Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Entre nous

21 septembre 2012

Vous avez dit "Ruines" ?

Depuis mes dix ans, je n'avais plus mis les pieds dans le domaine de l'abbaye d'Aulne, celle dont vous parlait Adrienne ce matin.

J'avais le souvenir de pans de murs aussi gigantesques que menaçants, couverts de végétation grimpante, de lieux écrasants et mystérieux... Comme j'accompagnais des amis dans la région, j'ai voulu en avoir le cœur net et j'ai acheté un ticket (enfin, quatre).

Aulne001

C'est dingue comme les choses paraissent grandes quand on est petit. Le domaine qui m'avait semblé immense et dont j'étais sorti sur les genoux après l'avoir exploré dans tous ses recoins en compagnie de mes parents m'est apparu aujourd'hui plus modeste. Faut dire qu'à l'époque, on circulait librement à travers les ruines au risque de se prendre un moëllon sur la cafetière, alors qu'aujourd'hui, sécurité et avocats obligent, le parcours est strictement balisé et les endroits dangereux dûment clôturés.

Malgré tout, il y a quelques coins impressionnants. Les photos prises par Adrienne montrent, je m'en suis rendu compte, l'extrémité sud du transept et l'abside de l'église abatiale. Une petite vue dans la direction presque perpendiculaire ?

Aulne002

Le reste de l'église a quasiment disparu, sauf le portique d'entrée, ce devait déjà être un fameux bâtiment :

Aulne003

Allez, une petite vue satellite offerte par G**gle :

Aulne004

Vous voyez le bâtiment rectangulaire donnant sur la rue au nord de l'image ?  Non ? Mais cliquez sur l'image, non d'une pipe ! Ce sont les ruines de l'ancien réfectoire des moines. Le sous-sol est intact, c'est un restaurant. Nous y avons mangé de l'onglet à l'échalote. Photo ? (de la cave, pas de l'onglet enfin...)

Aulne005


Publicité
Publicité
30 août 2012

Addiction

J'imagine que depuis le temps, vous connaissez cette irrépressible attrait qu'exerce sur moi "La Folle" (Incidemment, ils lui consacrent une émission lundi sur la RTBF)

Aussi, dès ce 24 août me suis-je précipité dans la librairie du centre commercial.

Le dernier opus d'Amélie ne s'y trouvait pas.

Comme deux jours plus tard je devais passer à la FNAC à la recherche non du temps perdu mais des épisodes 2 et 3 du "Star Wars" de George Lucas, je n'ai pas fait le scandale qu'aurait pourtant bien mérité ce marchand de journaux se prenant pour un libraire (le pauvre n'y peut mais : il tient une officine de chaîne).

À la FNAC, je n'ai bien sûr pas trouvé les épisodes de Star Wars recherchés (j'ai dû les commander sur Amazon.fr) mais j'ai trouvé un appareil photo pour mon épouse confrontée, la pauvre, au problème de l'emploi par grand soleil des petits formats sans viseur.

J'y ai aussi, accessoirement, enfin mis la main sur le dernier roman de Nothomb (ce n'était pas difficile, il fallait en contourner une montagne pour traverser le magasin) :

Barbe bleue

Je n'ai pas pu lire ce chef d'œuvre en rentrant car j'ai dû me farcir (au format pdf) le mode d'emploi de l'appareil photo.

Le lendemain matin, il m'a fallu conduire les filles au manège, déposer ma femme chez son kiné puis tenter de trouver une deuxième batterie pour ce foutu Nikon P7100 (j'ai dû la commander, je l'aurai demain). Après dîner, je me suis tapé Woluwé pour dégoter des fèves des marais pour une recette qu' Emilie veut réaliser vendredi. Peu après mon retour, sms des filles signalant qu'elles avaient terminé au manège et que je pouvais aller les récupérer.

C'est quand je me suis assis au volant de ma voiture que le miracle s'est produit : lorsque j'ai tourné la clef de contact pour démarrer le moteur, il y a eu une sorte de "boum !" et mon tableau de bord s'est transformé en guirlande de Noël clignotante.

J'ai donc appelé Touring Secours pour remplacer la batterie qui m'avait fidèlement servi pendant six ans et c'est en attendant, assis sur le muret du parking, l'arrivée de leur patrouilleur que j'ai pu lire "Barbe bleue".

Je l'ai lu in extenso car et Amélie et Touring Secours se sont montrés dignes de leur réputation : l'une pour la brièveté de ses ouvrages, l'autre pour la longueur de ses temps d'attente.

Il est pas bien fait le meilleur des mondes ?


27 août 2012

Observez un peu...

