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Entre nous
31 mai 2013

Bonne pêche ?

Sur la grève, quelques baraques de pêcheurs. Ces derniers y vendent (ou tentent de le faire) le produit de leur pêche aux villégiateurs. J'ai porté mon choix sur celui où, le dimanche, deux ravissantes petites blondes (la plus âgée ne devait pas dépasser six ans) agitaient des ballons bleus pour faire la pub de l'échope de leur père.

Les bateaux de pêche (à peine des barques en fait) sont tirés sur les galets dans l'attente de la prochaine sortie.

Bateau

Sans doute pris par l'ambiance, j'ai tenté ma chance. Et qu'ai-je capturé ?

prise

Je me demande s'il a la taille légale...


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27 mai 2013

Deux pour le prix d'une

Deux histoires de resto. Je vous les mets dans l'ordre chronologique.

Depuis 1973, lorsque nous séjournons dans le Suffolk, nous allons chaque fois manger au Butley Orford Oysterage Restaurant.

Oysterage

Respectueux de la tradition, nous y sommes donc allés cette année également.

Lorsque nous sommes entrés (dégoulinants grâce à l'averse locale), il n'y avait qu'une table occupée par trois personnages : un mec et deux dames. J'ai compris par la suite qu'ils étaient américains, grands mangeurs d'écrevisses et que celle des femmes qui avait des allures de teenager attardée était la mère de l'autre et devait sans doute sa peau lisse à quelques liftings du genre de ceux qui, à force, vous amènent le nombril sous le menton (mais ne médisons pas...).

À notre arrivée, ils mangeaient des huîtres et parlaient déjà assez bruyamment. C'est quand on leur a apporté leurs homards que les choses se sont corsées.

Exclamations diverses dont invocations multiples du nom du Seigneur : "Oh my God !" (pour leur défense, je dois reconnaître que la taille des bestioles avait de quoi susciter l'émerveillement).

Mais quand ils se sont mis à les bouloter, j'ai bien cru que la plus jeune (celle donc qui paraissait plus âgée que sa mère si vous suivez...) allait nous faire un orgasme à 140 dB (C'est alors que, bizarrement, j'ai pensé à Célestine). Je crois que ce qui nous a sauvés, c'est qu'après chaque bouchée, elle prenait soin de se remettre du rouge aux lèvres (enfin, rouge, le stick était plutôt cacao pâle).

J'adore les restaurants !

 

Quelques jours plus tard, nous sommes allés au Lighthouse à Aldeburgh. Là, la table voisine était occupée par deux couples d'Anglais : un plutôt âgé et l'autre encore plus âgé. Là aussi j'ai pensé à Célestine en me disant qu'elle aurait certainement été toute retournée si elle avait vu, comme moi, les deux plus âgés pencher amoureusement la tête l'un vers l'autre, jusqu'à ce qu'elles se touchent. Oui, délicieusement émouvant...

Sauf qu'à les observer attentivement,  j'ai fini par comprendre qu'elle n'avait plus qu'un filet de voix et que lui était un peu sourd...

Comment ça "Salaud !" ?

J'adore les restaurants !


23 mai 2013

At last, on the last day, I found one !

L'averse de grêle une fois passée, le chien a décidé de retourner gambader une dernière fois sur son tas de galets.

Grêle

C'est en le poursuivant pour tenter (en vain) de lui expliquer que s'il voulait que je lui lance sa balle il fallait d'abord qu'il la lâche (c'est vachement con un chien quand ça s'y met !) qu'il m'a sauté aux yeux.

Pas le chien...  le galet !

Galet PUR

Rond !

(ou presque...) comme je le serais moi-même si je devais avoir l'idée saugrenue de forcer un peu trop sur l'une ou l'autre des Trappiste belges ou sur le "Tally Ho !", l'introuvable barley wine de la brasserie Adnams à Southwold (remarquez pour ce dernier cas, que s'il reste introuvable, je risque pas de forcer, hein...).

