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Entre nous

16 mai 2013

Dans la même veine...

... que le billet précédent, mais là, on ne vous a pas menti...

 

On vous l'a caché !

 

Aldeburgh-131

Car devinez un peu à qui appartient ce discret petit pied-à-terre, hmmm ?

 

Aldeburgh-132

Comme j'ai bien l'honneur de vous le dire !

Vous en êtes tout rembruni hein ?


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15 mai 2013

On vous a menti !

Tout ça, c'est du cinéma ! Du cinéma américain de surcroît, c'est vous dire si c'est sujet à caution...

steven-spielberg

Je m'en suis toujours douté, c'était trop beau, trop à l'eau de rose, cette histoire de pauvre créature perdue au cœur des États-Unis et remise sur le chemin de sa lointaine galaxie grâce à l'amour et l'astuce d'un admirable petit garçon bien de là-bas !

Je ne sais pas d'où leur est venue cette histoire ni pourquoi ils se sont esquintés à vous servir une contre-vérité à la sauce locale. Ce que je sais, c'est que l'astronef s'est crashé dans la campagne anglaise, bien avant la période évoquée dans le film et que le pauvre pilote n'a pas survécu.

J'en ai ramené la preuve de ma promenade matinale dans le cimetière d'Aldringham :

Aldringham-001

Aldringham-024

Aldringham-006

Si j'en ai encore d'autres comme ça ?

Bien sûr ! Depuis que je fais dans le journalisme d'investigation, ça pleut !


14 mai 2013

Incroyable mais vrai : une bière à mon image !

Mon épouse a la nostalgie des sweet stouts qu'elle dégustait au bar du petit hôtel où nous séjournions voici plus de trente ans (je me rappelle même de la marque : "Mackeson").

Mackeson

Bien que cette bière existe toujours, nous n'en avons pas trouvée dans le patelin ni l'an dernier ni cette année. Mais nous ne désespérons pas.

Les sweet stouts sont des bières à base d'orge torréfiée mais non maltée, elles sont à faible teneur en alcool (environ 3%) et doivent leur goût sucré à la présence de lactose (ce qui leur vaut parfois la dénomination de "milk stout").

En attendant d'en retrouver, nous prospectons le marché des bières foncées, mais celles que nous avons trouvées jusqu'à présent se sont révélées plus alcoolisées et plus amères.

Personnellement, j'ai un penchant pour la "Old Peculier", une excellente bière et c'est un Belge qui vous le dit, c'est pas une preuve ça ?

Old Peculier

Mon épouse en préfère une autre, un peu plus douce, mais tout aussi alcoolisée. Elle l'aime aussi pour une autre raison : quand elle se retrouve face à cette bière, elle n'est pas dépaysée : l'étiquette lui rappelle son mari* ...

Old Growler

* "Old Growler" peut se traduire par "Vieux Ronchon"


14 mai 2013

En y regardant de plus près

Vous vous rappelez que l'an dernier à pareille époque, je m'émerveillais que rien ou presque n'ait changé dans la région d'Aldeburgh depuis les années septante.

Aldeburgh-044

L'autre soir, promenant le chien sur le front de mer, je passais devant l'hôtel Brudenell où des clients étaient attablés pour le dîner.

Brudenell

Et c'est là que ça m'a frappé !

Dans ces fameuses années septante, même dans le petit hôtel familial de Monsieur Cook (photo dans le billet référencé plus haut), aucun homme, même pas moi (Dieu sait pourtant si comme béotien je me pose un peu là), n'aurait pensé descendre pour dîner autrement qu'en veste et cravate. Alors, au Brudenell, vous pensez !

Eh bien je puis vous assurer que ça au moins a changé : aux tables de ce fameux hôtel, je n'ai pu, malgré un examen des plus attentifs, découvrir la moindre cravate.

O tempora, o mores ! L'Empire britannique est bien mal en point...

Bon, j'ai quand même aperçu un serveur en nœud pap'...

Se pourrait-il que l'on doive rechercher aujourd'hui les derniers gentlemen parmi le petit personnel ?


3 mai 2013

Un petit détour sur le retour...

