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Entre nous
31 mars 2010

Sexisme

Lorsque je vais récupérer Louise à la sortie de son établissement scolaire le mercredi à midi cinq, je vois régulièrement passer un peloton plus ou moins distendu d'élèves mâles de l'enseignement secondaire qui rentrent d'un circuit... de course ? de jogging ? de cross ? de marche ? cela semble dépendre des individualités.

Leur circuit est toujours le même : ils tournent autour du complexe scolaire de la ville de Bruxelles dans le sens des aiguilles d'une montre.

Hier, partant rechercher mon épouse à son atelier de peinture sur soie (pas sur soi, j'aurais dit "Happening"), je passe devant l'école et là, que vois-je ? Des filles, elles aussi en tenue de sport et parcourant le même circuit dans l'autre sens (tentant donc de remonter le temps) !

Mais que fait donc le centre pour l'égalité des chances ?

girat


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23 mars 2010

C'est la saison

C'est la saison des congés pédagogiques.

Vendredi, c'était congé à l'école d'Emilie. Nous sommes donc allés la prendre chez elle le jeudi soir et, tant qu'à faire, nous l'avons emmenée chez Al Peperone où elle a dégusté un vitello tonato et un gratin d'aubergines accompagné de pâtes.

Aujourd'hui, c'est au tour de Louise. Mon épouse lui avait promis qu'à cette occasion, nous l'emmènerions au "Quick", ce haut lieu du Fast-food.

Cela n'a pas empêché Louise, dès vendredi de demander si le "chinois" serait ouvert le lundi soir. Comme je lui répondais qu'il l'était effectivement mais que nous devions déjà aller au Quick le mardi et qu'on n'allait pas l'emmener deux fois au restaurant, elle a argué qu'on y avait emmené sa sœur le jeudi soir et que nous ne manquions jamais de proclamer haut et fort que le Quick n'est pas un restaurant.

Grâce à cette logique imparable, c'est la charmante patronne du "Mandarin chinois" qui était heureuse hier soir.

quick

Edit de 14:45

Et pour que vous ne doutiez pas de mon héroïsme, je vous ai ramené le ticket (de caisse, n'allez pas croire que j'ai eu un "ticket" avec la serveuse).

quick2001


9 mars 2010

Restrictions

Samedi, mon épouse avait invité quelques-unes de ses amies de son atelier de peinture sur soie. Tant qu'à faire, elle avait également convié les éventuels conjoints des dites amies. Nous étions donc dix à table.

Ce qui fait le charme de Françoise, c'est l'attention qu'elle porte aux autres. Elle a réussi à concocter un menu agréable et apprécié par tous en tenant compte

- des diabétiques
- des adversaires des légumes racines
- des qui ne supportent pas les oignons
- des allergiques à l'ail
-  ...

Souper « Villa » le 6 mars 2010

Mises en bouche

Mousse de sardines
Céleri blanc à la mousse de roquefort
Œufs de caille en cocotte sur lit de courgettes
Soupe de fenouils au crabe
Mini carpaccio de bresaola

Entrées

Salade d’épinards aux oranges et crevettes grises
. . .
Chicons gratinés au saumon fumé

Plat

Magret de canard, pommes caramélisées au jus de pommes
Pommes de terre sautées à la graisse de canard

Dessert

Terrine d’agrumes

Moi je n'ai eu qu'à

- retrouver des photos de tous les participants , les recadrer en 10 x 15 et les imprimer avec le menu au verso pour que chacun(e)  sache à quoi s'attendre et trouve sa place à table
- remplacer le vin par de la bière ou de l'eau selon les cas (et encore, l'amatrice de bière a finalement opté pour un verre de Marsannay, c'est encore moi qui vais devoir me farcir la Ciney brune, je déteste la Ciney brune !).

Evidemment, quand ils ont vu l'étiquette du vin rouge (un étonnant Alentejano bien aéré en carafe), les buveurs d'eau ont eu comme un regret.


P1030818


8 mars 2010

Musique maestri !

Dans ma jeunesse, j'étais fermé à la musique dite "sérieuse". Je ne jurais que par le Jazz. Jusqu'à ce qu'un beau jour, je tombe sur un vinyle intitulé "Bach street" où une petite formation de jazzmen interprétait des œuvres de Bach, je l'ai donné à mon fils en même temps que tous mes vinyles à l'occasion de notre déménagement.

