter un combiné. C'était un poste intérieur relié au central téléphonique de la centrale électrique. Pour appeler, il fallait tourner une manivelle, ce qui faisait sonner un timbre au central et tomber un petit clapet dégageant une ouverture où l'on pouvait connecter un jack d'un quart de pouce de diamètre (6.35mm), ce qui permettait de vous connecter au moyen d'un câble à votre correspondant (lui aussi aupravant dissimulé derrière un autre petit clapet, le sournois !).

J'ai joué les opérateurs devant ce petit standard téléphonique qui se situait dans la salle de contrôle de la centrale électrique.

Quand nous nous sommes mariés, nous n'avions même pas le téléphone et tout allait pour le mieux. Aujourd'hui, si le réseau a le malheur de se déconnecter ne serait-ce qu'une minute, c'est la panique générale ! Je me demande parfois si c'est si bien que ça, le progrès finalement...

Mais bien sûr que c'est bien, comment nous serions-nous rencontrés sinon ?


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29 janvier 2017

Dans la série "On n'arrête pas le progrès" : les voitures


Je vous ai dit que nous avions acheté une nouvelle voiture ? Ah oui, ici, vous avez raison !

gastQuand j'étais tout jeune, dans les années 40 donc, il y avait très peu de voitures et elles ressemblaient plus à la bagnole de Gaston qu'aux bolides d'aujourd'hui.

stud

Un peu après, on a vu apparaître des voitures américaines munies d'une malle arrière protubérante (les Studebaker par exemple) dont nous nous gaussions en disant qu'elles avaient deux avants et pas d'arrière. (Vous pouvez cliquer sur les photos)

Aujourd'hui, nous trouvons tout naturel de parcourir sans trop d'encombre deux ou trois cent mille kilomètres avec la même voiture. Dans les années soixante, par exemple, cela relevait encore de l'exploit.

merD'ailleurs, Mercédès en 69 octroyait encore une récompense aux conducteurs de ses voitures qui atteignaient les 100.000 km : diplôme et épingle de revers pour le pilote, macaron pour la voiture.

Ah, c'était le bon temps des mains dans le cambouis ! Allez, qui parle encore aujourd'hui de rechemiser les cylindres ovalisés, de resegmenter les pistons, de brûler les soupapes ? Qui soulève encore le capot pour tripoter le levier de ralenti, la vis de mélange, l'avance à l'allumage, l'écartement des électrodes des bougies ?

On est privé de bien des agréments sur nos voitures modernes, croyez-moi !

Leurs mécaniques sont devenues tellement fiables et leurs lubrifiants tellement performants que les entretiens sont séparés par des lunes !

Mais rassurez-vous : grâce à l'électronique embarquée, vous pouvez espérer vous retrouver plus régulièrement en rade sur le bord de la route. Sauf que là, inutile de soulever le capot : faudra remplacer les circuits intégrés et autres processeurs et ça m'étonnerait qu'on puisse le faire nous-même...

Non, non, je vous le dis : on n'arrête pas le progrès !


20 mars 2017

Les rêveries du promeneur (de chien) solitaire - Fils de ta race !

 

Le chien qui, comme je l'ai déjà souligné, est une chienne, est supposé être un Jack Russell Terrier (vous savez cette race dont le premier exemplaire obtenu par le pasteur John Russell en 1819 s'appelait... "Trump").

Et, effectivement, il y a dans son comportement des choses qui collent avec sa définition, par exemple, sa tendance à creuser rageusement de ses pattes les  taupinières ou à élargir les terriers de mulots en arrachant des mottes d'herbe avec les dents.

Là où j'ai un doute, c'est quand je le laisse libre d'aller où il veut. Il a une forte propension à se ruer dans les grandes surfaces herbeuses pour y galoper plein pot. N'aurait-il pas un peu du chien de prairie (cynomys) ? Remarquez qu'à voir les bonds qu'il y exécute, on serait habilité à se demander s'il n'aurait pas aussi un petit côté chèvre, mais passons !

Si je contrarie cette tendance naturelle et l'oblige à s'éloigner de ces grands espaces en l'entraînant sur les chemins du parc, il manifeste alors une autre particularité : celle d'emprunter les embranchements secondaires.

Et plus c'est étroit, pentu, embroussaillé et boueux, plus ça semble l'inspirer. Comme de surcroît il ne rate jamais une occasion de se vautrer dans des trucs infâmes et puants, je me demande s'il ne tient pas également du cochon, d'autant que lorsqu'il était jeune, le bord des paupières de son œil gauche étaient dépourvus de pigmentation et étaient donc roses comme celles de cet animal, ce que je ne manquais pas de souligner au grand dam de mon épouse.

