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Entre nous
23 mai 2013

At last, on the last day, I found one !

L'averse de grêle une fois passée, le chien a décidé de retourner gambader une dernière fois sur son tas de galets.

Grêle

C'est en le poursuivant pour tenter (en vain) de lui expliquer que s'il voulait que je lui lance sa balle il fallait d'abord qu'il la lâche (c'est vachement con un chien quand ça s'y met !) qu'il m'a sauté aux yeux.

Pas le chien...  le galet !

Galet PUR

Rond !

(ou presque...) comme je le serais moi-même si je devais avoir l'idée saugrenue de forcer un peu trop sur l'une ou l'autre des Trappiste belges ou sur le "Tally Ho !", l'introuvable barley wine de la brasserie Adnams à Southwold (remarquez pour ce dernier cas, que s'il reste introuvable, je risque pas de forcer, hein...).

Mais revenons à mon galet, rond. Preuve, s'il en était besoin, du bien-fondé de mon hypothèse, soit qu'un matériau honnête consciencieusement roulé sur la grève par le déferlement des vagues et leur ressac se doit de terminer en boule, à l'image de mes nerfs quand le chien refuse obstinément de me rendre sa balle, CQFD !

Reste à savoir après cette intense satisfaction morale pourquoi cette saleté de silex ne se comporte pas aussi honnêtement que ce que je pense être un bout de polyuréthane expansé, probable résidu de l'âme d'un planche à voile des débuts du véliplanchisme (faudra que je demande à ma copine, Madame Jaja, de vérifier à l'aide d'un petit spectre infra-rouge).


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3 mai 2013

Un petit détour sur le retour...

Après notre promenade jusqu'au bout de la rive droite de l'Aa (nous n'avons pas trouvé utile de nous farcir la rive gauche à Grand-Fort-Philippe), nous sommes revenus nous restaurer dans une des brasseries de l'endroit (accueil 8/10, cuisine 6/10). Puis, nous avons fait deux fois le tour du patelin : un fois pour trouver une pharmacie, une seconde pour revenir à la boulangerie au début du même sens unique.

Pris d'une inspiration subite, je dis à mon épouse "Nous allons aller voir Bray-Dunes".

Bray-Dunes, c'est le premier patelin français succédant à La (De) Panne sur la côte de la Mer du Nord, c'est là que Souchon entend des flonflons. Je n'y étais plus allé depuis ma prime jeunesse, époque où nous prenions nos vacances à La Panne et où nous nous y étions rendus à pied le long de la plage : il n'y a qu'environ deux kilomètres de trajet. En ce temps-là, Bray-Dunes était un tout petit patelin et avait été durement touché par un raz de marée en 1953.

J'ai donc été surpris de me trouver aujourd'hui dans une sorte de prolongement de la côte belge avec digue de mer lourdement construite et tout un patelin tourné presqu'exclusivement vers l'exploitation touristique. Nous n'y avons pas fait long feu, juste un petit tour sur la plage où, le vent n'ayant pas faibli, les chars à voile s'en donnaient à cœur joie.

Quittant cet endroit, nous pensions reprendre l'autoroute pour rentrer chez nous, mais dans le rond-point d'accès à cette dernière, nous avons aperçu un pannonceau indiquant la direction de La Panne et nous avons décidé de faire le détour (un solide détour, soit dit entre nous).

Chemin faisant, nous avons rencontré d'autres pannonceaux signalant la présence d'un hôtel de ville du 16ème siècle dans Hondschote. Nous y sommes allé voir. Étonnant ! Un petit patelin calme et un bâtiment de style typiquement flamand, un peu comme un morceau de Bruges transplanté en France. Bruges dont la bâtisse portait d'ailleurs les armes.

Continuant notre route à travers les polders, nous avons rejoint Adinkerke, patelin belge voisin de La Panne et célèbre pour son parc d'attractions "Plopsaland". C'est là que nous sommes tombés sur le seul vrai embouteillage de la journée. Embouteillage provoqué pour moitié par une bande de zigotos en jeeps, ambulances, command-cars, déguisés en GIs et confondant dans leur reconstitution Adinkerke et Arromanches. Pour l'autre moitié, il s'agissait d'une colonne de voitures immatriculées en France faisant la queue en attendant de trouver une place dans les parkings de deux magasins vendant des cigarettes...

