Faites du sport qu'ils disaient !
Vous vous rappelez sans doute qu'à force de voir passer devant mes fenêtres la charmante Fanny, j'avais décidé de peut-être me remettre à faire du sport.
Vous ne vous rappelez pas ? Ben, suivez le lien ou consultez votre médecin de famille (si du moins vous vous souvenez de son nom).
Revenons au sport : au nombre des souvenirs de vacances emmagasinés par notre fils et ayant participé à sa décision de revoir l'Angleterre de l'est en notre compagnie, se trouvaient des parties de pétanque endiablées sur les chemins terreux parcourant la lande côtière du Suffolk.
Quoi ? Je vous l'ai déjà dit ? Parce que de ça, évidemment, vous vous rappelez très bien ! Admettons...
Ce simple souvenir a suffi à lui faire emmener dans sa voiture huit des treize paires de boules de pétanque que je lui avais léguées à l'occasion de notre déménagement (ouais, je sais ! De ça aussi je parle sans arrêt. Et alors, j'ai bien le droit de radoter un peu à mon âge, non ? Et d'ailleurs, c'est mon blog ou le vôtre ? C'est vrai quoi à la fin...)
Donc, pour vraiment replonger Willy (ou Yves, c'est comme il vous plaira) dans ses souvenirs d'enfance, nous avons organisé in extremis une partie de pétanque la veille de notre retour.
Bien nous a pris de nous y prendre sur le tard, car en sautant pour éviter d'arrêter du pied une boule qui roulait droit vers lui, je me suis démis le genou gauche qui, comme vous le savez sans doute, est privé de ses ligaments croisés depuis une autre tentative de retour au sport (le foot-ball cette fois-là). Si nous avions commencé par là, j'aurais passé tout le séjour à traîner la patte.
Je crois que pour mon retour définitif au sport, je vais chercher quelques amateurs de whist.
Ah oui ! Pour la petite histoire, la partie opposait Agata, Muriel, Emilie et Louise à Françoise, Willy, Thierry et moi. Borys revoyait son cours de droit bien calé dans le divan.
La pluie a fort opportunément arrêté la partie alors que chaque équipe avait remporté une manche. Je vous l'avais dit : l'Angleterre, c'est merveilleusement lénitif, ça engage au calme.