Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Entre nous
30 novembre 2022

Hier matin

 
J'ai bien suivi l'arrivée du ver !

Dans les mots fléchés du jour, il y avait "BEDOUINS" (oui, comme la plupart des gens, je remplis les cases en majuscules) ce qui, immédiatement, m'a évoqué les paroles de La Fille du Bédouin :

Et le petit ânier
dans les bananiers
chipait des bananes
que la fille du bédouin
rangeait avec soin
dans son petit couffin

Ce qui m'a tout aussi immédiatement rappelé la plaisanterie éculée "si la fille du bédouin stocke des bananes, son père, le cheik, n'est pas sans provision", ouais, un rien m'amuse !

Le maillon suivant de la chaîne fut tout logiquement "Le Cheik" un machin inspiré par la vogue du roman de Pierre Benoit : "L'Atlantide" et sa célèbre Antinéa. Et c'est ça qui m'est resté dans la tête tout le début de la matinée ! La mélodie, en tout cas.

Il faut dire que ce ne sont pas les versions qui manquent !

Ça c'était la première version française en 21 (1921, hein).

Celle que je préfère, c'est celle de Django

Ce que je n'aurais pas dû faire par contre, c'est profiter de la recherche de ces version de "The Sheik of Araby" pour retrouver la totalité des paroles de "La Fille du Bédouin" :

Et tu t'étonnes qu'on ne les programme plus aujourd'hui, ces chansons de ma jeunesse !

T'as connu ma Tonkinoise ?


 

Publicité
Publicité
26 novembre 2022

Vivement la retraite qu'ils disaient

 
Hier, journée classique du retraité :

Au moment où j'entame la préparation du petit-déjeuner, le téléphone sonne. C'est la voisine : elle demande s'il nous ne nous reste pas un test covid. Je lui porte la chose et, tout en lui recommandant de bien lire la notice, je lui fais une petite démo de la succession des opérations. Je lui propose même de réaliser la chose moi-même mais elle préfère pas : elle a les narines fragiles et ça risque de saigner si elle ne le fait pas elle-même.

Après le petit-déjeuner promenade du chien et passage chez les Pilifs pour acheter les croissants du lendemain et les sandwiches du soir : mon épouse et nos petites-filles ont théâtre (La ferme des animaux).

À onze heures je dois aller chercher Louise pour la conduire au manège (sur le trajet, je passe chez Marlies, la plus mignonne des pharmaciennes de la capitale, prendre ma boîte de bêta-bloquants qui était en rupture de stock lundi, manque de bol, c'est son mari qui est de service!). J'embarque Louise avec armes et bagages : elle logera chez nous après le théâtre.

Tandis que je rentre chez moi, mon épouse appelle (ouais, mon antique smartphone est connecté sur la radio via bluetooth) : pas la peine de rentrer la voiture au garage je dois monter chercher l'ordonnance de la voisine (son médecin est passé,  mais comment a-t-elle trouvé un médecin qui se déplace encore, ça doit être un vieux de la vieille, comme elle) et me farcir la pharmacie pour elle. Comme d'ordinaire, plutôt que de me laisser le choix de l'officine, la môme a déjà téléphoné à la sienne et tout est prêt. Sauf que la sienne, c'est rue de Wand, la rue la plus embouteillée de toute l'agglo. Après deux circuits en pure perte dans le quartier, je finis par dégoter une place dans l'allée des Moutons, à deux pas de mon domicile. J'aurais mieux fait d'y aller directement à pied !

Quand Louise appelle pour que j'aille la récupérer on lui demande de patienter un peu : sa sœur a déjà demandé que je la dépose elle aussi au  manège d'où elle doit conduire son cheval chez le dentiste (elle a loué un van pour ce faire et sa voiture l'attend chez le loueur) donc : deuxième voyage Laeken-Jette-Strombeek.

Je ramène Louise à la maison où en mangeant, elle s'aperçoit qu'elle a oublié d'emmener ses chaussures pour le soir, elle n'a que ses boots d'équitation. Nouveau voyage Laeken-Jette-Laeken (en plein à l'heure de sortie des écoles).

Tout ça le jour de mise en ligne du Défi du Samedi, bien sûr...

Remarquez que j'ai encore eu du bol : Emilie est rentrée à temps de son expédition, je n'ai pas dû déposer les autres au Théâtre du Parc !

Aujourd'hui, c'est plus calme j'ai juste dû déposer Louise chez les Pilfs, y acheter les croissants, aller faire courir le chien puis aller chercher une bouteille de Belgian Owl (un whisky) à Woluwé-Saint-Lambert et les gâteaux et baguettes à Woluwé-Saint-Pierre pour la fête d'anniversaire d'Emilie, ce soir, et les déposer chez ma fille. Non, je ne devais rien ramener de Woluwé-Saint-Etienne, mais j'y suis passé pour reprendre le ring.

Qu'est-ce qu'on s'emmerde quand on est retraité !


 

22 novembre 2022

Le ver du jour

 
Oui, je recycle le titre, c'est assez normal : le ver du jour est quotidien (comme celui de l'apéro (excusez-moi, j'ai pas pu m'empêcher)).

Avec cette régularité, j'aurais même de quoi alimenter un blog mais bon, j'ai déjà assez de mal à nourrir celui-ci, alors...

Revenons à nos vers !

Aujourd'hui (comme la majeure partie du temps sans savoir d'où il sortait) c'était "Mon Homme".

Oui, parfaitement, je connais Mistinguett (j'ai même été, très brièvement, son contemporain) et je pourrais même vous fredonner la plupart de ses chansons, comme Avez-vous vu Hubert (j'ai aussi un chien), Les Barbus (la question ne me concerne pas, je dors sur le flanc), Oui, je suis d'Paris (moi pas, Dieu merci), On dit (eh oui, y avait pas besoin des réseaux sociaux pour médire), Je vous ai reconnu (je viens de vous dire que je la connaissais).

