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Entre nous

24 mars 2016

Une vie sous influence ?

 

Lundi, tandis que je roule en voiture, la radio diffuse une émission consacrée au septantième anniversaire de la publication du Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry.

En l’écoutant, je me fais la réflexion que c’est précisément en lisant ce livre-là, réputé avoir été écrit pour la jeunesse et même pour les enfants que je suis entré dans l’âge adulte. Etonnant, non ?

Etonnant… et pas tout-à-fait exact.

En cette fin des années cinquante, les éditions du Seuil publient une collection : « Ecrivains de toujours ». Le principe de la série est original : le titre de chaque ouvrage est formé du nom de l’écrivain sélectionné suivi de « par lui-même », simplement parce que les auteurs qui présentent l’écrivain émaillent leur propre texte de très nombreux extraits de l'œuvre de celui-ci.

Parmi les trente-six auteurs, tous français sauf cinq, figure Saint-Exupéry. À cette époque d’après guerre, les récits de guerre font florès et je me passionne pour eux, empruntant tous ceux que je trouve à la bibliothèque.

Aussi, lorsque passant devant la librairie du père d’un de mes condisciples j’y découvre ce livre consacré à un héros de l’aviation française (le fait qu’il soit mort pour la France a valu à son œuvre un sursis de trente ans supplémentaires par rapport aux septante accordés par l’Union Européenne, vous ne risquez donc pas de la charger gratuitement sur votre liseuse), je décide de l’acheter.

Je viens de mettre le doigt dans un engrenage infernal : la pensée de l’auteur m’enchante et en commençant par le Petit Prince, je finirai par acheter et lire non seulement toute l’œuvre de Saint-Ex mais aussi à peu près tout ce que l’on publiera sur lui jusque dans les années septante.

Le Petit Prince ! Quel livre étonnant. Ce n’est pas pour rien qu’il s’en est vendu cent-quarante  millions d’exemplaires. Oui, je suis entré dans l’âge adulte avec ce livre sous le bras et je pense qu’il me reste toujours aujourd’hui quelque chose de mon émerveillement.

 Saint-Ex001


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13 mars 2016

Pour Lorraine qui patiente depuis 2012 (et d'autres qui le font depuis 2008)

Depuis le week-end dernier, mon épouse passe tous ses après-midi à l'expo qu'organisent trois des ateliers de la Villa, dont le sien, tandis que je garde le chien.

Mardi, elle m'appelle d'urgence : "Viens, ta cousine vient d'arriver !"

Je me précipite au volant de ma voiture, étrennant par la même occasion le nouveau roulement de la roue arrière droite.

Ma cousine ! Vous savez, celle-là même qui avait si gentiment refusé de m'épouser. Et je me dis qu'il serait peut-être temps de vous conter cette "autre histoire" un peu rapidement promise.

Lors de ma première année d'études de chimie, mon école organise un bal. Les étudiants sont sommés non seulement d'y participer mais d'y amener une cavalière ou un cavalier en fonction de leur sexe. Comme je n'ai pas de petite amie, je demande à cette amie d'enfance que je rencontre de temps à autre de m'accompagner. Elle accepte à condition de pouvoir amener une condisciple.

Le jour dit, elles débarquent chez nous, valises à la main. Étonnante paire de demoiselles : mon amie est plutôt petite et dotée de formes généreuses, la sienne est (comme dirait Célestine) plutôt du style "grande asperge" permanentée de surcroît. Mais elle a des yeux ! Deux ! Deux yeux immenses qui lui mangent le visage et promènent sur le monde un regard étonné.

Durant tout le repas qui précède notre départ, chaque fois que je lève les yeux de mon assiette, j'accroche de l'autre côté de la table son regard fascinant. Je dois avoir la tronche de Mowgli quand Kaa lui chante "Fais-moi confiance !" dans le Livre de la Jungle version Disney.

