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Entre nous

16 octobre 2018

Arythmie

 

Ce matin, comme chaque matin ou presque, tandis que mon sphygmomanomètre s'inquiète de ma tension artérielle, je consulte mon agrégateur pour y double-cliquer sur le lien qui fera éclore dans la fenêtre de mon navigateur le nouveau billet de l'Adrienne.

Rien !

Sur mon blog, c'est l'apparition d'un nouveau billet qui susciterait plutôt l'étonnement mais chez Adrienne, le métronome du blog, le moindre manquement au rythme régulier de la publication fait immédiatement naître un malaise.

C'est comme dans l'arythmie cardiaque où la petite irrégularité du pouls produit un petit pincement au creux de l'estomac.

Je vais immédiatement vérifier sur le blog lui-même, vous savez combien peu fiables sont les agrégateurs...

Rien de rien de neuf, toujours le charmant visage de Sally.

Bon, ce sera certainement pour demain.

N'empêche, le petit pincement est là...

Vivement demain que nous soyons rassurés !


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14 octobre 2018

Elle est comme ça

 

Après être allé voter, je suis allé faire courir la chienne. Sur le chemin du retour, mon GSM sonne (oui, mon GSM sonne, comme un bon vieux téléphone à cadran). "Brugmann a appelé, Héliette est décédée" m'annonce mon épouse.

Héliette, c'est, enfin, c'était, une de nos voisines. Une petite dame charmante, la nonantaine pimpante si vous voyez ce que je veux dire. Comme elle faisait de la macula, elle venait de temps à autre me faire remplir ses virements.

Mais brusquement, depuis notre déménagement, son état s'est dégradé assez rapidement au point qu'il a fallu avertir ses nièces (l'une habite Amboise et l'autre Bordeaux) et demander de l'assistance aux services sociaux de notre ville.

La maintenir dans son appartement devenait de plus en plus problématique malgré l'aide de quelques voisins. Pendant plusieurs semaines, mon épouse en dépit de son propre handicap (elle porte un détendeur vertébral Daum) passait la voir chaque jour dans la matinée puis dans l'après-midi.

Il y a une dizaine de jours, une  fin d'après-midi, elle l'a trouvée sur son lit, une jambe repliée sous elle, l'autre pendant hors du lit, se plaignant de fortes douleurs dans le dos. Il a fallu appeler le service d'urgence qui a décidé de l'envoyer en clinique.

J'ignorais la chose, mais ici, pour descendre un malade des étages d'un immeuble comme le nôtre si l'on ne peut le faire via l'ascenseur en l'asseyant sur une chaise, ils ont une équipe spécialisée  qui grimpe sur le toit et balance des cordes à laquelle on attache le malade allongé dans une nacelle et maintenu au moyen d'une enceinte gonflable. Un des membres de l'équipe descend en rappel pour guider l'assemblage pendant la descente. Assez spectaculaire.

C'est bien sûr mon épouse qui a accompagné l'ambulance à l'hosto, ce qui lui a valu, vu son état, de se faire hisser à côté du chauffeur aux premières loges pour admirer l'évolution du véhicule, sirène hurlante, dans la circulation de l'heure de pointe, la majeure partie du temps dans la bande réservée à la circulation en sens inverse. Elle n'est rentrée que bien après 21h.

Résultat de toute une série d'examens : cancer au cerveau très envahissant.

Depuis, elle est allée chaque jour rendre visite à cette dame, au début tout du moins, et ces derniers jours, depuis le transfert en soins palliatifs, constater l'inexorable dégradation de son état. Pendant tout ce temps, elle s'est chargée des relations avec la famille.

Tandis que je vous raconte ça, elle est repartie avec les nièces qui ont insisté pour l'avoir avec elles pour leur ultime visite à leur tante.

Commentaire des gens des urgences et de l'hôpital : "C'est rare de voir une telle entr'aide au sein d'un immeuble"

Ma femme, elle, prétend que c'est naturel.

Riche nature, non ?