... la Tunisie

tunisie

"Complémentarisation" de la femme
"Assainissement" de la presse

et ensuite ?

Quand, aux débuts du printemps arabe, j'ai murmuré qu'il serait sans doute suivi d'un été islamiste, mon épouse m'a reproché ma vision pessimiste, si pas sectaire, des choses.

Il y a de ces jours où je n'aime pas trop avoir l'air d'avoir raison...

Al-Liwaa

 

Mais qu'est-ce que je raconte là, moi ?

Mon créneau, c'est pas  "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" ?

Je vais encore perdre des lecteurs !


24 août 2012

Tapis !

Il y a une semaine, je me trouvais au balcon de l'hôtel de ville. La hauteur de celui-ci ne permettait pas de cadrer d'un seul coup le tapis de fleurs ornant la grand'place. J'ai donc, après avoir emprunté mon appareil digital à ma petite-fille qui avait comme à l'accoutumée égaré le sien, pris une série de vues dans l'intention de les assembler pour vous faire voir la chose.

L'ennui avec ces programmes permettant de générer une vue panoramique à partir de photos successives se recouvrant partiellement, c'est qu'ils sont conçus pour assembler des photos prises de face et qu'ils s'esquintent à maintenir les verticales bien verticales sur l'ensemble de la figure, pas les horizontales photographiées en vue plongeante. d'où le résultat que voici :

Tapis1

En parcourant le Net et en fouillant à fond les possibilités des programmes découverts, j'en ai déniché un qui permet d'appliquer à l'image finale une série de projections dont il vous faut choisir la plus appropriée à votre dessein. Si bien qu'en utilisant la "projection de Mercator inverse", j'ai obtenu une vue un peu plus représentative du tapis... au détriment de la linéarité des façades, bien sûr !

Tapis 2

De toute façon, ce n'était pas trop réussi cette année, les motifs africains utilisés étaient un peu trop disparates et les fleurs déjà  un brin fanées après trois jours de soleil de plomb lequel n'arrangeait rien à la violence du contraste entre les zones de soleil et d'ombre (et quand on connaît la pauvre dynamique des détecteurs numériques...)

Allez, ce sera peut-être mieux dans deux ans (si je peux y aller, bien sûr).


27 juillet 2012

Ils sont fous ces Français !

Dans toutes leurs mairies, ils ont un buste de la Schtroumpfette !

Si, si, j'ai reconnu son bonnet !

Pourtant, Peyo n'était même pas français !

C'est pas la success story du produit dérivé ça ?

MarianneMarianne


Publicité
Publicité
10 juillet 2012

La Terre pourrait ne pas atteindre le XXIIe siècle

C'est sous ce titre accrocheur que la RTBF publie sur son site un billet faisant référence à un article paru dans la célèbre revue scientifique "Nature".

Si vous creusez un peu sous cet emballage, vous vous apercevrez qu'il n'est pas du tout question de la disparition de notre planète (n'en déplaise au calendrier maya) mais du risque d'une modification drastique de sa biosphère, comme le mentionne, très clairement lui, le titre de l'article référencé :

Approaching a state shift in Earth’s biosphere

Ils m'énervent avec leurs titres prétendûment chocs autant qu'approximatifs, pour ne pas dire trompeurs.

Remarquez que pour notre race, le résultat serait le même dans les deux hypothèses : bye bye !

Mais bon, je ne parle que d'honnêteté intellectuelle dans le travail journalistique, pas de notre avenir à nous, poussières d'étoiles peut-être, mais microbes insignifiants quand même ("Much ado about nothing", comme eût dit le grand Will...).

terre


25 juin 2012

La preuve par n'œuf

Alors , pour ceux (Pivoine, par exemple) que le régime passionne, au cours de ce séjour en Angleterre, nous avons pris chaque matin le petit déjeuner local typique : bacon, œufs au plat, saucisses, champignons, haricots sauce tomate, toasts, confiture (j'en ai même vu qui ajoutaient du haddock mais ça c'étaient des puristes et aussi des croissants, mais ça c'étaient des nostalgiques).

Je me demande bien pourquoi le démarrage de la journée était ensuite parfois un brin laborieux...

Vous aurez remarqué que sur les photos de groupe, il manque toujours quelqu'un (au minimum le photographe). J'ai dégoté la photo exception qui confirme la règle et qui de plus me sembait de circonstance sous ce billet :

thorp01

C'est bon, là, Val ?


20 juin 2012

Ne tombez pas dans le panneau !