Mais revenons etc..., voici la chose :

Ouais, elle est pas à la pointe du combat féministe, la chansonnette !

Ben zut alors : il lui file des baffes pour lui piquer le fric dont on imagine bien comment il le lui fait gagner, si ça c'est pas du proxénétisme aggravé...

Et le comble, c'est qu'elle pense que c'est elle qui est coupable puisqu'elle demande de lui pardonner.

Et y en a qui avaient interdit de diffusion le gorille du brave Georges !


 

20 novembre 2022

Expo...

 
Grâces soient rendues au COP27, on ne peut plus passer à côté du réchauffement climatique...

De là à dire qu'on y trouve des solutions...

Je suis d'un naturel pessimiste, c'est un excellent moyen d'avoir parfois de bonnes surprises, mais c'est rare...

C'est ce naturel qui m'avait fait prévoir avant la COVID que les virus finiraient par avoir notre peau.

J'avais aussi estimé que l'élévation des températures amènerait un accroissement de l'intensité des pluies et des phénomènes associés.

Aujourd'hui, en suivant les annonces du mec (ou de la mecque) de la météo, je me pose une question, insidieuse, il va de soi.

Quand on nous déclare que la température dépasse la température "normale" de x degrés, je me pose des questions sur la notion de température normale. Bon, j'ai trouvé ça ici.

La température normale suit donc avec retard l'évolution de la température et celles d'aujourd'hui seront considérées comme normales dans une vingtaine d'années. Alors pourquoi nous inquiéter aujourd'hui puisque dans vingt ans nous serons la normale ?

Le premier qui me dit que l'anormal c'est moi, je lui parle du GIEC !


PS : pour replonger dans mon état normal, j'ai parfois l'impression que nous avons tendance à considérer que les choses évoluent de façon linéaire et qu'on a le temps. C'est une grossière erreur : la majorité des lois ne sont pas linéaires mais plutôt géométriques quand ce n'est pas exponentielles. Un exemple ? L'attraction des masses évolue avec le carré de la distance. Vous avez un doute ? Sautez de votre balcon, vous allez voir (même si le frottement de l'air vous freinera un peu) !

 

 

11 novembre 2022

Faux-cul !

 
Tiens, Canal ne me signale pas que j'aurais déjà utilisé ce titre ? C'est étrange me connaissant, mais passons...

Mercredi, nous sommes allés rendre visite à notre ami René dans son home médicalisé. Ce home est une construction en U et notre ami est logé dans la dernière chambre du premier étage de la branche du U opposée à celle de l'entrée (vous suivez ?). Il faut donc à l'aller comme au retour parcourir la quasi totalité du bâtiment en traversant au passage la grande salle commune.

À l'aller, des résidents, la plupart en fauteuil roulant tentaient avec plus ou moins de succès de réceptionner un ballon lancé par une animatrice. Au retour, la salle s'était transformée en réfectoire. À la sortie de celui-ci, deux gaillards (enfin, gaillards, c'est façon de parler) installés aux aussi dans leurs fauteuils roulants embouteillent la sortie.

Le plus proche de nous nous remarque et s'écarte pour nous laisser passer mais le second, qui ne nous a pas vus, s'engage dans le couloir.

Il tente d'y progresser tantôt en poussant sur une des roues de l'engin, tantôt en essayant de tirer sur une des mains courantes garnissant les murs du couloir. Chacune de ces manœuvres ne le fait progresser que de quelques centimètres et de surcroît l'amène à dévier vers une des parois.

N'écoutant que mon bon cœur (et mon envie de quitter les lieux, c'est là qu'intervient le titre) je lui propose de l'aider ce qu'il accepte tout en s'inquiétant de qui je suis à quoi je réponds "un visiteur" et j'apprends qu'il se rend tout au bout du couloir dans une autre salle. Je l'y gare face à une table et fais demi-tour.

C'est là que je croise le deuxième qui lui, malgré une masse qui me paraît colossale, manie son véhicule avec maestria et me gratifie d'un "Merci pour mon copain !". Et je me demande si, sans notre arrivée, il ne s'apprêtait pas pousser l'autre avec son propre fauteuil, le train-train quotidien quoi...


 

Publicité
Publicité
7 novembre 2022

Le ver du jour

 
Ce matin, surgi de je ne sais trop où, c'est le tralala qui me trottait en permanence dans la tête.

Mais si, vous connaissez : "Avec son tralala, son petit tralala, elle n'avait pas besoin de castagnettes..."

Bon, c'est tout ce dont je me souvenais. Aussi me suis-je mis à la recherche de la version complète et je suis tombé sur ceci :

(Si vous vous sentiez floués, version complète ici : https://youtu.be/qXFNnQtDGsE )

Et du coup, je me suis rappelé qu'on avait donné ce film récemment à la télé. Bon, "récemment" à mon âge, ça pourrait encore bien être l'an dernier !

J'avais vu le début du film et puis, j'ai abandonné Blier à ses emmerdes...

Mais j'avais eu le temps de voir cette scène où quelques gaillards sont réunis dans un local autour d'un bureau et d'un piano et travaillent à un spectacle. Ce qui m'a frappé, c'est que bien qu'étant à l'intérieur, ils portaient des manteaux et même des couvre-chefs !

J'en ai conclu que nous n'avions rien inventé pour économiser l'énergie. L'était vachement moderne le vieux cinoche !


 

Publicité
Publicité
Newsletter
30 abonnés
Publicité
Entre nous
Visiteurs
Depuis la création 202 557
Entre nous
Derniers commentaires
Archives
Publicité