Doivent faire une drôle de tête les buralistes français du coin !

 

Bray-Dunes  Hondschote Hondschote
Bray-Dunes                       Hondschote           Armes de Bruges

Hondschote  Hondschote  Câline
Hondschote                   Hondschote                      Ça souffle !


2 mai 2013

Aaah !

Désirant me rendre en Angleterre par bateau, j'avais un éclaircissement à obtenir de la compagnie de ferries assurant la traversée du Pas de Calais. Comme je préfère de loin m'adresser à une charmante personne derrière un comptoir de réception qu'à un site internet aux méandres déambulatoires aussi obscurs qu'incertains, je suis parti pour Calais en compagnie de mon épouse et de son chien (lequel est une chienne, comme je l'ai déjà signalé).

Après deux cent kilomètres et deux heures de trajet (je vous rassure : la préposée les valait bien) j'ai obtenu les informations qui me manquaient accompagnées d'un gracieux sourire.

Puisque nous nous trouvions dans le terminal ferry du port, pour éviter d'avoir à chercher des toilettes quelques instants plus tard Dieu seul sait où, nous nous mettons en quête des gogues locales. Rien à redire sur le fléchage ni sur la douceur du déplacement de l'ascenseur.

Arrivés sur les "lieux", enfin, à leur voisinage, nous tombons sur deux techniciennes de surface en obstruant les entrées, confortablement appuyées sur le manche de leurs outils de travail à la ligne épurée. L'une des deux matrones daigne abandonner un bref instant la relation d'activités passées soulevant apparemment l'intérêt passionné de son interlocutrice pour nous signaler qu' "Y en a d'autres au resto !".

Nouveau parcours tout en souplesse en ascenseur pour nous apercevoir qu'à dix heures du matin, le resto est désert et ses WC bouclés (mais non j'ai pas dit bouchés!). Plutôt que de retourner déranger les deux vedettes potentielles de téléréalité, nous décidons de patienter jusqu'à la prochaine station (balnéaire).

En pratiquant régulier des mots fléchés, je croise l'Aa au bas mot une fois par quinzaine. J'ai donc décidé d'aller voir à quoi pouvait bien ressembler ce "premier fleuve de France" et nous sommes partis pour Gravelines. En suivant les pannonceaux "Plage", nous sommes parvenus à travers un fouillis de rues à sens unique à l'embouchure le l'Aa qui s'est révélé être un fleuve canalisé et largement envasé.

Nous avons garé la voiture sur une petie place au bord du fleuve et j'ai immédiatement repéré un petit bâtiment qui ne pouvait qu'abriter des toilettes publiques. Je ne m'étais pas trompé... sauf que l'entrée en était fermée par un volet métallique. Sont futés à Gravelines : quand ce n'est pas la pleine saison touristique, ils ferment l'édicule, ce qui oblige le touriste paumé à visiter le bar d'en face, c'est toujours ça de gagné !

Sinon, à part le canal envahi par la vase et une toute toute petite centrale nucléaire, c'est plutôt mignon Gravelines, surtout sous le soleil...

Ah, il y avait aussi un vent à décorner les bœufs, ou en tout cas, à maintenir dressées les oreilles tombantes du chien !

 

Embouchure de l'Aa  Phare de Gravelines  Naufrage
Embouchure de l'AA      Phare Gravelines               Naufrage

FukushimAa  Marée basse  5-6° Beaufort
FukushimAa                  Marée basse                  5-6° Beaufort


24 avril 2013

À défaut d'entarteur...

Hier, Monseigneur Léonard, le primat catholique de Belgique, s'est fait bénir fraîchement par les Femen.

Léonard

Je trouve qu'en la circonstance sa remarquable impassibilité l'a un brin desservi. Je pense qu'il aurait fait le buzz s'il avait gentiment demandé :  "On peut toucher ?"

Mais c'est peut-être pour résister à cette envie (celle de poser la question, voyons, qu'allez-vous imaginer...) qu'il s'est concentré sur l'attitude de l'orant.

En marge de cette info, il m'est revenu que depuis l'apparition de ces escouades débridées (si j'ose dire) de Femen, il y aurait une augmentation du nombre des postulants masculins pour les services d'ordre. Mais ce n'est sans doute qu'une rumeur...


