Walrus au rapport
Oui, je sais, c'est la troisième fois que j'utilise ce titre, mais bon, c'est quand même pas ma faute s'il y en a qui me demandent des comptes et vous connaissez ma paresse naturelle. Sans compter que le recyclage est dans l'air du temps, comme les tempêtes, les feux de forêts et les inondations.
J'avais (moi et ma grande gueule...) promis à Célestine, dans un commentaire sur un de ses blogs, un rapport circonstancié sur notre réveillon de Noël. Cette année, il se déroulait chez ma fille avec immuablement les mêmes personnes : ma fille, mon beau-fils, mes deux petites-filles, mon fils, ma bru finement pétillante (humour belge), le fils de ma bru, la mère de ma bru, mon épouse et moi.
Nous avions opté pour une version "participative" :
Pour les amuse-gueules mon épouse avait réalisé des verrines (purée de cresson, crevettes grises, oeuf de caille poché, sauce cocktail) et des flans aux légumes. Louise un potage au potimaron avec chips de jambon fumé, Emilie des macarons : coques colorées au Porto farcies au foie gras. Un peu de saucisson et quelques chips pour les irréductibles.
En entrées huîtres plates de Zélande pour les amateurs, saumon fumé pour les autres (presque tout le monde a pris des deux) puis foie gras de canard mi-cuit ou magret de canard fumé (ou les deux, cf supra). C'est nous qui nous en étions chargés, je m'étais même personnellement farci la préparation de la confiture de chicons (endives pour les Frenchies).
Comme plat : chapons cuits au four, accompagnés de carottes, chicons, champignons, marrons, pommes de terre en chemise farcies de leur chair travaillée au beurre au piment d'Espelette, sauce au miel de thym préparés par ma fille.
Fromages divers.
En dessert, rien de compliqué : un tiramisu de la maman d'Agata, des cupcakes de Louise, une glace aux litchis frais préparée par ma fille.
Notre fils s'était chargé des vins : Champagne brut réserve Duval-Leroy, un Pernand-Vergelesses blanc de chez Rollin, un étonnant côteaux du Roussillon assemblage regroupant les quatre cépage rouges locaux et donc dénommé "Quatre as".
Personne n'est resté sur sa faim. Même qu'il y en avait tellement qu'on a pu faire un bis à six le soir du lendemain, mon fils étant reparti avec les siens pour sa maison d'Ardenne.
Parmi les cadeaux échangés à cette occasion, j'en ai reçu un qui devrait intéresser Caro (vous savez qu'elle s'était déplacée jusqu'ici pour déguster un magnum de Schistes) : un magnum de Vacqueyras:
Magnum dont l'étiquette ne manquera pas d'éveiller la curiosité de l'une ou l'autre lectrice de ce blog :