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Entre nous
29 mars 2020

Ben v'là aut'chose ! (je sais, je recycle !)


En guerroyeur averti, je surveille attentivement l'ennemi.

J'espionne donc en silence les blogs de Patrice Louis, un zélateur de Proust que je soupçonne fort de porter des marcels à l'effigie de qui nous savons.

Aujourd'hui, il se propose d'écrire un roman policier où quelques personnages choisis défuncteraient victimes de madeleines empoisonnées.

On comprend la réaction de son éditeur : il serait mesquin d'ajouter quelques victimes éparses à la foule de celles que la lecture des textes de ce criminel ont déjà fait périr d'ennui !


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28 mars 2020

Aaaargh !


Cet après-midi, je regardais une pièce policière enregistrée la veille.

Quand le machin se termine, je passe sur la troisième chaîne française, mon épouse est fan des jeux de l'après-midi.

L'ennui, c'est qu'il est trop tôt pour ces jeux  et je tombe sur l'émission de Julie Andrieux "Les Carnets de Julie" qui parcourt l'hexagone à la recherche de recettes du terroir.

D'abord, je n'aperçois qu'une dame versant du beurre fondu dans un mélange d'œufs, sucre et farine et j'apprends que je suis en train d'assister à la préparation d'une pâte à... Madeleines !

Mon regard glisse vers le bas de l'écran et je constate avec horreur que j'assiste à l'épisode de cette série intitulé "À la table de... Marcel Proust"

Vous remarquerez que la môme n'y va pas avec le dos de la cuiller et vous annonce sans sourciller, à condition que vous cliquiez sur le petit  haut-parleur en bas à droite de la vidéo, que Marcel est "L'inventeur de la Madeleine". Gonflée la gamine (et la madeleine aussi, accessoirement).

Et tous les intervenants d'apporter leur pierre personnelle à l'érection d'un monument supplémentaire à la gloire de l'homme qui se couchait de bonne heure quand il avait réussi à se lever.

Inutile de vous dire que le chien a dû attendre la fin du truc pour avoir droit à sa promenade !

Et tout ça, c'est la faute à l'Adrienne qui avait amorcé le déluge !


 

25 mars 2020

Allo ?


En me savonnant consciencieusement les mains conformément aux recommandations des virologues (ou virologistes, on dit bien biologistes mais hélas aussi pédagogues, le français, quelle embrouille !) et autres spécialistes pendant cinquante secondes, c'est long cinquante secondes, chronométrez ou comptez des crocodiles, vous verrez... je me dis que la note d'eau (douce) va être salée cette année !

lavage

 


22 mars 2020

Maria et Maria


Comment ? Le titre c'était "Viva Maria!" ? Je vois, vous pensiez à ce bon vieux film !

maria

Vous n'y êtes pas. Simplement, la semaine dernière j'ai eu affaire à deux Maria, c'est bizarre parfois les coïncidences !

La première, c'est cette gentille Portugaise qui, moyennant quelques titres-service, vient jouer les tornades blanches tous les jeudis dans notre appartement.

Nous la laissons faire tout à sa guise : quoi qu'elle choisisse comme programme, c'est toujours mieux que le temps béni où, quand le brol devenait démentiel, nous invitions des amis pour nous obliger à ranger un peu.

Coronamachin et confinement obligent, jeudi, elle nous a annoncé que c'était sa dernière visite avant la fin d'alerte. Alerte ! On peut dire qu'elle l'est ! Une tornade je vous dis...

La seconde (puisqu'il n'y en avait que deux), c'est cette ex-voisine dont j'avais mentionné l'existence aux débuts de ce blog.

À force de reporter de jour en jour la relation de notre relation, j'ai fini par ne jamais l'écrire.

Et voilà-t-y pas qu'au début de la semaine dernière, je reçois et ouvre la revue du Cercle d'Histoire Léon Mabile du Rœulx (je m'y suis abonné voici longtemps parce que ce cercle explore l'histoire des cinq anciennes communes de l'entité et parmi elles, celle où j'ai été le voisin de Maria : Ville-sur-Haine).

Le premier recto visible exhibe une photo de la classe unique de l'école primaire de filles de mon ex-patelin.