Bref, devant ces tendances diverses, je crains bien que, comme la majorité des chiens de ma ville, il ne soit bêtement qu'un "zinneke" !

chien


24 mai 2017

Tri et récupération

 

Les Belges (à tort ou à raison) comptent parmi les champions du tri et de la récupération des ordures (mais non, je ne parle pas du Kazakgate !).

Ainsi dans ma bonne ville, nous avons cinq sortes de sacs différents : des jaunes pour les papiers et cartons, des bleus pour les contenants plastiques et métalliques, des verts pour les déchets de jardin, des oranges-bruns pour les déchets de cuisine, des blancs pour ce qui ne va pas dans les autres, sauf les récipients en verre pour lesquels il y a des "bulles" dans les rues.

Nous avons des parcs à conteneurs pour le tri des gros déchets : bois, ferraille, plastiques, matériel électrique et des points de collecte spécialisés pour les produits toxiques, les peintures, les solvants, les batteries, les huiles de fritures, les cartouches d'imprimantes, les lampes usagées. Les pharmaciens collectent les médicaments périmés ou inutilisés. Y a même de joyeux drilles qui viennent tailler les haies d'ifs pour récupérer la tonte dans le but d'en extraire un principe thérapeutique.

Mais je dois bien avouer qu'il reste encore malgré tout de la place pour de l'innovation, surtout depuis que, tenaillé par un besoin pressant, je suis entré dans les toilettes pour hommes de la mairie de Kaysersberg (vous savez bien, le patelin de l'homme de Lambaréné).

P1000533


15 juin 2017

And the Winner is...

 

Mon épouse aime beaucoup voir des sites touristiques où nous ne mettrons jamais les pieds, c'est même pour ça qu'elle suit le Tour de France : on y voit des vues d'hélicoptère de tous les sites remarquables à proximité du tracé de la course.

Mardi soir, faut vraiment n'avoir que ça à faire, nous avons donc regardé sur France 2 l'élection du village préféré des Français présentée par Stéphane Berg .

Ça me fait toujours marrer que ce gaillard partage son prénom avec l'inspecteur Derrick ! Mais passons...

Nous ignorions, et ignorons toujours d'ailleurs, comment avaient été sélectionnés les treize finalistes, mais c'était assez intéressant d'avoir une petite présentation de ces lieux tous différents mais tous éminemment attractifs.

Bref, à la fin de l'émission, on donne les résultats en commençant par la fin avec le dilemme sous-jacent à cette méthode : quand il n'en reste que deux, comment faire ?

M'en fous, de toute manière, les deux qui restent sont les endroits où nous avons passé nos dernières vacances : Kaysersberg et Saint-Valery-sur-Somme. C'est pas du flair ça ?

Bon, pour la victoire de Kaysersberg, je me demande si la gamine qu'ils avaient envoyée pour les représenter n'a pas un peu pesé sur le résultat :

kay


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11 octobre 2017

Et toc !

 

Considérez ces quelques photos prises dans le domaine de promenade favori du chien.

Vous y contemplez admiratifs :

  • Un château

chateau

En pierres et briques

pierreetbriques

 

  • Une orangerie avec jardin à la française (vous voyez l'alignement régulier des balustres ?)

orangerie

 

  • Des statues,

statue1

statue2

Lors de la dernière promenade du chien, j'ai eu comme un doute et j'ai vérifié en allant regarder les choses de plus près, de très près, même. Pour tout dire, j'ai été jusqu'à toucher du doigt certains endroits.

Et je n'ai pas été déçu !

À l'exception d'une plaque commémorative sur la façade de l'orangerie mentionnant le nom du propriétaire (Orban - Van Volxem) et la date de construction (1895) et les appuis de fenêtres du château, tout ce qui semble être en pierre de taille est en réalité du béton moulé. Même les statues sont dans cette matière, sauf celles du poutour et les vasques fleuries qui elles sont en fonte coulée.

À titre d'exemple, je vous fais voir les dessous d'une déesse marine :

DSCN1200

Aucun doute : que du toc ! Il y a eu dans mon pays des entreprises fabriquant à l'échelle industrielle des éléments standardisés pour la construction de châteaux de style classique : le Lego du riche, en quelque sorte...

C'est malgré tout tellement bien foutu qu'on s'y tromperait (surtout vu de loin) !

Ils m'auront tout fait ces Belges !


 

11 septembre 2018

Lecture de saison

 

Hier, six heures et demie, ma petite-fille débarque. Elle a besoin de la copie d'un document pour son inscription à l'école et, chez elle, les cartouches d'encre de l'imprimante sont à sec et sa mère (tu m'étonnes !) a négligé d'en constituer une réserve de secours.