Après notre promenade jusqu'au bout de la rive droite de l'Aa (nous n'avons pas trouvé utile de nous farcir la rive gauche à Grand-Fort-Philippe), nous sommes revenus nous restaurer dans une des brasseries de l'endroit (accueil 8/10, cuisine 6/10). Puis, nous avons fait deux fois le tour du patelin : un fois pour trouver une pharmacie, une seconde pour revenir à la boulangerie au début du même sens unique.

Pris d'une inspiration subite, je dis à mon épouse "Nous allons aller voir Bray-Dunes".

Bray-Dunes, c'est le premier patelin français succédant à La (De) Panne sur la côte de la Mer du Nord, c'est là que Souchon entend des flonflons. Je n'y étais plus allé depuis ma prime jeunesse, époque où nous prenions nos vacances à La Panne et où nous nous y étions rendus à pied le long de la plage : il n'y a qu'environ deux kilomètres de trajet. En ce temps-là, Bray-Dunes était un tout petit patelin et avait été durement touché par un raz de marée en 1953.

J'ai donc été surpris de me trouver aujourd'hui dans une sorte de prolongement de la côte belge avec digue de mer lourdement construite et tout un patelin tourné presqu'exclusivement vers l'exploitation touristique. Nous n'y avons pas fait long feu, juste un petit tour sur la plage où, le vent n'ayant pas faibli, les chars à voile s'en donnaient à cœur joie.

Quittant cet endroit, nous pensions reprendre l'autoroute pour rentrer chez nous, mais dans le rond-point d'accès à cette dernière, nous avons aperçu un pannonceau indiquant la direction de La Panne et nous avons décidé de faire le détour (un solide détour, soit dit entre nous).

Chemin faisant, nous avons rencontré d'autres pannonceaux signalant la présence d'un hôtel de ville du 16ème siècle dans Hondschote. Nous y sommes allé voir. Étonnant ! Un petit patelin calme et un bâtiment de style typiquement flamand, un peu comme un morceau de Bruges transplanté en France. Bruges dont la bâtisse portait d'ailleurs les armes.

Continuant notre route à travers les polders, nous avons rejoint Adinkerke, patelin belge voisin de La Panne et célèbre pour son parc d'attractions "Plopsaland". C'est là que nous sommes tombés sur le seul vrai embouteillage de la journée. Embouteillage provoqué pour moitié par une bande de zigotos en jeeps, ambulances, command-cars, déguisés en GIs et confondant dans leur reconstitution Adinkerke et Arromanches. Pour l'autre moitié, il s'agissait d'une colonne de voitures immatriculées en France faisant la queue en attendant de trouver une place dans les parkings de deux magasins vendant des cigarettes...

Doivent faire une drôle de tête les buralistes français du coin !

 

Bray-Dunes  Hondschote Hondschote
Bray-Dunes                       Hondschote           Armes de Bruges

Hondschote  Hondschote  Câline
Hondschote                   Hondschote                      Ça souffle !


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2 mai 2013

Aaah !

Désirant me rendre en Angleterre par bateau, j'avais un éclaircissement à obtenir de la compagnie de ferries assurant la traversée du Pas de Calais. Comme je préfère de loin m'adresser à une charmante personne derrière un comptoir de réception qu'à un site internet aux méandres déambulatoires aussi obscurs qu'incertains, je suis parti pour Calais en compagnie de mon épouse et de son chien (lequel est une chienne, comme je l'ai déjà signalé).

Après deux cent kilomètres et deux heures de trajet (je vous rassure : la préposée les valait bien) j'ai obtenu les informations qui me manquaient accompagnées d'un gracieux sourire.

Puisque nous nous trouvions dans le terminal ferry du port, pour éviter d'avoir à chercher des toilettes quelques instants plus tard Dieu seul sait où, nous nous mettons en quête des gogues locales. Rien à redire sur le fléchage ni sur la douceur du déplacement de l'ascenseur.