Maria T001

Une photo dont la légende stipule que Maria serait cette grande fille à la chevelure permanentée, le dos au mur, à gauche.

Mais je ne reconnais pas mon amie dans cette enfant, au demeurant charmante, mais qui me fait l'impression d'une élève du quatrième degré (là où l'on casait les élèves avant de les envoyer au boulot dès leurs quatorze ans).

Maria, c'est plutôt celle de l'extrême gauche (si j'ose dire pour la fille d'un élu du parti social-chrétien), cette enfant toute en sourire, comme dans ma mémoire. Enfin, je l'espère...


8 mars 2020

Marcel, bordel !


Donc, dans un de ses récents billets, l'Adrienne nous invite à lire la relation d'un voyage automobile écrite par l'ineffable "Proust ma chère" dans  les colonnes du Figaro du 19 novembre 1907.

Je m'exécute avec appréhension.

Rien de nouveau sous le soleil du Calvados : l'illustrissime suceur de madeleines, sa fonction la plus évidente aux yeux de mes contemporains, nous étale dans son style ampoulé (mais ténébreux malgré ces ampoules) une foule de détails qui n'aident guère pour autant à reconstituer le paysage, style "impressions soleil couchant (de bonne heure)".

Donc, rien d'imprévisible jusqu'à ce qu'il nous balance, sous manteau d'érudition, son balandras à la tronche !

Balandras... Marcel,  bordel ! Un truc qui ne figure plus que dans les anciennes éditions bouffées aux lépismes du dico de l'Académie !

Marcel m'a tuer ! Pas Omar, et c'est pas la première fois !

Ni sans doute la dernière...


 

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1 mars 2020

I wish I were... merde, comment dit-on polyglotte en anglais ?


Comme vous le savez sans doute, je suis francophone et je possède donc passablement le français.
J'ai "fait", comme on dit ici, anglais deuxième langue et, ayant œuvré dans une multinationale, je me débrouille honnêtement dans cet idiome (sauf, précisément, pour les expressions idiomatiques).
J'ai étudié l'allemand pendant quatre ans à l'Institut de chimie, mais il s'agissait plutôt de textes techniques et pendant trois ans chez mon employeur, mais avec le manque de pratique...
J'ai acquis pendant trois mois quelques vagues notions de russe.
J'ai suivi néerlandais troisième langue pendant quatre ans sans guère de succès, même si mon père était d'origine flamande.

Mais à Bruxelles,  la ville la plus cosmopolite de monde après Dubai, ça ne suffit pas.

Hier, nous avons assisté à un office religieux autour des cendres (suivez bien) du mari de la demi-sœur de ma belle-sœur. C'était à Ganshoren dans l'église Saint Martin.

Étonnamment, je n'étais jamais entré dans cette église à la décoration intérieure (moderne 1970) très spéciale. Sur un des piliers figure même un personnage revêtu de la tenue des prisonniers des camps de concentration nazis, mais sans l'étoile de David.

La cérémonie était bilingue néerlandais/français. Mais sans traduction pour autant : ainsi l'épître (Saint Paul aux Romains) était en néerlandais et l'évangile (Saint Jean) en français.

J'ai donc pu, tout à loisir, constater l'étendue de mes lacunes dans la langue de Vondel.

En rentrant de là, j'ai fait la connaissance, brutale, d'un Italien : j'ai embouti la portière avant droite de sa BMW.

C'est au moment de rédiger le constat d'accident que s'est vérifiée ma remarque du début : ce gaillard ne parlait qu'italien (et conduisait comme tel) ! Même pas une bribe de français, d'anglais ni même de néerlandais. Il est pourtant domicilié dans ma ville. Quant au vocabulaire italien dont je dispose (sbadato, coglione, zampone, ristretto, zabaglione, etc) il m'a paru de peu d'utilité en la circonstance.

Nous avons dû procéder par gestes et grognements divers.

Comme pour cette rédaction mouvementée nous nous sommes assis dans sa voiture, j'espère que le gaillard n'était pas de retour de Milan porteur du virus y associé, mais je n'ai pas pu m'en assurer.

J'ai bien regretté l'absence de l'Adrienne !


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