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Entre nous

21 avril 2024

Va à la gare !

 

Hier soir, pour cause d'anniversaires conjoints de notre fille et de son... con-joint, nous les avons conviés (avec leurs filles évidemment)  au restaurant, ça nous évite de trouver des cadeaux.

Nous avions choisi la Brasserie de la Gare à Berchem-Sainte-Agathe. Notre fils nous y emmène parfois le midi en semaine.

C'est un ancien bistrot resté dans son jus, à la décoration très particulière et à l'acoustique déplorable. Alors, un samedi soir où le truc est "vol" (notre table portait le numéro 22), y compris un groupe d'une vingtaine de zigotos fêtant le "brûlage de culotte" de l'un d'eux, y avait de l'ambiance !

Pour tout dire, on pouvait difficilement se faire entendre de quelqu'un d'autre que son voisin (vous pouvez mettre le truc à l'écriture inclusive, j'ai absolument rien contre les voisines) immédiat, et encore : fallait y mettre du sien.


Marrant, chez Gault & Millau, ils montrent une photo de la table que nous occupions  hier :

Va à la gare !

Je ne vais pas me fatiguer à vous décrire l'endroit : on l'a fait pour moi à cette adresse.

Le même Vankueken dont on y parle a réalisé le dessin des sets de table. Mon épouse a photographié le sien avec son smartphone :

Va à la gare !

Il s'agit d'une carte d'un pays forcément imaginaire où les noms de lieux sont des mots ou expressions, généralement bruxellois, déguisés. Par exemple une rivière s'appelle "Water Zooi".  J'ai donc dû "traduire" tout ça pour mon Breton de beau-fils, Breton qui ne parle même pas sa langue, alors, le brusseleir....


La cuisine de cet endroit est simple, succulente, roborative, au minimum belge avec tendance bruxelloise.

Ce que nous avons mangé ? Je vous scanne l'addition (je vous ai épargné les prix : nous sommes en Belgique, ça pourrait effrayer les Français !) :

Va à la gare !

Pour ceux que le "Guardoilvento" pourrait surprendre, il s'agit d'un vin rouge "Guardo il Vento" (je regarde le vent) des flancs de l'Etna.


Comment ?
 

Non, nous n'y retournons pas aujourd'hui, pourquoi ?

 


 

 

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15 avril 2024

Perpetuum mobile

 

Mais non, rassurez-vous, je ne vais pas vous parler d'André Rieu !

Comment  ?

Ah,  bon !... C'est vous qui l'aurez voulu, hein !

Délicat, n'est-ce pas ?


Mais revenons à mon propos :


Je ne sais pas exactement quand ça a commencé, mais en tout cas, depuis, ça ne s'est jamais arrêté : ça ne s'arrête ja-mais ! Ni le jour, ni la nuit et, comme le disait Marcel (Mouloudji bien sûr, qu'alliez-vous donc imaginer ?): "dans ma p'tite tête, y a des rêves qui trottent !"
 

Ça trotte, ça trotte, ça galope même, par moments !


Mais qu'est-ce donc que ce phénomène ?

Parfois, on croit qu'on contrôle et on appelle ça la pensée (vous voyez le genre, hein : "Je pense, donc je suis !"... tu rêves, oui, espèce de Descartes !). Des fois, on dort et on appelle ça des rêves. D'autres, on sait pas d'où ça sort et on appelle ça des idées, des intuitions, des inspirations, des illuminations même...


Bref, ça nous tombe dessus et on ne sait pas trop d'où ça vient, on a l'air malins ! Une sorte d'IA : Intelligence Aléatoire.

Et tout ça, c'est produit par quoi ? Par la machinerie infernale qui tourne dans notre caboche ! Celle qui produit en permanence une multitude de réponses à la question célèbre et finalement pas si idiote qu'on pourrait le croire :


"À quoi tu penses quand tu ne penses à rien ?"

 


 

 

 

 

14 avril 2024

Trois ans...

 
... à quelques jours près.

Vous vous rappelez ce mec qui m'avait trouvé une personnalité "charismatique" ?

Il est revenu !  Son opinion n'était valable que pour trente-six mois.

Mon courtier m'avait prévenu avec les ménagements d'usage. Ça m'a étonné (non, pas de la part de mon assureur) : sa visite précédente était encore bien présente à ma mémoire, comme si ça s'était passé hier.

