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Entre nous
lecture
6 mars 2009

JdJ 17

Ça faisait une paie, pas vrai ?

C'est que j'ai eu du mal à digérer Pavese (faut dire que je prends un inhibiteur de la pompe à protons).

Ceci dit, venons-en au fait : je ne peux pas vous donner l'extrait convoité, non que, comme cela s'est déjà produit, le bouquin compte moins de 123 pages. Non, c'est plus vicieux : la page 123, bien présente, ne comporte que trois phrases. Je ne puis donc en déduire cinq et vous en montrer trois. Heureusement qu'on ne joue plus ou je ne pourrais vous donner qu'une indication : ce n'est pas de Proust.

Mais puisqu'on ne joue plus, voici :

jdj017

À la demande de Tilleul, j'ai prolongé le jeu au travers de la page 124 :

"Je serais bien incapable, dit-il, de dessiner un personnage que je méprise. C'est la raison pour laquelle je n'aurais jamais pu tremper ma plume dans l'encre de Chine pour exécuter la caricature d'un homme politique. Moi, je n'aspire qu'à la compassion et à l'intemporalité".

L'ennui, c'est que cela ne fait que déplacer le problème, nous sommes tombés sur un passage où l'auteur cite quelqu'un d'autre, en l'occurrence Sempé.

Qu'est-ce qu'on fait, maintenant, Tilleul ?

À la demande de Valérie (où nous arrêterons-nous ?) :

garcin002


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27 décembre 2008

JdJ 16

Depuis ma dernière intervention dans cette catégorie, j'ai négligé de vous parler des livres que j'avais lu, de crainte de vous lasser, ou de sembler "faire mon intéressant" (à Bruxelles, on dit "faire de son Jan"). Mais lorsque j'ai déballé ce cadeau de Noël et que j'ai lu le titre de la collection, le lien avec un des derniers billets de Papistache m'a décidé à vous signaler au moins celui-là :

Imaginaire001

Et voici l'extrait traditionnel :

Après, il se verse un verre et se rince la bouche.
Alors, je vois Ernesto descendre par l'escalier. Je le croyais encore dans les collines : je me dispose à monter aussi, mais Ernesto me retient : "Attendez, il est en train de lui donner l'onction."

Pour une fois, je ne mentirai pas en parlant de "sombre histoire". Même si elle se passe sous le soleil écrasant de la campagne italienne.


12 novembre 2008

Blog-note

J'avais inauguré ce blog par un billet sur... les blogs.

Dans ma petite tête, l'idée avait germé d'écrire un blog à propos des blogs et des blogueurs. Mais je m'aperçus bien vite qu'une certaine Nicole Versailles (connue dans la blogosphère sous le pseudo de "Coumarine") y avait consacré tout un bouquin.

Coum

D'autre part, après trois billets, je racontais déjà ma vie. On ne se refait pas !

Ce qui est marrant, c'est que si mes billets à propos des blogs n'avaient suscité aucun commentaire, ceux consacrés à mon existence, aussi banale qu'heureuse, semblaient intéresser leurs lecteurs. Mais revenons aux blogs...

Dans un billet récent, la même Coumarine nous dit son émerveillement devant l'irruption de l'inattendu dans le processus d'écriture.

Je ne vais pas vous bassiner avec ma conception de l'écriture avec un gand É, même quand elle n'est pas sainte. Non, je voulais dire que la fin de son billet m'a fait penser à d'Ormesson qui peut vous pondre le plus naturellement du monde près de quatre cent pages pour tout vous dire à propos de rien et réciproquement.

Rien001

Je m'y retrouve... en mieux évidemment ! Je ne suis pas (encore) de l'Académie française.

- - -

Quoi ? Vous vouliez, à son propos, le jeu de Janeczka ? Bien, voici :

Parce que, si affreuse, si charmante, la vie, à la différence de l'être qui est la justice même, est le royaume de l'injustice.

Il est anglais, arabe, anglo-arabe, normand, percheron, barbe, persan, turc, de Dzoungarie, de trait, de selle, de course, de carrière, de manège, gai, effaré, animé ou caparaçonné, hongre ou entier, de frise, de bois, de retour ou d'arçons. Il se croise avec l'âne pour donner le bardot ou le mulet qui ne donne plus rien du tout.

Vous savez ce que m'inspire cet extrait ?

Vous vous en foutez mais je vous le dis quand même : " Il fait l'âne pour avoir du son..."


12 octobre 2008

JdJ 15

Plus de jeu, comme annoncé lors du dernier JdJ, juste une énumération qui vous fera comprendre mon silence de ces derniers jours.


Il est trop plat, trop brut, il est sans finesse. Tâchons de penser à quelque chose de plus coloré. Hum... Je ne sais pas... peut-être quelque chose comme le Peuple de l'Esprit.

Auster001

Pas emballé, la bonne vieille mise en boucle temporelle, faudra que j'essaie un autre. Joe Krapov  me fait nettement plus d'effet !

