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Entre nous

10 juin 2012

Tiens qui voilà !

Hier, mon épouse a subitement trouvé qu'il était temps de rendre visite à nos parents dans leurs cimetières respectifs. Nous le faisons chaque année à cette époque à l'occasion des fêtes des Mères et des Pères.

Chaque année également, le déroulement est assez similaire : nous passons chez un fleuriste, nous nous rendons ensuite au cimetière où sont enterrés les parents de Françoise puis à celui où reposent les miens.

Invariablement, ces étapes franchies, il est midi et, comme nous nous trouvons à Biercée, patelin d'origine de la distillerie qui produit la célèbre Eau de Villée, nous lui rendons une petite visite également.

Il faut préciser que si, initialement, elle se trouvait juste en face de la maison de mes parents, elle a, depuis plusieurs années, déménagé dans le patelin voisin, Ragnies, dans la ferme de la Cour, un splendide ensemble médiéval qui dépendait de l'abbaye de Lobbes et où la justice était rendue, d'où son nom. Profitant de la place disponible dans ce nouvel environnement, ils y ont aménagé un espace dénommé "La grange des Belges" une sorte de brasserie dans un décor majestueux où l'on ne sert que des produits... belges.

Nous y avons donc pris une légère collation, puis en quittant l'endroit, nous nous sommes mis à la recherche d'un endroit où promener le chien. La Thudinie regorge d'endroits sympathiques. Nous n'avons donc eu aucune difficulté à dégoter un petit chemin qui, à défaut de sentir la noisette, longeait une rivière.

À un moment, ce chemin passe sous un pont de chemin de fer et, chose étonnante, un escalier muni d'une rampe métallique d'un vert assez criard part à l'assaut de l'antique construction. Je l'ai escaladé pour essayer de comprendre la raison de l'existence de ce détail incongru en pleine nature et j'ai débouché sur un ravel.

C'est sur cet escalier que je l'ai aperçu.

Ce qui m'a valu après les avoir descendues, de me refarcir la montée des marches armé de l'appareil photo de mon épouse, laquelle m'attendait le long de la rivière en compagnie du chien qui pleurait comme un veau parce que j'avais disparu.

C'est ici que vous intervenez pour vous écrier :  "Mais est-ce qu'il va nous dire ce qu'il avait aperçu au lieu de nous bassiner avec son chien ?"

Vous pensez bien que si ce n'était pas exceptionnel, je ne vous en aurais rien dit. Cela faisait des années et des années que je n'en avait plus vu. Pourtant, Dieu sait s'il fut une époque où on ne pouvait pas les rater !

Une baloûche !

Les Bruxellois disent "Ne Prinkier"

Et vous ?

Hanneton


 

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6 juin 2012

Révélation

Mais non,  rassurez-vous, l'archange Gabriel n'est pas venu me susurrer à l'oreille une quatrième version du Livre. La révélation en question, bien plus terre à terre m'est venue de mon épouse.

Depuis que nous avons réservé à une petite dame de l'Agence Locale pour l'Emploi le travail de repassage, cela faisait des années que je n'avais plus repassé ne fût-ce qu'un mouchoir.

Repasser, ce n'est pas chinois, même si dans tous les albums de Lucky Luke ce sont précisément des Chinois qui tiennent les blanchisseries.

Dans l'urgence du retour de vacances et suite à un rhume contracté par mon épouse et moi-même par 37 degrés à l'ombre, je me suis mis à repasser lundi soir les innombrables mouchoirs sortis de la lessiveuse.

Comme je l'ai dit, ce n'est pas chinois et pourtant...

Lorsque vous avez (plus ou moins précisément) rendu sa forme initiale à votre mouchoir étalé devant vous face contre la table de repassage, vous le pliez en deux.

Jusque là, rien de bien terrible, il n'y a pas de décision particulière à prendre.

Pour l'étape suivante, c'est autre chose!

Appelons c la longueur du côté du mouchoir. Vous avez devant vous un rectangle ayant pour longueur c  et pour largeur c/2.