21 février 2013

Des questions, toujours des questions !

... et si peu de réponses !

C'est le matin, en préparant le petit-déjeuner (pendant des années, je l'ai porté au lit à mon épouse mais ça s'est arrêté avec le déménagement pour une raison qui reste à élucider - encore une question ! - ) que me viennent souvent des questions plus ou moins idiotes qui pourraient être le sujet d'un billet, mais que j'oublie bientôt faute d'avoir pu les noter immédiatement vu que le carnet ad hoc se trouve dans la poche intérieure de ma veste elle-même suspendue à un kapstok accroché à une tringle fixée dans l'armoire-vestiaire.

L'occasion de me poser la question qui va nous intéresser (moi en tout cas) aujourd'hui étant répétitive, j'ai fini par l'enregistrer et je vais donc vous donner l'immense plaisir de la partager avec moi.

Le dernier pot de miel (Bio, le miel, et là aussi question : comment font les abeilles pour sélectionner des plantes à fleurs respectant strictement le cahier de charge de l'appellation "bio" ?) que j'ai ouvert contient, question de saison j'imagine, un miel solide, alors qu'habituellement, il est semi-liquide.

La surface de ce miel présente donc l'aspect mat caractéristique de ce genre de denrée dû à une cristallisation au moins partielle du sucre.

Dès que je passe la lame du couteau sur cette surface pour la racler et y prélever un brin de matière pour en enduire ma tartine (mon épouse préfère, elle, la confiture de cerises noires), la surface raclée se révèle être brillante, comme si le miel était redevenu liquide au contact de l'acier inox. Je précise que le miel et la lame sont strictement à la même température.

Je ne vois que deux explications à ce phénomène angoissant :

  1. L'abrasion de la surface par la lame produit un échauffement local suffisant à faire fondre la pellicule superficielle de miel
  2. Le miel a un comportement rhéologique non newtonien : l'augmentation du taux de cisaillement lui appliqué induit une diminution de sa viscosité (exactement à l'inverse de ce qui se produit lorsque vous tentez en vain d'étendre la bonne vieille peinture émail où plus vous tirez sur le pinceau moins la peinture s'étale pour se mettre à faire des coulées dès que vous relâchez votre effort).

Les deux effets mentionnés dans la deuxième explication portent un nom : la rhéopexie et la thixotropie. Je le sais parce que pendant les quelques années du début de ma carrière coincées entre mes passages en chromatographie en phase gazeuse et en électrochimie, j'ai sévi dans le laboratoire de mesure des propriétés physiques. Ces effets peuvent aussi être très spectaculaires. Ainsi, j'ai eu en ma possession une sorte de pâte qui au repos dans votre main s'écoulait lentement entre vos doigts mais rassemblée au creux de votre paume et violemment projetée sur le sol rebondissait comme une balle magique !

Le drame, c'est qu'en dépit de cette précieuse expérience, je ne parviens pas à me rappeler à quel phénomène correspond chacune des appellations.

En vérité, je vous le dis : nous sommes bien peu de chose...


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3 février 2013

Honni "soie" qui mal y pense

Je crois avoir déjà eu l’occasion de vous le dire, mon épouse participe à un atelier de peinture sur soie.

Enfin, elle essaie d’y participer, car depuis que l’animatrice de l’atelier a décidé de jeter l’éponge, les choses se passent en collaboration et c’est elle qui a été chargée de la gestion générale et de la coordination avec les autres ateliers et la direction du centre culturel. Passons...

Selon vous, quel est l'objet le plus caractéristique de cette somptueuse technique ?

 Soie

 Allez, je vous aide un peu :

- l'étoffe de soie (pongé, crêpe, étamine, shantung...)
- les peintures ou teintures de toutes les nuances
- la gutta-percha pour le serti
- le sel
- les antifusants
- la paraffine
- les épaississants
- le fer à repasser
- les crayons
- les pipes à batik
- les pinceaux et autres brosses
- les coton tiges
- le méthanol
- l'essence
- les marmites ou étuves de fixage
- les châssis de tension
- les bouteilles, petits pots et autres plaques à fossettes
- l'eau de Javel
- les élastiques et autres ficelles
- le ruban adhésif pour peinture
- les chiffons et essuie-tout
- les séche-cheveux et chauffe-biberon

Eh bien non !