Tant qu'à faire, tandis que j'œuvre à la copie du document, elle sort de sa poche une montre et me demande si je ne peux pas en changer la pile.

Bref coup d'œil au boîtier de la chose, c'est une Ice Watch étanche, je ne suis pas outillé pour.

Je réponds que je connais une officine au Westland d'Anderlecht qui effectue ce genre de travail. Bien sûr, elle me dit qu'étant de préparation de pâtisserie pour le mariage d'une connaissance de sa mère elle n'aura pas l'occasion d'y aller. Je lui réponds qu'elle me laisse la montre et que je m'en chargerai.

Mon épouse lui file une montre d'attente, similaire à la sienne sauf que son bracelet est noir plutôt que rose, je lui file ses copies et la voilà repartie pour son école (non sans s'être fait expliquer la route pour rejoindre les tunnels de la petite ceinture de notre ville, la faible connaissance de la géographie de notre agglomération chez cette gamine qui la parcourt chaque jour en voiture ne laisse pas de m'inquiéter).

Aujourd'hui, après avoir déposé mon épouse à son atelier de peinture sur soi(e) (ouais, parfois ça déborde), je me rends donc à l'officine dont question ci-dessus. Dès son ouverture, le préposé jette un œil à la chose rose et diagnostique : "C'est une montre étanche (merci, je ne m'en serais jamais douté), il y a une heure de délai, repassez à onze heures."

Une heure à tuer dans un centre commercial, j'entre dans le Club local, achète le dernier opus de la Folle et m'installe dans une cafeteria.

Pour être certain que mon café ne durera pas plus que ma lecture, j'ai commandé un ristretto, c'est que je connais la gamine !

epicene


21 mai 2019

Elsàss


Vous me croyiez mort ?

Question de point de vue, tout est relatif...

Donc, je survis en Alsace et, comme le chien l'a aimablement signalé, je suis un peu pris par les promenades, les courses et les restos, si bien qu'au moment où j'écris, il sera bientôt temps de quitter cette région.

Pour la troisième année consécutive, nous occupons un appartement dénommé "Le petit Kelsch" par ses propriétaires. Le nom provient d'une sorte de tissu à carreaux local. Et, en effet, ce tissu entre dans quelques pièces de la décoration du lieu. Décoration typiquement alsacienne : portraits d'aïeux, tapisseries aux points de croix et de tige, paysages alsaciens, moule à Kougelhopf, landau de poupée, recettes locales, chaises rustiques robustes mais spartiates etc.

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L'endroit est néanmoins très bien équipé et la cuisine moderne.

Bien que l'équipement  présente une collection percolateur / toaster / bouilloire électrique de marque Russell Hobbs de teinte aubergine qui vous ferait penser que la chose est anglaise (même si la marque appartient à une société allemande et si les dessous du matériel vous révèlent qu'il a été fabriqué en Chine), il comporte également une de ces petites cafetières qu'utilisent les Italiens et où l'eau est poussée à travers le café moulu par la pression de la vapeur générée par l'ébullition.

Comme au petit-déjeuner, seule mon épouse prend du café, c'est cette Bialetti que j'utilise pour le lui préparer.

Je la pose donc sur une des plus petites surfaces chauffantes de la taque vitro-céramique. Mais comme celle-ci fait un diamètre d'environ dix-huit centimètres et la cafetière seulement dix, pendant que le machin chauffe...

Je bronze !


2 avril 2020

Supplément photo au billet du 1er avril


Suite à la demande générale, j'ai embarqué dans ma virée d'aujourd'hui un appareil photo. J'ai emprunté celui de mon épouse, moins encombrant et que je peux glisser dans la poche de mon (ma) parka en attendant l'instant fatidique. L'ennui, c'est que je ne le connais pas fort ou qu'il semble moins performant que le mien, ou les deux. Vous voudrez donc bien pardonner le flou artistique et les fautes d'exposition, j'ai utilisé le machin en mode automatique. Et ne me demandez pas d'emporter mon trépied la prochaine fois, c'est niet, tovaritch !

Vous pouvez cliquer pour essayer de mieux voir.

Aspect général :

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Plan rapproché :

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Gros plan sur une branche :

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Plus grand spécimen :

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Voilà, vous aurez remarqué que si les rameaux ne portent pas de feuilles, ils n'ont pas non plus d'épines, le mystère reste entier !


6 septembre 2020

J'irai pas cracher sur Nothomb

 
Ça fait un moment que je n'avais plus rien classé dans cette catégorie.

D'abord, Janeczka s'est métamorphosée en Pixie Bratski, ensuite, si depuis ma précédente intervention sous ce label j'ai lu quelques dizaines de bouquins, ou je n'en ai pas parlé, ou j'ai omis de les coller dans la catégorie ad hoc.