Au bal, tout se déroule normalement : je fais danser, plutôt maladroitement, au son des Dixie Stompers d'Albert Langue (dont le trombone se révèle être également un virtuose du tuba dans "la polka des cochons"), celle que j'ai invitée et j'évite de trop croiser le regard médusant de sa copine.

Lors du retour, à l'arrière de la voiture de mon père (c'est l'époque du "Vous permettez Monsieur" d'Adamo, les parents se font un devoir d'accompagner leur descendance au bal, ce qui n'a pas que des mauvais côtés, celui des finances par exemple) mon amie se blottit contre moi, se saisit de ma main et finit par m'embrasser gentiment mais avec détermination. L'autre semble somnoler dans son coin.

Quelques jours plus tard, la secrétaire de l'école m'appelle pour me donner une lettre arrivée à mon nom (et me demander d'éviter de me faire envoyer du courrier à l'école : "Ce n'est pas un pensionnat ici !" à quoi j'évite de répondre que je ne me suis rien fait envoyer du tout, c'est susceptible les secrétaires).

La missive provient de la propriétaire des yeux. J'apprends à sa lecture qu'on a cru remarquer que l'on ne m'était pas indifférente, que c'est réciproque et que l'on est prête à envisager...

Felicity Lott n'aurait pas dit mieux !

Mais bon, la première j'avais dit ! Et ce qui est dit est dit. J'allais quand même pas perdre mon pari ! D'autant que, si je puis me permettre, côté formes, je serais plutôt Cecilia Bartoli que Felicity Lott...


8 mars 2016

Étrange nouvelle

Hier, je me suis découvert retraité français !

Si, si ! C'était dans l'Écho du 7 mars :


Devient-on français quand on achète français? Pour le quotidien français "Les Echos", la réponse est oui, à en juger par la manchette publiée dans son édition du vendredi 26 février. "Le bon millésime des géants français", titre le journal, avant de citer les six groupes hexagonaux qui méritent, selon lui, un coup de chapeau pour leurs résultats 2015: Axa, Airbus Group, Safran, Saint-Gobain, PSA et… Solvay! Voilà notre géant de la chimie naturalisé français, sans doute parce qu’il a racheté le groupe Rhodia, ou parce que son action figure dans l’indice CAC 40 d’Euronext Paris.

 

Mais je m'en fous, j'habite déjà en Belgique !

 

solvay


25 février 2016

À votre santé !

À propos de santé, vous ai-je déjà parlé de la mienne, chancelante ? Non !? Mais alors, c'est le moment ou jamais !

Je suis l'heureux bénéficiaire d'un glaucome ouvert (stabilisé) suite à l'abus de cortisone consécutif au traitement d'une hyalinose segmentaire et focale (si si, c'est dans Wiki) du temps où je travaillais encore.

Pour cette raison, je dois consulter un ophtalmo tous les six mois.

Comment ? Non, ce n'est pas le bon Docteur Zigmund et si, en Belgique, c'est encore possible d'obtenir un rendez-vous chez l'ophtalmo dans les six mois. Ça va ? Bon, je continue...

Lors du dernier rendez-vous, aux alentours de la nouvelle année, l'homme de l'art me remplit la demande annuelle de renouvellement de l'autorisation de remboursement des gouttes oculaires nécessaires au traitement, document que je transmets immédiatement au médecin conseil de ma mutualité via mon bureau local.

Mi-février, toujours pas trace du document à remettre au pharmacien dans mon courrier. Bien, pense-je, la demande s'est égarée dans les méandres de l'administration mutualiste, je vais renouveler la démarche. Un mardi matin je me pointe à la polyclinique et au moment où je pousse sur le bouton d'appel de l'ascenceur, une technicienne de surface des plus charmantes m'interpelle : "Vous allez où ?" "Au service d'ophtalmo au troisième" lui réponds-je. "Sont jamais là le matin !" me signale-t-elle. "Merci, je reviendrai un après-midi" lui rétorque-je.

