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Entre nous
28 avril 2024

Ah les cyclistes !

 
J'ai rien contre le vélo, d'ailleurs dans ma jeunesse, j'ai parcouru des (dizaines de ?) milliers de kilomètre sur des engins de ce type.
 

Contre quelques cyclistes (par contre) j'aurais bien un petit quelque chose : y en a énormément qui roulent sans permis, ne connaissent strictement rien au code de conduite et pensent que leur statut d'usagers faibles leur confère tous les droits et, prioritairement, celui de faire n'importe quoi.
 

Ceci n'est qu'une parenthèse introductive, parce que suite à un événement survenu hier soir, je me pose une question : qu'est-ce qu'un cycliste ?
 

Au temps de ma jeunesse dans mon pays, les vélos devaient être immatriculés  chaque année et porter une plaque dont la forme et la couleur variaient en fonction de l'année et de la province où le propriétaire de l'engin était domicilié.
Le reçu décerné à cette occasion mentionnait l'enregistrement d'un "Vélocipède à deux roues". Il y aurait donc des vélocipèdes à une roue (monocycle), à deux roues (vélo, tandem), à trois roues (triporteur, tricycle), à quatre roues (cuistax) et plus si affinités ?


Et celui-ci, derrière lequel j'ai fait le tour du parc royal (celui qui sépare le Palais de Bruxelles et la Chambre des Représentants et où se situe le Théâtre Royal du Parc devant lequel j'avais déposé mon épouse, Louise et une de ses copines laquelle avait hérité d'un billet d'entrée à une représentation de "Zorro", celui d'Émilie laquelle se trouvait alors dans un vol Bruxelles-Tokyo) en m'armant de patience mais en maugréant malgré tout quelques insultes bien senties à l'adresse de ses occupants, vu que, comme me le répète régulièrement mon épouse "Ils ne t'entendent pas !",  c'est quoi comme engin ?

Et ses joyeux pédaleurs attablés autour d'un table remplie de verres de bière, peuvent-ils encore être considérés comme des cyclistes ?

Ah les cyclistes !

La vie n'est pas simple, surtout à Bruxelles !


Pour ceux qui auraient des problèmes avec le flamand "Feestfiets", ça signifie "Vélo festif" et je précise que le conducteur de l'engin ne fait pas partie de la tablée (du moins je l'espère, car, comme je le répète souvent : "à Bruxelles, rien n'est impossible !").


 

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21 avril 2024

Va à la gare !

 

Hier soir, pour cause d'anniversaires conjoints de notre fille et de son... con-joint, nous les avons conviés (avec leurs filles évidemment)  au restaurant, ça nous évite de trouver des cadeaux.

Nous avions choisi la Brasserie de la Gare à Berchem-Sainte-Agathe. Notre fils nous y emmène parfois le midi en semaine.

C'est un ancien bistrot resté dans son jus, à la décoration très particulière et à l'acoustique déplorable. Alors, un samedi soir où le truc est "vol" (notre table portait le numéro 22), y compris un groupe d'une vingtaine de zigotos fêtant le "brûlage de culotte" de l'un d'eux, y avait de l'ambiance !

Pour tout dire, on pouvait difficilement se faire entendre de quelqu'un d'autre que son voisin (vous pouvez mettre le truc à l'écriture inclusive, j'ai absolument rien contre les voisines) immédiat, et encore : fallait y mettre du sien.


Marrant, chez Gault & Millau, ils montrent une photo de la table que nous occupions  hier :

Va à la gare !

Je ne vais pas me fatiguer à vous décrire l'endroit : on l'a fait pour moi à cette adresse.

Le même Vankueken dont on y parle a réalisé le dessin des sets de table. Mon épouse a photographié le sien avec son smartphone :

Va à la gare !

Il s'agit d'une carte d'un pays forcément imaginaire où les noms de lieux sont des mots ou expressions, généralement bruxellois, déguisés. Par exemple une rivière s'appelle "Water Zooi".  J'ai donc dû "traduire" tout ça pour mon Breton de beau-fils, Breton qui ne parle même pas sa langue, alors, le brusseleir....


La cuisine de cet endroit est simple, succulente, roborative, au minimum belge avec tendance bruxelloise.

Ce que nous avons mangé ? Je vous scanne l'addition (je vous ai épargné les prix : nous sommes en Belgique, ça pourrait effrayer les Français !) :

Va à la gare !

Pour ceux que le "Guardoilvento" pourrait surprendre, il s'agit d'un vin rouge "Guardo il Vento" (je regarde le vent) des flancs de l'Etna.


Comment ?
 

Non, nous n'y retournons pas aujourd'hui, pourquoi ?

 


 

 

15 avril 2024

Perpetuum mobile

 

Mais non, rassurez-vous, je ne vais pas vous parler d'André Rieu !

Comment  ?

Ah,  bon !... C'est vous qui l'aurez voulu, hein !

Délicat, n'est-ce pas ?