Ma dernière intervention y parlait du précédent opus de l'Amélie, un de ses meilleurs bouquins à mon humble avis.

C'est à propos du suivant que je viens vous entretenir aujourd'hui, je l'ai promis à Pivoine, une vieille connaissance (mais néanmoins bien plus jeune que moi).

Voici la chose :

aerostats

J'imagine que le titre fait référence aux Zeppelins dont il est question dans l'un des chapitres de l'œuvre.

Mon titre  à moi, je l'ai choisi parce qu'entre les deux publications de la Folle, j'ai lu un peu de Boris Vian.

Mais revenons à l'opus(cule) de la geisha belge.

Je l'ai lu en version électronique (nique nique), une version où en bas de page vous pouvez, comme dans un livre papier, savoir à quelle page vous en êtes mais aussi combien de pages comporte l'ouvrage. Si bien qu'il arrive un moment où vous commencez à vous demander comment, au vu du nombre de pages encore disponibles, l'auteure va réussir à boucler le récit, pour finir par vous imaginer que la fin va devoir être abrupte...

Ben, elle l'est !

Et vous avez l'étrange impression qu'après une longue (longue, tout est relatif, on est chez Nothomb quand même) introduction, l'écrivaine a décidé que ça suffisait et qu'il fallait en finir au plus vite et trouver une porte de sortie immédiate, à l'image de Molière et de son Deus ex machina.

Sinon, hormis quelques invraisemblances bien senties comme de prétendre qu'un dyslexique ait lu l'Iliade en un jour tout en en mémorisant certains passages ou l'histoire du miroir sans tain, (sur le fait de dégoter à Bruxelles un bistro servant du Champagne Deutz, je ne m'avancerai pas : cette gamine est capable de tout), c'est de l'Amélie classique.

Vous verrez si vous lisez (ça parle de lectures) !


18 avril 2021

Ne vous laissez pas abuser !

 
Ce midi, durant la promenade où m'emmène quotidiennement le chien, au coin de la rue de la Tour Japonaise et de l'avenue de Versailles, nous avons découvert quelques pousses de capselle "bourse-à-pasteur". Si l'on vous raconte que cette plante soigne la rage, ne vous laissez pas abuser : c'est des couilles!

Pareillement, n'espérez pas trouver de tour japonaise dans la rue du même nom :  en son point le plus proche on en est encore à 1256 mètres à vol d'oiseau !

tour


15 mars 2022

Prix Nobels de littérature

 
L'autre jour, comme à chaque fois que je vais récupérer mon épouse à la fin de son atelier de peinture sur soi·e, je balaie d'un œil distrait le présentoir du hall d'entrée du centre culturel.

Et que détecte-je au beau milieu du fouillis de prospectus divers ?

Un flyer ou un folder, j'hésite... enfin, un opuscule, ou...

Bref, ceci :

Prix Nobels

C'est quoi cet ostracisme anti-vieux ?!


 

14 juillet 2022

Béotien

 
Voilà-t-y pas que l'autre jour, l'Adrienne se branche sur Pessoa (Fernando).

Je me rappelais avoir pris un bica à une table voisine de sa statue à la terrasse du café A Brasileira (La Brésilienne) à Lisbonne.

lisboa

Les Portugais ont une tendance à statufier les poètes : j'en ai vu une semblable à Loulé représentant le poète Antonio Aleixo.

Loulé

Mais revenons à l'Adrienne et donc à Pessoa. Moi, autant l'avouer tout de suite, tout ce que je savais de ce Fernando c'est que ce devait être un poète portugais et finalement, j'en savais plus sur son homonyme Nelson que sur lui, Dieu sait pourtant le peu d'intérêt que je porte au monde hippique !

Donc, l'Adrienne s'était vu conseiller la lecture d'un livre du dit Pessoa : Le Livre de l'Intranquillité.

Vous me connaissez : j'ai déniché une version pdf de la chose sur le net et je l'ai fait transcrire en format ePub par un logiciel en ligne pour le coller dans ma liseuse.

J'en ai lu un gros 10%.

Eh bien ! En fait de poète, il est bon pour une consultation chez ma copine Nana Fafo, le mec !

Bon, c'est façon de parler vu qu'il est décédé depuis longtemps.

Je crois que je vais m'intéresser aux chevaux finalement...


 

27 décembre 2023

Noël au balcon...

 
Nous étions dix à fêter Noël dans la maison de notre fils.

