C'est là que j'en suis du dernier livre de Nathalie Azoulai. Je l'ai téléchargé parce qu'un matin, tandis que j'enfilais laborieusement mes bas de contention (Oh ! Je porte les bas que je veux, non mais !) la radio diffusait une interview de la gamine (ben oui, elle a le même âge que ma fille !) à propos de ce bouquin.
En fait, elle la rediffusait parce que la RTBF, pour faire des économies j'imagine, redonne le WE des émissions qui sont déjà passées au cours de la semaine.
Donc, ce bouquin est intitulé "Python". J'ai tendu l'oreille parce que des pythons, nous en avons eu dans notre appartement quand notre fils avait installé un terrarium dans sa chambre. Mais il ne s'agissait pas de cela, mais d'un langage de programmation. Ça m'a quand même interpelé, vu que l'icône de sa version 3.7 figure dans la barre de lancement rapide de mon ordi.
En fait, la petite dame aurait aussi bien pu intituler son œuvre "Codeur", parce que c'est de ça qu'elle parle, du moins jusque là où je suis arrivé, des codeurs et du code.
Les quelques pages parcourues m'ont replongé dans mon passé.
Depuis le jour où leur prix est passé en dessous de deux mois de salaire, j'ai toujours eu des ordinateurs !
Vous m'objecterez que la possession d'un PC ne fait pas de vous un codeur...
Aujourd'hui peut être, mais dans les débuts où au démarrage de la machine vous vous retrouviez directement dans l'écran d'édition du Basic (sans même vous laisser supposer qu'il existait en sous couche un système opératoire), vous n'aviez plus qu'à... "coder"!
Bien sûr, je ne suis pas devenu comme le personnage de qui tout part dans le livre, un codeur forcené, obsessionnel, mais au fil du temps, j'ai quand même pondu (bénévolement bien sûr) quelques programmes de gestion de garages, de mon propre laboratoire et pour mon ami Jean celui de son atelier chez Solvay, depuis l'enregistrement des demandes de travaux, le pointage des heures prestées pour la réalisation et par qui, la gestion du matériel, de la sous-traitance etc...
J'ai même pour mon plaisir (on prend son pied comme on peut, n'est-ce pas...) suivi une formation en algorithmie et langage Pascal dans les cours du soir de promotion sociale. Si,si, j'ai même le diplôme !
Mais le plus gai, ce sont les débuts : quand vous découvrez que la machine n'a pas d'état d'âme : elle fait exactement tout ce que vous lui demandez. Encore faut-il bien le lui demander, sinon, c'est le bug!
Quelle école de rigueur que la programmation !
Bon, c'est pas tout ça, foin de la nostalgie : j'ai un bouquin à achever !