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Entre nous
31 mars 2009

JdJ 18

Vous allez comprendre mon silence radio (enfin, je le suppose).

jdj18

C'est limpide, maintenant, hein ? Vous avez tout compris, bien sûr !

Celle qui trouve cette fois-ci, je l'invite au restaurant, tiens ! Non ! Discrimination ou pas, j'emmène pas les mecs au resto. Évidemment, faudra qu'elle se tape (mais non, pas un vieux schnock) Bruxelles !

Comme je suis à peu près certain que personne ne trouvera, que je suis un peu radin et que de toute manière on avait dit qu'on ne jouait plus, je vous donne la solution :

html001

Ce bouquin est maudit. Déjà, quand sortant du métro je me suis présenté au pied de l'escalator menant à la FNAC, je suis tombé sur une pancarte signalant que le magasin était fermé le matin pour cause d'inventaire. À l'Inno je ne l'ai pas trouvé, leur rayon livres est lamentable, ils feraient mieux de le fermer. J'ai dû me rabattre sur Club.

Dans ma candeur naïve, j'imaginais trouver dans cette bible du langage HTML la solution au bête problème suivant : comment incorporer n'importe quelle police de caractères au contenu d'une page Web ? Mon fameux bouquin (703 pages) est muet sur la question.

C'est finalement sur le réseau lui-même que j'ai trouvé, après avoir consulté les archives de quelques groupes de discussion, il n'y a pas de solution !

En effet, à moins que les choses aient évolué récemment, il semblerait bien que les polices affichables dépendent de la seule bonne volonté de votre navigateur.

Bon, comme j'ai quand même acheté le bouquin, je vais continuer à le lire, mais force m'est de constater que, contrairement au bottin, ça manque un peu de personnages.


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22 mars 2009

Flics ?

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de mon épouse. Pendant exactement sept mois, nous allons avoir le même âge, mais en octobre, le vingt-deux, je reprendrai l'avance.

Quelle coïncidence, me direz-vous, d'être tous deux nés un vingt-deux...

Attendez !

Un mois avant de fêter notre premier anniversaire de mariage, nous avons eu une fille, le vingt-deux janvier. Double coïncidence, vous exclamez-vous.

Minute !

Quelques mois plus tard, mon épouse est à nouveau enceinte, la naissance est annoncée pour le quinze juillet. Vous connaissez toute la finesse de mon humour, je déclare "Pas question, un vingt-deux, comme tout le monde !"

Le vingt et un juin, nous sommes invités à souper par des amis. De retour chez nous, à peine sommes-nous couchés que mon épouse s'écrie "Zut ! On est le vingt-deux !" Elle ressentait les premières contractions. Notre fils est né au petit matin.

Nous nous sommes arrêtés là, toutes les saisons étaient prises !

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16 mars 2009

La fée clochette

tilleul2Ce n'est pas la première fois qu'en lisant les souvenirs de Tilleul une pensée aigrelette me titille. Cette charmante enfant est une dangereuse concurrente dans le coin de la blogosphère où je sévis.

La dernière fois, c'était à propos de l'écrémeuse (Vous ne trouvez pas ? Lisez tout son blog, cela ne peut vous faire que le plus grand bien). J'avais l'intention de vous parler de cet engin et... elle me coiffe au poteau !

Par chance, elle avait oublié la clochette et j'ai pu la lui rappeler. Maigre consolation. Je pense d'ailleurs qu'elle l'avait effacée de sa mémoire parce que, comme elle le mentionne dans son commentaire, le tintement de cette clochette marquait l'heure de son réveil !

ecremeuse2Certain(e)s ne manqueront pas de maudire, in petto, leur peu de connaissance de la vie agricole et se demanderont à quoi rime cette histoire de sonnette.  Voici.

À l'époque qu'évoquait cette chère Tilleul, les écrémeuses, utilisées pour séparer par centrifugation la crème du lait, étaient actionnées à la main. Le rendement de la séparation était optimal pour une certaine vitesse de rotation de l'instrument. À cette époque, toujours, les systèmes de régulation de vitesse étaient rudimentaires.

Le rotor de la centrifugeuse était donc équipé d'une masselotte pendant au bout d'un petit bras  articulé. Lorsque la vitesse de rotation du rotor augmentait, la masselotte s'écartait un peu plus, jusqu'à venir frapper une petite clochette. Il fallait alors maintenir la vitesse acquise et l'on entendait le tintement régulier de la clochette à chaque tour du rotor.

