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Entre nous
30 septembre 2020

Je vais vous mettre au parfum...

 
En promenant la chienne ce matin au Domaine des Trois Fontaines, je suis passé par un chemin dans le sous-bois.

Comme il n'y avait pas âme qui vive aux alentours, j'ai détaché l'élastique droit de mon masque (je devais avoir l'air fin avec cet accessoire pendu à mon oreille, mais, comme je viens de le dire, il n'y avait personne pour jouir du spectacle).

Immédiatement j'ai été envahi par les odeurs de saison en sous-bois : moisissure, pourriture, décomposition, mort !

La vie, en quelque sorte...


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27 septembre 2020

De fil en aiguille

 
Dans la petite fenêtre qui exhibe toutes les dix secondes une photo puisée dans le stock de mon ordinateur apparaît une vue que je ne parviens pas à identifier (ce qui est assez rare, j'ai une bonne mémoire visuelle).

Pour m'aider dans cette identification, je clique sur la petite icône qui permet de charger l'image (et celles l'accompagnant dans son dossier) dans le programme d'affichage ad hoc. En faisant défiler quelques images voisines, je comprends enfin qu'il s'agissait de l'entrée (moderne) de l'hôtel du golf à Cáceres.

Tant qu'à perdre mon temps, je continue à explorer le dossier en question et je tombe sur cette image :

P1050302

Saint Georges et son dragon ! Nonante-neuf fois chers à mon neveu Joe.

Je me balade alors un peu sur le net pour voir si un photographe plus doué que moi n'a pas immortalisé la chose de façon plus convaincante.

Et c'est au cours de cette promenade que j'apprends que Saint Georges est précisément le patron de la ville de Cáceres qui le fête chaque année au cours de la semaine du 23 avril. Et que lors de cette fête a lieu une représentation du combat du saint contre sa bestiole.

Des concurrents du Doudou de Mons, dis donc ! Et apparemment très convaincants de surcroît...

caceres

C'est alors que je me suis rappelé que (Lord Robert Stephenson Smyth) Baden-Powell (of Gilwell) avait consacré le brave Georges patron du scoutisme, si si, comme je vous le dis, d'ailleurs, on le voit très bien ici :

BP

Et dire que je m'étais installé à mon poste de "travail" (mouarf !) pour vous parler de Yoga !

Non, je ne pratique pas ! C'est le titre du dernier opus d'Emmanuel Carrère.


21 septembre 2020

Pèlerinage

 
Hier, dans mon patelin, c'était dimanche sans voitures, un truc qui ne sert strictement à rien sauf à voir déferler sur la capitale des pelotons (j'allais dire troupeaux) serrés de cyclistes flamands en grande tenue de Tour de France.

Quand le dimanche n'est pas "sans voitures", je n'utilise la mienne que pour aller chez le boulanger (non, je ne peux pas y aller en vélo : on me l'a volé mon vélo) et pomener le chien. Mais quand on m'interdit de rouler en voiture chez moi, ben, je vais rouler ailleurs !

Donc, chaque année, mon épouse et moi allons rendre visite à Claire et Edgard dans leur restaurant de Saint-Vith, si bien que nous aurions pu nous retrouver en même temps que l'Adrienne dans les Cantons de l'Est. Comme je m'y suis pris un peu tard pour réserver, il n'y avait plus de table libre et nous nous sommes rabattus sur... Chimay !

Oui, je sais, nous y sommes encore allés le mois passé, mais la cuisine y est bonne et le Sancerre rouge excellent. Tradition oblige, à peine étions-nous engagés sur le ring que la loupiote annonciatrice de manque de pression dans le peneu (c'est pas une faute, c'est en exprès comme on dit ici) arrière droit s'est allumée, donc passage par une station service, ça commençait fort.

L'ennui c'est qu'avec Bruxelles sans voiture, il faut avoir quitté la ville avant neuf heures trente et n'y rentrer qu'après dix-neuf heures. Inutile de rentrer pile pour cette heure sinon vous tombez dans d'impressionnantes files de gusses qui ont calculé comme vous (éh oui : la journée sans voiture génère de charmants embouteillages).

Donc, après le repas et la deuxième promenade du chien nous avons réalisé une petite boucle touristique en Thiérache. Pris par une soudaine nostalgie, j'ai poussé jusque Petite-Chapelle, lieu de mes séjours en colonie de vacances. Je n'ai pas réussi à retrouver la petie gare des chemins de fer vicinaux, elle a dû être rasée pour faire place à un parc résidentiel.

Une fois de retour à l'abbaye de Scourmont pour une dernière promenade du clebs dans le bois et un petit pipi de ma moitié dans les toilettes de l'endroit (ça doit leur coûter un pont en PQ aux pauvres moines tous ces visiteurs), nous avons pris le chemin du retour. En sortant de Beaumont, un peu avant de prendre la route inverse de celle du matin qui traverse le patelin où habitaient mes frères et mes parents et célèbre pour sa distillerie (laquelle a déménagé tout en gardant son nom), mon épouse m'a déclaré "Tant qu'à faire dans la nostalgie, nous n'avons qu'à faire une boucle par Ville-sur-Haine, en plus ça aidera à être sûr de ne pas être de retour trop tôt".