Si comme moi vous pratiquiez une "soyeuse", vous l'auriez remarqué aussi.

Sur le plancher du local qui leur sert d'atelier au rez de chaussée du centre culturel, il y en a. Sur les marches de l'escalier qui grimpe au premier, aussi. Plancher de la salle du premier, pareil. Escalier menant au second et à l'armoire-réserve : idem !

La dernière, je l'ai trouvée chez nous, dans l'ascenceur !

L'instrument emblématique de la peinture sur soie, c'est la punaise !

Voici donc la fameuse Route de la soie  :

 pu


21 janvier 2013

Visite éclair

Elle nous avait envoyé un mail : "Si vous êtes là vendredi midi, je passerai vous dire bonjour, ça fait tellement longtemps !"

Et elle est venue, entre deux réunions. Sa vie n'est plus qu'une suite de réunions. Elle nous a apporté une bouteille soigneusement sélectionnée par son mari (pour l'heure en déplacement dans une univ étrangère). Je vous montre l'étiquette :

P1070694

Dommage que je ne l'avais pas pour le Défi 222, j'aurais pu en faire quelque chose...

En échange, nous l'avons reçue avec un peu de foie gras de canard mi-cuit accompagné de tatin de pommes et arrosé de Pinot Gris Grand Cru Furstentum 2007, puis de Parmentier de confit de canard et d'une larme de Cabernet-Sauvignon chilien bio. Dessert : l'immanquable Équinoxe pour raviver les souvenirs.

Bon, elle n'a bu qu'à peine deux demi-verres, elle devait faire un exposé l'après-midi en ville et devait s'y rendre en voiture.

Tout en mangeant, l'œil sur le chrono, elle nous a tout raconté : sa fille qui fait de la télé, un de ses fils qui fixe des étagères dans du Gyproc, son mari souvent en déplacement, la dernière évolution de son boulot. C'est là que j'ai pensé à Berthoise, à mon neveu Joe et à quelques autres...

Elle a hérité d'un service comprenant une cinquantaine de personnes. Rien de traumatisant sauf que ce groupe se répartit moitié ici, moitié à... Lyon ! Elle est bonne pour l'avion tous les quinze jours et n'aura même pas droit en consolation à la Croix Rousse, aux bouchons et aux traboules, le machin se trouve en périphérie...

Un brin avant deux heures, elle est repartie après nous avoir confié que son autre fils lui avait ouvert un compte sur un réseau social auquel elle ne comprend pas grand chose, mais elle s'en fout : de toute façon, elle n'a pas le temps !

Moi j'en ai profité pour y pêcher sa photo de profil (je parle du profil de son compte, pas de l'angle de prise de vue). Il me semble y reconnaître les falaises dans le coin d'Etretat. Faudra que je lui demande...

Greta

Ah oui, elle, c'est mon ex-chef. Vous comprenez ma nostalgie ?


13 janvier 2013

De l'importance d'être Constant

Mon épouse déclare aimer Permeke et ce, depuis qu'elle était tombée en pâmoison devant une toile de lui représentant un champ de blé ensoleillé et ondoyant. C'était lors de notre visite, voici quelques années déjà, d'une expo au Musée d'Art Moderne d'Ostende consacrée à l'enfant de la ville, James Ensor, et aux artistes belges plus ou moins contemporains de ce dernier.

Voilà pourquoi je l'ai accompagnée voici quinze jours déjà (Mon Dieu que le temps passe vite, ma bonne dame !) à la rétrospective Constant Permeke organisée au Palais des Beaux-Arts de notre bonne ville, me permettant de constater une nouvelle fois que ce qui coûte dans ce genre de manifestation, ce n'est pas le transport (ils sont, mais plus pour longtemps, gratuits pour les vieux*), ni même l'entrée (y a des réductions pour les vieux*), ce sont les à-côtés du style catalogue de l'expo et petit en-cas vite pris en face, au Cap d'Argent le bien nommé... Encore heureux que je sois allergique aux audio-guides qui vous expliquent le pourquoi du comment et au-delà, c'est toujours ça d'économisé !

Mais revenons à Constant...

