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Entre nous
26 juin 2011

Awardé

award

Berthoise m'a estampillé d'un truc dont j'ai bien du mal à retrouver l'origine.

Il n'empêche qu'à force de creuser, il me semble que la chose au fil des transmissions de blogueur en blogueur (Qui qu'a dit "Comme les morpions " ?) a perdu de ses caractéristiques d'origine.

J'ai en effet découvert une version où, outre (j'aime bien ce "ouh ouh")  la question à cinq francs sur sept révélations à faire sur vous, il fallait classer le blog récompensé(?) dans une catégorie (cuisine, mode , sexe, sadisme etc etc), ce qui a disparu de la version actuelle.

Je ne reprendrai pas le règlement, comme initialement prévu, puisque je n'ai pas l'intention d'étendre la contamination à d'autres malheureuses victimes, même si je vous trouve tous "So Stylish" (certaines versions françaises disent "élégant").

Quant au sept révélations (forcément inédites) concernant ma petite personne, même si la première réponse qui me vienne à l'esprit est "Vous pouvez toujours vous brosser !", ce sera vite fait :

  1. Comme il semble bien que la chose ne soit pas de notoriété publique en dépit du nombre de fois où je l'ai répétée au fil de ce blog "so smart" : j'aime pas ce genre de bête jeu !
  2. À cause de ce bête jeu, j'ai oublié de mesurer ma tension ce matin.
  3. J'ai remédié à la situation et tout en vous faisant remarquer que "tension" est un terme impropre puisqu'il désigne une force rapportée à une longueur alors que ce que mesurent les sphygmomanomètres est (comme leur nom l'indique) une pression (une force rapportée à une aire), je vous communique le scoop du résultat : 132 - 72 (millimètres de mercure)
  4. Les mesures (respectivement la pression systolique puis la diastolique) étaient hier de 110 et 65, ce qui tendrait à prouver que ce bête jeu  m'énerve !
  5. Je ne suis pas ce gentil blogueur au caractère égal et aimable que certains semblent imaginer (mais ça, si ma femme lit ce blog, ce n'est plus un scoop)
  6. J'ai égaré (dans le tiroir des défis) le mode d'emploi de mon appareil photo et j'ai dû le télécharger sur le net pour trouver comment utiliser le mode de prise de vue "ouverture imposée".
  7. J'avais besoin de cette info pour tenter de photographier l'orchidée que mes ex-collègues Greta et Jaja avaient offerte à mon épouse voici trois ans et qui continue à fleurir à foison (l'orchidée, pas mon épouse).
  8. Cette prétendue atténuation de la netteté du fond ne fonctionne pas si tant bien que ça, comme on dit par ici, jugez-en plutôt :

Orchidée

Bien, maintenant que je vous ai révélé huit grandes nouvelles pour le prix de sept, je ne pousserai pas le sadisme jusqu'à imposer ce bête jeu à sept autres pauvres victimes (d'autant que Sa Grâce Éthérée Berthoise du Vexin s'en est déjà chargée pour une grande partie des blogs que je fréquente plus ou moins assidûment).


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25 juin 2011

La possibilité d'une île

Mais non, je n'ai pas lu Houellebecq !  J'apprends vite et  "Les particules Élémentaires" ont suffi à mon malheur.

Non : alors que nous flânions sur les quais du port d'Olhao, nous avons aperçu des gens qui embarquaient à bord d'un bateau à destination d'une des îles de la Ria Formosa.

Ils le faisaient avec enthousiasme et un brin d'excitation dont témoignaient de bruyantes exclamations.

riaformosa

Je suis toujours étonné, émerveillé même, par cette extraordinaire fascination que les îles semblent exercer sur les hommes (et les femmes, ne soyons pas sexistes).

Pourtant, quelle contradiction flagrante sépare ces rêves de leur réalisation !

Pour essayer d'expliquer cette étrange attirance, mon imagination ne me renvoie que des images de solitude, d'isolement du monde extérieur, de calme (en l'absence de tempête bien sûr).

Bref, j'ai l'impression que l'île que chacun d'entre nous porte au fond de soi est toujours déserte.

Alors, pourquoi nous y précipitons-nous en rangs serrés ?


19 juin 2011

Boulot, dodo

Régulièrement, je rêve de mon ancien boulot.

Qui a dit "cauchemar" ?

Attention, je vous ai à l'œil et même à l'oreille !

Dans ces rêves, si je reconnais généralement la conformation des lieux, j'y relève toutefois quelques anomalies. Ainsi, de temps à autre, mais de manière récurrente, j'emprunte, au bout du troisième étage de l'aile sud, un escalier menant à un étage supplémentaire, inexistant dans la réalité.  Une fois parcouru sur toute sa longueur, cet étage donne sur un autre escalier déboulant directement dans un secrétariat garni de moquette rouge sang, un endroit qui plairait à Poupoune, mais lui aussi totalement imaginaire.