- - - - -

Il avait été jeté à Paris et le monde des puissants devenu le sien n'était la conséquence d'aucun choix volontaire. Il en avait très vite éprouvé les limites. Les grandeurs d'établissement ne lui en remontraient guère; le crime y tissait ses toiles comme ailleurs.

Cadavre001

Celui-ci est bien dans la note des "Défis du samedi", encore plus emberlificoté que les précédents.

- - - - - -

Erika ouvrit un dossier et posa des papiers sur la table qu'elle poussa vers Harriet Vanger avec un chèque du montant exact annoncé par Harriet. Elle parcourut le contrat du regard. Sans un mot, elle prit un stylo sur la table et signa.

Mill_nium002

Dommage que le jeu soit terminé, Kloelle aurait reconnu le deuxième volume encore plus facilement que le premier ! Pas de commentaire, je viens de commencer. Donc, si vous ne me voyez plus pendant quelques jours...


17 septembre 2008

Jdj 14

C'est en préparant ce billet que je me suis aperçu que je n'avais toujours pas donné la solution du précédent !

Comme même Papistache trouve le jeu difficile, j'en fais une ultime édition. Ensuite je me contenterai d'appliquer la règle janeczkienne tout en vous donnant le titre du bouquin.

Dans la cas présent, la consigne de Janeczka est à nouveau inapplicable, je vous montre donc toute la page 123. Le problème ne me semble pas insurmontable pour une fois. Remarquez qu'à la sixième édition Kloelle avait quand-même découvert qu'il s'agissait de Millénium !

Livre014

Edit du 23 septembre

Bien, comme personne ne se manifeste plus, je donne la solution :

Couv014

Autant j'ai aimé des bouquins comme "L'exposition coloniale" et sa suite, autant j'ai de mal à accrocher à cette série un peu , comment dire, onirique ou symbolique comme "La grammaire est une chanson douce" etc... pourtant, je suis un rêveur né ! Mais n'empêche, je le préfère nous décrivant son affection pour Gand. Un fond de chauvinisme belgo-belge sans doute...


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15 septembre 2008

Dieu

Je parcourais le blog de Tiphaine, celle qui murmure à l'oreille de Dieu (car elle le rencontre souvent).

Bien qu'elle lui parle, la nature même de ce Dieu ne semble pas lui avoir été révélée très précisément. Elle nous le décrit tantôt comme un vieillard distributeur d'amandes, tantôt comme un verre de vin du Trentino, tantôt sous les traits d'un joueur de saxo.

Pourquoi pas après tout, ce n'est pas pire que le fumeur de Havanes imaginé par Gainsbourg.

Moi, voyez-vous, je pencherais plutôt pour une sorte d'infini principe féminin. À la rigueur, s'il faut vraiment faire de la peine aux musulmans qui en interdisent la représentation, je verrais bien une somptueuse grande femme, noire de préférence...

C'est à ce point de mes pensées que m'est revenue une autre image, utilisée par Saint-Exupéry, dans un bouquin que je n'ai eu aucun mal à retrouver parmi les quelques milliers qui encombrent mon appartement. Ceci dans le but de vous en donner la citation exacte. C'est là que ça s'est gâté ! Le machin fait plus de cinq cents pages d'une typographie serrée. On comprend pourquoi Amélie n'est pas dans l'écurie Gallimard.

Citadelle

 

Revenons à Dieu (je n'ai pas osé mouton). La citation est la suivante :

Mais au sommet de la montagne je ne découvris qu'un bloc pesant de granit noir - lequel était Dieu.

C'est en empoignant et feuilletant cet ouvrage que d'autres souvenirs me sont revenus.

D'abord, l'exaltation que j'avais éprouvé à le lire. Le style en est très particulier, il a ce ton qui rappelle "Ainsi parlait Zarathoustra" de Nietzche et, dans une moindre mesure, "Le Prophète" de Khalil Gibran.

Ensuite l'endroit et l'époque où je l'avais lu. C'était à la fin de l'année 1964. J'étais caserné à Etterbeek. Il faisait un froid de canard et, comme j'étais brigadier (c'est ainsi qu'on nomme les caporaux à l'artillerie) on m'avait collé sergent de semaine. Faut vous dire qu'au bataillon administratif, l'officier de semaine était un adjudant, l'adjudant un sergent et le sergent... je viens de vous le dire. J'avais donc un local réservé et... strictement rien à faire de mon temps, si ce n'est faire respecter l'heure du coucher par les quelques rares ploucs dépourvus d'autorisation de loger ailleurs. J'ai donc lu, en grosse partie à voix haute, cet ouvrage très particulier. Qu'est-ce qu'on peut faire comme conneries quand on est jeune !

Enfin, si vous jetez un oeil à la photo, vous verrez que le livre a été bien des fois manipulé et aussi que, comme il était de tradition à l'époque, avait été vendu non rogné. Cette façon de faire permettait à quelques bibliophiles de faire relier leurs ouvrages et de les mettre à la dimension des rayons de leur bibliothèque. Il fallait donc se munir d'un coupe-papier pour découper les pages au fil de la lecture. Cela vous donnait le temps de mettre un peu d'ordre dans vos pensées.