Mais revenons à mon galet, rond. Preuve, s'il en était besoin, du bien-fondé de mon hypothèse, soit qu'un matériau honnête consciencieusement roulé sur la grève par le déferlement des vagues et leur ressac se doit de terminer en boule, à l'image de mes nerfs quand le chien refuse obstinément de me rendre sa balle, CQFD !

Reste à savoir après cette intense satisfaction morale pourquoi cette saleté de silex ne se comporte pas aussi honnêtement que ce que je pense être un bout de polyuréthane expansé, probable résidu de l'âme d'un planche à voile des débuts du véliplanchisme (faudra que je demande à ma copine, Madame Jaja, de vérifier à l'aide d'un petit spectre infra-rouge).


20 mai 2013

Qu'est-ce qui ne tourne pas rond ?

Vous vous rappelez du défi du samedi numéro 195 ? Ce n'est pas si vieux pourtant...

Sur la levée côtière séparant Aldeburgh de Thorpeness se dresse, face à la mer, un étrange monument. L'inscription qui y figure aurait bien convenu, elle aussi, pour illustrer ce défi. D'autant que sur des kilomètres, la côte n'est qu'une montagne de galets.

Scallop

C'est en foulant chaque jour cet amoncellement, le chien exigeant d'aller y courir quotidiennement, que la question m'est venue à l'esprit : pourquoi les galets ne sont-ils pas sphériques ?

Roulés en permanence par les flots, s'usant au contact les uns des autres et du sable, le bon sens nous souffle qu'ils devraient l'être et pourtant ! J'en ai scruté des milliers et des milliers, tâchant de repérer parmi eux une bille ne fut-ce que grossière...

Peine perdue ! Le plus approchant que j'aie trouvé est le gris, au milieu de la photo, bien loin de la sphère parfaite et cependant largement différent de ses innombrables congénères.

Galets

Il y a donc là matière à réflexion et peut-être même à modélisation mathématique. Des volontaires ??


16 mai 2013

Dans la même veine...

... que le billet précédent, mais là, on ne vous a pas menti...

 

On vous l'a caché !

 

Aldeburgh-131

Car devinez un peu à qui appartient ce discret petit pied-à-terre, hmmm ?

 

Aldeburgh-132

Comme j'ai bien l'honneur de vous le dire !

Vous en êtes tout rembruni hein ?


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15 mai 2013

On vous a menti !

Tout ça, c'est du cinéma ! Du cinéma américain de surcroît, c'est vous dire si c'est sujet à caution...

steven-spielberg

Je m'en suis toujours douté, c'était trop beau, trop à l'eau de rose, cette histoire de pauvre créature perdue au cœur des États-Unis et remise sur le chemin de sa lointaine galaxie grâce à l'amour et l'astuce d'un admirable petit garçon bien de là-bas !

Je ne sais pas d'où leur est venue cette histoire ni pourquoi ils se sont esquintés à vous servir une contre-vérité à la sauce locale. Ce que je sais, c'est que l'astronef s'est crashé dans la campagne anglaise, bien avant la période évoquée dans le film et que le pauvre pilote n'a pas survécu.

J'en ai ramené la preuve de ma promenade matinale dans le cimetière d'Aldringham :

Aldringham-001

Aldringham-024

Aldringham-006

Si j'en ai encore d'autres comme ça ?

Bien sûr ! Depuis que je fais dans le journalisme d'investigation, ça pleut !


14 mai 2013

Incroyable mais vrai : une bière à mon image !

Mon épouse a la nostalgie des sweet stouts qu'elle dégustait au bar du petit hôtel où nous séjournions voici plus de trente ans (je me rappelle même de la marque : "Mackeson").

Mackeson

Bien que cette bière existe toujours, nous n'en avons pas trouvée dans le patelin ni l'an dernier ni cette année. Mais nous ne désespérons pas.

Les sweet stouts sont des bières à base d'orge torréfiée mais non maltée, elles sont à faible teneur en alcool (environ 3%) et doivent leur goût sucré à la présence de lactose (ce qui leur vaut parfois la dénomination de "milk stout").