Dans ces rêves, bien qu'étant retraité, je dispose toujours d'un bureau et de labos. J'y croise des personnes qui s'en étonnent et je leur réponds que j'ai un accord avec la direction.

Laquelle direction était d'ailleurs présente dans mon dernier rêve sous ses formes habituelles, avenantes donc (ma direction était une directrice, comme mon médecin est une médecine), sauf que dans ce rêve, elle avait les cheveux qui lui tombaient sur les épaules et ça, c'est pas vraiment son genre...

Pourquoi je vous raconte tout ça ?

Ben c'est à cause de celui (ou celle, j'ai entendu, mais j'ai pas reconnu la voix) qui a dit "cauchemar" : je me plaisais bien, moi, au boulot.

Boulot


15 juin 2011

Les conquérants de l'inutile

 

solar_impluse
Pour cause de démarrage intempestif, j'ai dû éliminer la vidéo originale.
Vous pouvez accéder au site de Solar Impulse en cliquant sur la photo et choisir
"Brussels take off" parmi la liste des films.

La société pour laquelle je travaillais est un des partenaires principaux du projet Solar Impulse.

Vous savez, cet avion qui vole à l'énergie solaire et qui, avec l'envergure d'un Airbus, réussit à transporter son pilote, lequel doit être un fameux virtuose pour maintenir le machin en l'air.

Personne ne s'y trompe, c'est un exploit. Une chose m'inquiète cependant : sert-il vraiment à quelque-chose ?

Oui, en étant une sorte de symbole et aussi par les progrès qu'il a fait réaliser pour sa mise au point dans des tas de domaines, des batteries aux matériaux de pointe en passant par l'optimisation des capteurs solaires.

N'empêche, je me demande combien la réalisation du rêve de Picard a coûté et coûtera encore à ses partenaires, parce que maintenant, il construisent un deuxième modèle amélioré, vont s'attaquer à la traversée de l'Atlantique, puis au tour du monde.

Bah, ça vaut quand même mieux que de sponsoriser une équipe de foot (nulle) , comme le fait ma banque, hein ?


3 juin 2011

Le jour d'après

Contrairement au film du même titre, le lendemain, il ne s'est pas passé grand-chose : nous avons repris les mêmes vélos et le chemin côtier.

Nieul-0152

Si la portion nord s'était avérée plutôt roulante,

Nieul-0072

la partie sud se révéla un brin plus malaisée et caillouteuse.

Nieul-0214

Elle s'arrêtait au pied du pont menant à l'île de Ré, mais nous n'avons pas emprunté ce pont. (C'est vrai quoi, toutes ces choses qu'on emprunte, il faut toujours les rendre, même si elles sont sans intérêt).

Nieul-0241

Nous avons donc fait demi-tour et gagné pour la troisième fois la café de la Mer où nous avons déjeuné léger : tartare de sardines et langoustines flambées. Il n'y avait qu'une table de réservée sur la terrasse, mais les autres ont malgré tout été rapidement occupées. Rien de particulier à signaler sauf notre voisin qui a renversé son Café Liégeois  (l'avait pas l'air si mauvais pourtant...)

Le soir, pour éviter de retourner une troisième fois chez "Coquillages et Crustacés" un resto un brin plus raffiné mais pratiquant en conséquence des prix en interdisant l'accès quotidien, nous sommes retournés à la Cabane du Pertuis, une crêperie bien sympathique. Je n'ai pas d'image de l'endroit mais une qui montre l'adéquation entre son nom et sa destination car de quel Pertuis s'agit-il donc ?

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L'avant-veille, tandis que je dégustais au même endroit une galette à l'andouille aux bords délicieusement craquants (les bords de la galette, pas ceux de l'andouille, qu'alliez-vous donc penser ?), j'avais assisté à un fait amusant : à deux tables de la nôtre, un couple consulte la carte. La dame qui s'est installée face au soleil déclinant manifeste une gêne en clignant des yeux. Son compagnon (je ne suis pas assez intime avec eux pour pouvoir assurer qu'ils soient mari et femme) lui propose d'échanger leurs places. Elle accepte et ils tournent, les cartes toujours à la main, si bien qu'en un geste malencontreux, l'homme fait tomber sa fourchette sur le sol. Il achève de s'asseoir, se penche, ramasse la fourchette et... l'échange avec celle de la table voisine !

Classe, non ?


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2 juin 2011

Les petits Suisses

Vous n'êtes sans doute pas assez âgés pour avoir connu cette émission où la bande à Martin se moquait de ses voisins helvètes bien avant de s'en prendre aux belges. Mais bon, on ne va pas en faire un fromage, non plus !