Arrivés sur les "lieux", enfin, à leur voisinage, nous tombons sur deux techniciennes de surface en obstruant les entrées, confortablement appuyées sur le manche de leurs outils de travail à la ligne épurée. L'une des deux matrones daigne abandonner un bref instant la relation d'activités passées soulevant apparemment l'intérêt passionné de son interlocutrice pour nous signaler qu' "Y en a d'autres au resto !".

Nouveau parcours tout en souplesse en ascenseur pour nous apercevoir qu'à dix heures du matin, le resto est désert et ses WC bouclés (mais non j'ai pas dit bouchés!). Plutôt que de retourner déranger les deux vedettes potentielles de téléréalité, nous décidons de patienter jusqu'à la prochaine station (balnéaire).

En pratiquant régulier des mots fléchés, je croise l'Aa au bas mot une fois par quinzaine. J'ai donc décidé d'aller voir à quoi pouvait bien ressembler ce "premier fleuve de France" et nous sommes partis pour Gravelines. En suivant les pannonceaux "Plage", nous sommes parvenus à travers un fouillis de rues à sens unique à l'embouchure le l'Aa qui s'est révélé être un fleuve canalisé et largement envasé.

Nous avons garé la voiture sur une petie place au bord du fleuve et j'ai immédiatement repéré un petit bâtiment qui ne pouvait qu'abriter des toilettes publiques. Je ne m'étais pas trompé... sauf que l'entrée en était fermée par un volet métallique. Sont futés à Gravelines : quand ce n'est pas la pleine saison touristique, ils ferment l'édicule, ce qui oblige le touriste paumé à visiter le bar d'en face, c'est toujours ça de gagné !

Sinon, à part le canal envahi par la vase et une toute toute petite centrale nucléaire, c'est plutôt mignon Gravelines, surtout sous le soleil...

Ah, il y avait aussi un vent à décorner les bœufs, ou en tout cas, à maintenir dressées les oreilles tombantes du chien !

 

Embouchure de l'Aa  Phare de Gravelines  Naufrage
Embouchure de l'AA      Phare Gravelines               Naufrage

FukushimAa  Marée basse  5-6° Beaufort
FukushimAa                  Marée basse                  5-6° Beaufort


1 mai 2013

America, America !

Je vous colle ci-dessous un extrait d'un communiqué de l'agence de presse Belga :

Une commission gouvernementale américaine a critiqué mercredi plusieurs pays d'Europe de l'Ouest pour leur "laïcité très agressive". Dans un rapport, elle épingle notamment l'interdiction du voile intégral dans les espaces publics belge et français.
Pour la première fois, la commission américaine sur les libertés religieuses internationales, dont les membres sont nommés par le président américain et le Congrès, a consacré un chapitre de son épais rapport annuel, publié mercredi, à l'Europe occidentale. Le rapport cite les restrictions croissantes, votées ces dernières années en Europe, concernant les signes religieux, l'abattage rituel des animaux, la circoncision en Allemagne et la construction de mosquées et minarets en Suisse. Les restrictions "créent une atmosphère d'intimidation contre certaines formes d'activité religieuse en Europe occidentale", expliquent les auteurs. "Ces restrictions limitent aussi gravement l'intégration sociale et les opportunités en termes d'éducation et d'emploi pour les individus affectés".

Ces grands donneurs de leçon n'ont quand même pas poussé la démonstration jusqu'à citer comme exemple d'intégration parfaitement réussie celle des Tchétchènes dans leur propre pays...

 

uncle_sam


24 avril 2013

À défaut d'entarteur...

Hier, Monseigneur Léonard, le primat catholique de Belgique, s'est fait bénir fraîchement par les Femen.

Léonard

Je trouve qu'en la circonstance sa remarquable impassibilité l'a un brin desservi. Je pense qu'il aurait fait le buzz s'il avait gentiment demandé :  "On peut toucher ?"

Mais c'est peut-être pour résister à cette envie (celle de poser la question, voyons, qu'allez-vous imaginer...) qu'il s'est concentré sur l'attitude de l'orant.

En marge de cette info, il m'est revenu que depuis l'apparition de ces escouades débridées (si j'ose dire) de Femen, il y aurait une augmentation du nombre des postulants masculins pour les services d'ordre. Mais ce n'est sans doute qu'une rumeur...


