Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Entre nous
31 août 2021

Restriction mentale

 
Faudrait pas croire que je ne vois pas plus loin que le bout de mon nez !

Mon horizon est sans limite (autre que celle de la visière de ma casquette Stetson*).

 


 * Évidemment, si vous me connaissez...

 

Publicité
Publicité
29 août 2021

Supernana

 
Le sujet du dernier Défi du samedi était cette photo :

Todi-0081

Dans ma participation, je concluais de son examen que les superwomen étaient bien plus nombreuses que les supermen.

Du coup, il m'est revenu que mercredi dernier, mon épouse en sortant de son rendez-vous chez notre orthopédiste, m'avait raconté un truc étonnant.

Cette brave dame...

Ben oui, tout comme notre généraliste, notre ORL, notre dentiste, notre orthopédiste est une dame. Elle nous fait des injections d'une sorte de lubrifiant dans l'articulation de nos genoux pétris d'arthrose. Ça aide mon épouse, moi j'ai arrêté au bout de deux séances : je ne voyais pas vraiment de différence avec ou sans injection. Je le regrette d'ailleurs, elle était tout ce que j'apprécie chez une dame : pas trop grande, un brin en formes, vive, pleine d'humour (elle m'a déclaré à notre première rencontre qu'elle aimait le genre du mien qui lui rappelait celui de son père).

... a dû arrêter sa pratique suite à un cancer, elle n'a conservé que quelques patients avec qui elle avait des atomes crochus.

À peine sortie de cette maladie qui l'a mise sur les genoux (le comble pour une orthopédiste), elle s'est tapée une atteinte de Covid bien tassée.

Alors, pour se reposer, elle s'est payée quelques vacances : tout en se promenant dans la région, elle est allée jouer généraliste de secours dans un patelin perdu le long de la Vesdre pour soigner ulcères, lymphangites et autres joyeusetés résultant de l'inondation.

Et y en a qui se demandent pourquoi j'aime les femmes !


 

27 août 2021

Occupe-toi d'Amélie...

 
... m'a susurré par e-mail interposé, l'Adrienne.

C'est fait ! Ou, pour mieux dire, ça a été vite fait (nonante pages le bouquin).

9782226465382-j

L'auteure s'est glissée dans la peau de son auteur (enfin, je veux dire de l'auteur de ses jours) pour nous raconter la partie de la vie de celui-ci courant de sa naissance au triste épisode des massacres du Katanga en 1964.

La jeunesse de ce monsieur (Patrick Nothomb) se partage entre Bruxelles où il vivait et des séjours au château du Pont d'Oye à Habay la Neuve, résidence de son grand-père et de sa nombreuse famille.

Une "vie de château" plutôt singulière, si l'on en croit le récit, mais je ne voudrais pas gâcher votre plaisir de lecture si jamais vous décidiez de vous y mettre.

Je suis allé une seule fois au domaine du Pont d'Oye : quand j'étais chef d'unité, la troupe des éclaireurs avait établi son camp d'été sur le domaine, dans une prairie le long de la Rulles (la rivière locale) et je leur avais rendu visite.

Je ne suis allé ni au château, ni au restaurant "Les Forges du Pont d'Oye". Par contre j'ai pu examiner  quelques ruines liées à l'industrie sidérurgique qui avait fait en son temps la fortune de l'endroit : la Lorraine, belge certes, mais la Lorraine quand même (qu'on appelle ici la Gaume).

Mais ce n'étaient pas ces désolants monstres métalliques décrépits que l'on peut encore voir du côté de Longwy, les fourneaux sidérurgiques anciens étaient en pierres.

Et savez-vous comment s'appelle le minerai de fer local ?

La minette !


 

23 août 2021

Paris

 
Depuis que l'Adrienne nous avait parlé de Paris, j'hésitais à apporter un complément à son billet.

Une annonce faite hier m'a décidé à le faire aujourd'hui.

La France va faire entrer une première femme de couleur au Panthéon : Joséphine Baker !