Bon, ben nous avons pu continuer la conversation. Ses PSA sont toujours modérément inquiétants (les miens sont au minimum syndical : j'ai plus de prostate depuis 2004).

Il m'a interviewé sur ma santé, mes kilomètres parcourus (15000 l'an dernier, beaucoup pour mon âge juge-t-il), ma consommation d'alcool, ma vue, etc...

Nous avons maudit ensemble les embouteillages, les travaux récurrents, les filles à trois sur une trottinette, certains vélos électriques qui peuvent atteindre les 100km/h.

Il n'a toujours pas jugé utile de me faire passer un test de conduite  et m'a abandonné en me donnant rendez-vous dans trois ans.

Je suis impatient de lire son rapport (pour peu que mon courtier pense à m'en donner copie).  Tu vois pas que j'aurais perdu mon "charismatisme" !


PS(T) :
 

Je sais, on dit "Charisme", mais c'est moins drôle...
D'ailleurs, ne dit-on pas "rhumatismes" ? (je le sais : j'en ai !)

 


 

7 avril 2024

Quoi ? Qu'est-ce qu'elle a ma gueule ?

 
Cet après-midi tandis que le chien qui est une chienne me promène dans notre avenue, une petite bagnole grise y pénètre "volle petrol" comme on dit par ici.
 

Subitement, elle se met tout-à-fait sur sa gauche, fonce vers moi et s'arrête à ma hauteur tandis que la vitre conducteur se baisse. Le conducteur, un mec au crâne rasé et au regard bleu acier me tend la main.
 

Je la lui serre bien que je n'aie plus de gel désinfectant sur moi et le regarde d'un air interrogateur.
 

"Tu ne me reconnais pas ?", lance-t-il.
"Je devrais ?", lui réponds-je. Et la conversation s'engage :
- Où travaillais-tu ?
- Chez Solvay, au labo à NOH...
- Et qui as-tu connu comme Espagnol ?
- Personne !
- Tu es sûr ? Tu m'as oublié ?
- Je ne me rappelle pas avoir connu d'Espagnol au labo...
 

Le mec a l'air désappointé, redémarre sur les chapeaux de roues, vire dans le clos du Lodaal, en fait le tour et repasse dans l'autre sens à au bas mot trois fois la vitesse autorisée.
 

J'ai rien compris ! En fait d'Espagnol, le gars me faisait plutôt penser à un Ukrainien pro-Russe en exil, mais il avait une plaque belge.
 

Les seuls Espagnols que j'ai pratiqués dans mon boulot, ce sont le chef du labo de notre usine de Torrelavega : Orbiso qui à mon avis doit être décédé depuis quelque temps et son adjoint ; Ruesga, un mec sympa qu'avec mon épouse nous avons emmené voir Bruges et qui y trouvait tout "Mag'nifique!".
 

Le conducteur dépité du bolide avait tout au plus cinquante ans mais j'en doute et si je l'avais connu au boulot, il aurait peut-être encore porté des culottes courtes à l'époque, il y a quand même bientôt vingt ans que je suis retraité. Je me demande bien pour qui il a pu me prendre et pourquoi, comme chante Lafleur, il faut toujours que ce soit moi à qui ce genre de truc arrive. Et pourquoi diable ce type s'est-il engouffré dans notre rue sans issue alors qu'il n'avait manifestement rien à y faire...


Troublant !

 


 

30 mars 2024

"Avec tous ces étrangers...

 

... on n'est plus chez soi !"
 

Comme nous le font très justement remarquer notre délicieuse technicienne de surface portugaise, la volubile mère polonaise de ma bru favorite (et par ailleurs unique), l'ex-voisine hongroise de ma défunte belle-maman, les femmes congolaises du cousin de la mienne, les tenanciers de nos restos italien, grec et vietnamien préférés.
 

Oui, vraiment, on n'est plus chez soi !
 

(Mais nous, on s'en fout...)

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25 mars 2024

La semaine démarre sur les chapeaux de roue

 
Huit heures, tout baigne : la nuit s'est relativement bien passée en dépit du Menetou-Salon (blanc), du Sancerre (rouge), des croquettes de crevettes et de Parmesan, du vol-au-vent et des profiteroles (oui, hier toute la famille était au resto because l'anniversaire de ma moitié).  Le petit-déjeuner est prêt, mon épouse sort de la salle de bain, je peux démarrer  la confection du thé (vert) et du café (arabica)...