Je ne sais pas qui a évoqué le fameux dicton, mais côté balcon c'est un peu limite : la maison de notre fils n'en a pas et je suis quasiment certain que ce doit être pareil pour toutes les maisons de Bande, un petit patelin rural accroché au flanc de l'Ardenne là où celle-ci succède à la Famenne.

Par contre, côté tisons, nous étions servis et sans attendre Pâques.

Dans le salon, il y a un poêle à bois. Un de ces trucs en fonte avec récupérateur de chaleur qui suffit à réchauffer toute la maison, pas si petite au demeurant puisque nous pouvons y loger tous les dix  sans problème (majeur).

J'adore ce genre de moyen de chauffage ! On sent et on voit d'où provient la chaleur, en se déplaçant un peu on sent varier la température : c'est vivant ! On n'est pas plongé dans l'atmosphère sans relief du chauffage central d'un appartement, oui, c'est chouette !

Nous étions donc dix et un bref instant, entre l'apéro et le repas, j'ai constaté que tout le monde, excepté moi*, était occupé par son smartphone.

C'est ça, aujourd'hui, l'ambiance de Noël !Emo01


* Normal, mon smartphone (enfin, l'ancien de mon épouse, sans GPS et avec une capacité mémoire ridicule, que je n'utilise que comme un bon vieux GSM et pour prendre quelques rares mauvaises photos) était dans la poche de mon parka deux pièces plus loin...

 

22 mars 2023

Sosie a-t-il un féminin ?

 

Et ne me dites pas que toute femme est incomparable et que par conséquent.....

Ne me dites pas non plus que la question est identique pour ménechme, vous essayez de noyer le poisson, là !

Je vous pose la question parce que dimanche, nous avons à nouveau rencontré Annie Cordy. Enfin, son sosie : même visage buriné par le temps, mêmes cheveux blonds coiffés au pétard, même parler aux  accents marqués du sceau du Bas-Laeken.

C'est la sœur de notre ami René.

Celui-ci l'avait chargée de disperser ses cendres à un endroit où ils avaient joué enfants, au beau milieu de nulle part.

Ben, si elles n'étaient pas complètement éteintes, maintenant, c'est fait ! Non seulement il pleuvait comme vache qui pisse (mon parka a mis un jour  pour sécher) mais de surcroît on les a balancées dans une rivière.

Voilà, la petite dame est soulagée, sa mission est accomplie.

Personnellement, je rassure ceux (je vous laisse mettre le mot à l'inclusif futur) qui seront chargés des miennes de cendres : ce qu'ils pourront bien en faire est la dernière de mes préoccupations ! (Ouais, expression malencontreuse qui pourrait laisser croire que malgré tout... mais non !)

Je serais sur ce plan plutôt adepte de Branduardi : "Va où le vent te mène, va !"

Et ne me parlez pas de mémoire : je ne serai plus que de la mémoire morte, comme disent les informaticien·ne·s (ouais, celui-là était à ma portée).

Annie Cordy


 

 

18 juin 2023

Métempsychose

 
Non, en dépit du titre vous n'êtes pas sur le blog du défi du samedi...

Il y a des jours dans la vie où on ferait mieux de rester au lit (encore qu'étant beaucoup plus jeune j'ai essayé la "grasse matinée" et constaté qu'elle me filait la migraine, alors...).

Donc, l'autre jour en écoutant pour la Xième fois (avec X proche de la saturation : je suis passé du Jazz au Baroque en écoutant le disque "Bach Street" de Raymond Guiot fin des années soixante) un extrait du "Clavier bien tempéré" de Jean Sébastien Bach, je me suis demandé ce que pouvait bien être ce "tempérament". En effet, chez moi, le mot "tempérament" évoque immédiatement non pas une certaine Madeleine comme chez Marcel mais bien la Germaine de mon ami Vegas sur sarthe. Mais côté musique...

Il m'a fallu le temps, je vous l'accorde... Mais bon, ça m'est venu en regardant Glen Gould, ce type qui, à l'image du contrebassiste Slam Stewart, fredonne tout en s'escrimant sur son instrument. On dirait moi, qui marmonne toujours entre mes dents...

Mais revenons à nos moutons : "bien tempéré", on dirait un langage de sommelier ma parole.

J'ai donc empoigné dans le rayonnage du couloir d'entrée un rescapé de la grande purge d'avant déménagement :

Musique001

Et j'ai fini par y dénicher la page suivante, laquelle m'a laissé absolument pantois parce que je n'y entrave absolument nada comme on dit élégamment (j'aurais dû m'en douter : la couverture de l'ouvrage figure un jeu d'échecs!) :

Musique002

Je vous l'avais dit ! Il me faudra bien toute une autre vie pour étudier la question...


 

25 juin 2023

Y en a qui ont du bol !

