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Entre nous
31 janvier 2013

¡Cuba Libre!

Coumarine sur son blog s'empoigne avec le temps qui passe.

Et c'est vrai (encore que... ) qu'il passe ! Ce matin, comme première nouvelle, la radio m'apprend le décès de la dernière des sœurs Andrew.

Ah, les Andrew Sisters ! Celles qui m'ont fait découvrir que la chanson ne se résumait pas à Berthe Sylva ou Tino Rossi...

 

Côté coktail, c'est pas mon favori, mais à l'époque, je ne comprenais pas l'anglais et encore moins l'américain. Je ne découvrirais donc vraiment ce fameux Cuba Libre qu'à l'époque des soixante-huitards que leur vénération pour "Le" Che, un brutal dont on a bien du mal à comprendre ce qui a pu en faire leur idole, leur en faisait consommer des quantités industrielles, foulant aux pieds l'histoire, puisque ce mélange douteux date de 1900 et avait déjà fait la fortune des maffieux lors de la prohibition.

Bon, c'est pas tout ça, faut que j'aille patrouiller un peu...

 


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28 janvier 2013

Quel monde merveilleux

… où de pauvres hères crèvent de froid dans la rue mais où, Dieu merci, on chauffe les terrains de foot.

Foot


27 janvier 2013

Les aveux les plus doux

Dans le journal (gratuit) de ce dimanche matin, un acheteur d'or passe aux aveux :

AgAu

À titre indicatif, la cotation de l'or était au 23  janvier de 40800 €/kg
Et celle de l'argent... 780


21 janvier 2013

Visite éclair

Elle nous avait envoyé un mail : "Si vous êtes là vendredi midi, je passerai vous dire bonjour, ça fait tellement longtemps !"

Et elle est venue, entre deux réunions. Sa vie n'est plus qu'une suite de réunions. Elle nous a apporté une bouteille soigneusement sélectionnée par son mari (pour l'heure en déplacement dans une univ étrangère). Je vous montre l'étiquette :

P1070694

Dommage que je ne l'avais pas pour le Défi 222, j'aurais pu en faire quelque chose...

En échange, nous l'avons reçue avec un peu de foie gras de canard mi-cuit accompagné de tatin de pommes et arrosé de Pinot Gris Grand Cru Furstentum 2007, puis de Parmentier de confit de canard et d'une larme de Cabernet-Sauvignon chilien bio. Dessert : l'immanquable Équinoxe pour raviver les souvenirs.

Bon, elle n'a bu qu'à peine deux demi-verres, elle devait faire un exposé l'après-midi en ville et devait s'y rendre en voiture.

Tout en mangeant, l'œil sur le chrono, elle nous a tout raconté : sa fille qui fait de la télé, un de ses fils qui fixe des étagères dans du Gyproc, son mari souvent en déplacement, la dernière évolution de son boulot. C'est là que j'ai pensé à Berthoise, à mon neveu Joe et à quelques autres...

Elle a hérité d'un service comprenant une cinquantaine de personnes. Rien de traumatisant sauf que ce groupe se répartit moitié ici, moitié à... Lyon ! Elle est bonne pour l'avion tous les quinze jours et n'aura même pas droit en consolation à la Croix Rousse, aux bouchons et aux traboules, le machin se trouve en périphérie...

Un brin avant deux heures, elle est repartie après nous avoir confié que son autre fils lui avait ouvert un compte sur un réseau social auquel elle ne comprend pas grand chose, mais elle s'en fout : de toute façon, elle n'a pas le temps !

Moi j'en ai profité pour y pêcher sa photo de profil (je parle du profil de son compte, pas de l'angle de prise de vue). Il me semble y reconnaître les falaises dans le coin d'Etretat. Faudra que je lui demande...

Greta

Ah oui, elle, c'est mon ex-chef. Vous comprenez ma nostalgie ?


13 janvier 2013

De l'importance d'être Constant

Mon épouse déclare aimer Permeke et ce, depuis qu'elle était tombée en pâmoison devant une toile de lui représentant un champ de blé ensoleillé et ondoyant. C'était lors de notre visite, voici quelques années déjà, d'une expo au Musée d'Art Moderne d'Ostende consacrée à l'enfant de la ville, James Ensor, et aux artistes belges plus ou moins contemporains de ce dernier.

