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Entre nous
28 avril 2022

Comme vont les choses...

 
Hier, je cherchais un livre dont on avait parlé dans une émission radio.

Bernique ! Trop récent sans doute...

Aussi me rabattis-je sur une œuvre plus ancienne du même auteur, juste pour voir.

À la page 22 de ce roman, je tombe sur un passage étonnant :

Qu'est-ce que la beauté ? La norme ? La symétrie, la régularité ? Les proportions de la cathédrale Saint-Louis ? C'est précisément ce que moi, je trouvais laid. Trop attendu, trop millimétré. Conçu pour plaire aux puissants. « Regardez, monsieur, comme j'ai bien respecté toutes les règles ! Vous êtes content, hein ? »
L'art ne devrait pas tolérer la perfection.

Ben dis donc, je regrette pas d'être venu !

Y aurait comme une brin de vérité là dedans : la perfection devient vite ennuyeuse...

La preuve ? Regardez-moi !

fou


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26 avril 2022

Caramba, encore raté !

 
Hier, Dieu seul (ou peut-être ma femme) sait pourquoi, une chanson me trottait dans la tête. Une chanson qui dit "It Don't Mean a Thing If It Ain't Got That Swing".

J'avais donc pensé vous parler de cette époque de ma vie où j'étais un fondu de jazz. (Je le suis toujours, mais à l'époque c'était plus "exclusif", disons).

Je n'ai pas eu le temps de mettre mon projet à exécution et, en digne procrastinateur, j'avais décidé de le faire aujourd'hui.

... Et c'est là que l'Adrienne m'a coupé l'herbe sous le pied avec sa vidéo !

Mais ce n'est pas du jazz, vous écrierez-vous.

Peut-être, mais c'est encore mieux :  c'en est l'esprit.

Vous avez vu les gamines ?

Ce balancement, c'est le swing, l'essence même du jazz, et c'est Ella qui le dit, alors, que voulez-vous que je vous raconte de plus...


 

7 avril 2022

J'ai eu peur !

 
Ce matin, dans la voiture, en rentrant de la promenade/douche du chien qui est une chienne, mon oreille est soudain titillée par un mot particulier. Un mot qui éveille toujours en moi des sensations fortes : Madeleine !

Mon sang ne fait qu'un tour !

Encore un coup de Marcel !

Eh bien, à mon grand soulagement, pas du tout !

Dans l'émission matinale intitulée Le Mug, l'animatrice reçoit une certaine Françoise Lison-Leroy (en féministes convaincu·e·s que pensez-vous de cette manie des noms doubles?) qui a commis avec l'aide d'une illustratrice (Françoise Rogier) un bouquin intitulé... "Madeleine".

Elle le destine à sa petite-fille qui porte ce prénom, et au cours de ses explications, elle déclare : "On ne quitte pas l'enfance, on la garde en soi..."

Je ne peux qu'approuver, même si finalement ça présente malgré tout un petit côté "qui vous savez...", mais en plus simple, plus concis.

Bon, et après, me demanderez-vous...

Ben rien : quand la voiture pénètre dans le garage, la radio se met à crachoter comme une malade du covid et la chienne à aboyer comme une dératée !


 

5 avril 2022

Les jeunes pour le climat

 
Je croirai à l'implication de ces jeunes manifestants le jour où ils remplaceront leurs smartphones par de bons vieux GSM... (je ne voudrais pas non plus les priver de moyens de communication).


 

 

2 avril 2022

Un autre monde

 

Hier, nous sommes  retournés dans cette demeure dont parlait le chien qui est une chienne l'autre jour.

La petite-cousine de mon épouse est décédée "inopinément", comme on dit. Nous nous sommes donc rendus (sous la neige) au crematorium de Mons où son fils a résumé l'existence de sa mère et pour confirmer le côté bonne vivante de celle-ci nous a fait entendre en conclusion une chanson de ma toute prime jeunesse dis donc : "Ah le petit Vin blanc", version Tino Rossi. Ce sont les arrières-petites-filles de la défunte qui ont dû être surprises ! Pour son côté "sorteuse", il ne nous a pas fait écouter "C'est loin tout ça !" qui date de la même époque, il n'avait pas le temps d'être exhaustif.

Néanmoins, pour attendre le retour des cendres avant de les conduire au cimetière, tout le monde a été convié à prendre un petit en-cas au Champagne (Bordeaux rouge ou bière blonde pour les allergiques, j'ai vu personne boire de l'eau en dehors des enfants) dans cette maison où j'ai enfin commencé à comprendre l'utilité d'un hall de dix-neuf mètres de long.

Nous, nous nous tenions dans la petite salle à manger (avec quand même un coin salon) où le lustre en cristal  et son bon mètre cinquante surplombait encore largement les personnes présentes, c'est vous dire la hauteur sous plafond de l'endroit ! Dans la pièce de l'autre côté du hall mon épouse a reconnu le fondateur de Pairi Daiza, un copain du fils de la maison qui, lui, œuvre dans le milieu bancaire. Bref, du "beau monde".

Remarquez que parmi tout ce peuple, c'est encore mon épouse qui avait les plus anciens souvenirs en commun avec la défunte : leurs mères étaient cousines, elles habitaient le même patelin et se voyaient très régulièrement. Nous avons même une photo où ces petites-cousines se trouvent ensemble sur un char du cortège fêtant la libération de leur patelin à la fin de la deuxième guerre.

J'ai bien peur (c'est façon de parler bien sûr) de ne plus jamais retourner dans cette étrange demeure.


 

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