7 octobre 2018

Preuve supplémentaire

 

L'autre jour,  nous nous promenions, une amie, Câline et moi, dans le domaine bien connu des lecteurs de ce blog.

Soyez attentifs à la ponctuation et la casse des caractères : Câline, c'est le nom du clebs qui me maintient en esclavage, pas un trait caractéristique de l'amie en question (quoiqu'il ne faille jurer de rien n'est-ce pas...).

En un certain point de la promenade, notre amie se penche et d'un geste aussi élégant que précis ramasse un fruit se trouvant au sol.

Il a la forme et la couleur d'un limon mais il a la peau un rien plus verruqueuse, granuleuse, rugueuse (barrez la mention inutile). Nous jetons un regard aux arbres alentour : rien de semblable. Nous nous interrogeons donc (en vain) sur sa nature et sa provenance et emmenons la chose.

Rentrés à la maison, je propose de couper le fruit en deux pour aider à l'identification mais ma comparse refuse tout net l'opération destructrice.

Je photographie donc la chose et soumets la photo à la sagacité de Google images

citron

Le machin me répond que l'identification la plus probable est une sorte de melon asiatique, merci les gars !

Nous en restons donc là et dans l'après-midi, notre amie rejoint ses pénates en oubliant son "limon".

Au cours des deux promenades suivantes avec le chien, j'ai examiné très soigneusement les arbres autour du point de découverte : érables, châtaigner, pin, platane et même des bambous, mais rien qui porte quelque-chose qui ressemble à ce fruit.

Hier, nouvelle promenade, le chien m'entraîne dans une sente étroite et pentue (le genre qui a ses préférences) qui monte à travers bois et qu'aperçois-je au milieu de la pente et de la sente ? Un fruit tout pareil au précédent :

citron2

Je le ramasse et examine les alentours.

Il y en a quelques autres parmi les feuilles mortes et certains commencent à brunir, c'est là que ça a fait "tilt".

Des noix ! Entourées de leur brou. J'en ai écrasé une sous ma godasse pour vérification : bingo !

Bon, ben quand je vous disais que j'étais con...


21 septembre 2018

De l'autre côté du miroir

 

Non, je ne vais pas vous parler d'Alice, même si l'œuvre complète de Charles Lutwidge Dodgson est un des rares bouquins (avec Le Petit Prince et Citadelle) que j'ai conservés à l'occasion de notre déménagement.

C'est précisément des conséquences de ce déménagement que je vais vous entretenir.

Comme vous le savez peut-être déjà, nous avons quitté un appartement deux chambres au rez-de-chaussée pour un  autre du même type au quatrième étage de la colonne contiguë du même immeuble.

Regroupement des accès oblige, notre nouvel appartement est donc (à peu de chose près) l'image du précédent dans un miroir.

En raison de la longueur disponible des murs et des dimensions de nos meubles, nous avons donc dû inverser également leur disposition dans la salle de séjour. Par contre, nous avons conservé nos places à table, si bien que ce qui se trouvait dans mon dos hier se trouve face à moi aujourd'hui, ça n'a pas que des inconvénients, c'est moi maintenant qui suis du côté du bar, mais c'est troublant et par moment déstabilisant. Nous aurions peut-être mieux fait d'emménager dans des lieux tout-à-fait différents...

 

Je rigole bien sûr, c'est l'affaire de quelques jours et l'environnement inchangé nous convient parfaitement d'autant que le quatrième étage est bien plus lumineux et plus calme que le rez-de-chaussée.


19 septembre 2018

Une vie de con

 

Comme vous le savez sans doute, je trimballe normalement partout un carnet censé me servir à noter une  idée de billet qui surgirait brutalement du néant. Je continue de le faire en dépit de nombreuses aventures en ayant démontré l'inutilité, vous vous rappelez ? Ici, , , et .

Ce matin, en attendant mon épouse, j'ouvre la chose et que découvre-je ? Un début de billet écrit il y a longtemps (mais je ne vais pas jusqu'à noter les dates auxquelles je laisse mes pattes de mouche couvrir un bout de page)!

