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Entre nous
31 janvier 2024

Angoisse...

 
Il y a quelques jours, Louise nous a annoncé que demain, son entreprise de travail adapté recevra la visite du roi.

Depuis, j'ai une crainte : qu'elle recommence le coup qu'elle avait déjà fait avec le président de la région bruxelloise quand il l'avait félicitée lorsqu'elle avait été sélectionnée pour Bruxelles lors d'un concours européen de photo (Canalblog a perdu la photo du billet depuis). À ces félicitations, elle avait répondu  "Merci Charles !". Son père, présent, avait tenté de l'excuser, mais l'autre l'avait arrêté en lui disant "Ben quoi, c'est mon prénom !"

Tu vois pas que le roi lui parle et qu'elle l'appelle "Flupke" ! (c'est le diminutif brusseleir de "Philippe", et c'est toujours ainsi que je désigne le roi quand le feu rouge devant son palais me bloque dans mon trajet).


 

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28 janvier 2024

Ah, le code !

 
Je suis assis devant la télé. On y voit un grand orchestre dans la halle aux grains de Toulouse interpréter avec conviction je ne sais trop quel chef d'œuvre...

Hier, le décodeur de la TV a rendu l'âme (d'où le titre : s'il y a un décodeur, il y a forcément un code, peut-être pas du Python, comme le livre que je viens de terminer et dont je gage que ce n'est pas avec celui-là que l'auteure a remporté le Fémina), c'est pourquoi je tapote sur mon portable lui-même sur mes genoux.

Paf ! ça a changé, maintenant, c'est une scène de Monteverdi, mise en scène moderne avec mômes en nuisette et tout et tout !

Passons !

Pour que mon épouse puisse regarder ses émissions favorites, j'ai branché la télé comme deuxième écran sur mon ordi, mais comme je ne maîtrise absolument pas la gestion de deux écrans sur la chose, les deux sont bloqués sur Pickx, le programme de Proximus qui permet de regarder son offre télé sur un ordi.

Du coup (remarque habituelle), pour vous écrire sans cacher le programme télé sous une nouvelle autant qu'intempestive fenêtre, j'ai dû déterrer mon vieux portable, un machin que je ne sors que pour les vacances et qui quand tu le démarres te laisse le temps d'aller taper le carton au bistro du coin (moi, en digne Wallon, je joue au couillon) et de rentrer après avoir asséché une pinte à l'aise.

Mardi, les choses devraient reprendre leur cours normal (si, comme l'a dit la môme au téléphone, la poste me livre le nouveau décodeur et que je sois là pour le réceptionner, vu que le mardi matin, je conduis ma moitié à son atelier de peinture sur soie (je vous épargne le traditionnel "et sur soi")).

Parlons-en de la môme...

Quand elle a décroché au débouché du labyrinthe des "Pour... poussez sur...",  je lui ai annoncé avec le ton de circonstance que mon décodeur était mort et, plus précisément son disque dur (je dis "disque dur" parce que sous la petite loupiote qui clignotait en rouge,alors qu'elle est bleue quand tout baigne, il est écrit HD mais je soupçonne qu'il s'agisse plutôt d'une mémoire flash SSD), et ajouté que j'avais réalisé tous les tests habituels et qu'il n'y avait aucun doute sur le diagnostic.

Comme on dit par ici "Parle à mon cul ma tête est malade" a dû déclarer in petto la damoiselle (dont, je tiens à le préciser, je n'ai pas aperçu le popotin) avant de me faire effectuer une nouvelle fois toutes les manipulations y compris le changement de câble et d'entée HDMI.

Ou bien elle est obligée par contrat de vous faire effectuer ces manœuvres dans l'ordre prescrit, ou elle est bouchée à l'émeri. Bref, ça m'a pris 14 minutes et mis à plat les accus du téléphone mobile  avant d'obtenir son assentiment sur mon diagnostic initial.

Immanquablement, je vais recevoir sous peu un questionnaire d'évaluation de sa prestation. Devrais-je y coller un lien vers ce billet ?

