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Entre nous

5 juillet 2013

Individualistes forcenés

On en dit des choses à propos des Belges !

  • qu'ils ont une brique dans le ventre
  • qu'ils sont cons
  • qu'ils sont individualistes

J'en passe des tonnes, mais celles-ci suffiront à mon propos : petite démonstration du bien fondé  des trois caractéristiques que je viens de citer, cumulées pour la circonstance.

En me rendant à ce marché de Wemmel dont je vous parlais dans mon billet précédent, j'ai pris la photo suivante, résumant bien la conception locale du mur mitoyen :

DSCN2476


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27 juin 2013

Question de temps...

Régulièrement, je prends le tram 3 pour aller déposer ou rechercher à la fixation des œuvres de l'atelier de peinture sur soie de mon épouse (ben oui, j'ai que ça à faire, vous êtes jaloux hein ?).

Comme j'ai horreur d'être en retard, je pars largement en avance et débarque généralement beaucoup trop tôt à la station de destination (oui, ce tram est une ligne rapide circulant soit en site propre, soit en sous-sol et donc il a des arrêts comme un tram  et des stations comme un métro). Du coup, je suis obligé d'errer dans les rues avoisinantes pour me présenter à l'heure convenue chez Madame Lechat (c'est vrai qu'elle a un regard qui rappelle le Siamois).

Eh bien, je peux vous assurer que pour des durées similaires de promenade, cela semble passer beaucoup plus vite en flânant au soleil de juin qu'en battant énergiquement le pavé par moins quinze en février. Cette relativité de sensation dans l'écoulement du temps en fonction du climat m'amène à me réjouir : dans l'enfer qui m'est promis, il fera chaud et l'éternité passera donc plus vite.

La dernière fois, comme il faisait beau, je me suis attardé sur le petit marché se trouvant à la sortie de la station et j'ai constaté que dans ce quartier populaire et populeux, les prix des denrées étaient sensiblement moins élevés qu'au marché de Wemmel, commune plus bourgeoise de la périphérie. Les prix eux aussi sont donc relatifs !

C'est aussi sur ce marché que j'ai assisté à une scène amusante : deux individus de couleur (dans ma jeunesse on disait "nègres", mais comme chacun sait, cette appellation est aujourd'hui carrément politiquement incorrecte, n'en déplaise à Joséphine et sa revue ou à Rubens et ses têtes) discutent le bout de gras devant l'étal d'un boucher-charcutier. Ils lui narrent leur visite "à Disneyland ! Mais pas à Paris hein ! Non, à Orlando mon pote ! Génial mec ! C'est bien mieux qu'ici, en France..."

"Ici, en France", sur le Parvis de Saint-Gilles, ce doit encore être un coup de Depardieu !

Parvis


25 juin 2013

Encore ce chien !

Ce chien est complètement marteau !

Marteau

... Ah, je vous l'avais déjà dit ?


18 juin 2013

Machine gun

When I was young and  Quand j'étais jeune et curieux, j'avais découvert dans un de ces cimetières entourant la plupart des églises du Suffolk une mitrailleuse (modéle allemand MG08 à refroisissement à eau) fixée sur un monument funéraire.  Avant d'y retourner, j'ai essayé de la localiser sur les vues satellite des divers "churchyards" des patelins à l'est de la A12 entre Leiston et Lowestoft. Peine perdue. Pas non plus de trace de la chose dans nos archives(?) photographiques ou diascopiques de l'époque.

mitrailleuse

Nous y sommes donc retourné voir et j'ai retrouvé sa trace, à Theberton. Mais elle a disparu (un ferrailleur noctambule ?), il ne reste que ses points d'ancrage et une plaque commémorative.

Theberton-075

Theberton, c'est étonnant. Une église qui semble faite de plusieurs "morceaux" juxtaposés, avec une étonnante tour dont la base est circulaire et le sommet octogonal.