Voilà pourquoi je l'ai accompagnée voici quinze jours déjà (Mon Dieu que le temps passe vite, ma bonne dame !) à la rétrospective Constant Permeke organisée au Palais des Beaux-Arts de notre bonne ville, me permettant de constater une nouvelle fois que ce qui coûte dans ce genre de manifestation, ce n'est pas le transport (ils sont, mais plus pour longtemps, gratuits pour les vieux*), ni même l'entrée (y a des réductions pour les vieux*), ce sont les à-côtés du style catalogue de l'expo et petit en-cas vite pris en face, au Cap d'Argent le bien nommé... Encore heureux que je sois allergique aux audio-guides qui vous expliquent le pourquoi du comment et au-delà, c'est toujours ça d'économisé !

Mais revenons à Constant...

Chaque fois que j'entends ce prénom, je pense, mais non pas à Fernande! à... Ernest ! Ben oui, c'est comme ça. Et ça date de longtemps : j'ai appris lors de la fraction de mes cours d'anglais consacrée à la littérature que la pièce d'Oscar Wilde, donnée en francophonie sous le titre que j'ai utilisé pour celui de ce billet, s'intitule en réalité dans sa langue originelle (ou originale ?) "The importance of being earnest", ça vous en bouche un coin, hein !

Mais revenons à Constant... Permeke et à sa rétrospective.

Il n'y avait qu'une représentation de champ de blé ensoleillé. Un champ censé se trouver dans le Devonshire et malgré tout ensoleillé ! Passons... Mon épouse ne pense pas que c'était le même tableau que celui vu à Ostende. Quant à moi, faut pas rêver, j'accompagne mon épouse et mon regard sur les expos est tout personnel : je me promène sans trop enregistrer et en cherchant plutôt le surgissement d'une émotion esthétique ou, à défaut, le détail qui tue, ou, encore plus à défaut, le petit rien insolite...

Oui oui, rassurez-vous, j'ai trouvé !

Dans un coin obscur du parcours, entre les œuvres monumentales de notre expressionniste national m'évoquant tantôt Picasso dans le traitement de la tête d'un cheval, tantôt Léger pour la massivité des formes, j'ai découvert un petit dessin à la plume en assez piètre état, daté de 1919 et résolument un ovni au milieu du reste :

Permeke20

 

Une sorte d'étude dénotant une belle aisance dans le tracé, un petit côté académique tranchant avec le reste et surtout, dans le coin inférieur gauche de la chose, un détail comme qui dirait... bruegelien !

Permeke30

 

* L'exposition, le jour où nous l'avons visitée l'était essentiellement par des vieux. C'est tellement fréquent que Bozar a prévu le coup et met à disposition des sièges pliants en duralumin et toile que vous pouvez trimballer avec vous pour vous permettre de vous asseoir devant une œuvre pour la contempler à souhait. Faut soigner sa clientèle majoritaire, n'est-ce pas...


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2 janvier 2013

Je vous le livre en vrac

Comme vous vous en serez sans doute aperçu grâce aux nuées de vœux qui volent bas en cette saison (pour se dégager d'une couverture nuageuse omniprésente), c'est ou, plus justement, c'était le Nouvel-An.

Je vous présente donc à toutes et tous mes souhaits de bonheur, santé et prospérité pour l'année que nous avons entamée depuis hier avec enthousiasme et mal aux cheveux et que nous ne manquerons bien sûr pas de trouver pourrie dès demain (sic transit et cætera, comme disait l'autre).

Voilà une bonne chose de faite.

C'est aussi l'époque des cadeaux (Ouais !!!!).

Comme on me sait (ou me croit encore) grand lecteur, on m'offre souvent l'un ou l'autre livre. Comme je suis (ou fus) grand lecteur, il arrive aussi parfois que parmi ces cadeaux ciblés se trouve un ouvrage que non seulement je possède déjà mais que de surcroît j'ai déjà lu.

Cette année semble avoir été particulièrement propice à ce genre de coïncidence puisqu'elle s'est produite à trois reprises pour six bouquins reçus. Remarquez qu'il y en a quand même un que j'avais lu depuis tellement longtemps que je puis franchement le relire, je ne parviens pas à me rappeler de quoi il y était question...

Parmi les six il s'en trouve également un, inédit celui-là, dont la réception me plonge dans la perplexité. Une charmante voisine, largement ma cadette, grande amie de mon épouse, m'a offert ceci, accompagné d'un large sourire, le soir du réveillon :

Grey

Vous en pensez quoi, vous ?


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