Ainsi dit, ainsi fait, le mardi suivant après-midi, je suis de retour, j'appelle l'ascenseur, j'y entre, je pousse sur le bouton du troisième, les portes se referment et... rien ne se passe : ils ne sont pas là le mardi après-midi non plus.

Je fais alors ce que j'aurais dû faire depuis le début : je consulte l'horaire des consultations sur le site de la polyclinique (rigolez pas, si vous connaissiez le site du Chirec, vous auriez fait comme moi). Et je décide de me pointer un mercredi après-midi, c'est ce que j'ai fait hier.

La charmante secrétaire (toutes les dames sont charmantes dans cet établissement) du lieu m'établit immédiatement le document demandé (imitant au passage parfaitement la signature de son patron) et me voici de retour chez moi. Je décide de l'envoyer directement au médecin conseil et cherche son adresse sur le site de la mutuelle. C'est alors que j'aperçois dans la boîte courrier de mon espace personnel un document pdf du 25 janvier : l'autorisation désirée. Je l'imprime en maudissant ces enf... qui n'envoient plus les trucs par la poste et passe à la déchiqueteuse la demande obtenue de haute lutte et désormais inutile.

C'est en pliant l'autorisation pour pouvoir la transmettre à mon pharmacien que je constate que c'est celle de l'an dernier !

Récupération parmi le fouillis de la déchiqueteuse des vingt-six bandelettes ayant constitué le document, reconstitution de la chose par collage soigneux sur une feuille A3 (c'est fou comme ça aide de sacrer comme le Capitaine Haddock pour effectuer ce travail délicat). Découpe et scannage du document reconstruit et impression subséquente.

Toujours à la recherche de l'adresse, je découvre un onglet "Statut" dans mon espace personnel sur le site de la mutuelle : j'y constate que ma demande a été enregistrée puis acceptée par le médecin conseil fin janvier. Ils n'envoient plus d'autorisations : elle sont répertoriées dans une base de données accessibles aux pharmaciens.

Z'auraient pu le dire !

 

wa01

 


22 février 2016

C'est reparti !

Chaque année à pareille époque, Thinking Day oblige, ça recommence !

Ce matin, la radio annonce qu'aujourd'hui, c'est la journée mondiale du scoutisme.

Merci les gars ! Depuis que le scoutisme, voici plus de cent ans, s'est répandu à travers le monde, le 22 février a toujours été la journée mondiale du scoutisme, même avant l'invention et la prolifération des journées mondiales de tous acabits.

Les branches féminines l'appellent Thinking Day, les masculines devraient l'appeler Founders Day, mais la première appellation prédomine largement et de toute façon beaucoup d'associations sont mixtes aujourd'hui.

La radio, donc annonce la chose et se fend d'une petite enquête auprès de ses auditeurs :

  • avez-vous été scout ?
  • le scoutisme vous a-t-il apporté quelque chose ?
  • n'est-il pas un peu militariste ?
  • n'est-il pas un peu ringard ?
  • ...
  • signez votre message de votre totem (qu'on rigole un peu)

Pour répondre en temps utile, j'aurais du sauter du lit immédiatement (il était six heures trente) et me précipiter sur mon ordi, mais ça n'aurait servi à rien : chaque année on leur explique et l'année suivante, ils reviennent avec les mêmes questions, les mêmes doutes, les mêmes reproches.

Et puis, qu'est-ce que ça peut bien nous foutre l'image qu'on a de nous, ça fait cent ans qu'on rame à contre-courant avec nos idées à la noix. Nous ne voulons pas nous vendre à coup de com comme de vulgaires politiciens plus soucieux de leur survie politique que de l'intérêt commun. Nous continuons avec une méthode éprouvée de former (bénévolement) des adultes biens dans leur peau, responsables et respectueux des autres, le reste, c'est du vent !

