Dans la série "On n'arrête pas le progrès" : les voitures
Je vous ai dit que nous avions acheté une nouvelle voiture ? Ah oui, ici, vous avez raison !
Quand j'étais tout jeune, dans les années 40 donc, il y avait très peu de voitures et elles ressemblaient plus à la bagnole de Gaston qu'aux bolides d'aujourd'hui.
Un peu après, on a vu apparaître des voitures américaines munies d'une malle arrière protubérante (les Studebaker par exemple) dont nous nous gaussions en disant qu'elles avaient deux avants et pas d'arrière. (Vous pouvez cliquer sur les photos)
Aujourd'hui, nous trouvons tout naturel de parcourir sans trop d'encombre deux ou trois cent mille kilomètres avec la même voiture. Dans les années soixante, par exemple, cela relevait encore de l'exploit.
D'ailleurs, Mercédès en 69 octroyait encore une récompense aux conducteurs de ses voitures qui atteignaient les 100.000 km : diplôme et épingle de revers pour le pilote, macaron pour la voiture.
Ah, c'était le bon temps des mains dans le cambouis ! Allez, qui parle encore aujourd'hui de rechemiser les cylindres ovalisés, de resegmenter les pistons, de brûler les soupapes ? Qui soulève encore le capot pour tripoter le levier de ralenti, la vis de mélange, l'avance à l'allumage, l'écartement des électrodes des bougies ?
On est privé de bien des agréments sur nos voitures modernes, croyez-moi !
Leurs mécaniques sont devenues tellement fiables et leurs lubrifiants tellement performants que les entretiens sont séparés par des lunes !
Mais rassurez-vous : grâce à l'électronique embarquée, vous pouvez espérer vous retrouver plus régulièrement en rade sur le bord de la route. Sauf que là, inutile de soulever le capot : faudra remplacer les circuits intégrés et autres processeurs et ça m'étonnerait qu'on puisse le faire nous-même...
Non, non, je vous le dis : on n'arrête pas le progrès !