Je vous recopie la chose :

Assis dans ma voiture dans l'attente de mon épouse tandis qu'elle se fait triturer par son masseur (ouais, aujourd'hui on dit kiné, mais qu'est-ce qu'un kiné si ce n'est un masseur - partiellement - remboursé par la sécu ?), je pensais en écoutant la radio que je vivais une vie de con dans un monde de cons, sans aucun doute parce que j'en suis un moi-même de con !

À preuve nos emmerdes actuelles : malgré les insistances répétées de mon épouse (et de nombreux amis), j'ai toujours refusé de devenir propriétaire d'un lieu d'habitation

Le texte s'arrête là tout net, il doit dater de l'époque où nous avons appris que nous allions devoir déménager et j'imagine que j'ai été interrompu par l'appel de cette même épouse sortant de sa séance de massage et réclamant sa voiture (merde où est ma casquette ?).

Depuis, hormis notre adresse, rien n'a changé : je suis toujours aussi con.


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11 septembre 2018

Lecture de saison

 

Hier, six heures et demie, ma petite-fille débarque. Elle a besoin de la copie d'un document pour son inscription à l'école et, chez elle, les cartouches d'encre de l'imprimante sont à sec et sa mère (tu m'étonnes !) a négligé d'en constituer une réserve de secours.

Tant qu'à faire, tandis que j'œuvre à la copie du document, elle sort de sa poche une montre et me demande si je ne peux pas en changer la pile.

Bref coup d'œil au boîtier de la chose, c'est une Ice Watch étanche, je ne suis pas outillé pour.

Je réponds que je connais une officine au Westland d'Anderlecht qui effectue ce genre de travail. Bien sûr, elle me dit qu'étant de préparation de pâtisserie pour le mariage d'une connaissance de sa mère elle n'aura pas l'occasion d'y aller. Je lui réponds qu'elle me laisse la montre et que je m'en chargerai.

Mon épouse lui file une montre d'attente, similaire à la sienne sauf que son bracelet est noir plutôt que rose, je lui file ses copies et la voilà repartie pour son école (non sans s'être fait expliquer la route pour rejoindre les tunnels de la petite ceinture de notre ville, la faible connaissance de la géographie de notre agglomération chez cette gamine qui la parcourt chaque jour en voiture ne laisse pas de m'inquiéter).

Aujourd'hui, après avoir déposé mon épouse à son atelier de peinture sur soi(e) (ouais, parfois ça déborde), je me rends donc à l'officine dont question ci-dessus. Dès son ouverture, le préposé jette un œil à la chose rose et diagnostique : "C'est une montre étanche (merci, je ne m'en serais jamais douté), il y a une heure de délai, repassez à onze heures."

Une heure à tuer dans un centre commercial, j'entre dans le Club local, achète le dernier opus de la Folle et m'installe dans une cafeteria.

Pour être certain que mon café ne durera pas plus que ma lecture, j'ai commandé un ristretto, c'est que je connais la gamine !

epicene


31 août 2018

Emballez, c'est pesé !

 

Oui, c'est moi, ça vous étonne (pour peu que vous soyez encore là) ?

Je me demandais par quel bout reprendre et ça s'est présenté tout seul :

Parmi les dernières traces résiduelles de notre récent déménagement , un tas de cartons de déménagement précisément.

Mon fils m'ayant suggéré de les offrir sur un site de "donnerie", je me suis exécuté. Drôlement efficace le machin. Moins d'une heure après les avoir proposés, j'avais déjà trois candidates (n'y aurait-il que des femmes qui déménagent ?).

Je donne donc mon accord à la première, m'excuse auprès des deux autres et retire l'offre du site.

Aujourd'hui, un peu après dix-huit heures, on sonne à ma porte, déclenchant les aboiements forcenés de la chienne.

"Je viens pour les cartons" me susurre une voix dans le parlophone. "Je descends" réponds-je.

J'avais assemblé les vingt-sept cartons ayant survécu au déménagement en un paquet au moyen d'une sangle à volet. Et je les coltine donc tant bien que mal jusque dans l'ascenseur où le colis entre difficilement.