Comment ça, mon totem ? Vous ne m'aurez pas, j'ai déjà donné !

 

Scout

 


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21 février 2016

British exit !

J'adore la Grande-Bretagne. Et même les Britanniques. Bon, des Irlandais je n'en ai pas rencontrés sur place, mais à Bruxelles, La Rochelle et Toulouse, oui, et de toute manière, je fais confiance à l'Adrienne.

J'aime tellement la Grand-Bretagne que nous sommes allés pour nos vacances :

  • une fois dans le Somerset (à Porlock)
  • une fois au Pays de Galles  (Saint-Davids et Llandrillo)
  • une fois dans le Devon (Ilfracombe)
  • une fois dans le Norfolk (Sea Palling)
  • une fois en Ecosse (Edinburgh)
  • et je ne sais plus combien de fois (8, 9 ?) dans le Suffolk (Aldeburgh)

J'y suis aussi allé pour le boulot aux temps joyeux de la furia irlandaise, quand on se faisait fouiller trois fois de suite à Heathrow en passant du terminal international à celui des lignes intérieures. J'ai ainsi connu Manchester, Widness, Liverpool, Warrington (la capitale anglaise du jeu à XIII). J'ai même parcouru à minuit (et forcément à pied) le chemin de ronde courant sur les murailles de Chester.

Je connais bien les Britanniques et tout particulièrement les Anglais, raison pour laquelle rien ne m'étonne de leur part car eux non plus ne s'étonnent de rien (essayez d'en surprendre un, vous allez voir !)

Une fois ils m'ont surpris : quand ils ont accepté d'entrer dans l'Union Européenne (en y posant la pointe d'un orteil prudent). C'est vous dire si le fait qu'ils veuillent retirer cet orteil de notre eau trop froide à leur goût ne m'épate pas. C'est tout à fait eux ça : négocier des facilités supplémentaires pour ne pas sortir d'un truc où ils ne sont même jamais entrés ! Quels diplomates, vingt dieux !

Mais ça ne change rien : je les adore, je vous dis !

Ceux qui m'énervent, ce sont ceux qui acceptent de discuter. Ils veulent retourner à leur "splendid isolation" ? Qu'ils y retournent, parce que si, par impossible, ils décident de rester, auréolés de leur "exception culturelle". Je vois d'ici l'Europe de demain, une Europe où tout le monde aura les mêmes principes, sauf :

  • les Polonais qui criminaliseront le blasphème
  • les Hongrois qui banniront les homosexuels
  • les Néerlandais qui n'autoriseront que les fromages à pâte dure
  • les Irlandais qui interdiront les divorces
  • les Autrichiens qui rétabliront la peine de mort
  • les Monégasques qui s'entoureront de barbelés
  • les Italiens qui légaliseront la Mafia
  • les Belges qui imposeront la nourriture halal

Je vous laisse imaginer la suite, je commence à fatiguer, faut dire que je manque d'entraînement côté écriture, d'autant que je tape d'un doigt de la main gauche (comme un vulgaire Ravel) parce que la chienne dort sur mes genous (nouvelle orthographe) la tête nichée au creux de mon bras droit et si je bouge, elle grogne.


27 janvier 2016

HELP !

26 janvier 2016, 14 heures 55

À l'ombre de la basilique de Koekelberg, tandis qu'au son de la musique de Haendel je tente de démêler les explications de mon amie Fred Vargas sur l'importance de ne jamais perdre le fil, mon GSM (sans fil, lui) sonne.

Comme je viens de déposer mon épouse pour une scintigraphie, je pense "Ouille ouille, elle s'est gourée d'heure ou de jour" et je décroche.

C'est Émilie, ma petite-fille ! La communication est très mauvaise. Tu penses : elle est sur une piste de ski dans les Alpes de Provence. Oui, avec cette bande de zatlap de l'ULB, ceux-là même qui ont eu les honneurs du journal télévisé de la RTBF la veille pour leur incitation à l'abus d'alcool.