                          Theberton-026    Theberton-082    Theberton-024

 Où l'ancien côtoie le moderne :

Theberton-042  Theberton-040

Theberton-044  Theberton-043

Où l'on n'apprend rien de neuf sur le sexe des anges en dehors du fait qu'ils ont en ces lieux un fort penchant pour l'usage de la permanente :

Theberton-029    Theberton-061    Theberton-089

Theberton-094    Theberton-091    Theberton-093

Où l'on peut admirer à loisir le travail d'ornementation délicat obtenu à partir de brisures de silex :

Theberton-016

Où, sur un séjour de deux semaines, j'ai rencontré mon unique femme voilée :

Theberton-031


7 juin 2013

Amazing Grace

Non, je n'ai pas choisi ce titre parce qu'un cornemuseux l'interprétait l'autre samedi après-midi avec plus ou moins de brio sur le trottoir devant le pub local — non, je n'ai pas de photo, on ne sait jamais avec ces énergumènes à tuyaux... — , mais parce que j'ai assisté à un événement étrange...

Mon épouse et moi-même venions de quitter la promenade sinuant sur le sommet de la digue de la Alde et rentrions à travers les polders vers Aldeburgh lorsqu'un bruit inhabituel a attiré notre attention : un moteur d'avion à hélice !

Aldeburgh-117Aldeburgh-121

 

Mais attention, pas le lancinant toussotement moustiquoïde du petit avion de tourisme ni le grave vrombissement du lourd Hercules, non : l'inimitable rugissement d'un Rolls-Royce Merlin se rapprochant à vive allure.

Je n'ai pas eu le temps de prendre mon appareil photo et encore moins de le régler que l'avion est apparu, fonçant à toute allure vers la côte. Impossible de ne pas reconnaître sa silouhette mytique : un Spitfire !

Il est allé faire un virage serré au dessus de la mer puis a foncé à très basse altitude vers la petite bourgade. Arrivé au dessus de celle-ci, il a effectué une sorte de courte chandelle, a viré sur l'aile et est reparti vers l'horizon.

Rentré au nid (notre appartement s'appelait "The Nest", vous l'ai-je déjà dit ?) j'ai cherché à savoir d'où avait bien pu surgir cette antiquité avion et, avec un peu d'astuce et de patience, j'ai trouvé : The Grace Spitfire !  et l'étonnante histoire de son pilote :  Carolyn Grace.

Carolyn Grace

Ah, les femmes, elles m'épateront toujours !


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31 mai 2013

Bonne pêche ?

Sur la grève, quelques baraques de pêcheurs. Ces derniers y vendent (ou tentent de le faire) le produit de leur pêche aux villégiateurs. J'ai porté mon choix sur celui où, le dimanche, deux ravissantes petites blondes (la plus âgée ne devait pas dépasser six ans) agitaient des ballons bleus pour faire la pub de l'échope de leur père.

Les bateaux de pêche (à peine des barques en fait) sont tirés sur les galets dans l'attente de la prochaine sortie.

Bateau

Sans doute pris par l'ambiance, j'ai tenté ma chance. Et qu'ai-je capturé ?

prise

Je me demande s'il a la taille légale...


27 mai 2013

Deux pour le prix d'une

Deux histoires de resto. Je vous les mets dans l'ordre chronologique.

Depuis 1973, lorsque nous séjournons dans le Suffolk, nous allons chaque fois manger au Butley Orford Oysterage Restaurant.

Oysterage

Respectueux de la tradition, nous y sommes donc allés cette année également.

Lorsque nous sommes entrés (dégoulinants grâce à l'averse locale), il n'y avait qu'une table occupée par trois personnages : un mec et deux dames. J'ai compris par la suite qu'ils étaient américains, grands mangeurs d'écrevisses et que celle des femmes qui avait des allures de teenager attardée était la mère de l'autre et devait sans doute sa peau lisse à quelques liftings du genre de ceux qui, à force, vous amènent le nombril sous le menton (mais ne médisons pas...).

À notre arrivée, ils mangeaient des huîtres et parlaient déjà assez bruyamment. C'est quand on leur a apporté leurs homards que les choses se sont corsées.

Exclamations diverses dont invocations multiples du nom du Seigneur : "Oh my God !" (pour leur défense, je dois reconnaître que la taille des bestioles avait de quoi susciter l'émerveillement).