Au rez-de-chaussée, je trouve une dame avec des airs de Maurane, elle a elle aussi la voix un peu "voilée" et habite également Schaerbeek. Elle tient d'une main une laisse à l'autre extrémité de laquelle se trouve un chien et de l'autre une sorte de petit "diable" à deux roues. Je l'aide à arrimer les cartons sur la chose au moyen de sandows pour porte-bagage de vélo puis m'enquiers de l'endroit où elle a garé sa voiture.

"Je n'ai pas de voiture, je suis venue en tram" me dit-elle. "Et comment allez-vous rentrer ?" l'interroge-je. "Mais de la même façon" me répond-elle "Je n'ai qu'à prendre le 7 puis le 62 pour rentrer chez moi"

Le paquet doit bien faire dans les quinze kilos et plus d'un mètre de large. De l'imaginer embarquer ce truc dans un tram en heure de pointe et avec son chien dans les pattes m'a tellement soufflé que je n'ai pas eu le temps de lui proposer de la reconduire en voiture avant qu'elle ne tourne les talons entraînant son chargement et son chien.

Faudra que je surveille les infos demain, il y aura peut-être un articulet dans la rubrique transports.


25 mai 2018

Chic, c'est les vacances ! (2)

 

Comme vous le savez sans doute si vous êtes un habitué de ce blog, c'est mon épouse qui se charge des relations publiques au sein de notre couple.

C'est donc elle qui décide à qui envoyer des cartes postales depuis notre lieu de séjour et qui se charge d'ailleurs d'en rédiger la majorité.

Moi, là-dedans, mon rôle se borne à en écrire deux ou trois, à cosigner la plupart des autres et à fournir les timbres nécessaires à leur envoi.

Mardi, je me suis donc mis en quête de ces petits machins collants.

J'avais repéré sur MAPS la localisation du bureau de poste le plus proche de notre lieu de résidence et le trajet m'ayant paru assez court, j'ai décidé de m'y rendre à pied après avoir reconnu sur la carte l'itinéraire à parcourir.

Après le carrefour à six branches où se situe la boulangerie, je devais emprunter la rue de Sélestat puis dans celle-ci, la deuxième à droite : la rue du N. Cette façon de baptiser une rue m'avait paru originale, mais c'était une facétie de MAPS, en réalité, sur les plaques de rue il est inscrit "rue du Nord".

Mais les choses ne se sont pas révélées aussi simples que sur le plan : arrivé au dit carrefour, je me suis aperçu avec stupéfaction que des gugusses casqués avaient enlevé la rue à grand renfort de pelleteuses, bulldozers et autres camions. J'ai néanmoins été autorisé à traverser le chantier en crapahutant à travers déblais et remblais. Ça commençait bien !

Au bureau de poste, pas mieux : il y a deux longues files devant les deux guichets (ça tombe bien que le nombre de files corresponde au nombre de guichets). J'en choisis une au hasard et je patiente. Il se passe des choses bizarres dans ma file : des personnes tiennent conciliabule avec la préposée, reçoivent une sorte de ticket qu'elles vont introduire dans un distributeur (après avoir fait à nouveau la file devant icelui, lequel est utilisé par d'autres personnes pour se fournir en billets de banque) qui leur refile un autre ticket qu'elles viennent tendre à la préposée qui, pendant ce temps attend leur retour sans s'occuper de la personne suivante de la file d'attente.

Bon, je suis en vacances, je m'en fous, j'ai le temps !

Quand arrive mon tour et que je demande à l'employée des postes vingt-cinq timbres pour l'Union Européenne et un pour le service intérieur, la brave dame me déclare, tout sourire : "Vous n'êtes pas dans la bonne file, ici c'est le guichet bleu, celui de la banque de la poste, nous ne vendons pas de timbres. Celui de la poste, c'est le guichet jaune."