Ce disque fut comme une révélation : on pouvait faire swinguer cette musique, on l'aurait dite faite pour ça, même. Après quelques temps, j'ai acheté un disque reprenant certains des morceaux de Bach Street mais interprété par une formation classique. Il m'a servi à une étonnante démonstration. Je faisais écouter Bach street à une amie de mon épouse qui trouvait que le tempo était un peu rapide. Manque de bol, il était encore plus soutenu dans l'enregistrement classique !

Je suis devenu avec le temps (merci Harnoncourt !) un fervent de musique baroque, je trouve qu'elle va bien au versant scientifique de ma personnalité parce qu'une extrême rigueur préside à  sa composition. Je n'écoute pour ainsi dire plus que ça, de Buxtehude à Zelenka, de Froberger à Muffat.  Le jazz m'est passé avec  le free jazz et Sun-Râ.

Hier, j'ai résolu d'écouter Bach, tout Bach. Enfin, Jean-Sébastien hein, pas toute la famille !

Cela fait quelques années maintenant qu'une édition complète de ses œuvres dormait dans un coin. J'en ai entamé l'écoute (je suis au deuxième CD sur cent-cinquante-cinq ) le problème, c'est que je les écoute dans l'ordre du coffret et qu'ils les ont classés par genre.

Donc pour l'instant j'en suis aux concertos brandebourgeois entamant la série des œuvres orchestrales et de  la musique de chambre. Les concertos Brandebourgeois, c'est bien, ce sont des pièces diversifiées, une sorte d'extrait promotionnel des possibilités créatives de Bach à destination d'un mécène possible.

Après, ce seront les œuvres pour cordes puis celles pour clavier. Jusque là, ça ira.

Ce que je crains le plus c'est la longue traversée des soixante CD de cantates suivie de celle des œuvres vocales.

Après,  il restera les pièces d'orgue, j'adore.

Bon, à l'année prochaine... peut-être !

Bach


6 mars 2010

À propos

FabiennemarkeyskensFralon

Dans ma voiture, ce matin, j'écoute Fabienne Vandemersch interviewer une de nos anciennes gloires politiques,  Marc Eyskens, et un certain José-Alain Fralon, ex-correspondant du journal "Le Monde" à Bruxelles.

Ces deux derniers ont en commun d'avoir commis récemment un bouquin où est évoqué l'avenir(?)  de la Belgique.

Mais là n'est pas mon propos.

En fin d'émission, suite à une question de la présentatrice, Marc Eyskens évoque un souvenir étonnant pour souligner la puissance de la musique qu'il regrette de ne pas avoir pratiquée.

Il assistait à un concert où se donnait la cinquième symphonie de Gustav Mahler. À ses côté une Anglaise qui soudain se met à pleurer et murmure "My God ! I thought it was You..."

Sur quoi la charmante Fabienne enchaîne : "Nous allons écouter Adamo !"

Je l'adore ! (Pas Adamo, Fabienne !)


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4 mars 2010

JdJ 23

La Foire du Livre de Bruxelles ouvre ses portes aujourd'hui.

Elle s'ouvre avec une préoccupation sous-jacente : le numérique dans l'édition (aide à l'édition,  e-books, "liseuses", Google-livres...). Et les débats  sur la question vont bon train, j'en ai déjà suivi deux à la radio.

Ce que j'aime chez ces intervenants, c'est leur aplomb. Il y en a un qui prétendait que, passé un certain âge, les lecteurs préféraient se replonger dans les grands classiques plutôt que s'intéresser aux nouveautés.

Cette nouvelle n'a pas manqué de faire sur moi son petit effet.

Aussi ai-je décidé de me livrer dorénavant aux plaisirs liés à mon grand âge et de commencer sans tarder (on ne sait jamais, vu ce même âge).

En ouvrant à la page convenue ce bouquin qui en compte plus de mille-cinq-cent, j'ai pensé que, décidément, pour un bête jeu, c'était un bête jeu ! Si vous ne trouvez pas cette fois-ci... j'arrête mon blog, tiens !

Comment ça, "C'est pas trop tôt !"


jdj23001

Edit du 5 mars

Au fond, Aude avait raison, quoiqu'étant un brin restrictive sur la dimension de l'œuvre. Je vous montre la chose, sans commentaire, forcément.

jdj23002


3 mars 2010

Paradigme et prolégomènes

Ça m'est arrivé ce matin, en pressant les oranges (Pour le mode d'emploi de l'instrument, veuillez vous reporter à la documentation fournie).

