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4 mars 2010

JdJ 23

La Foire du Livre de Bruxelles ouvre ses portes aujourd'hui.

Elle s'ouvre avec une préoccupation sous-jacente : le numérique dans l'édition (aide à l'édition,  e-books, "liseuses", Google-livres...). Et les débats  sur la question vont bon train, j'en ai déjà suivi deux à la radio.

Ce que j'aime chez ces intervenants, c'est leur aplomb. Il y en a un qui prétendait que, passé un certain âge, les lecteurs préféraient se replonger dans les grands classiques plutôt que s'intéresser aux nouveautés.

Cette nouvelle n'a pas manqué de faire sur moi son petit effet.

Aussi ai-je décidé de me livrer dorénavant aux plaisirs liés à mon grand âge et de commencer sans tarder (on ne sait jamais, vu ce même âge).

En ouvrant à la page convenue ce bouquin qui en compte plus de mille-cinq-cent, j'ai pensé que, décidément, pour un bête jeu, c'était un bête jeu ! Si vous ne trouvez pas cette fois-ci... j'arrête mon blog, tiens !

Comment ça, "C'est pas trop tôt !"


jdj23001

Edit du 5 mars

Au fond, Aude avait raison, quoiqu'étant un brin restrictive sur la dimension de l'œuvre. Je vous montre la chose, sans commentaire, forcément.

jdj23002


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18 février 2010

JdJ 22

Le plus dur dans cette rubrique, ce n'est pas de lire les bouquins, c'est de trouver une introduction au (bête) Jeu de Janeczka.

À propos de lecture, celle de mes petites-filles qui est dans l'enseignement secondaire reçoit en début d'année une liste de lectures obligatoires.

Il arrive que je lise certains de ces bouquins, soit parce qu'il en traîne un chez elle sur la table du salon et que je l'empoigne par désœuvrement, soit parce que ma fille, débordée, me demande d'en lire un pour pouvoir poser quelques questions à Émilie et tenter de juger de son niveau de compréhension de l'œuvre.

C'est en lisant le dernier de ces ouvrages que j'ai fait l'étonnante constatation suivante : dans une école qui se targue d'inculquer à ses élèves un minimum de discipline, c'est dingue ce que le corps enseignant peut faire lire aux ados de bouquins dont l'action se situe dans des collèges avec ou sans internat et où, dans leurs existences de potaches, les héros  semblent n'avoir pour unique but que de contrevenir méthodiquement à tous les points du règlement de leur établissement.

Bien sûr, je dis ça, je ne dis rien, je ne suis pas versé en pédagogie appliquée.

L'extrait que je vous propose aujourd'hui et qui nous donne une description qui me rappelle "le plat pays qui est le mien" n'a, bien évidemment, rien à voir avec ces lectures. C'était juste une digression dont j'espère qu'elle vous aura distraits.


adamek001

Edit du 23

Kloëlle a trouvé :

adamek002

Agréable à lire et, comme je le disais déjà dans un de mes commentaires, une étonnante description du plat pays, qu'il soit vôtre ou mien.


3 février 2010

JdJ 21

Dans la société où je sévissais avant de prendre ma retraite, il est de tradition de fêter les personnes atteignant vingt-cinq ans de service.

À cette occasion, le jubilaire reçoit une prime substantielle et le choix entre organiser une réception ouverte à tout le personnel ou un repas (osons gastronomique ?) pour douze personnes.

C'est cette formule qu'avait choisie Nathalie, une de mes anciennes collaboratrices et... elle m'y avait invité !

Vendredi, je me suis donc retrouvé dans une salle à manger privée du restaurant d'entreprise en compagnie de mes ancien(ne)s collègues (et néanmoins ami(e)s, comme dirait l'autre). J'ai donc ajouté un avenant "prolongatoire" à mon ancien contrat. Tout s'est merveilleusement passé, sauf qu'à un moment, je me suis demandé si je n'aurais pas dû y aller pédale plus douce. Il y avait là une jeune dame qui n'avait pas eu l'occasion de beaucoup me connaître : elle riait tellement que son visage a soudainement viré au cramoisi. J'ai cru qu'elle allait y rester (elle aussi m'a-t-elle avoué après).

Et les bouquins, me direz-vous ? J'y viens.

En réalité, la jubilaire avait invité Geneviève, sa directrice, mais celle-ci avait dû s'absenter et j'ai donc pris sa place.

Sachant la chose, Geneviève avait chargé sa secrétaire (qu'à une époque je partageais avec elle) de me restituer une pile de livres que je lui avais prêtés. Je vous ai peut-être déjà dit que je continue de lui prêter, comme je le faisais lorsque j'avais le bonheur de travailler pour elle, tous les bouquins que je lis.

