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Entre nous
24 juillet 2009

Petit-déjeuner

Parfois, je me dis que l'on pourrait décrire sa vie en un long logigramme.

Chaque matin, je prépare le petit-déjeuner et le porte au lit à mon épouse (Je sais que je l'ai déjà dit, mais j'aime vous faire râler). Voici comment cela se passe, je crois que ça fera plaisir à cette même épouse... et à Val !

(Cliquez pour mieux voir)


Diagramme1

Diagramme2

Edit de 20 heures :

Si c'est encore trop petit lorsque la photo est ouverte dans sa page html, maintenir la touche "control" enfoncée et faire tourner la molette de la souris vers l'avant. L'image s'agrandit, mais, bien évidemment, le flou augmente, le contraire serait trop beau !

Edit de 21 heures :

Si votre souris n'a pas de molette (si, si, y en a eu !) maintenez toujours la touche "ctrl" en foncée et tapez sur la touche "+" ( et "-" pour diminuer la taille). Tout cela fonctionne avec n'importe quelle page html, même Samedi Défi. Sous Firefox en tout cas.


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17 juin 2009

Mission accomplie !

Sous mon billet précédent, Tilleul m'exhortait à lire le livre pour vous en parler après.

C'est fait ! Ça n'a pas traîné hein ? Vous me direz qu'il n'y a que trois-cent-nonante pages aussi, mais ça ne veut rien dire : j'ai commencé en Italie "La Lumière du Monde" de Christian Bobin — un des auteurs favoris de Papistache — et je ne l'ai toujours pas terminé, loin de là. Pourtant il ne compte que cent-soixante-trois pages et son format est plus petit !

Mais je me perds dans des détours oiseux, vous préféreriez sans doute que je vous parle du roman lui-même. Bon, vous l'aurez voulu (Tilleul en tout cas) !

D'abord une révélation : le titre du roman ne donne qu'une version abrégée du titre du cercle littéraire. À la lecture de l'ouvrage on découvre en effet que celui-ci s'appelle en réalité :

"Cercle des amateurs de littérature et de tourte aux épluchures de patates de Guernesey"

C'est un roman "épistolaire" puisqu'il est constitué — à l'exception de quelques pages d'un journal intime et de quelques télégrammes — de lettres que s'échangent les divers protagonistes, du moins les principaux. Cela se passe dans l'immédiat après-guerre et parle de l'occupation des îles anglo-normandes par les Allemands. C'est gentil tout plein et ça se lit sans difficulté.

Il y avait dans l'argument de quoi tirer un grand roman, les auteurs (tante et nièce américaines) en ont tiré un truc gentil, oui, gentil.

Gentil sera donc mon dernier mot. De toute façon, je l'avais acheté pour le titre, n'est-ce pas ?

Patate001


15 juin 2009

Vous connaissez Guernsey ?

Non ? Moi non plus, mais ça va changer. Enfin, si j'en crois la quatrième de couverture du roman que je viens d'acheter.

Bien que je ne l'aie pas encore commencé, j'ai abandonné toutes affaires cessantes le récit de mes aventures italiennes pour vous en parler.

Comme je ne l'ai pas encore lu, je ne l'ai pas non plus classé dans la catégorie des JDJ et d'ailleurs pour cette catégorie, je dois avoir une bonne dizaine de bouquins de retard.

Dans ces conditions me direz-vous, pourquoi vouloir en parler ?

Le titre !

Le titre qui m'a immédiatement fait penser aux Défis du samedi.
Le titre qui m'a semblé si alléchant.
Le titre que je n'aurais pas pu imaginer (c'est vous dire).
Le titre qui m'a fait l'acheter immédiatement pour vous le faire voir, même si je ne devais jamais lire le roman, même si je devais le jeter après l'avoir photographié.

Le titre, quoi !

Et, quel est-il ce titre me demandez-vous...

Allez,  je serai bon prince, je ne vous ferai pas attendre à demain. Ce titre, le voici :

Patate001


4 juin 2009

Rien que pour Joye

Les autres éventuels lecteurs, dans leur immense mansuétude, voudront bien excuser ce petit aparté et cette interruption du feuilleton "Walrus en Italie"



Joye, ma belle,


J'ai voulu déposer, comme une gerbe de fleurs à tes pieds, un commentaire sur ton Iowablog.
Un commentaire qui serait une réponse à ta question : je sais que tu détestes tellement qu'on ne te réponde pas.

Mais, hélas, le machin, lui, m'a répondu :


Maintenance

Please retry later.