Ce qui est étonnant, c'est qu'il m'a fallu prendre le livre en main pour que ce détail me revienne à la mémoire. Pourtant, Dieu (encore lui) sait si j'en ai pratiqué de ces césariennes à mettre au jour les idées !


7 septembre 2008

Jdj 13

Me voilà parti dare-dare pour dénicher un roman répertorié sur la liste des bouquins à acquérir pour le cours de français de ma petite-fille (c'est pas un indice, ça ?).

Je le trouve chez le premier libraire consulté et le ramène à la maison vers onze heures trente.  À quatorze heures dix, j'ai terminé sa lecture. Ouais, c'est pas rapide, mais dans l'entre-temps, j'avais déjeuné...

Serez-vous plus rapide pour en trouver le titre ?

Bien sûr, la méthode Janeczka n'aide guère :

Livre0013

Edit du 8 septembre 2008

Allez, un indice : il s'agit d'une sombre histoire d'assassin, pourtant, personne ne meurt...

Edit du 17 septembre  2008

Zut, j'ai oublié de vous donner la réponse !

Couv013


3 septembre 2008

JdJ 12

livre012Désolé, c'est tout ce qu'il y a à la page 123 !


Edit du 7 septembre 2008

Bien sûr, suite à la dernière information, Kloelle a trouvé. C'est marrant comme un détail peut faire basculer les choses. C'est l'éternelle histoire du petit caillou qui empêche l'énooorme rocher de débouler dans la vallée.

N'empêche, si je ne l"avais pas lu avant, j'aurais été bien en peine d'identifier ce livre avec les mêmes indices. Mais je ne suis qu'un Belge bêta !

Couv012


1 septembre 2008

Pseudo JdJ 11

Avant chaque départ en vacances, mon épouse ne manque jamais de me demander si j'emporte un (ou des) livre(s). Ma réponse est invariablement "Non". Je m'emm... en vacances et comme je veux le faire à fond, je n'emporte pas de livre. Si l'ennui devient intolérable, comme elle en emporte, elle, je lis un des siens ! Attention, je vous ai entendu murmurer "faux-cul"!

Cette année, je n'emporte donc rien, mais en passant au magasin Leclerc de Lannion acheter des cadeaux pour les cousines de mes petites-filles, je tombe sur le dernier opus de "La Folle" :

couv0011

 

L'auteure nous y narre l'histoire d'un mec résolument quelconque (un moment, j'ai même cru que c'était moi) qui entre brutalement dans la peau d'un agent secret puis dans celle d'un mécène de l'art contemporain (ça, ça me ressemble beaucoup moins) et qui finit par vivre princièrement au dessus de ses moyens avec l'assentiment tacite autant qu'apitoyé des banques.

Si son style est, comme toujours, irréprochable et son imagination jamais prise au dépourvu, l'invraisemblance de la plupart des situations m'a un brin agacé. Tant qu'à me faire conter une histoire de banque et de banquier, je préfère largement celle du Papistache. Il a la même imagination débridée et, bien que saugrenue, la situation qu'il dépeint n'a rien d'impensable.

Je lance donc à Amélie Nothomb un avertissement solennel : en dépit de tout le plaisir qu'elle a pu me donner jadis (sur le plan purement intellectuel bien sûr, je ne connais hélas cette charmante enfant ni des lèvres ni des dents), si elle nous en pond un autre du même tonneau, je cesse de me précipiter sur ses éditions originales comme un vulgaire fana de J.K. Rowling et j'attends la parution en Poche !

Non, mais !


2 août 2008

JdJ 10

Ça commence fort !

Dès la première page, l'auteur (dont Janeczka vous dira tout incessamment) fait une nouvelle fois la preuve de sa connaissance toute approximative des détails qu'il incorpore à son "opus". Remarquez qu'en tournant son texte un peu différemment, il aurait pu le faire dès la première ligne !

L'auteur nous parle donc de La Panne (il n'est pas le seul, moi-même...) et nous dit que ce mot veut dire "dune" en flamand. Bien essayé ! En flamand, comme chacun sait, et tout particulièrement les Français du nord, dune se dit "duin". D'où dérive directement Dunkerque (Duinkerk) l'église des dunes. La "panne" c'est la sorte de cuvette qui sépare deux dunes, endroit très couru dans ce fameux patelin puisqu'abrité du vent et néanmoins ensoleillé.

Je disais "une nouvelle fois" parce que dans un ouvrage antérieur, il localisait le Borinage directement au sortir de Charleroi, balayant d'un coup de plume autoritaire autant qu'inapproprié toute la région du Centre.

Vous aurez déjà compris que l'auteur est belge, ce qui devrait vous aider, sans compter que l'extrait que voici me semble plus qu'explicite, même si vous pourriez vous écrier en choeur "Des noms ! Des noms !"

Livre0010

Réponse, 13 août 2008

J'en suis venu à bout, mais pas trop enthousiaste !

Couv0010


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