Je viens donc d'ajouter deux livres à sa pile de lectures à venir. Au niveau du jeu, il y en a un dur dur et un facile facile.


Dur dur

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MAP a trouvé quasi en temps réel :

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Facile facile

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Allez, bonne chance, ce ne sera pas long !


Map déclare forfait, je crois rêver !
Elle va avoir des regrets

brown002

Bon, ça se laisse lire, mais c'est toujours la même recette, bien éprouvée. Et cette fois-ci tout y est, même l'incontournable pesée de l'âme, c'est vous dire.  Enfin, on sait qu'elle a un poids, mais on ne dit pas lequel. Dommage, Katherine avait pourtant une balance vachement précise (avant la destruction de son labo).


21 janvier 2010

JdJ 20

C'est la saison des bières de Noël.

À la maison nous en avons deux en stock :

  • la très classique Gordon Xmas Ale brassée par John Martin sous licence de la brasserie d'Edinburgh : 8,8°
  • une beaucoup plus locale bien dans le goût belge tant du côté de l'humour* que de la teneur en alcool : 12°

* Que je vous explique : cette bière est brassée par la brasserie Dubuisson. Lorsque les Dubuisson ont cherché un nom pour leur bière spéciale (une blonde douce titrant également 12%vol), ils ont trouvé sympa de l'appeler par l'équivalent anglais de leur patronyme : "Bush" (pour pouvoir continuer à l'exporter aux US ils ont dû, voici quelques années, changer son nom à cause de George). Si bien que leur brassin spécial Xmas porte fièrement sur son étiquette la mention "Bush de Noël". Les Belges mourraient pour un gag.

C'est donc en dégustant un verre de ce sympathique breuvage (qui devrait enchanter Joe Krapov s'il arrivait à en dégoter) que je tapote sur mon clavier. Mais pour vous dire quoi ?

Que grâce au petit coup de pouce d'Agata, je me suis remis à la lecture et que je vous propose en conséquence l'extrait ad hoc du dernier bouquin que j'ai lu :

stoker001

Alors, un petit coup de Google ? Bonne chance ! Allez, je vous aide, doublement :  j'ai laissé le début de la quatrième phrase et le mot essentiel y est.

Edit du 24 janvier 2010

MAP a découvert le titre et l'auteur de l'ouvrage :

stoker002

Si vous voulez mon avis, l'arrière-petit-neveu (qui a puisé dans les notes de son célèbre parent) n'arrive pas à la cheville de son ancêtre, lequel avait pour lui l'attrait de la nouveauté.

C'est à  la fois une suite et un rappel (au cas où vous seriez la dernière personne à n'avoir pas lu Dracula) du roman de Bram Stoker. Faible. Si vous aimez le genre, je vous conseillerais plutôt :

drakula001

Ou celui-ci, un autre sujet mais bien plus prenant également :

frank001


10 janvier 2010

JdJ 19

Bien sûr vous tombez des nues. Il est vrai que cela fait bien longtemps que nous n'avons plus pratiqué le Jeu de Janeczka.

C'est que depuis ce déménagement à l'occasion duquel j'ai dû faire cadeau de 1500 bouquins à OXFAM et en virer quelques dizaines d'autres aux vieux papiers, j'ai eu comme un passage à vide côté lectures. Et pas seulement côté lectures ajouterait Val qui trouve que ma production bloguesque manque cruellement de régularité.

Val n'a pas tort, je dois être atteint d'un mal sournois, je n'ai même pas participé à la dernière épreuve du défi du samedi. Pourtant, c'était facile, le vert est partout :

  • dans le fruit (ah non, ça, c'est le ver)
  • sur les chaussures (ah non, ça, c'est le vair)
  • sur la table (ah non, ça, c'est le verre)
  • dans les poèmes (ah non, ça, c'est le vers)

Il est même sur ma table de nuit, colorant les chiffres de mon réveil matin et illuminant mes insomnies.

Car j'ai des insomnies, moi qui prétends depuis toujours que même ma mauvaise conscience ne m'empêche pas de dormir ! Mais rassurez-vous (pour peu que vous ayez jamais manifesté le moindre début d'inquiétude) ce ne sont que des insomniettes, je n'ai jamais eu besoin de beaucoup de sommeil et je crois que l'âge aidant, il m'en faut de moins en moins, on se console comme on peut.

Mais revenons à nos moutons et à Janeczka en particulier (j'aurais dû dire brebis). Bien sûr je n'ai pas complètement arrêté de lire. Depuis le JdJ 18, j'ai lu quelques bouquins dont La Princesse des Glaces de Camilla Läckberg, le dernier opus de La Folle (Le Voyage d'Hiver), j'en passe et de meilleurs (ben oui, ces deux-là n'étaient pas transcendants).