Chaque fois que j'entends ce prénom, je pense, mais non pas à Fernande! à... Ernest ! Ben oui, c'est comme ça. Et ça date de longtemps : j'ai appris lors de la fraction de mes cours d'anglais consacrée à la littérature que la pièce d'Oscar Wilde, donnée en francophonie sous le titre que j'ai utilisé pour celui de ce billet, s'intitule en réalité dans sa langue originelle (ou originale ?) "The importance of being earnest", ça vous en bouche un coin, hein !

Mais revenons à Constant... Permeke et à sa rétrospective.

Il n'y avait qu'une représentation de champ de blé ensoleillé. Un champ censé se trouver dans le Devonshire et malgré tout ensoleillé ! Passons... Mon épouse ne pense pas que c'était le même tableau que celui vu à Ostende. Quant à moi, faut pas rêver, j'accompagne mon épouse et mon regard sur les expos est tout personnel : je me promène sans trop enregistrer et en cherchant plutôt le surgissement d'une émotion esthétique ou, à défaut, le détail qui tue, ou, encore plus à défaut, le petit rien insolite...

Oui oui, rassurez-vous, j'ai trouvé !

Dans un coin obscur du parcours, entre les œuvres monumentales de notre expressionniste national m'évoquant tantôt Picasso dans le traitement de la tête d'un cheval, tantôt Léger pour la massivité des formes, j'ai découvert un petit dessin à la plume en assez piètre état, daté de 1919 et résolument un ovni au milieu du reste :

Permeke20

 

Une sorte d'étude dénotant une belle aisance dans le tracé, un petit côté académique tranchant avec le reste et surtout, dans le coin inférieur gauche de la chose, un détail comme qui dirait... bruegelien !

Permeke30

 

* L'exposition, le jour où nous l'avons visitée l'était essentiellement par des vieux. C'est tellement fréquent que Bozar a prévu le coup et met à disposition des sièges pliants en duralumin et toile que vous pouvez trimballer avec vous pour vous permettre de vous asseoir devant une œuvre pour la contempler à souhait. Faut soigner sa clientèle majoritaire, n'est-ce pas...


2 janvier 2013

Je vous le livre en vrac

Comme vous vous en serez sans doute aperçu grâce aux nuées de vœux qui volent bas en cette saison (pour se dégager d'une couverture nuageuse omniprésente), c'est ou, plus justement, c'était le Nouvel-An.

Je vous présente donc à toutes et tous mes souhaits de bonheur, santé et prospérité pour l'année que nous avons entamée depuis hier avec enthousiasme et mal aux cheveux et que nous ne manquerons bien sûr pas de trouver pourrie dès demain (sic transit et cætera, comme disait l'autre).

Voilà une bonne chose de faite.

C'est aussi l'époque des cadeaux (Ouais !!!!).

Comme on me sait (ou me croit encore) grand lecteur, on m'offre souvent l'un ou l'autre livre. Comme je suis (ou fus) grand lecteur, il arrive aussi parfois que parmi ces cadeaux ciblés se trouve un ouvrage que non seulement je possède déjà mais que de surcroît j'ai déjà lu.

Cette année semble avoir été particulièrement propice à ce genre de coïncidence puisqu'elle s'est produite à trois reprises pour six bouquins reçus. Remarquez qu'il y en a quand même un que j'avais lu depuis tellement longtemps que je puis franchement le relire, je ne parviens pas à me rappeler de quoi il y était question...

Parmi les six il s'en trouve également un, inédit celui-là, dont la réception me plonge dans la perplexité. Une charmante voisine, largement ma cadette, grande amie de mon épouse, m'a offert ceci, accompagné d'un large sourire, le soir du réveillon :

Grey

Vous en pensez quoi, vous ?


19 novembre 2012

De l'incontestable supériorité du bon sens féminin sur les mâles supputations pseudo-scientifiques...

En réaction à mon dernier billet, mon épouse me fait très justement remarquer qu'il n'est pas vraiment nécessaire de faire appel à quatre chercheurs du CNRS pour constater que l'étagère supportant la boîte à pain est, comme par hasard, fixée sur la cloison derrière laquelle passent les tuyaux de la boucle d'alimentation des cuisines en eau chaude sanitaire.

En digne ex-scientifique, je vais m'empresser de procéder à une étude approfondie de l'influence de cette donnée nouvelle (nouvelle pour moi s'entend) sur l'origine présumée de mes sensations digitales...

 

chauff

 

Qu'est-ce qu'on dit, Val ?


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