Tu ne sauras donc jamais si je giflerais mon père.
Mais sans doute peux-tu essayer de deviner la réponse. Pas à partir de mes opinions politiques puisque n'étant pas américain, je ne suis ni démocrate, ni républicain.
C'est marrant pour nous, européens bien compliqués, ce manichéisme politique des Uesses.
Je te fais la bise (si tu le permets, bien sûr).
Non, pas gifler !

Walrus

gifle


17 mai 2009

Juliette

Six heures trente. Le réveil-radio débite sa musique et ses nouvelles plus ou moins fraîches. Rien qui requière de ma part une attention soutenue. Et puis, une voix ! Ah, je reconnaîtrais entre mille ce velours très légèrement nasillard !

Ce qui m'épate, c'est ce qu'elle chante : "Né quelque part" vous savez : les trottoirs de Manille, Maxime Leforestier... non ? Pas grave.

Alors dans ma petite tête, y a la machinerie qui s'ébranle : c'est pas si ancien cette chanson, et donc la reprise doit être récente. Petite recherche sur le net : l'enregistrement date de 2006. Et la Juliette est née en 27. M'en doutais, elle faisait déjà les beaux-jours de Saint-Germain des Prés que je venais à peine de quitter mes courtes culottes. "Courtes" j'ai dit, pas "couches", d'ailleurs elles n'existaient pas encore à cette époque, les couches-culottes, vous en êtes pour votre humour à six sols huit deniers !

Soixante-dix-neuf ans (quel plaie d'écrire pour des Français, je crois que je ne vais plus écrire que pour Tilleul) et sa voix n'a pas changé. Je l'ai adorée, cette femme-chatte qui déclarait lors d'une interview : "Les scientifiques sont souvent de grands poètes".

Allez, je le dis : "Juliette, les mots ne peuvent rendre le bonheur qu'il y a à avoir été votre contemporain !"

Bon, c'est pas tout ça, j'ai quelques CD à réécouter !

À dans quinze jours ! Ciao !


juliette_greco


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7 mai 2009

Ô joye, cet homme c'est moi !

Sur son blog, Joye, alias Iowagirl, m'a dédicacé une chanson qu'elle interprète avec entrain.  J'irai même jusque brio ! Pour lui répondre (une fois n'est pas coutume, n'est-ce pas) j'ai commencé à écrire quelques chansons. Mais j'ai bien vite abandonné ces ébauches, elles étaient sans objet : on ne me fait pas chanter !

Alors voici quelques paroles, sans musique :

Bien loin par-delà l'horizon,
Joye m'a écrit une chanson.
Je l'en remercie de tout cœur,
Même s'il y point quelque rancœur.
Car la charmante étatsunienne
Est pour le moins statisticienne
Et tient le décompte sévère
Des com's de toute sa blogosphère...
Et des réponses, tant qu'à faire.
Calculant les corrélations
Entre ces multiples variables,
Elle fait une constatation
Propre à vouer Walrus au diable.
Car cet individu sans foi
Semble sourd au son de sa voix,
Elle, la sirène de l'Iowa !
Elle vérifie une ou deux fois,
Recoupe tout ce qui se doit,
Le verdict est inattaquable :
Cet ancien Belge est un minable,
Un sans cœur, un abominable
Ignorant tout du mot "aimable",
Un gros ours des plus mal léché,
Un citadin mal embouché.
C'est pour lui servir de leçon
Qu'elle lui chante sa chanson.

L_auteure

Voici la chanson de Joye :

Je laisse un com', il répond pas
C'est presque entre nous
Il parle aux autres
Mais pas à moi
C'est presque entre nous

Walrus ! Réponds-moi !
Chez toi, c'est pas la joye !

Il écrit bien, c'est pas rien
C'est presque entre nous
Mais envers moi y a aucun lien
C'est presque entre nous

Walrus ! Réponds-moi !
Sinon, dis-moi pourquoi !

Alors, chez lui, j'existe pas
C'est presque entre nous
Je continue, mais chais pas pourquoi
C'est presque entre nous

Walrus ! Réponds-moi !
Chez toi, c'est pas la joye...
Hmmm,
C'est presque Entre Nous !

Yi-hah !!!



 

26 avril 2009

Pyramide

... ou chaîne, c'est comme vous voudrez.

Une copine de mon épouse vient d'entrer dans une de ces escroqueries vieilles comme le monde (ou, en tout cas, comme le genre humain, ou comme la monnaie disons).

euroOn lui a fait miroiter qu'avec une mise de dix mille euros, elle en récolterait à terme quatre-vingt mille, à charge pour elle de débourser la somme et de trouver "seulement" deux autres coopérateurs (en français : gogos).