 
Hier, Louise, notre petite-fille, a pris l'avion pour la première fois de sa vie (24 ans déjà). Elle n'était pas trop rassurée même si sa sœur qui s'est tapée en solitaire le Japon (et retour) il y a quelques années avait dû lui dire, tout comme moi, que ça n'avait rien de très traumatisant.

Son parrain portugais et l'épouse de celui-ci (notre "deuxième fille") l'emmènent pour une semaine en Écosse faire un petit tour sur les traces de Harry Potter dont elle est folle et autres monstres du Loch Ness.

Un cadeau d'anniversaire semble-t-il...

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Le comble, c'est que son tonton (notre fils, donc)  lui  a déjà programmé un petit séjour à Venise en sa compagnie et celle d'Agata pour la même occasion.

Je vais essayer de retrouver la date de mon anniversaire...

Bon... je dois quand même à la vérité de dire que ce genre de chose nous est déjà arrivé...


 

9 septembre 2023

Quoi ?! (Vous exclamerez-vous...)

 
Un billet trois jours consécutifs ! L'est malade le mec ou quoi... L'Adrienne déteindrait-elle sur lui ?

Rassurez-vous, c'est momentané...

C'est plutôt la faute à Madame Chapeau qui, dans son commentaire de mon billet d'hier, m'engageait à lire le dernier opus de la Folle. J'ai dû lui avouer que c'était déjà fait depuis plus d'une semaine.

Psychopompe

Je n'en ai rien dit ? C'est que depuis que cette dernière est partie se perdre au Laos et a changé de pseudo, j'ai abandonné la rubrique "Les livres de Janeczka". Mais je n'ai pas pour autant arrêté de lire, juste de commenter.

Eh oui, vous avez échappé à mes élucubrations à propos d'innombrables bouquins ! Elle est pas belle la vie ?

Et celui-ci ? me demanderez-vous...

Ben, on m'a suggéré de le lire, pas de vous en parler... vous êtes masos* ou quoi ?


* Question aux connaisseurs de la langue française (mais si vous connaissez : ce truc composé principalement d'exceptions aux règles générales) : les abréviations prennent-elles les signes du pluriel ?

 

20 janvier 2023

Bon anniversaire !

 
Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de mon ami René, il l'a raté de peu : vendredi dernier nous assistions à sa crémation.

Vous savez comment s'organisent généralement ces cérémonies : petites évocations par les proches, musique de circonstance (encore que j'aie assisté à un de ces événements où l'on avait pu entendre "Combien pour ce Chien dans la Vitrine"), le tout accompagné de projection de photos.

C'est parmi celles-ci qu'est apparu subitement le regard bleu d'Arlette, sa première épouse, emportée beaucoup trop tôt par un cancer du sein.

Arlette ! C'est elle qui m'avait valu un de mes pires cauchemars !

De retour à la maison, le souvenir de cette photo me trottait dans la tête et a fini par m'évoquer cette chanson de Charles Trenet :

Je serais assez d'accord avec ce Charles.
Quoi ? Vous n'avez peut-être jamais vu le regard de ma copine Célestine ?

célestineoeil

Oui, je sais... copine, copine, c'est vrai que je pourrais (presque) être son père!
(Ce qui, au fond, ne me déplairait pas plus que ça d'ailleurs...)


 

26 mars 2023

Question d'optique...

 
Vous vous rappelez les lentilles de l'Adrienne ?

Ça aurait dû m'inciter à ouvrir l'œil. Ceci d'autant plus que la dernière formation que j'ai suivie au cours de ma carrière, à Gif-sur-Yvette en compagnie d'une charmante dame de chez Essilor aux splendides lunettes de la même compagnie, traitait précisément d'optique (Oui, le laboratoire de microscopie optique venait de tomber sous ma coupe (microtomique)).

Merci Delhaize et ses grévistes, l'autre jour, en l'absence de son beurre de baratte d'Isigny,  mon épouse se met en quête d'un nouveau beurre au sel de mer. Elle en dégote un sur le site de Colruyt et me somme (je dis ça à cause des prés salés de la baie du même nom) de lui en rapporter un paquet. Voici la chose :

Camargue1

Bleu, blanc, rouge (avec espoir elle a fleuri , comme dit la chanson), ça sent si bon la France , tout comme la Camargue !

Bien sûr, un coup d'œil à l'arrière du paquet vend la mèche quant à l'origine réelle du matériau :

Camargue2

Et quelques détails montrent l'intention manifeste de tromper le client :

Les grands caractères des mentions "Les Prés Salés" et "Camargue" sont identiques en jeu, en taille et en couleur, alors que "Camargue" est en réalité la fin de la mention discrète "au Gros Sel Marin de"

La raison sociale du producteur et son adresse sont dissimulées par le bord de l'emballage :

camargue3

Et si vous soulevez ce papier, qu'est-ce qui surgit sous vos yeux éberlués ?