Ville-sur-haine, c'est le village où j'ai passé ma vie de célibataire à partir de mes huit ans. Ça faisait une paie que nous n'y étions plus passés. Mais bon, nous n'avons fait que traverser...

Bon, ben tant qu'on y est, faudra peut-être programmer un saut à Montignies-sur Sambre, le patelin de ma naissance.


19 septembre 2020

Perdu !

 
L'autre jour, tandis que je préparais le petit-déjeuner, je me suis retrouvé à fredonner "Perdido". Vous connaissez, bien sûr ! Tout le monde connait "Perdido".

À moins que vous n'alliez confondre avec "Perdido street blues", faites un peu attention, voyons !

Habituellement, je me souviens d'où j'ai tiré le ver qui taraude mon esprit : je l'ai entendu sur le radio-réveil ou un mot du flêché des toilettes me l'a évoqué, mais ici, rien, pas moyen de remonter à la source ! C'est énervant...

Ce qui est encore plus énervant, c'est la difficulté qu'il y a à extraire le marc de café du filtre de la machine à expresso : je cogne comme un sourd le support de filtre qui me brûle le bout du pouce (le petit cliquet censé le maintenir en place est cassé depuis longtemps et je dois utiliser mon pouce pour éviter que le filtre accompagne le marc au fond de la poubelle) contre le rebord de la dite poubelle, mais la masse compacte et humide  de Lavazza moulu tient bon.

Comme malgré une recherche hagiographique poussée, je n'ai pas réussi à découvrir le saint à invoquer en pareille circonstance ,  j'en suis réduit à faire appel au Grand Patron Lui-même et c'est grâce à un vigoureux "ndD de ndD !" couplé au dernier coup que le marc consent à s'arracher au filtre.

L'adage populaire (charmant pléonasme) a donc raison : "Il vaut mieux s'adresser au bon Dieu qu'à ses saints"


13 septembre 2020

Triste constat

 

croissant

Finalement, le seul côté croissant dans cette viennoiserie, c'est son prix.

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7 septembre 2020

Tu parles !

 
En rentrant d'une des innombrables promenades du chien (qui est toujours une chienne), mon regard est tombé, dans le rayonnage qui contient les rédisus de notre bibliothèque et garnit le hall d'entrée de l'appartement (faut être précis, ça ne coûte pas grand chose et ça allonge la sauce, j'ai pas lu Marcel pour rien), sur un livre au titre évocateur :

gigue002

Bon vous, vous voyez la couverture, mais quand je suis tombé dessus, je n'en voyais que la tranche (je pourrais dire le dos, mais s'agissant de gigue, je me paie une tranche, c'est mon blog après tout).

Merde alors ! me suis-je dit in petto, tout un bouquin sur la gigue et il n'est pas dans le rayon cuisine, remédions à cette erreur !

Ce n'est qu'en l'extrayant de sa rangée que j'en ai vu la couverture, maintenant, nous sommes à égalité.

Me rappelais même pas qu'on avait acheté ce truc qui date de 2001 et encore moins de l'avoir lu.

Pour vous mettre dans l'ambiance, je vous colle le début de l'introduction :

gigue003

Heureusement qu'il a employé le pluriel. Un Belge, ça existe, j'en suis un, mais le Belge, ça ne rime à rien. La preuve, trouvez-moi une rime à belge, vous allez voir !

Mais je ne vais pas m'étendre sur nos aventures politico-linguistiques.

Bref, le bouquin nous parle de tous les chanteurs belges qui ont eu un certain succès en France. Tous chantent en français (bien sûr, pour contredire ma sortie précédente, ce serait trop simple n'est-ce pas, quelques un·e·s sont flamand·e·s comme Arno ou Axelle Red)

Le premier de ces artistes à être cité  est...

Une artiste : Annie Cordy ! Faut dire qu'elle sévissait en France depuis 1950. Malgré son immense audience dans la francophonie, elle reste quasiment inconnue dans la partie flamande de mon pays. Pour la défense de mes compatriotes flamands je comprends qu'ils se méfient d'une bonne femme première marraine du PSG et ayant enregistré le premier hymne de ce club de foot parigot.

Et la suite du bouquin ? Ben je ne suis pas encore allé plus loin, il amuserait peut-être mon neveu Joe puisque Sttellla y figure en bonne place.

Ah, oui, le titre ! C'est un jeu de mots : La belle gigue (et la Belgique), c'est le titre d'une chanson d'André Bialek où ce dernier se plaint de ces tensions perpétuelles et mesquines entre nos communautés (et il n'avait encore rien vu !). Le refrain en était :

Ah la belle gigue gigue
Gigue que l'on pourra danser
Quand les vieilles digues digues
Digues on les fera tomber !

Quel doux rêveur...


6 septembre 2020

J'irai pas cracher sur Nothomb

 
Ça fait un moment que je n'avais plus rien classé dans cette catégorie.