Vous pouvez, en le repliant parallèlement au premier pli, le transformer en un rectangle de longueur c et de largeur c/4.  Mais vous pouvez aussi, en le pliant perpendiculairement au pli initial, obtenir un carré ayant pour côté c/2.

Vous me suivez ?

C'est cette dernière méthode que j'ai toujours utilisée durant les années où l'ALE n'existait pas. C'est aussi au moment où j'utilisais lundi cette façon de faire que mon épouse est entrée dans la chambre et s'est écriée : "Mais tu plies les mouchoirs en carré !"

Et de m'expliquer que ce comportement s'oppose gravement à l'orthodoxie repassière qui veut que l'on plie d'abord deux fois dans le même sens avant d'exécuter ensuite deux pliages successifs dans le sens perpendiculaire. Mon épouse est régente ménagère de formation et l'orthodoxie repassière, ça la connaît !

Comme je lui faisais remarquer que le résultat final est quand même un tas de tissu carré ayant pour côté le quart du côté du mouchoir, elle me rit au nez en m'expliquant qu'en procédant de la manière traditionnelle, lorsque l'on saisit délicatement le mouchoir par un de ses coins il se déplie complètement sous l'effet de son propre poids tandis que celui plié selon ma méthode débile ne se dépliera qu'en le secouant sauvagement, ce qui nuit grandement à l'élégance du geste.

Sidéré, je fus !

Mais comment alors ne s'est-elle aperçue de rien durant ces années où ma pratique hérétique ne lui a pas permis de déployer avec toute la grâce requise ses petits carrés de batiste ?

Mouchoirs


23 mai 2012

Multi-use

Agata (vous connaissez Agata, n'est-ce pas ?) aime s'occuper en toute circonstance.

Si bien que souvent, en déplacement, elle emmène un ouvrage de couture ou de tricot.

Je ne sais trop pourquoi, particulièrement si ma fille nous accompagne, cette activité finit par tourner à la franche rigolade. Exemple dans un gîte rural de la région des Collines en 2007 :

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Ce voyage en Angleterre n'a pas fait exception. Agata avait débuté la réalisation d'un ouvrage tubulaire en laine rose du meilleur effet mais dont la destination semblait encore indéterminée.

Comme la chose dont manque le moins cette charmante enfant est l'imagination et que sa comparse était à nouveau présente, les suggestions les plus inattendues et même les ébauches de réalisation n'ont pas manqué.

Je vous en montre deux, avec la participation d'Emilie dans le rôle de mannequin :

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Elle est pas belle, la vie ?

Les filles me surprendront toujours, en plus de m'esbaudir !


8 mai 2012

Cantorbéry

... ou en anglais Canterbury. Cantorbéry, c'est du picard (dans le passé, la région du Pas-de-Calais faisait partie de la Picardie).

Sur le chemin du retour, nous avons visité, très partiellement pour la partie pédestre, mais plus complètement en voiture en cherchant un parking, la très ancienne capitale du royaume de Kent.

Nous en avons eu l'occasion grâce à une étrange attitude de notre fils : il fait une fixation sur la M25.

À l'aller comme au retour, il tenait absolument à franchir ce bout d'autoroute contournant le grand Londres avant de penser ne fût-ce qu'à faire pipi.

Une réminiscence sans doute de l'époque où, censé suivre des études de gestion et animation touristique, il parcourait régulièrement au volant d'un breack Mercedes pourri les routes unies du Royaume-uni à la recherche de matériel susceptible d'alimenter les carteries belges.

Faut dire qu'en semaine, le franchissement de la Tamise par le tunnel ou le pont de Dartford ne doit pas être une partie de plaisir. Mais comme nous avons dans les deux cas voyagé le samedi, nous avons eu du temps libre une fois l'obstacle franchi. Voilà pourquoi nous avons décidé de nous arrêter à Canterbury avant d'embarquer pour la traversée du retour.

