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Entre nous
24 juillet 2009

Petit-déjeuner

Parfois, je me dis que l'on pourrait décrire sa vie en un long logigramme.

Chaque matin, je prépare le petit-déjeuner et le porte au lit à mon épouse (Je sais que je l'ai déjà dit, mais j'aime vous faire râler). Voici comment cela se passe, je crois que ça fera plaisir à cette même épouse... et à Val !

(Cliquez pour mieux voir)


Diagramme1

Diagramme2

Edit de 20 heures :

Si c'est encore trop petit lorsque la photo est ouverte dans sa page html, maintenir la touche "control" enfoncée et faire tourner la molette de la souris vers l'avant. L'image s'agrandit, mais, bien évidemment, le flou augmente, le contraire serait trop beau !

Edit de 21 heures :

Si votre souris n'a pas de molette (si, si, y en a eu !) maintenez toujours la touche "ctrl" en foncée et tapez sur la touche "+" ( et "-" pour diminuer la taille). Tout cela fonctionne avec n'importe quelle page html, même Samedi Défi. Sous Firefox en tout cas.


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23 juillet 2009

Fête nationale

Mardi, 21 juillet, c'était la fête nationale de mon pays déliquescent.

Mon épouse ne raterait pour (presque) rien au monde la retransmission du traditionnel défilé composite (militaro-civil) organisé à cette occasion. Ne fut-ce que pour s'assurer que ce dernier est bien arrosé par la "drache" nationale. Soyez rassurés, ça n'a pas raté, il a plu malgré le soleil prédit par la météo, l'honneur national est sauf !

Dans le brouhaha des commentaires, ô combien intéressants, une phrase attire mon attention : le premier régiment d'artillerie est engagé en Afghanistan !

Ben, merde ! Quand j'en faisais partie, on n'est jamais allés plus loin que Kassel (forcément, plus loin, c'était la bonne vieille RDA et le bloc de l'est : l'Ennemi de nos jeux guerriers de l'époque.

À ce propos, je me rappelle qu'un beau jour de l'année 1964, je participais, avec le bureau de tir, à des manœuvres d'état-major. Ces innocents trouvaient toujours utile d'emmener, à défaut des obusiers, les bureaux dans leurs déplacements.

Nous nous collons donc avec notre half-track sous un pommier au sommet d'une ondulation de terrain, question d'améliorer nos communications radio.

Au bout de quelques heures, le patron (un colonel BEM) se pointe dans sa jeep et se met à engueuler notre lieutenant : "Mais vous êtes fou, on vous voit à des kilomètres ! Trouvez un endroit plus discret !" Et il détale comme un lapin (cette image pour faire plaisir à Papistache).

Nous, nous dégottons une grange, dans une cour de ferme, et avec l'accord du fermier local nous nous y tapissons.

De réception radio, point. Le téléphone de campagne ? Illusoire, on n'avait jamais vu tirer de ligne de plus de cent mètres sans rupture d'au moins un des fils.

Trois jours ils ont mis à nous retrouver après la fin des manœuvres ! Nous n'allions même pas au ravitaillement, nous étions dans une ferme !

Comment ils ont fait ? Ben finalement, il y en  a un qui a pensé à remonter les fils du téléphone. C'est la première fois qu'ils servaient à quelque-chose !

armee001

Zut, j'ai pas retrouvé celle avec le casque !
Ah, oui, moi, c'est celui avec béret ;-)


22 juillet 2009

La loi des séries

En moins de vingt-quatre heures, voilà que se dessine dans ma blogosphère (réduite, il va de soi) une tendance forte, comme on dit aujourd'hui.

Coumarine nous parle avec nostalgie de Paroles Plurielles, tout en disant pourquoi elle ne compte pas reprendre le harnais.

Tiphaine nous explique pourquoi elle est absente de son blog.

Valérie après huit mois de silence nous dit... qu'elle se tait.

Elle, je l'ai tenue pour la fin, ou la bonne bouche s'il y a des gourmands parmi nous (je dis nous au lieu de vous, parce que je veux ma part), parce que non contente de confirmer la chose, elle pousse le culot jusqu'à me demander pour quand est mon prochain "papier".

Ben, le voilà le papier demandé !

Et pour rester dans la note générale, je vais vous y expliquer pourquoi je suis, moi aussi, fort absent de mon blog. Et je ne vais pas évoquer les raisons coutumières à la plupart des blogueurs en mal d'inspiration, non ! Je vais vous dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité !

Chaque fois que je m'installe au clavier, y a Kenzo qui vient marcher dessus en se  dressant devant l'écran, puis il passe du bureau à ma propre personne et s'agrippe à mon épaule gauche. Si vous croyez que c'est facile de pianoter dans ces conditions !

Et voilà pourquoi votre fille est malade... (ah non, ça c'était une autre histoire).

chat02


13 juillet 2009

Collègues

Hier, le Papistache me demandait comment j'étais considéré par mes anciens collaborateurs.

J'ai retrouvé un collage que ceux de 1989 avaient déposé sur mon bureau à l'occasion de la nouvelle année. L'arrière était pourvu d'un pied permettant de le faire tenir debout.

Vous me reconnaîtrez sans doute difficilement, il me restait quelques rares cheveux à l'époque et je n'étais pas encore bourré de cortisone.

Je vous invite, comme Papistache, à tirer les conclusions que vous inspire cet immortel chef d'œuvre... et à me les transmettre en commentaire.

Amusez-vous bien !


