Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Entre nous
6 avril 2009

Le fin mot de l'histoire

Certains d'entre vous se souviennent peut-être de cette aventure sur mon autre blog, laquelle avait donné naissance à un billet de Papistache.

Ce matin, je ne remonte pas d'avoir déposé mon épouse chez son kiné, je descends l'y récupérer.

Passant devant l'église, je tombe sur la même dame qui me fait à nouveau des signes insistants. Je m'arrête et baisse la vitre de son côté.

Et là, elle me bon(n)it une histoire à propos de sa mère qui a fait un deuxième malaise cardiaque, d'un chien qu'elle était censée promener, de l'état de sa peau et de ses yeux, de son dernier euro dépensé je ne sais où, pour finir par me demander si je ne pouvais pas la dépanner de vingt euros pendant trois mois.

Tout en admirant la précision de ses exigences, je me suis contenté de lui dire que je n'avais pas ces vingt euros sur moi. Un doute m'avait effleuré : si je faisais mine d'accéder à sa prière, n'allait-elle pas m'expliquer qu'il s'agissait de vingt euros par mois pendant trois mois ? Quand on tombe sur un imbécile, vaut mieux pousser son avantage, n'est-ce pas ?
Bref, la fois précédente elle ne m'avait pas pris pour un autre con, mais pour un con tout court, comme cette fois-ci.

Cette aventure m'a fait souvenir d'une autre : il y a des gens qui ont de l'imagination et qui sont organisés.

Il y a bien longtemps de cela, je vais cueillir quelqu'un à la gare.  Alors que je pénètre dans celle-ci, un gaillard m'accoste (je dois avoir une tête de pigeon) et m'explique qu'il doit se présenter avenue Louise pour un entretien d'embauche, mais qu'il n'a pas de quoi payer le tram. Pour confirmer ses dires, il me met sous le nez une convocation sur papier à en-tête et tout et tout. C'est quand je lui ai dit que je n'avais pas de monnaie sur moi mais que, pour ne pas lui faire rater cette chance de trouver du boulot, j'avais ma voiture à deux pas et que j'allais me faire un plaisir de le déposer avenue Louise, qu'il s'est tiré en me traitant de con. Confirmation bien inutile, j'étais déjà au courant !

À la demande générale de Papistache, petit edit :

 


Publicité
Publicité
Commentaires
M
Cher Georges, il était loin d'y être lui!
Répondre
K
Une dame qui mendiait avec deux enfants de 3 ou 4 ans m'a refusée deux pains au chocolat pour les enfants. Elle voulait de l'argent...ce qui me dérange avec l'argent c'est qu'il part souvent à des sortes de réseaux mafieux...<br /> Quoi faire , je ne sais pas. Je n'avais pas donné d'argent cette fois-ci.
Répondre
T
C'est comme offrir un sandwich à une personne qui mendit avec un carton sur lequel est écrit "pour manger"... je l'ai fait une fois, ça a été mal pris....
Répondre
M
Que d'aventures de ce genre oui effectivement !!!<br /> Raconté avec votre humour Walrus, ça vaut le coup !!!
Répondre
J
Ah Brassens quand il était brassenant !
Répondre
T
C'est normal que Mamoune mendiait... elle voulait aider son époux qui venait de casser toute une étagère de vaisselle fine... :-)
Répondre
J
Mais ne te fais pas prier, walrus, racontes-en une autre !!!
Répondre
P
Je me réécouterais volontiers la chanson de Brassens, moi.
Répondre
W
Je vois qu'il suffit d'amorcer pour que les histoires pleuvent ! On aurait dû tenir ça pour un défi du samedi...
Répondre
J
À Bruxelles, devant le centre commercial près de la Bourse, on me demande de l'aide pour apporter de l'eau propre à des villages en Afrique. <br /> <br /> J'offre de l'argent au monsieur. Il dit que non, qu'il ne peut pas le prendre. Il fallait donner mon adresse courriel afin qu'on me demande de donner le numéro de ma carte bancaire, afin que je paie quelque chose tous les mois. Je connais cette combine depuis le premiers jours d'AOL, bon courage pour arrêter les virements automatiques.<br /> <br /> Mais cela m'étonnait qu'il ne prenne pas mes 20 euros que je voulais bien donner.
Répondre
A
Je dois avoir la même tête d'imbécile que vous Walrus,mais je me dis juste que j'inspire confiance. Enfin après avoir recueilli un SDF qui sortait d'asile psychiatrique et qui soi-disant attendait juste mon voisin, après avoir emmené à la pharmacie de garde, puis à la gare un jeune homme inconnu qui voulait en plus que j'aille déposer le lait en poudre qu'on venait d'acheter à sa compagne qu'il laissait seul avec un bébé, j'ai réussi à refuser la demande en mariage d'un sans papier un jour où j'attendais mon amoureux très en retard à la gare St Lazard.
Répondre
Newsletter
30 abonnés
Publicité
Entre nous
Visiteurs
Depuis la création 202 700
Entre nous
Derniers commentaires
Archives
Publicité