Mission accomplie !
Sous mon billet précédent, Tilleul m'exhortait à lire le livre pour vous en parler après.
C'est fait ! Ça n'a pas traîné hein ? Vous me direz qu'il n'y a que trois-cent-nonante pages aussi, mais ça ne veut rien dire : j'ai commencé en Italie "La Lumière du Monde" de Christian Bobin — un des auteurs favoris de Papistache — et je ne l'ai toujours pas terminé, loin de là. Pourtant il ne compte que cent-soixante-trois pages et son format est plus petit !
Mais je me perds dans des détours oiseux, vous préféreriez sans doute que je vous parle du roman lui-même. Bon, vous l'aurez voulu (Tilleul en tout cas) !
D'abord une révélation : le titre du roman ne donne qu'une version abrégée du titre du cercle littéraire. À la lecture de l'ouvrage on découvre en effet que celui-ci s'appelle en réalité :
"Cercle des amateurs de littérature et de tourte aux épluchures de patates de Guernesey"
C'est un roman "épistolaire" puisqu'il est constitué — à l'exception de quelques pages d'un journal intime et de quelques télégrammes — de lettres que s'échangent les divers protagonistes, du moins les principaux. Cela se passe dans l'immédiat après-guerre et parle de l'occupation des îles anglo-normandes par les Allemands. C'est gentil tout plein et ça se lit sans difficulté.
Il y avait dans l'argument de quoi tirer un grand roman, les auteurs (tante et nièce américaines) en ont tiré un truc gentil, oui, gentil.
Gentil sera donc mon dernier mot. De toute façon, je l'avais acheté pour le titre, n'est-ce pas ?