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Entre nous

13 janvier 2008

A chi l'Italia ?

A noi !   Déclarait une sorte de plaque en bronze (?), suspendue, sous un portrait du Duce au mieux de sa morgue, sur un mur, à ma gauche, dans le fond du restaurant où nous fêtions le réveillon de la Saint-Sylvestre (menu à onze services, voyez ci-dessous).

menu

Non, je n'ai pas de photo de la danseuse du ventre ! Une Libanaise, négociante en tissus, m'a d'ailleurs conseillé très récemment d'employer à ce sujet l'expression "danseuse orientale" qui est plus distinguée.  Sur quoi je lui ai fait remarquer que ma médecine (mon médecin est une femme) risquait d'être un rien surprise lorsque je lui déclarerais souffrir de mon "orientale". Elle a daigné sourire.

Je n'ai pas non plus de photo du musée-reliquaire-sanctuaire dédié à Benito Mussolini que constituait l'extrémité de la seconde salle du restaurant où nous étions installés.

L'Italie était donc à nous, puisque notre fils et sa compagne avaient réussi à nous convaincre, mon épouse et moi-même de les accompagner, à leurs frais, en Italie. Plus précisément dans un endroit situé aux confins de l'Ombrie et de la Toscane, dans le voisinage immédiat de Castiglione del Lago.

Ombrie

Vue des protagonistes de l'aventure sous le dôme de l'église de Castiglione, empruntée à mon fils (la photo, pas l'église). Faudra que je songe à en faire une de moi seul, la tête centrée sur le dôme me servant alors de méga auréole (mais pour cela, il faudrait que j'y retourne...).

Je suis un type étrange, vous l'aviez deviné, j'imagine. Ainsi, je n'éprouve, ni n'ai jamais éprouvé, le besoin de partir en vacances. Mais une fois que je m'y trouve, entraîné par mon épouse, je m'y plais énormément, pour peu qu'on me laisse vivre ma conception de la chose : visiter l'environnement plus ou moins immédiat à l'aise et goûter à la cuisine locale. En Ombrie et en Toscane, j'ai été servi (et même resservi dans quelques restos).

Etrange et merveilleuse région que cet endroit ! Des cathédrales (qu'ils appellent "dômes" même si elles en sont dépourvues) jusqu'à la moindre chapelle, tout regorge de fresques gothiques ou renaissantes. Il y en a tellement que les Boy-scouts locaux n'hésitent pas à les cacher sous des crêches en papier d'emballage. C'est vous dire !

Cr_che

Dans cette région, tous les patelins dignes d'intérêt se situent sur des collines. Et plus c'est abrupt, plus cela semble les réjouir ! Il y a quelques descentes où j'ai regretté mes béquilles. Mais à part ce léger défaut, quel charme ces petites villes ! Et, pour la plupart d'entre elles, quel calme ! Un vrai bonheur !
Allez, un petit exemple du calme et de la pente (et encore, ici, il y a des escaliers)

Assise_escalier

Arrivés à ce point, je vous prierai de ne pas trop faire état de mes évaluations dithyrambiques auprès de mon épouse à qui je prétends depuis plus de quarante ans qu'on voit bien mieux tout cela à la télé et que rien ne vaut Molenbeek Saint-Jean, une commune voisine que nous ne visitons même pas, alors, pourquoi courir au bout du monde, je vous le demande ?

Nous avons donc visité Orvieto, Castiglione, Assise, Montepulciano, Montalcino, Cortone, Panicale, Pienza et tout autant de restaurants, si pas plus. Mais je vous raconterai peut-être cela dans une petite suite (je n'en ai pas encore choisi le ton). En attendant, pour vous remercier de votre patience , je vais quand-même vous coller une vignette de Noura Adel !

Orientale

Quoi ? Vous ne distinguez pas très bien ? Et alors, pourquoi verriez-vous mieux que je n'ai vu ? Je lui tournais le dos et c'est ma bru (finement pétillante) qui a du prendre la photo !