Des mots, surgis de nulle part, ou alors de tellement loin dans ma mémoire...

Cela vous arrive-t-il à vous aussi de vous retrouver stupéfaits avec en vous des termes dont vous ne savez rien, ou alors si peu, et dont vous vous dites finalement qu'ils n'ont pu vous frapper que par leur étrangeté ?

Combien de fois les avez vous croisés dans votre existence ? Comment se fait-il que vous les ayez retenus ? Pour quel usage incertain les avez-vous un jour soigneusement rangés dans un coin de votre cerveau ?

Et surtout, d'où vient que vous y ayez soudain pensé ? À quel domaine de votre pensée folâtre étaient-ils liés pour qu'ils aient été brusquement extraits de leur somnolence et mis au grand jour, s'imposant à votre conscient comme des évidences à un moment précis ?

Ô Zigmund ! Grand Alchimiste des synapses enfiévrées, viens en aide à tes enfants !

synapse


2 mars 2010

Un mec branché

La lecture d'un billet récent de Poupoune m'a fait souvenir d'une petite anecdote. À l'époque de l'événement, j'étais à l'école primaire tandis que mon frère attendait l'année scolaire suivante pour y entrer.

Ma mère a, semble-t-il, toujours eu des grossesses difficiles.

Un jour qu'elle était montée, durant sa troisième, se reposer dans sa chambre, laissant mon frère puîné seul au rez-de-chaussée, ce dernier se livra à une intéressante expérience.

S'étant emparé de deux aiguilles à tricoter en métal, il avait poussé une chaise contre le mur de la cuisine, l'avait escaladée pour atteindre une des prises électriques (les prises se trouvaient à hauteur d'homme à l'époque) et il avait introduit fermement les aiguilles dans les trous de la prise, se connectant ipso facto au réseau basse tension.

Si on dit "basse tension" par opposition aux réseaux haute tension généralement alimentés en dizaines de kilovolts, celui où mon frère s'était branché distribuait quand même du 220 volts alternatif .

Par bonheur (les disjoncteurs différentiels étaient inconnus à l'époque), il n'était pas resté collé aux aiguilles, la vigueur de la secousse l'ayant précipité à bas de la chaise.

Il avait déboulé dans la chambre de notre mère claquant des dents, parcouru de tremblements et émettant des sons aussi hachés qu'incompréhensibles.

Ma mère a fini par reconstituer la scène, aidée par les aiguilles aux sol, les gesticulations et les brûlures dans la paume des mains de mon frère. Lequel frère, une fois remis de la décharge, put confirmer verbalement les choses.

Sous le choc, mes parents (mon père était rentré appelé par ma mère) se demandaient ce qui avait bien pu passer par la tête de cet enfant pour qu'il se livre à une telle expérience.

Depuis, toute la famille a découvert le pourquoi de la chose : c'était une vocation, héréditaire de surcroît ! Mon frère est devenu électricien, comme son père.

Moi je me suis contenté d'une incursion de quelques années dans l'électrochimie.

electrocution


1 mars 2010

Françoise

Samedi, mon épouse et moi-même sommes allés fêter notre anniversaire de mariage dans un restaurant japonais de Bruxelles, le Samouraï.

 

45002

 

Comme cela faisait bien des années maintenant que nous n'y étions plus allés, nous avons opté pour un menu très complet, question de nous immerger dans cette cuisine étonnante et raffinée. Nous avons même poussé la conscience gastronomique jusqu'à l'accompagner de Saké froid, bien qu'ils disposent d'une excellente carte de vins exclusivement français.

Je vous entends d'ici :

Combien ?

Et je suis bien conscient que vous vous foutez  comme de votre première culotte du montant de l'addition et je vous réponds donc :

 

Quarante-cinq

Je vous entends toujours (Val&rie en tout cas) :

une photo, une photo !

45mar

 

Voilà, vous êtes heureux ?

Moi aussi, depuis quarante-cinq ans et même plus : nous avons été fiancés cinq ans et nous nous connaissons depuis la naissance de mon épouse (je suis de cinq mois son aîné).

Je ne vais pas vous faire (pas cette fois-ci en tout cas) l'historique de notre relation je vais vous dire un mot de cette étonnante personne qu'est Françoise. Cela fera d'elle une personne étonnée : ce n'est pas mon genre de chanter ses louanges. Et pourtant...

Voilà : elle est (presque) parfaite !

Même que des fois, ça m'énerve ! C'est pas une preuve ça ?


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