Mais il y a malgré tout un petit je ne sais trop quoi qui a brisé cet appétit féroce de lecture qui était mien jusqu'il y a peu. Signe évident du malaise : j'ai entamé plusieurs ouvrages que j'ai abandonnés après quelques pages ou chapitres, selon le cas : du jamais vu !

Alors : déménagement et petits travaux concomitants, addiction aux blogs, excès divers de fin d'année ? Allez savoir !

Depuis notre déménagement j'ai reçu (la période est propice : anniversaire et fêtes), et même acheté, plusieurs ouvrages. Je me suis enfin décidé à en lire un : un cadeau d'Agata qui semble le trouver intéressant. Je l'ai donc lu, nous en reparlerons après le jeu annoncé.

Vous avez quelques jours pour vous pencher sur la question, voici l'extrait ad hoc :

cousu001

Edit du 13 janvier 2010

MAP avait donc trouvé la solution avec l'aide de Google, mais personne n'avait dit que c'était interdit. D'ailleurs, essayez donc la question d'Agata en son commentaire, même avec Google : bonne chance !


cousu002

Il s'agit de la première œuvre de l'auteur. C'est une espèce de conte relatant les (généralement pénibles) aventures d'une génération de femmes subissant une sorte d'initiation lors de la survenance de leurs premières règles.  À cette occasion, elles se transmettent une boite qu'elles ne peuvent ouvrir avant six mois et où mature un don dont elles ne savent rien avant l'ouverture.

C'est bien écrit et on se laisse facilement envoûter par l'atmosphère très spéciale. Personnellement, j'ai trouvé la fin un peu moins prenante.

J'aurais mauvaise grâce à trop critiquer l'ouvrage, c'est un livre qui prêche dans mon sens : les femmes sont les forces qui tiennent l'humanité debout.


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11 août 2009

On apprend tous les jours

En triant le contenu d'un des deux garages que nous occupons, je tombe sur quelques livres que je pensais avoir déjà mis aux vieux papiers. Et parmi ceux-ci, deux en particulier retiennent mon attention.

Un, en deux volumes, de Bernhard Bavink (un auteur suisse) : "Conquêtes et problèmes de la science contemporaine". Il datait déjà un brin lorsque je l'ai lu, fin des années soixante. Néanmoins, les questions éthiques soulevées dans le deuxième volume me semblent toujours d'actualité. Cela aurait pu être drôle de le relire, mais nous sommes un peu débordés et je l'ai donc mis pour de bon aux vieux papiers.

L'autre est plus étrange encore : c'est un livre de chimie, un "Précis" pour l'être (précis). Il est d'un certain Joly, est daté de 1909 et constitue déjà une huitième édition (revue). On n'y parle certes plus de phlogistique, mais il est encore fortement empirique. Les illustrations sont constituées de gravures dont je subodore qu'elles devraient enchanter Papistache.

Scan013

Je sais comment il est venu en ma possession : c'est mon oncle, ouvrier métallurgiste ne parlant que le wallon qui me l'avait donné. Ce que j'imagine mal, c'est où lui-même l'avait dégoté. Je ne peux plus lui poser la question, il est décédé le mois dernier. Ça m'intrigue pourtant car les premières pages portent un étrange cachet, cachet qui a piqué ma curiosité, si bien que de fil en aiguille j'ai appris non seulement où se trouve le département de l'Aube, mais j'ai même vu sur des photos satellite que le camp est toujours là et que son terrain de manœuvres est bien plus étendu que le patelin lui-même.

On apprend tous les jours !

Scan012


24 juin 2009

The day after

Quand, comme hier, après quelques journées maussades, surgit un jour resplendissant où éclatent toute la beauté et toute la richesse de la nature, invariablement me revient en mémoire le titre du premier chapitre d'un roman-feuilleton qui paraissait dans mon hebdo-jeunesse favori : "Le dernier beau jour de la terre".

C'était dans les années cinquante.

À l'époque, le futur absolu était l'an 2000. Avant de nous conter l'invasion de notre bonne vieille terre par des extra-terrestres, l'auteur nous décrivait notre planète dans la première année du siècle actuel. Ce ne devait pas être un très grand visionnaire, car de ce qu'il nous annonçait pour 2000, je n'ai rien vu advenir, sauf, bien plus rapidement d'ailleurs, les petits parapluies-cloches transparents (loué soit le PVC bourré de plastifiant).

Je trouve bien évidemment étrange d'associer un beau jour au fait qu'il puisse être le dernier mais que voulez-vous, c'est incontrôlable, une sorte de réflexe conditionné. Inquiétant donc, puisque je pense comme le chien de Pavlov bavait. À noter que Pavlov parlait de réflexe conditionnel et non pas conditionné.