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12 janvier 2008

C'était au temps où Bruxelles...

Grâce aux moyens d'informations modernes, vous n'êtes pas sans savoir que La Poste se modernise, se repense, se réorganise en permanence pour mieux affronter un défi dont la nature m'échappe par moments. Mais bon, je ne suis sans doute plus "dans le mouvement" non plus.

Ma petite-fille s'est embarquée hier soir pour une semaine de classes de neige. Comme elle nous avait demandé de ne pas oublier de lui écrire, cela faisait déjà trois jours que nous lui expédiions cartes et lettres tandis qu'elle était toujours chez elle. Cela dans l'espoir de les lui voir parvenir durant son séjour en Suisse, plutôt qu'après son retour.

Cela me rappelle qu'un jour, chez un bouquiniste à Aldeburgh (East Anglia), j'avais dégoté pour quelques pence un livre, en Français, sur Bruxelles ! C'était l'époque où je prenais mes vacances en Grande-Bretagne (ou au Royaume-uni, c'est comme il vous plaira) parce que ça ne coûtait rien, c'est vous dire si ça fait un bail !
Dans ce bouquin, que par malheur je ne parviens pas à localiser parmi les quelques milliers que je stocke en rangées de piles verticales en divers endroits de mon logement, sinon, je vous aurais collé une photo, dans ce bouquin, donc, figurait la reproduction d'une carte postale sur laquelle un habitant du quartier de la gare du Midi écrivait, un dimanche matin, à un cousin d'Uccle qu'il passerait le voir... dans l'après-midi !  Et l'auteur d'expliquer qu'à l'époque, les postes accrochaient à l'avant des tramways bruxellois des boîtes destinées à récolter le courrier et que si vous y déposiez votre lettre le matin, elle était distribuée en ville l'après-midi. Bien sûr, la Suisse, ce n'est pas Uccle (c'est encore plus cher), mais ça donne malgré tout à penser.

Cela me rappelle aussi que lorsque, comme tous les enfants l'ont un jour fait, je collectionnais les timbres-poste (en amateur, car leur état m'importait peu), j'avais déniché un timbre orange du temps de Léopold II, doté d'un talon détachable spécifiant "Ne pas délivrer le dimanche". Il suffisait de détacher cette partie si vous ne vous inquiétiez pas de déranger le destinataire dans son repos dominical.

Remarquez que vous pouvez encore réaliser ce genre d'exploit en payant fort cher une société de courrier express. La Poste, elle, vous pouvez toujours courir, elle est bien plus préoccupée d'essayer de faire de l'argent que de distribuer le courrier.


26 décembre 2007

Pas de folies, bergères !

 

Fronton du Centre Socio-Culturel BEAUBOURG   (vue partielle)

Beaubourg2

 

Au Pays des Collines, outre des paysages de toute beauté, une nature d'une totale sérénité, vous rencontrerez un patelin étonnant. Parfois, je regretterais bien de ne pas y vivre.
L'humour y est en effet décapant, mais toujours bon-enfant. On n'y recule devant rien pour un gag et ça, ça me ressemble vachement !
Même le monument aux morts n'est pas dénué d'un certain humour bien involontaire :

tango

Dirait-on pas qu'elle s'apprête à lui faire danser le tango... ou le paso-doble ?  Enfin, moi, ce que j'en dis... Ce n'est peut-être qu'une impression de photographe blagueur. J'espère que cette plaisanterie d'un goût douteux ne va pas m'attirer d'ennuis avec l'une ou l'autre association patriotique.
Bof, le match-poursuite serait sans doute assez équilibré : tout comme moi, les membres de ces associations s'essoufflent rapidement !
Ceci me rappelle mon ami Richard Rousselet, trompettiste bien connu dans le milieu belge du Jazz. Dans son jeune âge, il avait été engagé pour étoffer une petite formation chargée d'accueillir un groupe de survivants de la grande guerre en gare de Mons. C'est au moment où il s'est lancé dans une improvisation sur le "God save the King" qu'il s'était fait poursuivre sur les quais par quelques "Old Contemptibles" révélant ainsi l'inadéquation du nom choisi par ce groupe ("les vieux méprisables").

