Une chanson...
Hier, la cousine de mon épouse et son mari nous avaient donné rendez-vous au restaurant de la Brasserie de Waterloo, à 800 mètres de la butte du Lion du même nom.
L'établissement est logé dans l'ancienne Ferme de Mont-Saint-Jean (l'hôpital de campagne des Anglais lors de la bataille chère aux Français). C'est un complexe brasserie, distillerie, boulangerie, restaurant, musée... Il appartient, comme l'a découvert mon épouse, à Anthony Martin un des membres du groupe brassicole John Martin (comprenant également entre autres Schweppes et Looza).
Je me suis alors rappelé que lors du mariage de la fille de notre ami René, nous avions rencontré le boss de l'époque, racé, la barbe taillée au micron près, sapé dans la pure tradition du gentleman anglais.
Je me suis également rappelé que lorsqu'elle était enfant dans les années 70, la mariée du moment avait une chanson favorite qu'elle passait à longueur de journée, je le sais : nous habitions le même immeuble, et que je vous fais entendre, je ne voudrais pas être le seul à en avoir profité :
C'est fou à quoi les enfants peuvent rêver !
En fait, elle aurait eu du mal à imiter son idole : elle était née dans la capitale (belge). Et finalement, quand ses parents ont fait construire une maison à Braine-l'Alleud (le patelin même dans la morne plaine duquel avait vraiment eu lieu la bataille de "Waterloo"), elle a emmené ses valises... en province. Et c'est là-bas qu'elle a rencontré son prince, qui s'est avéré être un vicomte, ce qui ne l'empêchait pas d'être tout-à-fait charmant et qui, pour clore l'histoire, ne lui a fait qu'un seul enfant, ce qui semble la satisfaire pleinement.
C'est quand même pas tout le monde qui peut voir ses rêves se concrétiser, même partiellement.