Durant mes vacances, j'ai moi aussi eu droit à ma journée suisse.

C'était celle de notre première sortie en vélo.

Mon épouse avait manifesté à la propriétaire de notre chambre d'hôtes son intention d'aller sur l'île de Ré et d'y louer des vélos. Cette aimable personne s'était alors renseignée et nous avait annoncé que le "Camping du petit port de l'Houmeau" en louait.

Nous nous sommes donc, une fois notre petit-déjeuner expédié, rendus à ce camping et y avons loué les bicyclettes fraîchement révisées dont je vous ai parlé dans le billet précédent. Ayant laissé notre voiture dans leur parking, nous avons courageusement enfourché nos engins et sommes partis vers le port du Plomb.

Lorsque parvenu au sommet de la première côte(lette) de la route, je me suis retourné pour voir si mon épouse suivait, je l'ai aperçue qui marchait à côté de son vélo. Voilà pourquoi, lorsqu'elle m'a eu rejoint, nous avons décidé qu'elle roulerait  à son rythme (ou marcherait, selon les circonstances) en tête, question que je ne la perde pas de vue.

Nous avons atteint puis traversé le port et son petit pont-levis et avons commencé à longer la côte vers le nord. Au bout de trois ou quatre kilomètres, mon épouse s'arrête et déclare que nous aurions dû emporter de l'eau, parce qu'elle avait la gorge sèche. Je lui ai donc dit de m'attendre en prenant quelques photos et je suis parti quérir deux bouteilles d'eau dans le coffre de ma bagnole devant le camping, faisant ainsi l'enivrante expérience des porteurs d'eau des pelotons cyclistes.

Une fois étanchée notre soif, nous sommes repartis vers le nord à seule fin que je me retrouve le nez dans mon caca (on dit ça chez vous ?)  : moi qui prétendais depuis le matin que notre logeuse lorsqu'elle parlait de golf, entendait le golfe, l'espèce d'anse marine pénétrant dans les terres que nous longions depuis notre départ du port du plomb, j'ai été le premier à repérer sur notre droite, en face des carrelets, les deux gugusses se déplaçant sur un green en traînant leur caddie.

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Vexé, j'ai décrété qu'il nous fallait faire demi-tour si nous voulions rallier le Café de la Mer à une heure acceptable pour le déjeuner. Non mais des fois !

En arrivant presque en vue de l'endroit, nous tombons sur une camionnette un brin vétuste qui bouche d'autant mieux le chemin qu'elle stationne bien en son milieu, les portières largement ouvertes. La chose est immatriculée en Confédération Helvétique et plus précisément dans le canton de Vaud. Nous mettons pied à terre pour la contourner et apercevons au passage le couple propriétaire de l'obstacle : ils commentent...  en allemand (ou un langage apparenté) le spectacle de l'océan, qui semble les fasciner comme le trio de la veille.

Nous les avons laissés à leur contemplation et avons rejoint le restaurant. Les tables de la terrasse face à la mer sont toutes réservées (pour un troupeau d'Anglaises qui vont mener un ramdam d'enfer pendant tout notre repas) et nous nous installons dans une petite cour à l'ombre de yucas en fleurs. La patronne nous amène les cartes, nous reconnaît et, lorgnant nos bicyclettes rangées un peu plus loin dans la cour, recommande la sienne à notre surveillance sur un ton goguenard : nous sommes adoptés !

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Nos deux Suisses font alors leur entrée et s'installent à une table proche de la nôtre (ils auraient eu du mal à en choisir une éloignée au vu de l'exiguïté de l'endroit). La patronne refait son apparition et se voit commander une boule de glace pour la dame et un café pour son compagnon.

Ce qui m'a le plus amusé fut le moment de l'addition : pour régler les trois euros et quelques qu'atteignait cette dernière, le mec a extrait de sa poche un portefeuille en cuir de dimensions impressionnantes, percé d'un anneau que je me serais plutôt attendu à trouver au nez d'un taureau andalou et relié à la ceinture de son short par une chaîne à laquelle Hercule lui-même aurait hésité à s'attaquer. Un ancien gardien de banque suisse ? Un ex-garde suisse ?

J'adore les Suisses !

Nieul-0181Je me dois de signaler que ces sympathiques personnages ont été les seuls que j'aie vu laisser la monnaie de l'addition à la patronne-serveuse, rendons à César ce qui est suisse !


1 juin 2011

Faits divers

Comme la majorité d'entre vous l'auront lu sur les défis du samedi, je viens de rentrer de vacances. Je ne vais pas vous faire une resucée de mon intervention là-bas. Mais vous narrer quelques petits détails qui m'ont amusé lors de mon court séjour en Charente Maritime sur le chemin du retour.