J'interromps ma lecture et ferme la radio : ce doit être important pour qu'elle appelle de si loin, elle si près de ses sous !

Tu vois qu'elle soit coincée sous une avalanche ou victime d'une fracture de Pott ?

Effectivement, malgré les crachotements et les ruptures de son me parvient la question de vie ou de mort, celle qui fait bondir ma tension artérielle et file à mon rythme cardiaque des allures de samba endiablée :

"Quels sont les emblèmes des équipes de rugby écossaise et française ?"

J'espère avoir sauvé la situation en lui filant la réponse.

Quoi ? Vous voulez la connaître aussi ?

Vous n'avez pas l'internet sur votre smartphone ou quoi ?

rug03


23 janvier 2016

Qui se souvient d'Emmanuelle ?

Voilà-t-y pas que l'autre jour, en fouillant les dossiers photos de l'ordi à la recherche de Dieu sait quel cliché supposé illustrer un quelconque billet, je tombe sur le scan d'une photo de mon épouse entourée de nos enfants. Elle date de l'époque des noces d'or de mes parents.

C'est le siège sur lequel est assise ma femme qui me fait poser la question-titre.

Malgré tout le bruit qu'il avait suscité dans les années septante je n'ai pas vu ce film. Faut dire que je ne suis pas un grand fan de cinéma et encore moins de cinéma "érotique".

Mes seuls souvenirs concernent le fauteuil de son affiche parce qu'une de mes belles-sœurs avait eu l'idée saugrenue, quelques années plus tard, d'en offrir un dans le même style à ma mère.

Je ne sais pas ce que cette personne pudique, pour ne pas dire prude, en a pensé (pour peu qu'elle ait connu l'existence du film), mais mon épouse et moi, ça nous avait bien fait rire.

J'ai recadré la photo pour que vous goûtiez mieux la comparaison. Que gagneriez-vous à apprendre que ma fille était dotée à l'époque d'une chevelure rousse flamboyante ?

fra01

Emmanuelle01


6 janvier 2016

Au doigt et à l'œil

... c'est, pensais-je, la façon dont devrait vous servir un appareil digital.

Bernique ! Prenons un exemple simple : l'appareil photo.

Mon épouse ayant désiré réaliser pour expédier nos vœux une carte qui comporterait une photo de notre couple (éventuellement accompagné du chien), j'ai extrait mon trépied photo de l'endroit où je l'avais enterré.

Sur mon bon vieux Minolta argentique à déclenchement mécanique (la marque a disparu avec l'avènement du digital) le retardateur autorisant la réalisation de l'ancêtre de l'actuel selfie était commandé par un petit levier sur la face avant de l'appareil. Il suffisait de l'armer, de pousser sur le petit bouton découvert par le déplacement du levier, et celui-ci revenait lentement à sa position initiale pour déclencher l'appareil photo.

Sur l'appareil digital de mon épouse (un Nikon Coolpix P7100), la manœuvre, vous vous en seriez doutés en lisant "Coolpix", est beaucoup plus simple. Il suffit de basculer vers la gauche un bouton situé à l'arrière de l'appareil. Cette manœuvre fait apparaître sur l'écran de contrôle un menu déroulant proposant

  • de ne rien faire
  • de déclencher à la détection de personnages souriants (inutilisable avec moi)
  • d'utiliser une commande à distance (j'en ai pas)
  • de déclencher après dix secondes

Pour accéder à ce temps d'attente souhaité, il vous faudra donc basculer trois fois le bouton vers le haut puis l'enfoncer en son centre pour confirmer la sélection (si pour une raison quelconque, comme par exemple établir un record de temps de mise en place, vous voulez réduire le temps à deux secondes il faudra encore basculer droite, basculer bas, avant d'enfoncer le bitonio).

