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Entre nous
30 mars 2015

מְדִינַת יִשְׂרָאֵל

Ma première rencontre avec l'état d'Israël date de l'époque où ma fiancée rédigeait son travail de fin d'études sur le livre "Le dernier des Justes" d'André Schwartz-Bart, livre extrêmement controversé s'il en fût. Mais là n'est pas mon propos.

À l'époque, la propagande du nouvel état se plaisait à souligner, dépliants didactiques à l'appui, la totale égalité dont jouissait en son sein la population palestinienne.

D'où vient donc dès lors qu'en mai 2009, j'aie pu découvrir sur les murs de Citta di Castello cet étrange graffiti ?

Citta di Castello-0049

Bon, ben la réponse est en italien dans le texte : involuzione.

Pourquoi je vous parle de ça ?

Ben parce que demain (ou peut-être même aujourd'hui, vu l'heure où je suis en train d'écrire) l'équipe nationale de mon pays rencontre celle d'Israël en tour préliminaire de la coupe d'Europe de foot.

Et c'est là que m'assaillent quelques questions :

  • Si les Belges battent les Israéliens, ne va-t-on pas crier à l'antisémitisme ?
  • Pourquoi les Israéliens participent-ils à la majorité des compétitions européennes, y compris l'ineffable concours Eurovision, et pas les Palestiniens, les Jordaniens, les Libanais, etc ? Discrimination ?
  • La visite aussi rapide que touristique de l'équipe belge au cœur de Jérusalem avait-elle pour but de s'entraîner devant le mur des lamentations à excuser son éventuelle défaite ?

Bon, vous tracassez pas trop, il y a longtemps que le foot me laisse indifférent et que je me suis fait une religion sur l'état sioniste.


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26 mars 2015

Jean-Luc

Dans une émission récente (je ne garantis pas que le lien soit pérenne et je ne le colle qu'à l'intention de mon neveu Joe, personnes non averties s'abstenir), on fêtait sur la RTBF les quarante ans de la fondation de Sttellla par une interview du chanteur belge favori de mon dit neveu.

Ce que j'apprécie chez Jean-Luc Fonck c'est son esprit de répartie. Comme dans cette émission (pas sûr que ce soit celle dont je vous parlais) où il répond à l'animatrice qui lui demande s'il n'avait pas d'angoisse  avant son concert à l'Ancienne Belgique "Si, j'étais inquiet de savoir si tous ces gens allaient pouvoir retrouver leur parking". Comme ça, si vous avez suivi mon conseil, vous n'aurez pas tout perdu !

 

 

Cela m'a rappelé qu'aussi étonnant que cela puisse paraître en raison de mon peu d'attrait pour les sorties-spectacles, j'ai assisté aux débuts de Sttellla.

Un des animateurs de mon Unité scoute était copain avec Jean-Luc Fonck, si bien qu'un jour, nous avons, fin des années septante, organisé un concert de Sttellla dans le local scout. Pour vous dire comme c'était sérieux, on avait réalisé une "scène" en posant des panneaux de multiplex sur les sacs contenant les tentes de patrouilles, stabilité garantie !

Le clou du spectacle était sans conteste la prestation de Clarence, "le lion de la moto", qui en blouson de cuir exécutait un solo d'aspirateur.

Je les ai revus quelques mois plus tard alors qu'ils assuraient l'ambiance (et quelle ambiance) "musicale" au mariage du même animateur dans un des chalets de la Fresnaie à Dworp.

Rien que pour ça, je ne regrette pas d'avoir vécu, tiens !


Post Scriptum

Ah ben, tiens, je l'ai retrouvé :


17 mars 2015

Stupeur et tremblements (comme s'écrieraient en chœur mes deux compatriotes Adrienne et Amélie)

Donc, comme vous l'avez appris avec stupeur lors de l'épisode précédent, mon épouse et moi-même avons passé trois jours dans un petit hôtel au pied du Cap Blanc-Nez : chambre confortable fraîchement réaménagée, personnel d'une extrême gentillesse, petits-déjeuners copieux mais un brin chérots, WiFi gratuite mais extrêmement poussive.