Si vous ne savez rien de son engagement dans la résistance, dans les droits civiques aux USA, dans le social, dans l'aide à l'enfance... vous connaissez au moins une de ses chansons :

Ça, c'est pour l'occasion qui fait le larron, ma réflexion sur le billet de l'Adrienne, la voici :

Je doute fort que la tour du brave Gustave soit pour tellement dans l'attirance et la réputation de Paris auprès de l'Américain de  Gershwin.

Je crains plutôt que le premier attrait de cette ville, ce soit la réputation faite à ses habitantes, au mieux légères, au pire vénales.

Vous n'êtes pas sourds quand même !

Un zélateur au hasard : Maurice Prosper (youplà boum) Chevalier

 

Ouais, c'est un mec me direz-vous...

Écoutons une femme alors !

Quoi ? Ce n'en est qu'une ?

Bon, ben en voici deux !

Comment ?

Je vais encore me faire des amis ?

Et alors, on n'a jamais assez d'amis !


 

16 août 2021

Comme on peut se tromper !

 
Lors d'une de mes dernières promenades avec le chien qui est une chienne, mon regard a été attiré par une forme blanchâtre et arrondie dépassant de la surface de l'herbe.

Tiens, me suis-je dit (in petto évidemment), un agaric champêtre isolé, au milieu de cette prairie, bizarre !

J'y suis donc allé voir et j'ai découvert, devinez quoi ?

Une balle de baseball !

BB

J'avais déjà trouvé un jour une balle de cricket, mais là j'ai quand même été surpris.

Je l'ai ramassée et l'ai emmenée chez moi pour la photographier. J'ai failli ne pas pouvoir le faire parce que Moka (le père de mon chien qui est une chienne) a débarqué et a volé la balle qui se trouvait sur une des tables basses du salon.

Dans ma petite tête, j'avais l'intention de pondre un petit machin expliquant que les Américains avaient détourné le noble sport qu'est le cricket pour en  faire ce jeu stupide qu'est la baseball. Mais pris d'un doute, je suis allé vérifier.

Bien m'en a pris : le baseball ne dérive pas du cricket mais d'un jeu, lui aussi britannique : le rounders. Les Américains se gardent bien de claironner la chose, essayant de faire croire que leur sport national est une création purement locale.

Raté !


 

Publicité
Publicité
14 août 2021

Vous chantiez ? J'en suis fort aise

 
L'autre matin, en préparant le petit-déjeuner, je me suis surpris à fredonner cette chanson de Gainsbourg :

Elisa, Elisa,
Elisa saute-moi au cou,
Elisa, Elisa,
Elisa compte-moi les poux !
Enfonce bien les ongles
De tes doigts délicats,
Dans la jungle
De mes cheveux, Lisa !

J'avais l'air un peu con, faut bien dire avec mon crâne où, comme on dit du côté de Charleroi, un pou ferré à glace ne tiendrait pas debout.

D'ailleurs, je ne connais même pas la moindre Elisa. Il y a bien une des nièces de mon beau-fils qui se prénomme Lisa, mais comme elle habite en Bretagne, je ne risque pas de lui chanter de chanson.

Par contre, j'ai connu une Elisabeth quand j'étais délégué de la base au conseil fédéral chez les scouts. Elle était secrétaire de ce conseil et c'est moi qui lui ai succédé dans cette fonction. Elle disait de moi "Faut toujours écouter Jean-Claude (oui, c'est mon prénom) : au pire de ses plaisanteries il y a toujours un fond de vérité et de bon sens !".

Elle était plutôt mignonne malgré un nez un peu style "boxeuse" et un jour, elle m'a définitivement soufflé : lors d'une assemblée générale, nous avons logé à trois dans une chambre-dortoir de La Marlagne, elle, le président et moi. En dignes boys-scouts le président et moi avions un vêtement de nuit plutôt style training que pyjama de soie, mais elle, elle portait une sorte de baby-doll en dentelle noire !

J'en aurai vu des choses !

Mais comme à l'époque j'avais déjà des allures de Mont Chauve, je n'ai pas trouvé utile de lui fredonner ma chanson.

Publicité
Publicité
Newsletter
30 abonnés
Publicité
Entre nous
Visiteurs
Depuis la création 202 557
Entre nous
Derniers commentaires
Archives
Publicité