Inutile de vous précipiter, je n'ai pas fini d'écrire le code d'implémentation d'un système d'enquête sur mon blog !


 

27 janvier 2024

Feuilleton coutumier

 
À chaque chute de neige, c'est pareil : la météo nous avertit que ça va choir quelques jours à l'avance, les media s'inquiètent auprès des pouvoir publics de savoir si tout est prêt pour l'accueillir. Tout le monde se dit paré.

Puis, ça tombe et les media suivent les braves déneigeurs dans leurs activités : tout baigne !

Et à l'aube du jour suivant... c'est la pagaille.

C'était pareil cette fois-ci, bien sûr.

Ici, dans mon coin de Bruxelles, ça allait encore : le matin, quand  j'ai embarqué le chien qui est une chienne pour sa course dans la prairie il restait sur la route un peu de bouillasse brunâtre (sauf dans ma rue, un cul de sac couvert de dix centimètres de neige, mais j'en ai vu d'autres). J'ai donc emprunté la route qui grimpe jusqu'aux abords de l'hôpital militaire. Après son deuxième rond-point, le rue Bruyn est fermée pour cause de travaux d'installation du tram 10 et la circulation est détournée par une route qui contourne l'hôpital. Et là... plus un pet de neige sur le sol, c'est comme si rien n'était tombé : vous venez de pénétrer dans le domaine militaire... et pourtant, y a même plus de miliciens pour danser le ballet des balais. Ils devraient peut-être refiler leur recette aux copains...

Comment ?

Vous vous étonnez qu'on puisse traverser ainsi un domaine militaire ? Je vais vous raconter un petit truc...

J'ai passé toute ma carrière d'amuseur dans le laboratoire de Solvay à Neder-over-Heembeek et j'ai vu construire sur un terrain voisin l'hôpital militaire dont question ci-dessus et par conséquent la voie utilisée par le détournement.

Quelques collègues qui utilisaient cette voie comme raccourci pour arriver au labo s'étaient vus refouler et menacer de poursuites (genre "trespassors will be prosecuted" cher aux Angliches). L'un deux raconte sa mésaventure à un de ajusteurs de l'atelier mécanique. Réaction de ce dernier : "Je vais en parler à Jos !".

Jos, c'était Monsieur Chabert le ministre de la défense nationale de l'époque et, accessoirement, compagnon de bistro de l'ajusteur.

Deux jours plus tard, tout le personnel était autorisé à traverser le domaine militaire !

Et y en a qui disent que les ministres sont inefficaces !

(Aujourd'hui, il y a longtemps que la route a été ouverte à la circulation)


 

24 janvier 2024

Page 47

 
C'est là que j'en suis du dernier livre de Nathalie Azoulai. Je l'ai téléchargé parce qu'un matin, tandis que j'enfilais laborieusement mes bas de contention (Oh ! Je porte les bas que je veux, non mais !) la radio diffusait une interview de la gamine (ben oui, elle a le même âge que ma fille !) à propos de ce bouquin.

En fait, elle la rediffusait parce que la RTBF, pour faire des économies j'imagine, redonne le WE des émissions qui sont déjà passées au cours de la semaine.

Donc, ce bouquin est intitulé "Python". J'ai tendu l'oreille parce que des pythons, nous en avons eu dans notre appartement quand notre fils avait installé un terrarium dans sa chambre. Mais il ne s'agissait pas de cela, mais d'un langage de programmation. Ça m'a quand même interpelé, vu que l'icône de sa version 3.7 figure dans la barre de lancement rapide de mon ordi.

En fait, la petite dame aurait aussi bien pu intituler son œuvre "Codeur", parce que c'est de ça qu'elle parle, du moins jusque là où je suis arrivé, des codeurs et du code.

Les quelques pages parcourues m'ont replongé dans mon passé.

Depuis le jour où leur prix est passé en dessous de deux mois de salaire, j'ai toujours eu des ordinateurs !

Vous m'objecterez que la possession d'un PC ne fait pas de vous un codeur...