D'abord, Janeczka s'est métamorphosée en Pixie Bratski, ensuite, si depuis ma précédente intervention sous ce label j'ai lu quelques dizaines de bouquins, ou je n'en ai pas parlé, ou j'ai omis de les coller dans la catégorie ad hoc.

Ma dernière intervention y parlait du précédent opus de l'Amélie, un de ses meilleurs bouquins à mon humble avis.

C'est à propos du suivant que je viens vous entretenir aujourd'hui, je l'ai promis à Pivoine, une vieille connaissance (mais néanmoins bien plus jeune que moi).

Voici la chose :

aerostats

J'imagine que le titre fait référence aux Zeppelins dont il est question dans l'un des chapitres de l'œuvre.

Mon titre  à moi, je l'ai choisi parce qu'entre les deux publications de la Folle, j'ai lu un peu de Boris Vian.

Mais revenons à l'opus(cule) de la geisha belge.

Je l'ai lu en version électronique (nique nique), une version où en bas de page vous pouvez, comme dans un livre papier, savoir à quelle page vous en êtes mais aussi combien de pages comporte l'ouvrage. Si bien qu'il arrive un moment où vous commencez à vous demander comment, au vu du nombre de pages encore disponibles, l'auteure va réussir à boucler le récit, pour finir par vous imaginer que la fin va devoir être abrupte...

Ben, elle l'est !

Et vous avez l'étrange impression qu'après une longue (longue, tout est relatif, on est chez Nothomb quand même) introduction, l'écrivaine a décidé que ça suffisait et qu'il fallait en finir au plus vite et trouver une porte de sortie immédiate, à l'image de Molière et de son Deus ex machina.

Sinon, hormis quelques invraisemblances bien senties comme de prétendre qu'un dyslexique ait lu l'Iliade en un jour tout en en mémorisant certains passages ou l'histoire du miroir sans tain, (sur le fait de dégoter à Bruxelles un bistro servant du Champagne Deutz, je ne m'avancerai pas : cette gamine est capable de tout), c'est de l'Amélie classique.

Vous verrez si vous lisez (ça parle de lectures) !


5 septembre 2020

La grande biaiseuse nous a quittés

 
... sur un coup de cœur !

Et mon coup de cœur à moi dans le répertoire de la baronne Léonie Cooreman, c'est...

C'est tellement elle !

Je sais que je l'ai déjà dit, mais comme on dit dans mon pays : "Deux fois ne se battent pas".

Bien sûr, Madame Chapeau ne manquera pas de faire remarquer que, sensibilité linguistique oblige, on dit aussi "Einmal ist keinmal (aber zweimal ist einmal zuviel)". Si si, on parle aussi allemand dans notre pays.

Il en faut pour tous les goûts.


2 septembre 2020

Moi et ma grande gueule...

 
Nous n'avons pas attendu le Coronamachin pour faire notre pain nous-mêmes.

(Je devrais bien sûr dire "Ma femme n'a pas attendu...")

Et ça ne date pas d'hier, nous (même a parte que ci-dessus) sommes même venus à bout de plusieurs machines à pain.

(Il est à noter, obsolescence programmée oblige, j'imagine, que toutes ces machines, et celles de quelques copines également, ont fini de la même façon : le moteur du malaxeur continue de tourner mais n'entraîne plus la pale mélangeuse. Il y a une faiblesse au niveau de la jonction entre l'axe du moteur et le système d'entraînement du rotor. Comme pour éviter que l'acheteur n'aille s'électrocuter (tu parles !) en démontant la machine, celle-ci est assemblée avec des vis demandant un outillage spécial réservé aux techniciens autorisés, empêchant le béotien de service de réparer lui-même cette faiblesse redondante et l'obligeant à acheter une nouvelle MAP)

Au début, nous réalisions tout le processus, y compris la cuisson, dans la machine. Cette façon de faire présente deux inconvénients :

  • au démoulage, la machine laisse un trou dans la base du pain
  • cette cavité sans croûte a tendance à favoriser l'apparition de moisissure

Aujourd'hui, la machine ne nous sert plus qu'à fabriquer et faire lever (ma copine Jaja dit "pousser") la pâte que nous transvasons ensuite dans un moule et cuisons au four.

Comme mon épouse aime la variété, elle utilise plusieurs recettes à base de farines diverses dont nous nous fournissons au moulin de Moulbaix, ce qui nous permet une petite excursion hennuyère quelques fois par an.

Dans certaines de ces recettes elle ajoute des graines de lin.

Comme je lui faisais remarquer que ces petits machins à la coque blindée devaient terminer intactes leur transit digestif, elle m'a dit que je n'avais qu'à les broyer. Voilà pourquoi je dois vous quitter et m'armer du mortier et du pilon (tous deux japonais) pour transformer en pâte cet amas de petites graines sauteuses aussi dures que glissantes et luisantes.

Je vous le disais bien : "Moi et ma grand gueule !"

Bah, ça me rappellera le temps de la diffraction X (sauf que là, nous avions des broyeurs mécaniques).


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