DSCN6814DSCN6813

Nous avions décidé d'arriver par le Cap Gris-Nez, puis de remonter la côte pour rejoindre Escalles. La journée était belle et la mer calme, on distinguait parfaitement la côte anglaise et ses falaises et on devinait même les installations portuaires de Douvres. Mon veston de velours léger suffisait à me garantir une température acceptable.

DSCN6792

Le lendemain par contre, lorsque ma moitié décida de se rendre au sommet du Blanc-Nez, il faisait un brin frisquet et il y régnait un vent de tous les diables. La chienne aux oreilles naturellement pendantes les avait bien (re)dressées. Pour affronter les éléments, nous avions dû revêtir nos parkas et en relever les capuchons pour éviter l'envol des couvre-chefs (et le gel des oreilles).

"J'ai l'impression de porter une burqa !" me dit mon épouse et elle ajouta, me tendant son appareil : "Tiens, prends une photo !".

Je me saisis de la chose, cadrai soigneusement le sujet et poussai sur le bitoniau déclencheur.

Devant mes yeux ahuris, un message apparut :

Mémoire insuffisante

"Mordious !" m'écriai-je, espérant récupérer un peu de chaleur occitane en usant d'un mot de là-bas, "Même ce machin est atteint d'Alzheimer!"

En fait, mon épouse avait laissé la carte mémoire de l'engin dans le slot ad hoc de son ordinateur et avait saturé la mémoire interne du Nikon avec ses photos de la veille, c'est con !

Bah, du Cap Blanc-Nez, on descend vers Sangatte, on traverse le patelin, et deux ronds-points plus loin, on tombe sur une route qui mène directement à l'Auchan de Calais...

DSCN6837


11 mars 2015

Bon, autant vous le dire...

Samedi, nous sommes allés, comme chaque année, saluer ma dernière tante encore en vie. Comme chaque fois, nous nous sommes "fait" en sa compagnie un restaurant dans la bonne ville de Liège, son fils et surtout sa bru ont le chic pour en dégoter de très acceptables.

C'est sur le chemin du retour (au plus profond de la nuit donc) que mon épouse a exprimé un jugement en forme de généralisation (abusive ?) : "Finalement, on mange mieux en Belgique qu'en France".

Cela provenait sans doute de la comparaison du resto que nous venions de quitter avec celui que nous avions fréquenté assidûment le week-end précédent sur la Côte-d'Opale. Faut dire que nos expériences à Audresselles, Escalles ou Gravelines (ouais, y en a qui soutiennent que là ce serait plutôt la région des dunes de Flandres que la Côte-d'Opale, mais le jour où les Français s'entendront sur la définition de leurs régions et autres contrées, hein !) sont marquées du sceau de l'étonnement : comment des restaurateurs de patelins côtiers peuvent-ils se livrer à la surcuisson systématique des produits de la mer ?

Mon épouse a également profité de l'occasion pour souligner discrètement que je n'avais pas consacré une page du présent blog à l'événement qui avait motivé ce petit séjour sur le site des Deux Caps, à savoir que ce 27 février se trouvait être le cinquantième anniversaire de notre mariage.

Je lui ai fait remarquer que du moment que nous nous en souvenions encore, ce n'était déjà pas si mal et qu'il valait mieux éviter d'ébruiter la chose auprès de trop de monde sous peine de se retrouver la cible de braillards de chansons idiotes au beau milieu des restos.

Mais j'ai bien senti qu'elle n'était qu'à moitié satisfaite de ma réponse, ma moitié.

Je vous colle donc une copie de la photo que j'avais scannée pour son compte FB où elle n'avait pas manqué, elle, de signaler la chose.

Mariage001

Quoi ? Ben oui, j'ai eu des cheveux. Ça vous la coupe, hein ?


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