Nous promenant un beau soir (de façon plus ou moins ordonnée) vers le port de plaisance d'Aldeburgh,

Alde120408-0077

Nous avons croisé sur notre chemin une autre barrière exhibant une autre pancarte mettant en garde contre un chien féroce :

120408-0089

N'allez pas croire pour autant, forts de cette double expérience, que seuls les particuliers se préoccupent de la sécurité des passants. Les communautés locales ont, elles aussi, à cœur de mettre en garde les usagers de leurs routes contre tous les dangers potentiels :

canard

Et quand je dis tous les dangers, ce n'est pas un vain mot :

vieux

Oui, vous l'avez déjà dit : "Ils sont fous ces Anglais !"


17 juin 2012

A House in the Clouds

Pour nous loger à neuf (je parle du nombre, pas de l'état du logement) au voisinage d'Aldeburgh, notre fils avait dégoté un cottage dans un petit patelin dénommé Thorpeness.

120410-0134

À l'origine minuscule port de pêche plus réputé pour la contrebande que pour la pêche, le village a vécu une histoire récente assez particulière : l'entièrete du domaine a été achetée en 1910 par un magnat écossais des chemins de fer qui en a fait un village de vacances avec countryclub,  golf, tennis, piscine et étang de canotage, réservé à l'usage de ses amis.

Aujourd'hui, il a été rendu au public (vendu en grande partie pour régler la succession de l'original)  mais a conservé cet aspect de village de vacance début vingtième siècle.

120410-0189120410-0146

120410-0135120410-0186

Incidemment le cottage que nous occupions est celui à la porte bleue figurant sur la dernière photo (comme ça, Val sait tout. Val aime tout savoir et surtout tout voir, c'est pour ça qu'elle aime les photos "cliquables"). Passons...

Lorsque vous canotez sur le vaste étang prévu à cet effet (en évitant comme je l'avais fait voici bientôt quarante ans, manœuvrant à la gaffe une barque à fond plat, d'avoir à choisir entre lâcher cette gaffe fichée dans la vase du fond et n'avoir plus que vos mains pour ramer ou  rester suspendu à la dite gaffe, le choix ayant été vite fait car le bout de l'embarcation approchait dangereusement. Mais mon avertissement est finalement inutile, j'ai remarqué qu'ils ne louent plus de barques à fond plat), lorsque vous canotez, donc,

120413-0028120413-0019

 

 

 

 

 

 

vous apercevez une étrange construction dominant le village :

120413-0039120413-0037

 

 

 

 

 

 

Si vous vous rendez jusque là (après avoir remisé les bateaux, car elle se trouve sur la terre ferme), vous constatez qu'elle voisine un moulin à vent :

Moulin Thorpeness

C'est qu'initialement, cette construction était le château d'eau du village d'agrément et que l'original avait eu cette idée pour dissimuler l'inesthétique réservoir à la vue des résidents. Le moulin, lui, servait à pomper l'eau d'un puits pour alimenter le réservoir. Aujourd'hui, la cuve a été démontée et vous pouvez louer cette résidence originale pour vos vacances.


17 juin 2012

Walberswick again

Walberswick, dont je vantais le pub il y a peu, c'est un petit patelin à l'embouchure de la Blyth.

Comme toute la zone AONB dont je vous parlais l'autre jour il est entouré de marais, de landes et de forêts.

Il est célèbre pour avoir été, au début du vingtième siècle, le lieu de résidence de prédilection de toute une série d'artistes dont les peintres impressionnistes anglais attirés par ses ciels changeants et incomparables (Pivoine vous dira tout).

Jusqu'il y quelques années s'y tenait un concours de pêche au crabe très couru : celui qui attrapait le plus gros crabe dans les nonante minutes que durait la compétition était déclaré vainqueur.

Aujourd'hui il reste un lieu de vacances apprécié et une plage pour surfers.

En nous promenant entre les magasins de souvenirs et les cottages de vacances, nous sommes tombés en arrêt devant la barrière d'un de ceux-ci :

120412-0001

Cela n'a pas manqué de nous surprendre ou, à tout le moins, de nous étonner. Mais nous avons eu beau regarder par dessus la barrière, nous n'avons pas aperçu cette sympathique fratrie canine.

Normal ! Nous aurions pu nous démettre le cou, nous user les yeux et nous filer des crampes dans les mollets à essayer de voir au-delà de la haie, c'eût été peine perdue : les toutous étaient en balade.

D'ailleurs, à l'embarcadère du ferry (ferry qui n'est qu'une petite barque où rame un passeur presqu'aussi âgé que moi) nous les avons retrouvés !

120412-0008

Et je suis certain que c'était bien eux : les filles leur ont parlé français et ils ont tout compris !


Publicité
Publicité
Newsletter
30 abonnés
Publicité
Entre nous
Visiteurs
Depuis la création 202 574
Entre nous
Derniers commentaires
Archives
Publicité