En attendant d'en retrouver, nous prospectons le marché des bières foncées, mais celles que nous avons trouvées jusqu'à présent se sont révélées plus alcoolisées et plus amères.

Personnellement, j'ai un penchant pour la "Old Peculier", une excellente bière et c'est un Belge qui vous le dit, c'est pas une preuve ça ?

Old Peculier

Mon épouse en préfère une autre, un peu plus douce, mais tout aussi alcoolisée. Elle l'aime aussi pour une autre raison : quand elle se retrouve face à cette bière, elle n'est pas dépaysée : l'étiquette lui rappelle son mari* ...

Old Growler

* "Old Growler" peut se traduire par "Vieux Ronchon"


14 mai 2013

En y regardant de plus près

Vous vous rappelez que l'an dernier à pareille époque, je m'émerveillais que rien ou presque n'ait changé dans la région d'Aldeburgh depuis les années septante.

Aldeburgh-044

L'autre soir, promenant le chien sur le front de mer, je passais devant l'hôtel Brudenell où des clients étaient attablés pour le dîner.

Brudenell

Et c'est là que ça m'a frappé !

Dans ces fameuses années septante, même dans le petit hôtel familial de Monsieur Cook (photo dans le billet référencé plus haut), aucun homme, même pas moi (Dieu sait pourtant si comme béotien je me pose un peu là), n'aurait pensé descendre pour dîner autrement qu'en veste et cravate. Alors, au Brudenell, vous pensez !

Eh bien je puis vous assurer que ça au moins a changé : aux tables de ce fameux hôtel, je n'ai pu, malgré un examen des plus attentifs, découvrir la moindre cravate.

O tempora, o mores ! L'Empire britannique est bien mal en point...

Bon, j'ai quand même aperçu un serveur en nœud pap'...

Se pourrait-il que l'on doive rechercher aujourd'hui les derniers gentlemen parmi le petit personnel ?


3 mai 2013

Un petit détour sur le retour...

Après notre promenade jusqu'au bout de la rive droite de l'Aa (nous n'avons pas trouvé utile de nous farcir la rive gauche à Grand-Fort-Philippe), nous sommes revenus nous restaurer dans une des brasseries de l'endroit (accueil 8/10, cuisine 6/10). Puis, nous avons fait deux fois le tour du patelin : un fois pour trouver une pharmacie, une seconde pour revenir à la boulangerie au début du même sens unique.

Pris d'une inspiration subite, je dis à mon épouse "Nous allons aller voir Bray-Dunes".

Bray-Dunes, c'est le premier patelin français succédant à La (De) Panne sur la côte de la Mer du Nord, c'est là que Souchon entend des flonflons. Je n'y étais plus allé depuis ma prime jeunesse, époque où nous prenions nos vacances à La Panne et où nous nous y étions rendus à pied le long de la plage : il n'y a qu'environ deux kilomètres de trajet. En ce temps-là, Bray-Dunes était un tout petit patelin et avait été durement touché par un raz de marée en 1953.

J'ai donc été surpris de me trouver aujourd'hui dans une sorte de prolongement de la côte belge avec digue de mer lourdement construite et tout un patelin tourné presqu'exclusivement vers l'exploitation touristique. Nous n'y avons pas fait long feu, juste un petit tour sur la plage où, le vent n'ayant pas faibli, les chars à voile s'en donnaient à cœur joie.

Quittant cet endroit, nous pensions reprendre l'autoroute pour rentrer chez nous, mais dans le rond-point d'accès à cette dernière, nous avons aperçu un pannonceau indiquant la direction de La Panne et nous avons décidé de faire le détour (un solide détour, soit dit entre nous).

Chemin faisant, nous avons rencontré d'autres pannonceaux signalant la présence d'un hôtel de ville du 16ème siècle dans Hondschote. Nous y sommes allé voir. Étonnant ! Un petit patelin calme et un bâtiment de style typiquement flamand, un peu comme un morceau de Bruges transplanté en France. Bruges dont la bâtisse portait d'ailleurs les armes.

