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Entre nous
29 décembre 2018

Bon anniversaire et toutes ces sortes de choses

 

Bien sûr, le chien n'a pas pu s'empêcher de faire aller sa grande g.....

Vendredi, nous sommes allés à Namur, c'était l'anniversaire de ma cousine. Oui, celle-là !

Nous n'avons pas emmené le chien parce que la chose se passait dans un restaurant, La Reine Blanche*, installé dans un des bâtiments de la citadelle (un de ceux construits par l'état lorsque nous étions Néerlandais).

C'était une de ces assemblées où une grosse vingtaine d'individus sont convoqués dans le plus grand secret, question de faire une surprise à celle dont c'est l'anniversaire (moi je suis toujours surpris quand ce genre de secret le reste, secret).

Nous arrivons donc bien à l'heure et nous installons tous à la place indiquée par un petit carton. La mienne se trouve précisément à la droite de celle de la nouvelle octogénaire. Ce qui a permis qu'en fin de repas, à la question d'une de ses amies, ma cousine réponde en me massant délicatement l'épaule : "C'est mon cousin, mais c'est comme un frère pour moi !"

Flatteur bien sûr, l'ennui c'est qu'elle est dotée d'un frère avec lequel elle est "en froid", du coup, j'ai comme une légère inquiétude...

Un peu plus tard, elle lancera un appel à mon épouse et à moi pour que nous accélérions le rythme de nos rencontres avec comme argument massue "Le temps nous est compté !"

Remarquez qu'elle n'a pas vraiment tort, à nos âges canoniques...


* En référence à Blanche de Namur, fille de Jean Ier de Namur, comte de Namur lui-même fils du comte de  Flandre, si bien que Blanche de Namur habitait le château de Wijnendael. Pas grave, vu qu'en 1335, elle épouse Magnus IV Erikson et devient reine consort de Suède et de Norvège.

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11 décembre 2018

Les joies du quatrième

 

Tandis qu'après avoir déposé mon épouse à son atelier, rendu visite à ma pharmacienne préférée et être allé déposer mes attestations médicales dans la boîte ad hoc du siège de mon ancienne entreprise, j'escalade les quatre étages séparant l'entrée du bâtiment de mon appartement, je croise dans l'escalier un individu en grande tenue de chantier.

"L'ascenseur y en a pas fonctionne ?" s'enquiert-il auprès de moi dans le jargon local du chantier.

J'en conclus qu'il n'appartient pas au groupe de techniciens qui m'ont annoncé lors de mon départ, il y a plus d'une heure, qu'ils allaient couper l'alimentation des ascenseurs pour une demi-heure, mais plutôt à l'équipe de réfection dont d'autres membres se balancent dans une nacelle le long de la façade sud de l'immeuble et je le rassure sur la "momentanéité"* de l'interruption sans pouvoir lui préciser toutefois la durée réelle de celle-ci (sans bien sûr être certain qu'il ait compris quelque chose à ma réponse, ma connaissance du jargon de chantier étant assez superficielle, ma prononciation peu distincte et ma gesticulation peu explicite).

J'embrayerais bien sur l'étude comparée des avantages et désavantages d'habiter le quatrième plutôt que le rez-de-chaussée, mais je n'en ai pas trop le temps : je dois passer au point poste récupérer un colis que ma fille a fait livrer chez moi alors que je consultais en compagnie de mon épouse notre médecine attitrée (faudra que je dresse la chienne à réceptionner les colis) ce sera donc pour une autre fois.

 

*  Ce terme est inconnu du Centre National des Ressources Textuelles et Lexicales. Mais bon, cet organisme est situé à Nancy et peut-être ce mot n'est-il pas encore parvenu jusque là en raison des barrages mis en place un peu partout par les gilets jaunes. Ou alors, cet organisme en est resté au langage français pur et dur, celui de l'Académie et de Marcel réunis.

J'en ai pourtant trouvé mention à la page 2231  du compte rendu du Congrès Mondial de Linguistique Française - CMLF'08 au chapitre 4.1 Le destin des rôles sémantiques à travers l’histoire des langues de la communication intitulée Polysémie et polytaxie verbales entre synchronie et diachronie (Jacques FRANÇOIS, Université de Caen & CRISCO, EA 4255).

Je ne voudrais pas vous priver de la lecture de l'extrait concerné et pour vous éviter de laborieuses recherches, je vous le retranscris ci-dessous :

Cependant le cas des verbes réversibles (type 4) pose un problème particulier qui sera abordé au §3.2, celui du domaine d’application de la propriété [+/-causatif]. Contrairement à la dynamicité, la transitionalité, la momentanéité, la relationalité ou l’agentivité, qui sont des propriétés (aspectuelles pour les premières et participative pour les deux dernières) du type de procès, la causativité est une propriété de la prédication verbale qui introduit un point de vue sur l’arrière-plan causal du type de procès exprimé (cf. François 2001, 2002) et l’opposition [+/-causatif] peut être marquée par un « changement de sens », ex. La branche casse (sous l’effet de la tornade) → La tornade casse la branche, ou par une « diathèse récessive à marquant réfléchi » (terminologie de L. Tesnière), ex. La tornade brise la branche → La branche se brise (sous l’effet de la tornade).

https://www.linguistiquefrancaise.org/articles/cmlf/pdf/2008/01/cmlf08309.pdf


6 décembre 2018

Petit conseil vestimentaire

 

Au long de son mandat, notre premier ministre aurait dû éviter d'enfiler un pantalon.

Ça lui aurait fait économiser énormément de temps chaque fois qu'il a dû le baisser devant la NVA.


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