1989


12 juillet 2009

Oscar

Rappel à l'ordre de Valérie. Cette môme est une esclavagiste. Elle me fait penser à un roman que j'ai lu à l'armée, en Allemagne, il y a longtemps, une nuit de garde dans un dépôt de munitions. "La Maîtresse de Fer" ça s'appelait, dur dur pour un paresseux !

Allons-y...

J'ai fait mes études terminales dans l'enseignement de la Province de Hainaut. La question du recrutement des professeurs de ces établissements m'a toujours taraudé. Une longue pratique (j'ai même doublé une classe pour approfondir la question) m'a fait conclure que pour accéder à ces postes il fallait, outre appartenir au parti socialiste au moins sur le papier, avoir un côté résolument folklorique. Le corps professoral étant pour le moins "coloré".

Un de ces braves enseignants m'a beaucoup marqué. Il s'appelait Dutronc et se prénommait Oscar. Mes copains de l'école normale de Mons, où il enseignait les mathématiques, lui avaient d'ailleurs décerné l'Oscar de la meilleure interprétation géométrique.

Chez nous, les chimistes, il enseignait, au fil des niveaux, la physique, la physico-chimie et la thermodynamique. Je faisais son désespoir car je ne semblais pas me passionner pour les matières qu'il enseignait alors qu'il avait cru déceler chez moi un soupçon d'intelligence.

En quoi était-il folklorique ?

Il avait un physique (sans jeu de mots) à mi-chemin entre Tournesol et Einstein, roulait ses cigarettes d'une seule main sur le plat de sa cuisse, avait des ongles de plus d'un centimètre jaunis par l'abus de tabac et, cerise sur le gâteau, parsemait son cours d'expressions en patois local. C'est l'unique professeur avec qui j'aie correspondu après mes études.

C'était un excellent pédagogue, même lorsqu'il tournait les pages de son propre cours en déclarant : "Littérature, je passe !", pages que vous n'aviez pas, vous, à passer, il va sans dire.

Il arrêtait parfois le débit régulier de son exposé pour prendre un air sentencieux et lâcher une déclaration étonnante. Ainsi lors de son cours sur l'effet des parois froides, martelait-il soudainement "Les marmites à pression périssent par le joint !" Non, il n'en fumait pas ! Qu'allez-vous donc imaginer ?

Dans son domaine et en maths particulièrement, c'était un génie. Ce n'est pas pour rien qu'il ressemblait à Einstein.

À ses débuts, il avait travaillé pour le chanoine Lemaître, celui qui a imaginé la théorie du Big Bang. Il réalisait pour lui des calculs astronomiques, à la main, à l'époque les ordinateurs n'existaient pas. Il l'a quitté, excédé par la manie qu'avait son patron d'interrompre les séances de math pour jouer du piano, manque total de sérieux !

Dans l'enseignement, il s'était fait bloquer dans sa carrière suite à la merveilleuse prestation suivante :

À la fin de la démonstration d'un théorème qu'il effectuait pour ses élèves, l'inspecteur qui suivait la chose quitte le fond de la classe, monte sur l'estrade, s'empare de la craie, efface les deux dernières lignes et les remplace par une seule, soulignant l'élégance de ce raccourci.

Oscar lui ravit la craie, efface le tableau et , à la vitesse de l'éclair, réécrit une démonstration plus courte encore, déclarant : "ça, c'est la méthode de De la Vallée Poussin".

Il efface derechef, en écrit une autre de trois lignes s'écriant "Et ça, c'est celle de Dutronc, singulièrement élégante et rapide. Dommage que les élèves ne la comprennent pas!"

Ils manquent cruellement aujourd'hui, les mecs comme Oscar !

einstein


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5 juillet 2009

Grosse paresse

"À propos Walrus, j'aimerais bien connaître la plus précieuse de vos inventions (à vos yeux, bien sûr)".

Voilà ce que répondait Papistache à un commentaire que j'avais laissé sur son blog. Lequel commentaire disait : "Vous avez parfaitement raison : la paresse rend ingénieux. C'est elle qui, bien plus que tout le reste, fait progresser l'humanité."

Je dois bien avouer, en réponse à sa question, que je n'ai pas inventé grand-chose. Sans doute ne suis-je pas encore tout à fait assez paresseux. Une anecdote m'est néanmoins revenue en mémoire.

Lorsque mon épouse et moi-même avons convolé, nous n'avions pas encore, malgré cinq ans de fiançailles (et le fait que nous nous connaissions depuis toujours), réglé le délicat problème du "qui fait quoi" lors de la vaisselle. Je précise qu'à l'époque, les lave-vaisselle étaient rares et  absolument hors de prix. Et le fait de n'être que deux (ça n'a pas duré longtemps, seule l'irruption de la pilule contraceptive nous a sauvés de la famille nombreuse) ne prêchait pas en faveur d'un tel achat.

Il va sans dire que nous lorgnions tous deux le même rôle, celui de laver plutôt que d'essuyer. Nous avons donc fini par tirer au sort nos rôles respectifs. J'ai perdu.

Nous disposions à l'époque d'un évier double muni d'un plan incliné d'égouttage. J'ai donc acheté un égouttoir, si bien que mon épouse sortait la vaisselle du bac de rinçage rempli d'eau très chaude et la déposait sur l'égouttoir. Il ne me restait à essuyer que les grosses pièces, casseroles, plats et poêles.

C'est pas de la créativité ça ?

_gouttoir


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