Le chien qui est une chienne surgit et se met à geindre et à tourner en rond : je conclus qu'il veut sortir pour faire pipi (et plus si affinités). Je reporte à plus tard la préparation des boissons chaudes, enfile mon parka, enfile son harnais au chien, l'accroche à sa laisse et débloque la serrure de la porte...

Pendant ce temps, le téléphone de mon épouse a sonné elle décroche et après quelques mots, elle m'appelle : notre fille se trouve au garage Toyota à Anderlecht. Elle est allée y déposer le pick-up d'Émilie et doit en repartir avec un véhicule de remplacement.

Pour ce faire, elle doit laisser une photocopie de sa carte d'identité et de son permis de conduire, permis qu'elle ne retrouve pas dans son sac malgré des fouilles approfondies (vous connaissez les sacs des dames, n'est-ce pas).

Moralité : elle demande que je la rejoigne dare-dare pour qu'on enregistre la voiture avec mes coordonnées. Tu parles : dare-dare sur le ring extérieur de Bruxelles à 8 heures trente un lundi matin.

C'est donc mon épouse qui se chargera de la promenade du chien et de la préparation de son café tandis que j'empoigne une des quatre petites tranches de cramique  que j'avais préparées pour moi. Je l'engloutis vite fait pendant que l'ascenseur me descend au garage. Pour le thé, je me contenterai d'une gorgée de Perrier (mon épouse exige la présente permanente de bouteilles de ce breuvage bulleux dans la voiture).

Le voyage vers Anderlecht est un peu moins pénible que je croyais : la circulation sur le ring se fait en moyenne à 40 km/h, en accordéon. L'accès en a été un peu éprouvant parce qu'il m'a fallu prendre la bretelle d'entrée du ring intérieur, traverser les trois files de bagnoles, passer sur le pont qui passe au-dessus du ring, m'insinuer dans l'autre sens dans la circulation qui venant d'Anvers va s'insinuer dans celle du ring extérieur. Mais ça va, je suis plutôt doué pour jouer du clignotant, des coups de freins, d'accélérateur et de volant.

Et me voici à destination. Le garage Toyota d'Anderlecht situé sur la sortie de l'autoroute de Mons (et par conséquent dans l'entrée de Bruxelles le long de la ligne de chemin de fer Paris-Bruxelles et inversement),  c'est un endroit  entouré d'un parking d'environ quarante emplacements où s'entassent une grosse centaine de véhicules.

Première tentative ratée, je remonte sur la sortie du ring, la traverse  et vire à gauche dans une sorte de route de connexion où il m'a semblé apercevoir une place de stationnement libre depuis la sortie. Une fois sur place, je constate que pour entrer ma bagnole là-dedans, faudrait d'abord que je démonte les pare-chocs et j'ai pas les outils.

Je refais une boucle et m'arrête à nouveau devant l'entrée des bureaux du concessionnaire et j'appelle ma fille qui m'envoie me garer (en triple file) devant le pare-choc du char d'Émilie. Le mec qui surveille le parking me regarde sortir de ma tire d'un œil suspicieux mais ne fait pas de commentaire.

Je rejoins ma fille et vais faire photocopier les documents d'identité et signer le document de prise en charge de la voiture de remplacement. Une fois l'affaire réglée, je remets le papier et la clef du véhicule à ma fille qui va l'emmener Dieu seul sait où sans permis de conduire.

Je n'ai plus eu qu'à parcourir le ring dans l'autre sens (celui qui est le plus bouché en matinée) et rentrer chez moi embarquer le chien qui est une chienne qui n'envisage pas un seul instant de faire l'impasse sur sa galopade matinale dans le domaine des Trois Fontaines.

Elle est pas belle la vie ?

 

20 mars 2024

Toujours plaquer aux jambes !

 
Et voilà ! Le tournoi des six nations est terminé pour cette année. Version assez satisfaisante : les Français n'ont pas gagné (ils ont pris une dérouillée face aux Irlandais et n'ont fait que match nul avec les Italiens).