Quoi, j'ai omis de vous donner le nom du patelin ? Enfin ! Ne me dites pas que vous ne l'avez pas reconnu ! La capitale du pays des sorcières, le berceau d'Hercule Poirot, la source de la Quintine, le bourg du "Chateau du milord", le dernier patelin francophone avant Ronse : Ellezelles !

Et les bergères dans tout cela, me direz-vous ? Peut-être la chanson, il y pleut quand-même régulièrement !

 


 

25 décembre 2007

Mary Christmas

Ainsi s'appelait, selon Oliver Hardy, pressé de questions par son exploiteur, la servante, héritière d'une mine d'or dans l'une des aventures de la paire de comiques américains.

Tout cela pour vous parler de... Noël !

Pas pour mon compte en réalité, pour le compte de mes amis blogueurs. Moi, Noël ne me fait ni chaud ni froid, j'aurais tendance à penser qu'un jour vaut l'autre... et réciproquement.
Mais aujourd'hui, comme hier, j'en ai lu des déclarations sur le sujet. Et, effet sans doute de ma sélection de blogs à lire, beaucoup sont assez mitigées. Entre ceux qui maudissent les jours de fête obligée et celles qui pleurent sur l'exacerbation de leur sentiment de solitude, la vie est dure pour le Père Noël !

Remarquez que ce n'est qu'un juste retour de manivelle pour ce bonhomme vert repeint en rouge pour les besoins publicitaires de Coca-Cola.
A l'instar du patron d'hôtel qui voulait, avec l'aide de son épouse, s'accaparer l'héritage de la servante de mon premier paragraphe, tout cela n'est qu'une sordide histoire de détournements en série.
Nos lointains ancêtres, qui n'étaient pas aussi cons que nous voudrions parfois le laisser entendre, étaient évidemment au fait du caractère cyclique des saisons et avaient appris à lire, dans l'imperceptible allongement du jour à cette époque de l'année, la certitude du retour des jours ensoleillés. C'est cela qu'ils fêtaient au beau milieu de l'hiver.
C'est à cette célébration que l'Eglise a substitué la fête de Noël, elle-même détournée à des fins commerciales par notre société de consommation lorsque Santa Claus a détrôné le petit Jésus.

On ne va quand-même pas pleurer pour ça !


25 décembre 2007

L'originale

Voici l'original de la photo du bandeau du blog :

Meise

Votre oeil de faucon n'aura pas manqué de distinguer en un instant les divers éléments qui expliquent l'opinion exprimée dans mon message précédent : c'est fou ce qu'un recadrage peut changer une image.
Il est bien difficile d'obtenir un cadrage correct dès la prise de vue, raison pour laquelle, en cas d'incertitude, il vaut mieux cadrer large et retravailler la photo au moment de l'utilisation.

Vous aurez également remarqué que nous avons retrouvé le tronc... et qu'il ne se situe pas nécessairement là où vous auriez pu l'attendre au vu du fragment utilisé pour le bandeau. Se pourrait-il, dès lors, que l'image que j'avais obtenue de ma personnalité soit fausse ?

En réalité, je ne puis répondre à cette question. Toute image n'est qu'un point de vue sur une réalité et ne peut l'englober toute entière.  Du coup, en conservant l'hypothèse que cette image soit la mienne, nous pourrions dire que d'un tronc vigoureux (ma personnalité) partent une série de pensées, d'intérêts divers; que mes préoccupations sont innombrables et qu'après la pause hivernale, de nouvelles bifurcations viendront enrichir ma recherche, comme si je voulais appréhender le monde d'un élan tentaculaire. Mais alors, cette grosse branche, sectionnée, sur la gauche, vers quels interdits se tendait-elle ?


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25 décembre 2007

Une photo de moi

Vous avez vu le bandeau de ce blog ?  C'est une photo de moi.