On lui a expliqué ça non comme une pyramide ou une chaîne, mais comme un système à cercles concentriques avec changement de niveaux, question de mieux noyer le poisson.

Comment des gens peuvent-ils se laisser prendre à des pièges aussi grossiers ?

Que vous les recrutiez par paires ou par charrettes entières, l'évidence reste pareille : il faut avoir trouvé huit autres innocents cotiseurs pour "faire sortir" un participant avec son jack pot.

Ceci implique qu'il faudra en trouver soixante-quatre autres pour faire sortir les huit suivants et ainsi de suite.

C'est cette suite qui est intéressante :
rang 3  :  512
rang 4  :  4 096
rang 5  :  32 768
rang 6  :  262 164
rang 7 :  2 097 152

Au rang huit, nous aurons dépassé la population de mon petit pays.

Mais, dans la population de ce même pays, combien de cons (c'est pourtant pas ça qui manque chez nous, un journal satyrique français n'avait-il pas titré au décès du roi Baudouin "Le roi des cons est mort !") seront prêts à céder à l'appât du gain et à perdre dix mille euros ? Un sur mille ?

Et là, tataaam, on excède la population mondiale dont la majorité ne possède même pas quelques euros.

Remarquez que les contributeurs du dernier rang atteint ne sont, eux, jamais remboursés.

Le seul qui gagne quelque chose là-dedans, c'est l'escroc en chef, celui qui démarre la chaîne. Lui, il ne doit rien investir, il n'a qu'à se tirer avec la caisse quand les autres n'arrivent plus à trouver le moindre imbécile supplémentaire (ou au premier signe d'intérêt de la part de la police). Même s'il n'en a trouvé qu'un, il a déjà gagné dix mille euros !

Vous comprenez pourquoi c'est illégal ?

Les gogos sont convaincus du contraire : je suis la voix qui crie dans le désert !


21 avril 2009

Les petites maisons dans la prairie

Bon, et le côté positif de l'Ardenne me demanderez-vous ?

D'abord, une petite vue de la maison achetée par Agata et mon fils :

P1020268

Étant entendu que son intérêt principal réside dans le paysage s'ouvrant à l'arrière (ici en juin de l'an dernier) :

P1100879

Mais ce n'est pas à cette maison que je faisais référence dans le titre. À quelques kilomètres de là, se trouve un lieu-dit "Le fourneau Saint-Michel". On y trouve, en bon état de conservation, un haut-fourneau du 18ème siècle et il est venu à la province de Luxembourg l'idée d'y créer un musée de la vie rurale en plein air. On y a donc au fil des ans transplanté d'anciennes constructions typiques des différentes régions du sud de la Wallonie : Ardenne, Famenne, Hesbaye, Condroz...

On y trouve de tout : fermes, maisons, séchoir à tabac, bergeries, forge, granges, hangars, scierie, église, école et même un cimetière ! À l'intérieur de la plupart de ces bâtiments, on a réalisé des reconstitutions d'intérieurs et d'ateliers divers. Leur dernière reconstitution concerne la travail de la forêt : fosse de scieurs de long, hutte de bûcheron, faulde de charbonnier.

C'est passionnant, sauf que ça m'a foutu un solide coup de vieux : tous ces instruments d'un autre âge, je les ai vu utiliser dans ma jeunesse, de la faux à la charrue, en passant par les fléaux et autres râteaux à faner ! Tout cela, décidément, ne me rajeunit pas !

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Tout cela le long de la Masblette, cette charmante petite rivière dont je vous ai déjà parlé. Comment ça, non ? Mais si, ici ! Mais j'ai eu beau y retourner deux fois, la petite voiture rouge n'est pas réapparue (faut dire que mon charme a perdu beaucoup de son efficacité depuis le temps).

P1120488

Toutes ces constructions sont regroupées par régions d'origines et les zones sont séparées par des prairies où paissent des moutons d'une race rustique locale à tête brune et où s'ébattent de paisibles chevaux de race ardennaise, utilisés pour les travaux de débardage en forêt, là où les tracteurs ne peuvent accéder en raison des trop fortes pentes.

P1020481

Voilà, si vous êtes sages, je vous raconterai peut-être comment, sur la route d'Hurtebise, j'ai dégusté de la cuisine valaisane dans un resto de Saint-Hubert.