 

Ne vous demandez pas tout de suite à quoi je vais occuper mes prochains WE : France 2 a la bonne idée de retransmettre les matchs de la version féminine ! Malheureusement, cette année je n'aurai plus l'impression étrange de voir ma petite-fille Émilie dégager le camp français : Jenny Trémoulière (qui en 2018 avait été élue meilleures joueuse du monde) a arrêté ce sport : elle est fermière aujourd'hui. Elles avaient le même profil longiligne, le même visage fermé, c'était étrange.

 

Donc, contrairement au foot que je ne regarde jamais (à quelques rares matchs féminins près) j'adore le rugby. Je l'adore parce que c'est un sport où il n'y a quasiment pas moyen de "jouer la montre".

Pourtant, j'ai joué au foot (en corporatif) et je n'ai jamais pratiqué le rugby (à une exception près, mais je l'ai déjà raconté).

 

Allez, vivement samedi !

11 mars 2024

Mot d'excuse

 

En ces temps où le simple fait d'être un homme suffit à vous rendre suspect, je me dois de présenter ici mes plus plates excuses à toutes les femmes envers qui je n'ai pas eu les gestes inappropriés qu'elles étaient en droit d'attendre de la part du mâle lambda que je suis. À toutes les femmes, donc.

 

Il va sans dire que je réparerai ce manquement dès leur première sollicitation.


 

18 février 2024

B(r)ouillon de culture

 
C'était à l'agenda : hier mon épouse et Émilie étaient de théâtre :

galeries

Tels Henri Salvador attendant Zorro, vous me demandez "Et alors, et alors...?"

J'y viens : le théâtre des Galeries se trouve fort logiquement dans les Galeries Royales Saint-Hubert, plus précisément dans la Galerie du Roi.

Comme mon épouse ne se déplace que difficilement avec l'aide d'une béquille et de sa petite-fille et que les fameuses galeries se situent en zone piétonne à deux pas de la (plus belle) Grand Place (du monde), j'ai proposé de les déposer au point le plus proche accessible aux voitures : le coin de la rue d'Arenberg et du boulevard de l'Impératrice et d'aller ensuite me garer quelque part attendre leur coup de fil pour les reprendre au même endroit.

Garer quelque part en centre ville un samedi à 20h (même si la moitié du patelin assistait en compagnie de mon autre petite-fille à un concert de LoÏc Nottet au Heysel destiné uniquement à me boucher une des deux voies d'accès à la ville depuis mon domicile) , je comprends qu'Émilie ait préféré me confier la mission (impossible) que de le faire avec son véhicule flambant neuf (un pickup Toyota Hilux dont j'ai même jamais vu la couleur).

Paradoxalement, cette partie du programme a été la plus simple à réaliser : j'ai trouvé après avoir fait demi-tour un emplacement pour "véhicule transportant une personne en état de handicap" à deux cents mètres de là, le long des bâtiments de la Banque Nationale.

C'est la première partie qui n'a pas été de la tarte : depuis que la ville de Bruxelles a créé une zone piétonne en centre ville coupant en deux le premier axe transversal de la ville... et coupé également en deux le deuxième axe transverse (rue Royale/rue de la Régence) un brin avant le Parc de Bruxelles, circuler en ville, c'est l'enfer, même si c'était déjà pas facile avant. Impossible de la traverser, toute la circulation est systématiquement renvoyée vers les boulevards de ceinture complètement embouteillés en conséquence. Très pratique ! (Ainsi, mon fils qui a son logement de fonction à l'AB et un emplacement de parking de l'autre côté du Boulevard Anspach doit faire la moitié du tour de la ville pour passer de l'un à l'autre Good Move Pentagone qu'ils appellent ça).

Enfin... faut vivre avec son temps, n'est-ce pas ? Si les écolos n'ont pas réussi à éliminer le glyphosate, ils ont foutu la m.... (un produit naturel) à profusion dans les rues de ma bonne ville.

Ayant ainsi participé activement au semis, je me demande ce qu'ils vont récolter aux élections...


 

 

 

 

13 février 2024

Mue

 

Canalblog a changé d'éditeur (et de bien d'autres choses) et sans vouloir critiquer, c'est le bordel !

La seule chose qui semble bien fonctionner, c'est l'invitation à adopter la version Premium, payante, comme de bien entendu.

 Commencent à me pomper l'air, je vais devoir changer de laiterie...


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