Ah les cyclistes !
J'ai rien contre le vélo, d'ailleurs dans ma jeunesse, j'ai parcouru des (dizaines de ?) milliers de kilomètre sur des engins de ce type.
Contre quelques cyclistes (par contre) j'aurais bien un petit quelque chose : y en a énormément qui roulent sans permis, ne connaissent strictement rien au code de conduite et pensent que leur statut d'usagers faibles leur confère tous les droits et, prioritairement, celui de faire n'importe quoi.
Ceci n'est qu'une parenthèse introductive, parce que suite à un événement survenu hier soir, je me pose une question : qu'est-ce qu'un cycliste ?
Au temps de ma jeunesse dans mon pays, les vélos devaient être immatriculés chaque année et porter une plaque dont la forme et la couleur variaient en fonction de l'année et de la province où le propriétaire de l'engin était domicilié.
Le reçu décerné à cette occasion mentionnait l'enregistrement d'un "Vélocipède à deux roues". Il y aurait donc des vélocipèdes à une roue (monocycle), à deux roues (vélo, tandem), à trois roues (triporteur, tricycle), à quatre roues (cuistax) et plus si affinités ?
Et celui-ci, derrière lequel j'ai fait le tour du parc royal (celui qui sépare le Palais de Bruxelles et la Chambre des Représentants et où se situe le Théâtre Royal du Parc devant lequel j'avais déposé mon épouse, Louise et une de ses copines laquelle avait hérité d'un billet d'entrée à une représentation de "Zorro", celui d'Émilie laquelle se trouvait alors dans un vol Bruxelles-Tokyo) en m'armant de patience mais en maugréant malgré tout quelques insultes bien senties à l'adresse de ses occupants, vu que, comme me le répète régulièrement mon épouse "Ils ne t'entendent pas !", c'est quoi comme engin ?
Et ses joyeux pédaleurs attablés autour d'un table remplie de verres de bière, peuvent-ils encore être considérés comme des cyclistes ?
La vie n'est pas simple, surtout à Bruxelles !
Pour ceux qui auraient des problèmes avec le flamand "Feestfiets", ça signifie "Vélo festif" et je précise que le conducteur de l'engin ne fait pas partie de la tablée (du moins je l'espère, car, comme je le répète souvent : "à Bruxelles, rien n'est impossible !").