Eh bien, pour un lieu de pélerinage, c'est un lieu de pélerinage ! Y a un de ces mondes ! Je pense que tous les autocaristes sont atteints du même syndrôme que mon fils et se retrouvent à Canterbury quelques heures avant celle de leur embarquement à Douvres.

Je n'ai pas retrouvé, méthode de classement oblige, les photos que j'avais prises, il y a quarante ans, de la cathédrale construite en pierre de Caen ni du tombeau du Prince Noir (Edouard Plantagenet) à l'intérieur de celle-ci. D'ailleurs, c'eût été sans utilité puisque je n'en ai pas prises cette année non plus, le prix élevé de la visite ne se justifiant pas en regard du peu de temps qui nous restait à y consacrer. Inutile de spécifier, j'imagine, qu'à mon dernier passage, il n'y avait pas de droit d'entrée. Pareil pour les châteaux d'Orford et de Framlingham...

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7 mai 2012

Une impression de déjà vu

En mai 1981, ma fédération organisait une rencontre internationale du scoutisme "ouvert" (entendez non-confessionnel).  J'y participais et mon épouse avec quelques amis assurait l'intendance (ma fille a même à cette occasion fracassé quelques bouteilles de Maitrank, mais nous avions du stock).

Parmi les participants, il y avait bien sûr quelques Français, tous chauds partisans de François Mitterrand.

À l'annonce de la victoire officielle de ce dernier, j'ai assisté à une petite scène au sein de la délégation française : ils se congratulaient joyeusement de cette victoire jusqu'à ce que l'un d'eux s'exclame : "D'accord, on a gagné, mais que va-t-on faire maintenant ?"

J'adore les Français, ils réussissent toujours à me faire marrer !

Aujourd'hui aussi...


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4 mai 2012

Et toi non plus tu n'as pas changé...

Aldeburgh, au cas où vous l'ignoreriez, est une petite station balnéaire et de villégiature , sur la côte du Suffolk et par conséquent sur la Mer du Nord.

Me référant à Nieuwpoort, petite ville de la côte flamande de la même mer où j'ai passé durant plusieurs années les vacances de Pâques avec mes petites-filles et où chaque année nouvelle apportait son lot de modifications, je m'étais apprêté à ne plus reconnaître un endroit que j'avais quitté depuis plus de trente ans.

Grossière erreur !

La plus grosse modification qu'ait connu la petite bourgade est l'implantation d'une petite entité d'une grande chaîne de distribution à l'entrée du patelin.

Au coeur de la ville, pas de nouvelle construction, pas de rehaussement d'immeubles, pas de poussée de tours, le front de mer n'a pas bougé d'un iota (là, je mens : la remise du bateau de sauvetage du Royal National Lifeboat Institution a été agrandie et les deux pêcheurs locaux ont adjoint deux petits magasins à leurs anciennes cabanes, mais ça, c'est sur la grève de galets, pas vraiment dans le tissu urbain).

La chose m'a fort étonné, mais l'explication est venue rapidement sous forme d'un petit journal reçu en même temps que la clef du cottage : la côte du Suffolk est une AONB : Area (zone) of Outstanding (exceptionnelle) Natural Beauty. Elle est ainsi protégée de toute modification susceptible de porter atteinte à la beauté du paysage.

J'ai donc été retrouver (difficilement, voir la rubrique "méthode de classement") quelques photos datant de trente à quarante ans pour les comparer à celles d'aujourd'hui. Vous verrez simplement que le petit hôtel où nous avions logé la toute première fois il y a quarante ans a été transformé en trois logements.

Rien n'a vraiment changé... en dehors des prix !

Moothall Moothall 2012

 Guesthouse Guesthouse 2012

Framlingham Framlingham 2012

Heath Heath 2012


2 mai 2012

Faites du sport qu'ils disaient !

Vous vous rappelez sans doute qu'à force de voir passer devant mes fenêtres la charmante Fanny, j'avais décidé de peut-être me remettre à faire du sport.