Mais revenons à l'auteure et à son doux pseudonyme. Je lisais, sur un blog, ce petit texte sur l'usage des fleurs de tilleul :

tilleul"La fleur de Tilleul est la panacée des fatigues nerveuses, elle calme, détend, repose, facilite le sommeil sans risque d'accoutumance. [...] c'est la plante idéale en cas de refroidissement, qui calme douleurs, migraines et courbatures diverses. Digestif, son emploi régulier est utile contre l'artériosclérose. Les bains de Tilleul calment les enfants les plus nerveux ; l'eau de beauté de Tilleul est utilisée comme adoucissant pour le visage, elle élimine les impuretés, les dartres, détend les traits, elle est recommandée en compresses sur les brûlures et les ulcères."

Lisez son blog ou retrouvez-la sur Samedidéfi, vous verrez, c'est tout elle cette description : toute en douceur.

"L'eau de beauté de Tilleul !" Quelle merveilleuse expression, j'en prendrais bien un bain, moi, de son eau de jouvence...


8 mars 2009

Portes ouvertes

Un beau jour, le Directeur du Centre de Recherche décide d'organiser des journées "Portes Ouvertes" pour les familles des membres du personnel. On sélectionne soigneusement les endroits à rendre accessibles. Immanquablement, quelques techniques d'analyse sont élues pour leur côté "spectaculaire".

Cela se passe bien entendu le weekend et je suis désigné "volontaire" pour faire les honneurs de mon labo de microscopie optique aux groupes de visiteurs.

Ce qu'il y a de bien avec les techniques modernes, c'est que les caméras digitales vous permettent d'afficher les images sur un moniteur et d'éviter le défilé fastidieux des spectateurs venant se pencher sur les oculaires pour tenter d'apercevoir quelque chose (et déréglant en passant la mise au point, c'est dingue ce que les gens sont sensibles à l'attrait des boutons de réglage moletés).

Le côté didactique de la chose n'était pas très dérangeant. Des sessions d'initiation aux techniques d'examen étant régulièrement organisées pour le personnel ou des visiteurs étrangers (clients, étudiants, etc), nous disposions d'un matériel de démonstration bien au point : affiches murales, échantillons etc.

Pour expliquer les examens en lumière polarisée, nous avions un montage de deux films polarisants d'une trentaine de centimètres de diamètre et distants d'une vingtaine. Le film avant avait une monture permettant de le faire tourner et l'ensemble était rétroéclairé au moyen d'un bac à lumière.

Un filtre polarisant ne laisse passer que la lumière vibrant dans un seul plan. Si bien que si vous en collez deux à la suite l'un de l'autre dont les plans de polarisation sont perpendiculaires, plus aucune lumière ne passe. Vous pouvez constater cela en jouant avec deux paires de lunettes solaires "Polaroïd".

Si vous introduisez entre eux un objet transparent où la mise en œuvre a induit des tensions, ces zones de tension font elles aussi tourner le plan de la lumière et vous obtenez des images irisées du plus bel effet.

J'utilisais pour cette démonstration un de ces raviers à fruits thermoformés que nous connaissons tous. Et l'on pouvait voir très nettement au sein de l'image irisée les quatre ronds noirs correspondant aux trous présents au fond de ces raviers.

Je demandais alors au public la raison de la présence de ces orifices mystérieux. Et devant leur silence, leur déclarais qu'il ne servaient pas à évacuer le jus résultant de la dégradation des fruits consécutive à leur abandon plus ou moins prolongé au sein du frigidaire, antichambre de la poubelle comme chacun sait, mais simplement à éviter l'emprisonnement de l'air entre deux raviers lors de leur empilement à la sortie de la machine servant à leur fabrication.

L'évocation de ce jus suspect faisait naître sur le visage des enfants de merveilleuses grimaces de dégoût. Il y en a même qui se tâtaient les doigts, comme si ça collait ! Preuve du bien fondé de mon hypothèse.

Et j'en viens aux enfants : leur faculté d'émerveillement est sans limite. L'ennui, c'est que leur dynamisme l'est aussi. Si, déjà avec les "grands" il faut veiller au grain (le matériel scientifique ne résiste pas à tout), avec les enfants, particulièrement ceux ayant bénéficié des méthodes d'éducation modernes, y a de quoi faire ! J'en ai rattrapé un d'environ trois ans qui se hissait sur un tabouret à la force du poignet, les mains solidement agrippées aux oculaires d'un des microscopes de laboratoire.