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MATHOT ! Une des grosses laiteries industrielles de Belgique !

Tout ça, alors qu'en Camargue on ne fait pas de beurre et que des prés salés en Belgique, en dehors du schorre du Zwin où il n'y a que des oiseaux, il n'y en a guère !


 

7 mai 2023

Stupeur et tremblements

 
... écris-je, plagiant honteusement l'Adrienne et, par voie de conséquence, une autre de mes compatriotes connue surtout pour son rire inimitable.

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Mais venons-en aux faits...

Hier, assis au côté de Malgorzata (dites plutôt "Gosia", c'en est le diminutif) le dos à la fenêtre du restaurant où notre fils et Agata nous avaient conviés mon épouse et moi, j'ai soudain vu se déplacer une chose noire dont la forme générale, allongée autant qu'annulaire, m'a immédiatement évoqué ces appareils purificateurs d'air que vous vendra pour une somme dérisoire cet industriel bien connu dont la devise est "d'acheter chez ceux qui l'ont fait" .

dysonJ'ai donc pensé que la chose se déplaçait à travers le resto pour en purifier l'air et favoriser la zénitude de la clientèle, même si le dit resto n'est pas japonais (bien qu'un petit encart de sa carte propose quelques sushis, sashimis et autres nipponneries), il est chinois.

Bernique !

Le machin est venu se ranger à la porte des cuisines. La serveuse de l'endroit y a chargé des plats et des assiettes et, d'un tapotement du bout de ses doigts délicats, l'a expédié avec tout cela vers la table ad hoc, épargnant à son corps frêle des efforts inutiles.

Une desserte électro-motorisée à commande digitale et itinéraires préenregistrés ! On n'arrête pas le progrès !

Agata a filmé la chose mais on ne voit que l'épaisseur de l'anneau :

Faut dire que la mode moderne de servir dans de vastes restos de pointe des dosettes de denrées délicates au centre d'assiettes monstrueuses n'épargne guère les bras du personnel de salle.

La dite serveuse nous a expliqué dans la langue locale que n'ayant pas trouvé ici cet étrange équipement, elle l'avait fait venir directement de Chine !

Puisque cela semble vous inquiéter, la langue locale était le néerlandais, le restaurant se situe en effet dans le patelin de la bière au Phénix :

grimbergen-fond

Grimbergen, célèbre pour son abbaye de Prémontrés et son passé houleux, est un de ces patelins néerlandophones ceinturant la région bruxelloise qui pour contrer l'expansion du domaine francophone se sont dotés de règlements coercitifs sur l'usage des langues dans le domaine public.

Il est interdit d'y utiliser autre chose que le flamand, et surtout pas le français, dans les relations commerciales parlées ou écrites. Il y a même (eu?) dans certains un service où dénoncer les contrevenants. Bienvenue en Flandre !

Deuxième source de stupeur pour moi donc : si la serveuse s'adressait bien à nous en néerlandais, la carte était bilingue ! Et quand, dans la pure tradition des "chinese restos" (comme on dit par ici quand ce n'est pas "chinuse") , j'ai donné le numéro de mon ti pan de grosses crevettes en disant "trente et un" (au lieu de "een en dertig"), la mignonne a répété "trente et un" en notant dans son carnet.

Ah, mes enfants, la Flandre chinoise n'est plus ce qu'elle était !

Je me suis bien gardé d'intervenir. Et d'ailleurs, on était samedi, les bureaux étaient fermés...


 

28 août 2023

T'es bouché ou quoi ?

 
Il y a quelque temps déjà, j'étais allé rétablir les connexions ADSL, téléphone, télé, wifi chez notre voisine (elle est encore plus âgée que moi et a du mal à se dépatouiller dans les fils et boîtiers divers).

Quelques jours plus tard, pour me remercier, celle-ci m'a fait parvenir  via notre "femme d'ouvrage" commune (une charmante petite dame portugaise) une bouteille d'un vin blanc de la vallée du Tage que Maria (prononcez "Mèrîia") lui avait recommandée  lors de leurs courses hebdomadaires.

Je l'ai ouverte il y a quelques jours. Elle contenait un vin blanc sec et "nerveux" à base de Chardonnay, un cépage typiquement portugais comme chacun sait 😛, mâtiné d'un brin d'Arinto.

Mais l'objet de mon petit mot n'est pas la dégustation de la chose, c'est ce que j'ai découvert inscrit sur le bouchon :

Bouchon

Un adage portugais (qui ne se pousse pas du col de la bouteille), je présume !


