Sur la piste des boskabouters
Pour mon billet précédent, j'ai utilisé des photos sorties en droite ligne des stocks de mon épouse (vous aviez bien sûr remarqué que toutes n'avaient pas été prises à la même saison).
Lors de la promenade canine suivante, j'avais donc emporté mon propre appareil photo dans le but d'enregistrer quelques détails aptes à souligner mon propos, ce qui m'a donné l'occasion de photographier également ceci :
La partie boisée du domaine était en effet envahie ce jour-là par une nuée de gnomes revêtus de chasubles fluos et répartis en petits groupes encadrés par quelques plus grandes créatures : les petits citadins de Vilvoorde prenaient contact avec la nature. Chacun des petits écriteaux pendus le long des sentiers les invitait à prendre conscience d'un aspect de la forêt : arbres, champignons, insectes etc...
Une sorte d'école buissonnière organisée, comme dans le film. J'ai trouvé ça bien sympathique (quoiqu'un peu bruyant, le chien n'est pas trop rassuré quand il doit croiser ces meutes de gosses piaillants).
En sortant de la partie boisée, nous nous sommes retrouvés au calme et je me suis dirigé vers le jardin à la française pour rassembler quelques preuves de mes dires de la dernière fois :
Vue d'ensemble de la clôture à balustres
Vue de la section d'un balustre brisé (vous voyez le béton ?)
Vue d'une statue en fonte représentant un dieu fleuve où la peinture sensée donner l'illusion d'une pierre patinée s'écaille largement
Et c'est en contournant cette dernière que j'ai remarqué un cartouche indéchiffrable à l'œil nu, mais que le zoom de mon appareil m'a permis de lire, apportant une étonnante révélation :
Ces fabricants de lego grandeur nature étaient français ! J'avais tout faux !
En effet, m'étant mis à lire les panneaux explicatifs rédigés en néerlandais et disséminés à travers la propriété, je me suis aperçu que ce que je vous avais désigné comme étant un château n'était en réalité qu'un (énorme) complexe d'écuries et de remises à voitures. Le vrai château, lui, se situait en face de l'orangerie mais a été détruit par un bombardement en 1944.
Comme on peut se tromper, hein ?
Faudra vraiment que j'affine mon flamand...