J'entends par là que c'est une photo que j'ai prise, un jour, à Meise, avec l'appareil de mon épouse, un machin très performant pour son prix (l'appareil, pas mon épouse, qu'allez-vous penser là !).
Pour l'insérer dans le bandeau, j'ai du la recadrer. C'est fou ce qu'un recadrage peut parfois apporter à une image.
Dans ces milliers d'images que nous amènent, avec trop de facilité souvent, ces petites merveilles digitales, nous aurions peut-être intérêt à opérer une sélection et à retraiter les images choisies, à les classer dans des albums, fussent-ils virtuels, de manière à offrir à nos yeux, et à ceux des autres, une vision structurée, signifiante, plutôt qu'un indescriptible fouillis profus, un embrouillamini pictural.

Vous avez vu le bandeau de ce blog ?  C'est une photo de moi.

J'entends par là que cette photo me représente, est un image de ce que je suis. Chauve, décharné, sec.
Voyez cette profusion d'élans, stoppés net dans l'air glacial. On devine qu'ils viennent tous d'un tronc commun... lequel s'est perdu, hors cadre. Des milliers de choses, de désirs, d'entreprises, de rêves éclatés, dispersés et finalement figés. L'image d'une vie, à peine colorée de gris.

Vous avez vu le bandeau de ce blog ?  C'est une photo de moi.


27 novembre 2007

Epidémie

Je tiens à jour, comme tout un chacun, j'imagine, une liste de blogs qui ont ma faveur (ou, à tout le moins,  mon intérêt).
Chaque jour, je visite chacun d'eux  pour voir s'il s'y passe du neuf.
Depuis quelque temps, une chose se passe qui m'intrigue : une série de ces blogs commencent par faire état de la fatigue, de la lassitude, des doutes de leur scripteur et au bout de quelques messages de ce style, se mettent en mode pause.

Le plus étonnant, c'est que tous ces blogueurs se connaissent, au moins virtuellement. Comme si cette déprime se transmettait par voie électronique. Je me demande si Norton, Avast, Kaspersky, Nod32 ou McAfee (j'en passe et de peut-être meilleurs) peuvent faire quelque-chose contre la propagation de ce virus sournois !


25 novembre 2007

Intro bis

J'en ai entendu, vu, lu des accros du blog !
Mais alors, accros de chez accro hein !
Peut-être pire que moi, c'est vous dire !

Accros...
à saturer la bande passante
à perdre le boire et le manger
à se rendre malades (dingues ils étaient déjà)
à oublier de dormir
à s'effondrer sur leur clavier
à ne plus se lever le matin faute de s'être couchés le soir
à arrêter d'aller au boulot
à ne plus parler à personne à force d'écrire à tout le monde
à clavicafouiller de fatigue
à déprimer grave
à se suicider (mais ça, ils n'ont pas pu raconter, sauf quelques centaines d'anorexiques qui y vont à petit feu)

Et, au train où vont les choses, je crains que ce ne soit qu'un début ! Car on a beau faire, on n'aura jamais tout entendu, vu, lu.


24 novembre 2007

Intro

J'en ai entendu sur les raisons de blogger (ou bloguer ? Je ne m'y retrouve pas terriblement dans les subtilités qui séparent le Français du Franglais et de l'Anglais plus ou moins US).  D'ailleurs, tout bien réfléchi,  je n'ai rien entendu, tout au plus lu, parfois avec difficulté(s).

Vous me direz que ce n'est pas mon style qui va faciliter les choses, mais si ceci est un journal intime, qu'est-ce que mon style, sauf votre respect, peut bien vous foutre ? Est-ce que je m'inquiète du vôtre ?  Quoi ?  Je devrais ?

Passons !

Donc, j'en ai lu sur les raisons de bloguer.  Mais de là à vous donner les miennes, il y a de la marge !  Mais peut-être qu'au fil des posts (encore un mot suspect), vous les devinerez et qu'alors...

Vous en saurez plus que moi.


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