Mais en réfléchissant à la question, ce n'est pas plus mal, finalement, d'avoir ce genre de pensée automatique qui m'incite à profiter pleinement du bonheur présent. Car si ce beau jour n'est sans doute pas le dernier de la terre, il pourrait très bien être le mien !

paracloche


17 juin 2009

Mission accomplie !

Sous mon billet précédent, Tilleul m'exhortait à lire le livre pour vous en parler après.

C'est fait ! Ça n'a pas traîné hein ? Vous me direz qu'il n'y a que trois-cent-nonante pages aussi, mais ça ne veut rien dire : j'ai commencé en Italie "La Lumière du Monde" de Christian Bobin — un des auteurs favoris de Papistache — et je ne l'ai toujours pas terminé, loin de là. Pourtant il ne compte que cent-soixante-trois pages et son format est plus petit !

Mais je me perds dans des détours oiseux, vous préféreriez sans doute que je vous parle du roman lui-même. Bon, vous l'aurez voulu (Tilleul en tout cas) !

D'abord une révélation : le titre du roman ne donne qu'une version abrégée du titre du cercle littéraire. À la lecture de l'ouvrage on découvre en effet que celui-ci s'appelle en réalité :

"Cercle des amateurs de littérature et de tourte aux épluchures de patates de Guernesey"

C'est un roman "épistolaire" puisqu'il est constitué — à l'exception de quelques pages d'un journal intime et de quelques télégrammes — de lettres que s'échangent les divers protagonistes, du moins les principaux. Cela se passe dans l'immédiat après-guerre et parle de l'occupation des îles anglo-normandes par les Allemands. C'est gentil tout plein et ça se lit sans difficulté.

Il y avait dans l'argument de quoi tirer un grand roman, les auteurs (tante et nièce américaines) en ont tiré un truc gentil, oui, gentil.

Gentil sera donc mon dernier mot. De toute façon, je l'avais acheté pour le titre, n'est-ce pas ?

Patate001


15 juin 2009

Vous connaissez Guernsey ?

Non ? Moi non plus, mais ça va changer. Enfin, si j'en crois la quatrième de couverture du roman que je viens d'acheter.

Bien que je ne l'aie pas encore commencé, j'ai abandonné toutes affaires cessantes le récit de mes aventures italiennes pour vous en parler.

Comme je ne l'ai pas encore lu, je ne l'ai pas non plus classé dans la catégorie des JDJ et d'ailleurs pour cette catégorie, je dois avoir une bonne dizaine de bouquins de retard.

Dans ces conditions me direz-vous, pourquoi vouloir en parler ?

Le titre !

Le titre qui m'a immédiatement fait penser aux Défis du samedi.
Le titre qui m'a semblé si alléchant.
Le titre que je n'aurais pas pu imaginer (c'est vous dire).
Le titre qui m'a fait l'acheter immédiatement pour vous le faire voir, même si je ne devais jamais lire le roman, même si je devais le jeter après l'avoir photographié.

Le titre, quoi !

Et, quel est-il ce titre me demandez-vous...

Allez,  je serai bon prince, je ne vous ferai pas attendre à demain. Ce titre, le voici :

Patate001


31 mars 2009

JdJ 18

Vous allez comprendre mon silence radio (enfin, je le suppose).

jdj18

C'est limpide, maintenant, hein ? Vous avez tout compris, bien sûr !

Celle qui trouve cette fois-ci, je l'invite au restaurant, tiens ! Non ! Discrimination ou pas, j'emmène pas les mecs au resto. Évidemment, faudra qu'elle se tape (mais non, pas un vieux schnock) Bruxelles !

Comme je suis à peu près certain que personne ne trouvera, que je suis un peu radin et que de toute manière on avait dit qu'on ne jouait plus, je vous donne la solution :

html001

Ce bouquin est maudit. Déjà, quand sortant du métro je me suis présenté au pied de l'escalator menant à la FNAC, je suis tombé sur une pancarte signalant que le magasin était fermé le matin pour cause d'inventaire. À l'Inno je ne l'ai pas trouvé, leur rayon livres est lamentable, ils feraient mieux de le fermer. J'ai dû me rabattre sur Club.

Dans ma candeur naïve, j'imaginais trouver dans cette bible du langage HTML la solution au bête problème suivant : comment incorporer n'importe quelle police de caractères au contenu d'une page Web ? Mon fameux bouquin (703 pages) est muet sur la question.

C'est finalement sur le réseau lui-même que j'ai trouvé, après avoir consulté les archives de quelques groupes de discussion, il n'y a pas de solution !

En effet, à moins que les choses aient évolué récemment, il semblerait bien que les polices affichables dépendent de la seule bonne volonté de votre navigateur.

Bon, comme j'ai quand même acheté le bouquin, je vais continuer à le lire, mais force m'est de constater que, contrairement au bottin, ça manque un peu de personnages.


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