 

 

 

27 février 2008

Ah, les anniversaires !

Aujourd'hui, nous fêtons, avec mon épouse ("who else ?" comme dirait Georges), notre quarante-troisième anniversaire de mariage.

Pas la peine de vous exclamer ni de nous féliciter, c'est venu comme ça, dans la foulée, pour ainsi dire. En effet, nous nous connaissons et nous fréquentons depuis bientôt soixante-six ans. Vous n'en croyez pas vos oreilles ?

... Mais vos yeux ?      2ans


14 juin 2008

Eureka

BasseEn me rendant à la pharmacie ce matin, j'ai compris !

Hier, comme je l'expliquais ailleurs à Papistache, mon médecin (je devrais dire ma médecine) constate lorsque je la quitte : "Mais Monsieur Walrus, vous vous tenez la tête penchée, c'est nouveau ça !"

Que répondre à cela ?

Que si je la redresse j'ai des étourdissements ? J'suis pas certain.
Que c'est le poids des responsabilités ? J'suis retraité.
Que c'est à force d'encaisser la pluie ? J'me déplace en voiture.
Que c'est à force de réfléchir ? J'ai la tête vide.
Que c'est à force de regarder les jambes des femmes ? C'est un rêve de Papistache.

Alors, comme au bout de dix ans, elle commence doucement à se faire à mon genre d'humour, je lui ai balancé une explication plausible, bien que contestée par l'intéressée : c'est à force de toujours dire "Oui, chérie", c'est l'attitude du mari soumis !

Mais ce matin, en me rendant à pied à la pharmacie, j'ai compris. (Oui, je me répète, mais dans ma phrase initiale, je n'avais pas précisé que c'était à pied, soyez attentifs enfin !)

Cela fait bientôt un an que je me suis déchiré le ligament croisé d'un genou (je m'abstiendrai de vous dire lequel, pour vous éviter des supputations stériles sur mes tendances politiques).
Cela fait bientôt un an que je me suis habitué à regarder où je mets les pieds parce que, surtout au début, le moindre faux-pas faisait se démettre l'articulation.

 

À ma prochaine visite à la femme de l'art, je lui ferai part de mon hypothèse. J'éviterai soigneusement de lui faire remarquer son peu d'imagination ou de connaissance de mon dossier médical. Je préfère la faire sourire que la vexer.

Une erreur médicale est si vite arrivée...

 


 

23 juin 2008

Walrus, le retour

Vous me croyiez mort ? Erreur fatale (si j'ose dire) ! J'ai bêtement eu une fin de semaine chargée.
Mon fils et sa compagne ont acheté une maison de campagne aux fins de bénéficier du calme de l'Ardenne.

Pour leur premier week-end, ils ont eu droit à une fête locale avec musique de danse jusque quatre heures du matin, deux nuits consécutives.

Pour leur second, ils nous ont invités à voir la chose. Le patelin est tellement perdu qu'ils sont les seuls résidents non locaux. Je passe sur le dîner du vendredi soir (comme chacun des membres de ma famille, mon fils est très doué pour la cuisine) et sur une nuit calme pour vous ramener une image de notre promenade du samedi à travers le village.

Banc_public

Au moins, si le ciel vous tombe sur la tête, ne pourrez-vous pas dire qu'on ne vous avait pas averti !

L'après-midi, nous sommes repartis car nous avions été priés à dîner par celle de mes cousines qui porte un nom de déesse : Flora. Ambiance à la Tchekhov puisqu'elle avait également convié ses deux soeurs à cette petite soirée. Cette fine allusion aux "trois soeurs" n'est peut-être pas tout à fait adéquate car elles sont, comme moi, parvenues à un âge où l'on se réjouit plus de ses souvenirs que de son avenir et où l'on ne rêve plus trop d'aller à Moscou (dont la réputation, entre nous, est un peu surfaite). Argument dans l'autre sens : ce sont elles qui avaient ce beau-père russe dont je vous ai parlé dans un autre billet.

Le dimanche, après un retour tardif, nous sommes allés à la brocante organisée dans notre quartier. Mais non, je n'ai pas tenté de fourguer l'antiquité que je suis à une quelconque passante !

Sur le chemin du retour, mes yeux tombent sur une feuille de bouleau tombée au sol. Je pense, tel un augure romain, y lire la réponse à la question du billet précédent. Peine perdue. Comme toujours, le signe divinatoire est confus, il ne dit ni oui ni non, ni yes, ni no !

feuille

La seule chose que l'on puisse conclure au vu de ce message apporté par le vent, c'est que la bestiole dévoreuse de limbe avait la bouche trop délicate pour bouloter les nervures.



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