Est-ce que les Directeurs ont des enfants ?

Microscope


6 mars 2009

JdJ 17

Ça faisait une paie, pas vrai ?

C'est que j'ai eu du mal à digérer Pavese (faut dire que je prends un inhibiteur de la pompe à protons).

Ceci dit, venons-en au fait : je ne peux pas vous donner l'extrait convoité, non que, comme cela s'est déjà produit, le bouquin compte moins de 123 pages. Non, c'est plus vicieux : la page 123, bien présente, ne comporte que trois phrases. Je ne puis donc en déduire cinq et vous en montrer trois. Heureusement qu'on ne joue plus ou je ne pourrais vous donner qu'une indication : ce n'est pas de Proust.

Mais puisqu'on ne joue plus, voici :

jdj017

À la demande de Tilleul, j'ai prolongé le jeu au travers de la page 124 :

"Je serais bien incapable, dit-il, de dessiner un personnage que je méprise. C'est la raison pour laquelle je n'aurais jamais pu tremper ma plume dans l'encre de Chine pour exécuter la caricature d'un homme politique. Moi, je n'aspire qu'à la compassion et à l'intemporalité".

L'ennui, c'est que cela ne fait que déplacer le problème, nous sommes tombés sur un passage où l'auteur cite quelqu'un d'autre, en l'occurrence Sempé.

Qu'est-ce qu'on fait, maintenant, Tilleul ?

À la demande de Valérie (où nous arrêterons-nous ?) :

garcin002


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4 mars 2009

Africa, Africa !

Quand je classe dans "À chaud", c'est pour ne pas créer une nouvelle catégorie. Disons que c'est un peu "réchauffé" ou "tiédi", c'est comme il vous plaira (pour ne pas citer Shakespeare qui lui disait "As you like it").

L'autre jour donc, à la radio, Éric-Emmanuel Schmitt discute de la condition des sans papiers et, de fil en aiguille, en arrive à dire "Si vous étiez né en Afrique..." supposant que l'auditeur se fût alors retrouvé dans la peau d'un de ces misérables immigrants dont il parlait.

Ça m'a fait souvenir d'une pensée qui m'assaillait souvent lorsque ma mère racontait qu'avant d'épouser mon père, elle avait été demandée en mariage par le fils d'un banquier. Dans ma petite tête, je me disais : pourquoi n'a-t-elle pas dit "oui", j'évoluerais aujourd'hui dans un monde de riches. Ignorant ainsi superbement que si elle avait accepté, je n'existerais (vraisemblablement) pas.

Et j'en reviens à Schmitt. Il laissait sous-entendre que si j'étais né en Afrique,  j'aurais alors été un de ces pauvres hères condamnés à survivre au sein de l'enfer. Étrange ! Cet auteur fécond serait-il un adepte de la métempsychose ?

Car, si j'aurais pu naître en Afrique (après tout, mes parents auraient pu s'établir dans notre ex-opulente ex-colonie), cela n'aurait pas pour autant fait de moi un noir, n'est-ce pas ?

Je dois conclure que ce brave Monsieur Schmitt pense qu'une âme m'a été attribuée, qui aurait pu l'être à quelqu'un d'autre, là-bas, en Afrique et que je serais aujourd'hui africain, disons un Bantou. Pensée typiquement bouddhiste.

Cette façon de voir le monde m'a toujours étonné. Comment cela se passe-t-il ? Y aurait-il un immense réservoir d'âmes où la vie puiserait à chaque naissance physique et restituerait à chaque décès ? Le nombre de ces âmes est-il fixe ? Expliquant ainsi pourquoi l'espèce humaine s'étendant, il faut forcément que d'autres espèces disparaissent, n'ayant plus assez d'âmes à disposition ? Ou faudrait-il penser qu'il existe une quantité donnée d'élan vital et qu'avec la croissance du nombre des êtres nous recevions chacun un peu moins d'âme à chaque génération, ce qui expliquerait peut-être la débilitation générale ?

Ça me tracasse tout ça ! Surtout tandis que je prépare le petit-déjeuner. Parfois je me dis "Faut que j'en fasse un billet" et je note en gravant dans le beurre de la tartine de mon épouse. Mais elle la mange et l'idée est perdue.

Schmitt


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