Continuant notre route à travers les polders, nous avons rejoint Adinkerke, patelin belge voisin de La Panne et célèbre pour son parc d'attractions "Plopsaland". C'est là que nous sommes tombés sur le seul vrai embouteillage de la journée. Embouteillage provoqué pour moitié par une bande de zigotos en jeeps, ambulances, command-cars, déguisés en GIs et confondant dans leur reconstitution Adinkerke et Arromanches. Pour l'autre moitié, il s'agissait d'une colonne de voitures immatriculées en France faisant la queue en attendant de trouver une place dans les parkings de deux magasins vendant des cigarettes...

Doivent faire une drôle de tête les buralistes français du coin !

 

Bray-Dunes  Hondschote Hondschote
Bray-Dunes                       Hondschote           Armes de Bruges

Hondschote  Hondschote  Câline
Hondschote                   Hondschote                      Ça souffle !


2 mai 2013

Aaah !

Désirant me rendre en Angleterre par bateau, j'avais un éclaircissement à obtenir de la compagnie de ferries assurant la traversée du Pas de Calais. Comme je préfère de loin m'adresser à une charmante personne derrière un comptoir de réception qu'à un site internet aux méandres déambulatoires aussi obscurs qu'incertains, je suis parti pour Calais en compagnie de mon épouse et de son chien (lequel est une chienne, comme je l'ai déjà signalé).

Après deux cent kilomètres et deux heures de trajet (je vous rassure : la préposée les valait bien) j'ai obtenu les informations qui me manquaient accompagnées d'un gracieux sourire.

Puisque nous nous trouvions dans le terminal ferry du port, pour éviter d'avoir à chercher des toilettes quelques instants plus tard Dieu seul sait où, nous nous mettons en quête des gogues locales. Rien à redire sur le fléchage ni sur la douceur du déplacement de l'ascenseur.

Arrivés sur les "lieux", enfin, à leur voisinage, nous tombons sur deux techniciennes de surface en obstruant les entrées, confortablement appuyées sur le manche de leurs outils de travail à la ligne épurée. L'une des deux matrones daigne abandonner un bref instant la relation d'activités passées soulevant apparemment l'intérêt passionné de son interlocutrice pour nous signaler qu' "Y en a d'autres au resto !".

Nouveau parcours tout en souplesse en ascenseur pour nous apercevoir qu'à dix heures du matin, le resto est désert et ses WC bouclés (mais non j'ai pas dit bouchés!). Plutôt que de retourner déranger les deux vedettes potentielles de téléréalité, nous décidons de patienter jusqu'à la prochaine station (balnéaire).

En pratiquant régulier des mots fléchés, je croise l'Aa au bas mot une fois par quinzaine. J'ai donc décidé d'aller voir à quoi pouvait bien ressembler ce "premier fleuve de France" et nous sommes partis pour Gravelines. En suivant les pannonceaux "Plage", nous sommes parvenus à travers un fouillis de rues à sens unique à l'embouchure le l'Aa qui s'est révélé être un fleuve canalisé et largement envasé.

Nous avons garé la voiture sur une petie place au bord du fleuve et j'ai immédiatement repéré un petit bâtiment qui ne pouvait qu'abriter des toilettes publiques. Je ne m'étais pas trompé... sauf que l'entrée en était fermée par un volet métallique. Sont futés à Gravelines : quand ce n'est pas la pleine saison touristique, ils ferment l'édicule, ce qui oblige le touriste paumé à visiter le bar d'en face, c'est toujours ça de gagné !

Sinon, à part le canal envahi par la vase et une toute toute petite centrale nucléaire, c'est plutôt mignon Gravelines, surtout sous le soleil...

Ah, il y avait aussi un vent à décorner les bœufs, ou en tout cas, à maintenir dressées les oreilles tombantes du chien !

 

Embouchure de l'Aa  Phare de Gravelines  Naufrage
Embouchure de l'AA      Phare Gravelines               Naufrage

FukushimAa  Marée basse  5-6° Beaufort
FukushimAa                  Marée basse                  5-6° Beaufort


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