Mais quand ils se sont mis à les bouloter, j'ai bien cru que la plus jeune (celle donc qui paraissait plus âgée que sa mère si vous suivez...) allait nous faire un orgasme à 140 dB (C'est alors que, bizarrement, j'ai pensé à Célestine). Je crois que ce qui nous a sauvés, c'est qu'après chaque bouchée, elle prenait soin de se remettre du rouge aux lèvres (enfin, rouge, le stick était plutôt cacao pâle).

J'adore les restaurants !

 

Quelques jours plus tard, nous sommes allés au Lighthouse à Aldeburgh. Là, la table voisine était occupée par deux couples d'Anglais : un plutôt âgé et l'autre encore plus âgé. Là aussi j'ai pensé à Célestine en me disant qu'elle aurait certainement été toute retournée si elle avait vu, comme moi, les deux plus âgés pencher amoureusement la tête l'un vers l'autre, jusqu'à ce qu'elles se touchent. Oui, délicieusement émouvant...

Sauf qu'à les observer attentivement,  j'ai fini par comprendre qu'elle n'avait plus qu'un filet de voix et que lui était un peu sourd...

Comment ça "Salaud !" ?

J'adore les restaurants !


23 mai 2013

At last, on the last day, I found one !

L'averse de grêle une fois passée, le chien a décidé de retourner gambader une dernière fois sur son tas de galets.

Grêle

C'est en le poursuivant pour tenter (en vain) de lui expliquer que s'il voulait que je lui lance sa balle il fallait d'abord qu'il la lâche (c'est vachement con un chien quand ça s'y met !) qu'il m'a sauté aux yeux.

Pas le chien...  le galet !

Galet PUR

Rond !

(ou presque...) comme je le serais moi-même si je devais avoir l'idée saugrenue de forcer un peu trop sur l'une ou l'autre des Trappiste belges ou sur le "Tally Ho !", l'introuvable barley wine de la brasserie Adnams à Southwold (remarquez pour ce dernier cas, que s'il reste introuvable, je risque pas de forcer, hein...).

Mais revenons à mon galet, rond. Preuve, s'il en était besoin, du bien-fondé de mon hypothèse, soit qu'un matériau honnête consciencieusement roulé sur la grève par le déferlement des vagues et leur ressac se doit de terminer en boule, à l'image de mes nerfs quand le chien refuse obstinément de me rendre sa balle, CQFD !

Reste à savoir après cette intense satisfaction morale pourquoi cette saleté de silex ne se comporte pas aussi honnêtement que ce que je pense être un bout de polyuréthane expansé, probable résidu de l'âme d'un planche à voile des débuts du véliplanchisme (faudra que je demande à ma copine, Madame Jaja, de vérifier à l'aide d'un petit spectre infra-rouge).


20 mai 2013

Qu'est-ce qui ne tourne pas rond ?

Vous vous rappelez du défi du samedi numéro 195 ? Ce n'est pas si vieux pourtant...

Sur la levée côtière séparant Aldeburgh de Thorpeness se dresse, face à la mer, un étrange monument. L'inscription qui y figure aurait bien convenu, elle aussi, pour illustrer ce défi. D'autant que sur des kilomètres, la côte n'est qu'une montagne de galets.

Scallop

C'est en foulant chaque jour cet amoncellement, le chien exigeant d'aller y courir quotidiennement, que la question m'est venue à l'esprit : pourquoi les galets ne sont-ils pas sphériques ?

Roulés en permanence par les flots, s'usant au contact les uns des autres et du sable, le bon sens nous souffle qu'ils devraient l'être et pourtant ! J'en ai scruté des milliers et des milliers, tâchant de repérer parmi eux une bille ne fut-ce que grossière...

Peine perdue ! Le plus approchant que j'aie trouvé est le gris, au milieu de la photo, bien loin de la sphère parfaite et cependant largement différent de ses innombrables congénères.

Galets

Il y a donc là matière à réflexion et peut-être même à modélisation mathématique. Des volontaires ??


16 mai 2013

Dans la même veine...

... que le billet précédent, mais là, on ne vous a pas menti...

 

On vous l'a caché !

 

Aldeburgh-131

Car devinez un peu à qui appartient ce discret petit pied-à-terre, hmmm ?

 

Aldeburgh-132

Comme j'ai bien l'honneur de vous le dire !

Vous en êtes tout rembruni hein ?


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