18 avril 2013

Une nuit à Grenade

Lorsque presque chaque année, nous descendions en voiture vers l'Algarve (où il n'y a pas grand chose à voir), nous avions pris l'habitude de passer deux nuits dans la deuxième ville étape de notre périple (la première étant toujours Bayonne) pour voir à chaque fois un coin différent du Portugal.

Il y a dix ans de cela, après avoir vu Lisbonne, Porto, Sintra, Bragance, Braga, Batalha, Coimbra, Tomar, Guimaraes, Viseu, Castelo Branco, Sintra, Obidos, Vila Real, Barcelos, Marvao, Povoa de Varzim, Guarda, Portalegre, Evora, Beija, Castro Verde et quelques autres, nous avons décidé de rester en Espagne et d'aller voir Grenade.

Pourquoi Grenade ? J'en sais trop rien !

Peut-être à cause de Luciano (Granada, tu tierra está llena de lindas mujeres, de sangre y de sol)
Ou de Luis (Une nuit à Grenade, avec toi mon amour)
Ou de Julien (C'est une Andalouse et elle peut prendre ma vie quand elle sourit)
Et allez savoir qui était attiré par quoi...

Quand nous sommes arrivés en vue de la ville, pourtant dans l'après-midi, on se serait cru la nuit : le ciel était noir et l'orage menaçait. Et dans l'hôtel America, un petit truc sympa au beau milieu de l'Alhambra, pour notre première nuit à Grenade, le chauffage central fonctionnait, un onze mai, en Andalousie ! C'est vous dire si Grenade, c'est surfait... et si le printemps pourri n'est pas une exclusivité belge.

 

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1 avril 2013

Vente à l'arraché

J'hésite à ranger encore ce billet dans la catégorie "À chaud", le temps passe si vite, n'est-ce pas...

Il y a quelque temps donc, un mercredi midi, je me gare dans la rue où se situe la maison de ma fille (j'aimerais pouvoir dire "devant chez ma fille", mais sa rue est très encombrée, même le mercredi midi). Je viens chercher mes petites-filles pour les faire manger, vaquer vaguement à leurs travaux scolaires et les emmener au manège.

Tandis que je manœuvre avec mon habileté coutumière, une voiture s'arrête à hauteur de la mienne et son conducteur se penche vers moi, me demandant par de vigoureuses gesticulations d'ouvrir ma fenêtre.

Lorsque les vitres latérales de nos véhicules respectifs sont descendues dans leur logement autorisant enfin la conversation, le gaillard me demande, dans cette langue, si je parle italien.

J'évite de lui expliquer qu'une pratique assidue des corons miniers de Wallonie ne m'a hélas appris de cet idiome que des expressions comme "Sbadato !", "Figli di puttana !" et autres joyeusetés et lui réponds que non.

C'est donc en français que cet Italien à la voiture immatriculée en Belgique me bonnit qu'il est chauffeur et ramène en camion d'Italie des costards de chez Armani. Qu'au dernier déchargement du dit camion il s'est aperçu qu'une caisse surnuméraire faisait partie du chargement et que son patron dûment averti (Tu parles, Charles !) lui avait donné licence de disposer de la marchandise. Là dessus, il me presse de lui révéler la taille de mes costumes.

Là aussi, j'ai évité de lui dire que je n'achète des costards que contraint et forcé par mon épouse, que cette faible fréquence a pour conséquence que ma taille varie à chaque fois et que je l'ai de toute manière oubliée entre deux occurrences, que les temps ont bien changé si les caisses ne tombent même plus du camion et que la détention de contrefaçons est sévèrement punie par la loi (de ce genre de conneries l'Europe veut bien s'occuper), pour me contenter de lui dire que sa proposition ne m'intéressait pas.

Il a insisté encore une fois pour connaître ma taille et devant mon refus réitéré est passé à l'utilisation du langage universel de base en me faisant un doigt d'honneur et en démarrant sur les chapeaux de roues, abandonnant dans l'air ambiant une âcre fumée bleue.

Ah, le petit commerce est de plus en plus dur...

Armani


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