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Entre nous
21 novembre 2009

J'aurais dû me méfier

Déjà, quand j'ai pénétré dans le hall de l'école de Louise et qu'un gamin d'environ sept ans s'est écrié à l'adresse d'un copain caché à ma vue par le coin du couloir : "En v'là un !",  j'aurais dû me méfier.

Mais le gosse s'est avancé vers moi et m'a tendu un petit folder portant comme titre le texte exact de ma participation au défi de ce samedi (Je réfléchis) et m'a dit : "C'est pour la sécurité routière M'sieur !"

Quand il a ajouté : "Et vous pouvez acheter un plus gros document pour vingt cents à mon copain, là" , j'aurais dû me méfier.

Mais bon, vingt cents, si ça pouvait leur faire plaisir...

Je file donc la pièce ad hoc au comparse qui me tend un opuscule dont il possède une série soigneusement rangée sur un banc. Il empoche le fric et je m'éloigne tandis qu'il crie à la surveillante de la garderie : "J'ai déjà quatre euros !".

Comme Louise ne semble pas sortir de son atelier théâtre, je jette un œil au fascicule.

Il est intitulé "Tuyau pour une bouteille" et porte le sigle de la ville de Bruxelles (une silhouette de Saint Michel terrassant le démon). Jusque là, rien d'anormal.

La quatrième de couverture m'intrigue déjà plus : elle est semée de logos de sponsors, dont la firme qui m'employait jadis, avant que je ne prenne ma retraite.

J'ouvre la chose et la parcours et là, j'ai bien dû me rendre à l'évidence : je m'étais fait avoir comme un bleu (ou un con, c'est sans doute cela que sous-entendait le "En v'là un !") !

Le machin est une sorte de plaquette distribuée gratuitement aux habitants de ma bonne ville pour annoncer une action de collecte de bouteilles en plastique. Action destinée à préparer la population à l'adoption du tri sélectif. Action qui s'est déroulée en... 1992 !

Dans quelle cave obscure ont-ils déniché ce stock de brochures ? Dieu seul le sait.

Mais j'ai au moins appris une chose : la raison pour laquelle l'établissement que pratique Louise est appelé "d'enseignement spécial".


bouteille001


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12 novembre 2009

Petit intermède

Lundi soir, heure de pointe, tandis que nous roulons en voiture, je dis à mon épouse : "Il faut que nous passions faire le plein en rentrant. Je vais faire le crochet par la station-service de Wemmel."

Sitôt dit, sitôt fait. Quand nous arrivons en vue de la station, je constate que la police a établi un barrage sur la droite de celle-ci. Dépassant les premiers cônes du barrage j'oblique sur la gauche et pénètre dans la station.

Une fois le plein fait, comme la station se trouve sur une pointe de terrain séparant deux rues à sens unique, je ressors des installations par la gauche pour rentrer chez moi et tombe sur un flic qui me fait signe de virer à gauche pour aller m'insérer dans la file du contrôle. Il pousse même la gentillesse jusqu'à stopper les nouveaux arrivants pour faciliter mon insertion.

Ces braves agents avaient cru que j'étais allé me ravitailler en diesel pour échapper au contrôle. Sont suspicieux ces mecs !

Bref, on me fait ranger dans un emplacement (ce qui a permis à quelques autres automobilistes d'échapper à l'inquisition policière).

Train-train habituel (bien que rarissime en Belgide) : souffler dans l'éthylomètre calibré, papiers du véhicule, carte d'identité, permis de conduire.

L'agent qui m'avait demandé mes papiers les emporte vers une camionnette et revient après quelques minutes avec un PV d'avertissement : je dois faire changer la photo de mon permis parce qu'elle n'est pas assez ressemblante.

Avant d'aller échanger mon permis contre un neuf, j'en ai scanné la photo.

Je trouve qu'ils sont bien difficiles ces policiers, moi je me reconnais parfaitement, particulièrement au niveau des oreilles larges et bien décollées.

Qu'en pensez-vous ?

permis003

PS : Je suis bien aise que Val déménage, ça retardera d'autant ses commentaires flatteurs ;o))


11 novembre 2009

C'est l'plombier !

Oufti ! Comme on dit dans certaine région de mon pays. Ça fait une paie que je n'étais plus venu ici !

Faut vous dire que, si le déménagement a été mené rondement par des professionnels de la chose, le démarrage à notre nouvelle adresse fut rempli de surprises.

L'avant-veille du grand départ, nous nous sommes aperçus que les WC s'étaient subitement bouchés. Les deux en même temps, évidemment. Le lendemain, le plombier, mandé par la concierge, se présente dès potron-minet pour constater comme moi que c'est bouché, sans doute après la jonction des deux décharges (son hypothèse : des plaques de calcaires détachées lors de la remise en service de l'installation inutilisée pendant un an) et m'annoncer qu'il n'y peut mais, et que je devrais m'adresser à Louis le déboucheur dont il me file le numéro de téléphone.

Le dit Louis, dûment contacté, se présente dans l'heure et (après s'être assuré que je pouvais lui régler cash le forfait de 125 €) s'active avec tout son matériel. Il me quitte après une demi-heure en me montrant que tout s'évacue impeccablement (enfin, compte tenu de la hauteur des siphons à l'ancienne qui fait que leur amorçage ne se produit qu'au moment où vous palissez de crainte de voir la chose déborder).

Pour déboucher, ça il avait débouché le Louis : deux jours plus tard, alors que nous commençons à nous sentir chez nous, le gérant des immeubles vient sonner à notre porte pour nous annoncer que nos toilettes se déversent dans le couloir des caves, que le plombier passera en urgence le lendemain et nous demander de modérer l'usage des WC.

Homme de parole, le plombier se ramène le lendemain et après un petit tour dans la cave, nous annonce que l'endroit de la rupture est inaccessible par cette voie et qu'il va falloir faire sauter la baignoire pour pouvoir réparer.

Conclusion : durant les trois premières semaines d'occupation, nous avons été dix jours sans toilettes et dix sans baignoire.

Compensation : on apprend à tout âge :

  • Alors que nous avons pourtant campé pendant des années, nous avons pour la première fois de notre existence utilisé un WC chimique emprunté à des amis.
  • Devant les difficultés que j'avais eues à convaincre un maçon de se détourner une heure de son chantier pour venir couler un bout de chape où poser la nouvelle baignoire, j'ai décidé de procéder moi-même à son encastrement. Heureusement qu'il y a les blocs Ytong, c'est mon premier travail de maçonnerie ! On verra demain pour le carrelage...

P1030735


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