20 avril 2009

Ardenne

Mon fils et sa compagne ont eu l'idée (saugrenue ?) d'acheter une maison dans un patelin perdu de l'Ardenne. Remarquez qu'en Ardenne, tous les patelins sont perdus. Remarquez également qu'en Belgique, on dit l'Ardenne, il n'y en avait pas assez pour qu'on puisse dire les Ardennes, comme en France. La désencyclopédie signale l'occurrence fréquente de cette différence entre le français belge et le français français et cite comme autre exemple ceci : En Belgique, on dit "aller à la toilette". En France, on dit "aller aux toilettes" (parce qu'il faut en faire plusieurs avant d'en trouver une propre).

Mais foin de ces digressions oiseuses ! Mon  fils, donc, et Agata, bien sûr, nous ont prêté leur maison ardennaise pour que nous y passions quelques jours avec nos petites-filles (leurs nièces).

Dépaysement garanti !

Pour le citadin habitué aux sols fermes en béton, le plancher qui ondule sous les pas, ça vous donne un peu l'impression d'être en bateau, d'autant que si vous jetez un œil par la fenêtre, vous n'apercevez qu'une mer verte aux vagues profondes.

Pour le citadin habitué au chauffage central, se lever dans le matin frisquet pour allumer le poêle à bois, ça vous replonge directement aux temps bénis où vous étiez boy-scout. Rien n'y manque, pas même cette tenace odeur de fumé, typique des charcuteries ardennaises.

Pour le citadin, habitué à trouver son pain à cent-cinquante mètres de sa porte, savoir que la boulangerie la plus proche se trouve à six kilomètres (et la première à vendre un pain digne de ce nom à huit), ça étonne.

Pour le citadin habitué aux allées régulières des parcs et jardins publics, patauger dans la gadoue des ornières des chemins d'exploitation forestière ça donne l'impression que la terre vous aspire, comme pour vous rappeler qu'il sera bientôt temps d'y retourner.

Pour le citadin habitué à fouler un gazon régulièrement entretenu, ne pas pouvoir prendre une photo macro sans ramener sur les avant-bras les tiques qui n'attendaient que vous, tapies au dos des herbes folles, ça angoisse avec tout ce qu'on raconte sur la maladie de Lyme.

Mais c'est bien quand-même l'Ardenne, je vous raconterai dans un autre billet. En attendant, une vue de cet endroit dont bien des blogueuses parlent : Hurtebise, à peine plus éloignée de la maison ardennaise que la boulangerie...

Hurtebise


6 avril 2009

Le fin mot de l'histoire

Certains d'entre vous se souviennent peut-être de cette aventure sur mon autre blog, laquelle avait donné naissance à un billet de Papistache.

Ce matin, je ne remonte pas d'avoir déposé mon épouse chez son kiné, je descends l'y récupérer.

Passant devant l'église, je tombe sur la même dame qui me fait à nouveau des signes insistants. Je m'arrête et baisse la vitre de son côté.

Et là, elle me bon(n)it une histoire à propos de sa mère qui a fait un deuxième malaise cardiaque, d'un chien qu'elle était censée promener, de l'état de sa peau et de ses yeux, de son dernier euro dépensé je ne sais où, pour finir par me demander si je ne pouvais pas la dépanner de vingt euros pendant trois mois.

Tout en admirant la précision de ses exigences, je me suis contenté de lui dire que je n'avais pas ces vingt euros sur moi. Un doute m'avait effleuré : si je faisais mine d'accéder à sa prière, n'allait-elle pas m'expliquer qu'il s'agissait de vingt euros par mois pendant trois mois ? Quand on tombe sur un imbécile, vaut mieux pousser son avantage, n'est-ce pas ?
Bref, la fois précédente elle ne m'avait pas pris pour un autre con, mais pour un con tout court, comme cette fois-ci.

Cette aventure m'a fait souvenir d'une autre : il y a des gens qui ont de l'imagination et qui sont organisés.

Il y a bien longtemps de cela, je vais cueillir quelqu'un à la gare.  Alors que je pénètre dans celle-ci, un gaillard m'accoste (je dois avoir une tête de pigeon) et m'explique qu'il doit se présenter avenue Louise pour un entretien d'embauche, mais qu'il n'a pas de quoi payer le tram. Pour confirmer ses dires, il me met sous le nez une convocation sur papier à en-tête et tout et tout. C'est quand je lui ai dit que je n'avais pas de monnaie sur moi mais que, pour ne pas lui faire rater cette chance de trouver du boulot, j'avais ma voiture à deux pas et que j'allais me faire un plaisir de le déposer avenue Louise, qu'il s'est tiré en me traitant de con. Confirmation bien inutile, j'étais déjà au courant !

À la demande générale de Papistache, petit edit :

 


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