Après, il n'y a plus qu'à enfoncer à moitié le déclencheur de l'appareil pour mettre au point puis à fond pour démarrer la prise de vue. Simple, je vous l'avais dit non ?

La première prise a été ratée car comme j'étais derrière l'appareil et que le trépied était coincé entre la table et le rocking-chair, j'ai eu du mal à en faire le tour et à prendre la pose dans le délai imparti. Pour les suivantes, j'ai manipulé les boutons à l'aveugle de devant l'appareil, ce qui a augmenté mes chances d'être en place à temps. Ça n'a pas beaucoup aidé, vu que le chien que ma femme avait installé sur ses genoux se démenait comme un diable en me voyant arriver et qu'il était tout flou sur les photos.

Nous avons donc abandonné l'idée du chien d'autant que nous n'avions pas de kétamine sous la main.

Au bout de quelques essais nous avons opté pour l'avant-dernière prise. Mon épouse y est assez souriante et moi, ben je suis comme d'hab et de toute façon, je commençais à avoir des crampes dans les doigts, des crampes digitales, si vous voyez...

voeux2


31 décembre 2015

Walrus au rapport

Oui, je sais, c'est la troisième fois que j'utilise ce titre, mais bon, c'est quand même pas ma faute s'il y en a qui me demandent des comptes et vous connaissez ma paresse naturelle. Sans compter que le recyclage est dans l'air du temps, comme les tempêtes, les feux de forêts et les inondations.

J'avais (moi et ma grande gueule...) promis à Célestine, dans un commentaire sur un de ses blogs, un rapport circonstancié sur notre réveillon de Noël. Cette année, il se déroulait chez ma fille avec immuablement les mêmes personnes : ma fille, mon beau-fils, mes deux petites-filles, mon fils, ma bru finement pétillante (humour belge), le fils de ma bru, la mère de ma bru, mon épouse et moi.

Nous avions opté pour une version "participative" :

Pour les amuse-gueules mon épouse avait réalisé des verrines (purée de cresson, crevettes grises, oeuf de caille poché, sauce cocktail) et des flans aux légumes. Louise un potage au potimaron avec chips de jambon fumé, Emilie des macarons : coques colorées au Porto farcies au foie gras. Un peu de saucisson et quelques chips pour les irréductibles.

En entrées huîtres plates de Zélande pour les amateurs, saumon fumé pour les autres (presque tout le monde a pris des deux) puis foie gras de canard mi-cuit ou magret de canard fumé (ou les deux, cf supra). C'est nous qui nous en étions chargés, je m'étais même personnellement farci la préparation de la confiture de chicons (endives pour les Frenchies).

Comme plat : chapons cuits au four, accompagnés de carottes, chicons, champignons, marrons, pommes de terre en chemise farcies de leur chair travaillée au beurre au piment d'Espelette, sauce au miel de thym préparés par ma fille.

Fromages divers.

En dessert, rien de compliqué : un tiramisu de la maman d'Agata, des cupcakes de Louise, une glace aux litchis frais préparée par ma fille.

Notre fils s'était chargé des vins : Champagne brut réserve Duval-Leroy, un Pernand-Vergelesses blanc de chez Rollin, un étonnant côteaux du Roussillon assemblage regroupant les quatre cépage rouges locaux et donc dénommé "Quatre as".

Personne n'est resté sur sa faim. Même qu'il y en avait tellement qu'on a pu faire un bis à six le soir du lendemain, mon fils étant reparti avec les siens pour sa maison d'Ardenne.

Parmi les cadeaux échangés à cette occasion, j'en ai reçu un qui devrait intéresser Caro (vous savez qu'elle s'était déplacée jusqu'ici pour déguster un magnum de Schistes) : un magnum de Vacqueyras:

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Magnum dont l'étiquette ne manquera pas d'éveiller la curiosité de l'une ou l'autre lectrice de ce blog :

P1130890


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