Mais revenons à mon propos :


Je ne sais pas exactement quand ça a commencé, mais en tout cas, depuis, ça ne s'est jamais arrêté : ça ne s'arrête ja-mais ! Ni le jour, ni la nuit et, comme le disait Marcel (Mouloudji bien sûr, qu'alliez-vous donc imaginer ?): "dans ma p'tite tête, y a des rêves qui trottent !"
 

Ça trotte, ça trotte, ça galope même, par moments !


Mais qu'est-ce donc que ce phénomène ?

Parfois, on croit qu'on contrôle et on appelle ça la pensée (vous voyez le genre, hein : "Je pense, donc je suis !"... tu rêves, oui, espèce de Descartes !). Des fois, on dort et on appelle ça des rêves. D'autres, on sait pas d'où ça sort et on appelle ça des idées, des intuitions, des inspirations, des illuminations même...


Bref, ça nous tombe dessus et on ne sait pas trop d'où ça vient, on a l'air malins ! Une sorte d'IA : Intelligence Aléatoire.

Et tout ça, c'est produit par quoi ? Par la machinerie infernale qui tourne dans notre caboche ! Celle qui produit en permanence une multitude de réponses à la question célèbre et finalement pas si idiote qu'on pourrait le croire :


"À quoi tu penses quand tu ne penses à rien ?"

 


 

 

 

 

14 avril 2024

Trois ans...

 
... à quelques jours près.

Vous vous rappelez ce mec qui m'avait trouvé une personnalité "charismatique" ?

Il est revenu !  Son opinion n'était valable que pour trente-six mois.

Mon courtier m'avait prévenu avec les ménagements d'usage. Ça m'a étonné (non, pas de la part de mon assureur) : sa visite précédente était encore bien présente à ma mémoire, comme si ça s'était passé hier.

Bon, ben nous avons pu continuer la conversation. Ses PSA sont toujours modérément inquiétants (les miens sont au minimum syndical : j'ai plus de prostate depuis 2004).

Il m'a interviewé sur ma santé, mes kilomètres parcourus (15000 l'an dernier, beaucoup pour mon âge juge-t-il), ma consommation d'alcool, ma vue, etc...

Nous avons maudit ensemble les embouteillages, les travaux récurrents, les filles à trois sur une trottinette, certains vélos électriques qui peuvent atteindre les 100km/h.

Il n'a toujours pas jugé utile de me faire passer un test de conduite  et m'a abandonné en me donnant rendez-vous dans trois ans.

Je suis impatient de lire son rapport (pour peu que mon courtier pense à m'en donner copie).  Tu vois pas que j'aurais perdu mon "charismatisme" !


PS(T) :
 

Je sais, on dit "Charisme", mais c'est moins drôle...
D'ailleurs, ne dit-on pas "rhumatismes" ? (je le sais : j'en ai !)

 


 

7 avril 2024

Quoi ? Qu'est-ce qu'elle a ma gueule ?

 
Cet après-midi tandis que le chien qui est une chienne me promène dans notre avenue, une petite bagnole grise y pénètre "volle petrol" comme on dit par ici.
 

Subitement, elle se met tout-à-fait sur sa gauche, fonce vers moi et s'arrête à ma hauteur tandis que la vitre conducteur se baisse. Le conducteur, un mec au crâne rasé et au regard bleu acier me tend la main.
 

Je la lui serre bien que je n'aie plus de gel désinfectant sur moi et le regarde d'un air interrogateur.
 

"Tu ne me reconnais pas ?", lance-t-il.
"Je devrais ?", lui réponds-je. Et la conversation s'engage :
- Où travaillais-tu ?
- Chez Solvay, au labo à NOH...
- Et qui as-tu connu comme Espagnol ?
- Personne !
- Tu es sûr ? Tu m'as oublié ?
- Je ne me rappelle pas avoir connu d'Espagnol au labo...
 

Le mec a l'air désappointé, redémarre sur les chapeaux de roues, vire dans le clos du Lodaal, en fait le tour et repasse dans l'autre sens à au bas mot trois fois la vitesse autorisée.
 

J'ai rien compris ! En fait d'Espagnol, le gars me faisait plutôt penser à un Ukrainien pro-Russe en exil, mais il avait une plaque belge.
 

Les seuls Espagnols que j'ai pratiqués dans mon boulot, ce sont le chef du labo de notre usine de Torrelavega : Orbiso qui à mon avis doit être décédé depuis quelque temps et son adjoint ; Ruesga, un mec sympa qu'avec mon épouse nous avons emmené voir Bruges et qui y trouvait tout "Mag'nifique!".
 

Le conducteur dépité du bolide avait tout au plus cinquante ans mais j'en doute et si je l'avais connu au boulot, il aurait peut-être encore porté des culottes courtes à l'époque, il y a quand même bientôt vingt ans que je suis retraité. Je me demande bien pour qui il a pu me prendre et pourquoi, comme chante Lafleur, il faut toujours que ce soit moi à qui ce genre de truc arrive. Et pourquoi diable ce type s'est-il engouffré dans notre rue sans issue alors qu'il n'avait manifestement rien à y faire...


Troublant !

 


 

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