Elle savoure un moment l'air ahuri que génère chez moi son intervention puis se lève en ajoutant "Mais comme vous semblez étranger, je ne vais pas vous renvoyer dans l'autre file" et elle se rend à l'autre guichet d'où elle revient avec le stock de timbres. Elle entreprend alors de détacher de leur feuille le nombre de timbres désiré accompagnant son travail délicat du commentaire suivant : "Les timbres, c'est comme le papier toilette, ça ne se déchire jamais aux perforations".

Rentré à l'appartement, je m'apercevrai du bien fondé de sa remarque et aussi que les timbres français ont tellement peu de colle qu'on a bien du mal à les faire adhérer à leur support, conséquence sans doute des restrictions budgétaires dans les services publics.


24 mai 2018

Chic, c'est les vacances !

 

(Oui, je sais, j'aurais dû écrire "ce sont...", mais quand Marcel écrit un truc du genre "Il n'y va pas aussi" je ne vois pas pourquoi je ne profiterais pas à mon tour de l'étonnante plasticité de la langue française)

Donc, nous sommes en vacances, en France.

Premier arrêt (pipi) dans ce charmant pays.

Tandis que sur l'aire de parking j'attends en compagnie du chien le retour de mon épouse au pied de l'escalier, une jeune femme m'aborde. Elle est splendide! Une longue chevelure blonde se déverse de sa casquette rose portée à l'envers et scintillante de strass sous le soleil de Lorraine. Des jambes au galbe parfait sortent de sa couche-culotte.

Si, si, comme je vous le dis !

Cher Monsieur, me dit-elle d'une voix suave, mes amies et moi-même (elle est en effet accompagnée d'une tribu d'amazones presqu'aussi mignonnes qu'elle) fêtons mon enterrement de vie de jeune-fille et il m'est demandé de me faire photographier en compagnie d'un moustachu. Accepteriez-vous de poser avec moi ?

Et nous voila immortalisés par une quinzaine de smartphones.

Je vais encore faire un tabac sur les réseaux sociaux. Heureusement, bien inspiré, je portais mes lunettes de soleil (ce que je ne fais pour ainsi dire jamais).

Même le chien n'en revenait pas, la preuve : il a en même oublié d'aboyer, ce n'est pourtant pas son genre !


24 janvier 2018

À la queue leu leu

 

Ce matin, après avoir déposé mon épouse chez son kiné, je me rends au magasin Delhaize voisin et j'y achète deux fascicules de mots fléchés, faut bien que je m'occupe pendant sa séance qui étonnamment dure rarement moins d'une heure et demie.

Comme je ne voulais acheter que ces articles, je n'ai pas utilisé le système de self-scanning et je me dirige vers une caisse classique où un client achève de ranger ses achats dans son sac et paie sa note.

Je dépose mes articles sur le tapis-roulant et... rien ne se passe !

La caissière et le mec en question continuent calmement la conversation qu'ils avaient entamée.

Cette conversation tourne autour de l'informatisation généralisée et des emplois perdus qui en résultent. Les deux participants font un relevé qu'ils tentent exhaustif des domaines d'actvité frappés par le phénomène et pour chacun donnent des exemples : plus de receveurs ni de contrôleurs sur les trams et les bus, plus de caissiers dans les banques, plus de vendeuses dans les magasins, plus de guichetiers dans les gares, etc, etc. Je ne sais plus quand ils ont bifurqué vers la construction et les ouvriers importés puis vers ces jeunes qui ne veulent plus travailler parce qu'il faut se lever à quatre heures.

Je suis resté impassible pendant toute leur conversation.

C'est la môme arrivée derrière moi qui a lancé "Heureusement que Delhaize paie encore des caissières à faire passer le temps aux retraités!"

Et le gusse a remballé son accent liégeois pour se diriger vers la sortie.

Dommage, j'avais encore une heure à tirer avant que ma femme sorte de chez son kiné !

Bah, je suis allé voir Marlies, ma pharmacienne favorite, elle adore quand je la fais rire, ça n'a pas raté.

Quoi ?

Non, il n'y avait personne après moi.


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