Aujourd'hui peut être, mais dans les débuts où au démarrage de la machine vous vous retrouviez directement dans l'écran d'édition du Basic (sans même vous laisser supposer qu'il existait en sous couche un système opératoire), vous n'aviez plus qu'à... "coder"!

Bien sûr, je ne suis pas devenu comme le personnage de qui tout part dans le livre, un codeur forcené, obsessionnel, mais au fil du temps, j'ai quand même pondu (bénévolement bien sûr) quelques programmes de gestion de garages, de mon propre laboratoire et pour mon ami Jean celui de son atelier chez Solvay, depuis l'enregistrement des demandes de travaux, le pointage des heures prestées pour la réalisation et par qui, la gestion du matériel, de la sous-traitance etc...

J'ai même pour mon plaisir (on prend son pied comme on peut, n'est-ce pas...) suivi une formation en algorithmie et langage Pascal dans les cours du soir de promotion sociale. Si,si, j'ai même le diplôme !

Mais le plus gai, ce sont les débuts : quand vous découvrez que la machine n'a pas d'état d'âme : elle fait exactement tout ce que vous lui demandez. Encore faut-il bien le lui demander, sinon, c'est le bug!

Quelle école de rigueur que la programmation !

Bon, c'est pas tout ça, foin de la nostalgie : j'ai un bouquin à achever !


 

 

21 janvier 2024

Élévation

 
Mais non, je ne vais pas vous parler de cet instant de la messe où le kréoltsje (enfant de chœur en brusseleir) de service,  agite frénétiquement ses clochettes pour vous faire baisser la tête tandis que l'officiant lève les bras au ciel. Qu'est-ce qui peut bien vous amener à penser à ça? Vous êtes bizarres parfois, vous savez !

Non, ce matin en allant faire courir le chien qui est une chienne, j'ai constaté deux élévations : au tableau de bord de la voiture la température extérieure affichée était de +3°C et une fois dans la prairie j'ai pu constater que le vent s'était vachement (normal dans une prairie) bien accéléré.

Moralité : j'avais encore plus froid que quand il faisait -5°C

Vous voulez mon ressenti là-dessus ?

Ben je viens de vous le dire : température +3°C, ressentie -6°C !


P.S. : Je me demande si j'ai bien fait de classer ce message dans la catégorie "À chaud"...

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19 janvier 2024

Ah, la logique !

 
Dans mon pays, on ne dit pas "Maire", on dit "Bourgmestre".

C'est d'autant plus étonnant que pour le centre d'un patelin, on ne dit pas "bourg" comme en France.

 

7 janvier 2024

Enchainement

 
Hier, l'Adrienne nous parlait de petit bonheur et d'éléphanteau.

Cela m'a évoqué plusieurs souvenirs interconnectés.

Tout d'abord la chanson de Félix Leclerc :

 Ensuite, l'Éléphanteau, un routier (scout aîné) chef animateur d'une colonie de vacances organisée par la société qui employait mon paternel (une filiale du groupe Empain). On l'avait ainsi totémisé parce que pour boucler son tour de taille, il avait du river dans le dos deux ceinturons. Parmi ses comparses, il y en avait un dont le totem était (les raisons des sachems sont impénétrables) Zébu. L'animal était doté d'une guitare sur laquelle il accompagnait (très mal) la seule œuvre qu'il chantait (très faux) : "Moi, mes Souliers" de... Félix Leclerc !

 Les deux assistantes sociales/infirmières de la société qui surveillaient notre petit monde l'incitaient à interpréter la chose le soir après le coucher des enfants (qui, les privilégiés, échappaient à la séance). Je me demande s'il a fini par comprendre qu'elles se payaient gentiment sa tête.

J'aime pas trop Félix Leclerc (paix à son âme), ni sur la forme, ni sur le fond. Fond qu'il a touché en compagnie de ses deux comparses et compatriotes...

Voilà-t-y pas ce qu'on appelle "Un succès d'estime" ?

J'ai pas aperçu le Zébu ! Dommage, il aurait pu en être...


 

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