Nous logions en chambre d'hôte. Formule très pratique qui vous oblige à manger deux fois par jour au restaurant. Ce logement était situé à Nieul-sur-Mer à deux pas de La Rochelle. Nous nous sommes donc rendus dans cette jolie ville anti-automobilistes à la recherche de cadeaux pour nos proches. C'est dingue la foule qu'il y avait dans ce patelin. Quel contraste avec l'endroit extrêmement calme où nous avions établi notre camp de base.

En dehors de cette courte excursion, nous avons passé tout notre séjour sur la côte locale, aux abords du petit port du Plomb à l'embouchure du Gô.

Nieul-0013

Le premier jour nous nous sommes promenés à pied sur un chemin longeant la mer. Les deux suivants, mon épouse a absolument voulu prendre des vélos en location. Pour notre premier jour cycliste nous sommes partis vers le nord, le lendemain vers le sud. Je crois qu'en tout nous avons bien roulé... vingt kilomètres (si, si, je viens de mesurer sur Google Earth).

Nieul

Faut dire qu'on était limités :

D'une part, les vélos étaient préréglés sur des développements minuscules qui vous font faire du sur place malgré un moulinement énergique, mais ça tombait bien, mon épouse a un style vélocipédique particulier : quand ça monte, elle s'essouffle et quand ça descend, elle a peur et elle freine.

D'autre part, le midi, nous devions nous retrouver à notre point d'attache : le Café de la Mer !

Comme son nom ne l'indique pas, le Café de la Mer est un... restaurant.  Lors de notre première visite, nous nous étions installés en terrasse, face à l'océan et à l'île de Ré.

Nieul-0146

Les bulots dont j'avais commandé une assiette en guise d'entrée sont arrivés brûlants. Ils venaient d'être cuits dans une sorte de bouillon de légumes (j'ai retrouvé parmi les "bêtes" un morceau d'oignon avec pelure et racines et quelques fragments de carottes et de poireaux) épicé d'un peu de curry et d'une bonne dose de curcuma. Original !

Tandis que je m'escrimais à extraire au moyen de l'instrument ad hoc les bestioles de leurs coquilles, j'ai été interrompu par l'arrivée d'un trio de Français : un couple de ma génération et leur fille (qui qu'a dit "Y a des Tanguy femelles" ?).

Ils se sont installés à la table voisine de la nôtre dans l'angle de la terrasse. Comme ils essayaient de s'orienter tous trois face à la mer, il y avait comme qui dirait de l'empêchement stérique.  Ils disaient (sans s'adresser directement à moi) "Si le Monsieur pouvait se déplacer un peu..."

Cédant à mon amabilité coutumière, j'ai donc émigré face à mon épouse, leur laissant libre l'espace que j'occupais et me suis retrouvé dos à la mer. La chose m'était assez équilatérale : la mer a beau être, comme disait l'autre, "toujours renouvelée", c'est quand même aussi toujours un peu la même chose, hein !

Là où je l'ai trouvé un peu plus saumâtre, c'est quand en fin de séance, ils ont commencé à se faire part mutuellement de leur incompréhension face (si j'ose dire) à des gens qui pouvaient dîner tranquillement sans se soucier du si merveilleux spectacle offert par l'océan !

Non, je n'ai rien dit ! Faut dire qu'entre temps, ils avaient largement contribué à me mettre de bonne humeur, jugez-en par vous-mêmes :

- Alors que la carte et une affiche de bonnes dimensions stipulaient que le pain accompagnant les plats était un pain de seigle agrémenté de graines diverses, la fille se met, dès réception de sa commande, en quête de pain blanc.

- Pour manger ses bulots, elle repart chercher une pince à crustacés et s'en sert pour casser le bout de leurs coquilles et tenter d'extraire la bestiole en en suçant l'extrémité (ça m'a rapplelé qu'enfant, c'est comme ça que je mangeais les cornets de glaces)

- En essayant de subtiliser une langoustine dans l'assiette de son mari, la mère a renversé le verre de blanc de sa fille qui s'est mis à pousser les hauts cris (je ne lui ai pas proposé de s'abreuver à ma bouteille, mon abnégation a ses limites)

- Bien que les parents affichassent des tronches de Français moyens classiques, la fille devait avoir des ascendances turques (ah, les secrets de famille !), en tout cas au vu du nombre de cigarettes qu'elle fumait.

Et je vous épargne les poncifs psycho-socio-éduco-politico-économiques qui émaillaient leur conversation.

Le séjour commençait bien !

Si j'ai un moment, je vous raconterai nos autres visites au Café de la Mer ainsi que celles à la Cabane du Pertuis et peut-être même à Coquillages et Crustacés, mais là, je dois vous laisser, Adrienne trépigne d'impatience, la pauvre !


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