Vous ne vous rappelez pas ? Ben, suivez le lien ou consultez votre médecin de famille (si du moins vous vous souvenez de son nom).

Revenons au sport : au nombre des souvenirs de vacances emmagasinés par notre fils et ayant participé à sa décision de revoir l'Angleterre de l'est en notre compagnie, se trouvaient des parties de pétanque endiablées sur les chemins terreux parcourant la lande côtière du Suffolk.

Quoi ? Je vous l'ai déjà dit ? Parce que de ça, évidemment, vous vous rappelez très bien ! Admettons...

Ce simple souvenir a suffi à lui faire emmener dans sa voiture huit des treize paires de boules de pétanque que je lui avais léguées à l'occasion de notre déménagement (ouais, je sais ! De ça aussi je parle sans arrêt. Et alors, j'ai bien le droit de radoter un peu à mon âge, non ? Et d'ailleurs, c'est mon blog ou le vôtre ? C'est vrai quoi à la fin...)

Donc, pour vraiment replonger Willy (ou Yves, c'est comme il vous plaira)  dans ses souvenirs d'enfance, nous avons organisé in extremis une partie de pétanque la veille de notre retour.

Bien nous a pris de nous y prendre sur le tard, car en sautant pour éviter d'arrêter du pied une boule qui roulait droit vers lui, je me suis démis le genou gauche qui, comme vous le savez sans doute, est privé de ses ligaments croisés depuis une autre tentative de retour au sport (le foot-ball cette fois-là). Si nous avions commencé par là, j'aurais passé tout le séjour à traîner la patte.

Je crois que pour mon retour définitif au sport, je vais chercher quelques amateurs de whist.

Ah oui ! Pour la petite histoire, la partie opposait Agata, Muriel, Emilie et Louise à Françoise, Willy, Thierry et moi. Borys revoyait son cours de droit bien calé dans le divan.

La pluie a fort opportunément arrêté la partie alors que chaque équipe avait remporté une manche. Je vous l'avais dit : l'Angleterre, c'est merveilleusement lénitif, ça engage au calme.

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25 avril 2012

Ah, la mémoire...

Voici une photo de celui par qui tout est arrivé.

J'ai dû pour vous la faire voir scanner une ancienne dia. Ce qui n'est rien comparé au temps qu'il m'a fallu pour remettre la main dessus. J'ai peut-être pas l'air comme ça, mais je ne suis pas très strict dans ma méthode de classement.  (Ké méthode ? Interviendront avec raison les mauvaises langues).

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Aujourd'hui, il ressemblerait plutôt à ça (celle-là, je n'ai eu qu'à l'emprunter à l'appareil digital de mon épouse) :

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Lorsqu'étant jeunes mariés et jeunes parents (ça n'a pas traîné), mon épouse se mit à me faire part de son irrépressible besoin de vacances pour elle et, bien sûr, surtout pour les enfants, besoin que je ne partageais déjà pas à cette lointaine époque, j'avais cru trouver la parade en déclarant :

"Je veux bien prendre des vacances, à condition que ce soit en Grande-Bretagne !"

Ben oui, je suis comme ça, manipulateur, sournois et tyran domestique.

C'est ainsi que je me suis retrouvé à Porlock (Sommerset), au Pays de Galles l'année suivante et, pour les quelques années ultérieures, à Aldeburgh (Suffolk) avec une infidélité en faveur d'Ilfracombe (Devon).

Ma célèbre méthode de classement ne me permet pas de mettre une date précise sur ces événements, mais j'estime que notre premier séjour à Aldeburgh (prononcez quelque chose comme "ôldbre") devait se situer au tout début des années septante, puisque les enfants venaient d'entamer le cycle des études primaires.

Il est bien difficile d'imaginer ce que des gosses stockent comme impressions dans leur mémoire et surtout jusqu'à quel point ces souvenirs sont le reflet exact de la réalité vécue.

Mon fils, par exemple se souvient de parties de pétanque sur les chemins parcourant la lande environnante alors que je ne les situe (image à l'appui) que le long de la grève. Mais il est vrai que je n'ai pas réussi à remettre la main (voir toujours ma méthode de classement) sur les photos de l'époque qui est celle où j'ai abandonné la dia pour la photo papier, photos stockées par centaines dans des cartons vierges de toute intrusion depuis le déménagement.

Avec ma fille, ça concorde mieux, au moins en ce qui concerne les homards achetés sur la grève et dégustés accompagnés de saladcream sous le hayon du breack, ma fille a la mémoire gastrique très précise.

Toujours est-il que, quels que soient leurs souvenirs et le niveau d'exactitude de ceux-ci, nos enfants ont décidé de nous emmener là-bas avec leurs deux familles pour nos septante ans, espérant y retrouver sans doute des effluves de jeunesse.


17 avril 2012

Walberswick

Je dois encore scanner quelques dias avant de vous parler de mon séjour en East Anglia.

Pour vous faire patienter jusque là (c'est dingue cette propension qu'ont les gens à penser que leurs vacances puissent vraiment passionner quelqu'un d'autre), je vais vous en relater un épisode succinct mais néanmoins significatif.

Nous entrons dans un pub à Walberswick.

Incidemment, il s'agit du "The Anchor", élu en 2011 meilleur pub à vins d'Angleterre et "Sustainable pub of the year" pour son respect de l'environnement. En plus de cela, sa cuisine est renommée et il offre un choix de douze des meilleures bières belges. Vous pouvez le voir sur Google Street :

Anchor

Pour l'intérieur, nous nous en sommes chargés nous-même :

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Mais continuons mon histoire...

Comme nous sommes neuf, un consommateur se propose de changer de table pour nous donner plus d'espace. Nous le remercions de sa gentillesse mais l'assurons que nous disposons d'assez de place sans qu'il doive se déplacer.

Constatant que nous parlons français entre nous, il nous demande de quelle région de France nous venons. Nous lui répondons que nous ne venons pas de France mais de Belgique et, plus précisément, de Bruxelles (grâce à l'Europe, bien des gens connaissent cette ville même s'il ne peuvent localiser la Belgique).

Sa réponse m'a fait boire du petit lait.

Il a déclaré (je traduis, bien sûr, mais sans trahir, en dépit de la réputation faite aux traducteurs) :

"Ah, j'ignorais ! Excusez-moi, je ne voulais pas vous insulter..."

Je me demande si cette bonne vieille rivalité anglo-française n'est pas toujours bien vivace...

L'humour anglais le reste en tout cas.


6 avril 2012

Mais si, les cours sont efficaces !

Comme ce sont les vacances, je vais vous parler école.

Ma fille qui, rassurez-vous, n’est pas enseignante mais fonctionnaire à la Commission Européenne a vu un jour débarquer une nouvelle collègue française.

En grande connaisseuse et praticienne de sa langue, cette dernière s’est mise à relever ces quelques défauts inhérents aux Belges et plus particulièrement aux Bruxellois dans leur pratique de cette langue. Et, singulièrement, leur propension à utiliser le verbe “savoir” dans des situations où “pouvoir” eût semblé plus approprié et celle d’employer des tournures de phrases directement héritées de la langue de Vondel.

Remarquez que les Belges n’ont pas vraiment besoin des Français pour être au courant de ces choses :

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Cette dame était la mère d'une jeune gamine.

- Tu vas la mettre à l’école chez nous ? A demandé ma fille.
- Bien sûr !
- Apprête-toi à être surprise...
- Oh, mais je vais la surveiller !
- Si tu le dis...

Il y a peu, cette mère est arrivée au boulot toute retournée. Elle avait entendu sa fille, après quelques mois seulement de fréquentation d’une école bruxelloise, dire au téléphone à une amie :

Je ne sais pas venir, je peux pas de ma mère !

Dans mon titre, je parlais des cours de récré, bien sûr...


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