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Entre nous
vacances
14 mai 2013

En y regardant de plus près

Vous vous rappelez que l'an dernier à pareille époque, je m'émerveillais que rien ou presque n'ait changé dans la région d'Aldeburgh depuis les années septante.

Aldeburgh-044

L'autre soir, promenant le chien sur le front de mer, je passais devant l'hôtel Brudenell où des clients étaient attablés pour le dîner.

Brudenell

Et c'est là que ça m'a frappé !

Dans ces fameuses années septante, même dans le petit hôtel familial de Monsieur Cook (photo dans le billet référencé plus haut), aucun homme, même pas moi (Dieu sait pourtant si comme béotien je me pose un peu là), n'aurait pensé descendre pour dîner autrement qu'en veste et cravate. Alors, au Brudenell, vous pensez !

Eh bien je puis vous assurer que ça au moins a changé : aux tables de ce fameux hôtel, je n'ai pu, malgré un examen des plus attentifs, découvrir la moindre cravate.

O tempora, o mores ! L'Empire britannique est bien mal en point...

Bon, j'ai quand même aperçu un serveur en nœud pap'...

Se pourrait-il que l'on doive rechercher aujourd'hui les derniers gentlemen parmi le petit personnel ?


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3 mai 2013

Un petit détour sur le retour...

Après notre promenade jusqu'au bout de la rive droite de l'Aa (nous n'avons pas trouvé utile de nous farcir la rive gauche à Grand-Fort-Philippe), nous sommes revenus nous restaurer dans une des brasseries de l'endroit (accueil 8/10, cuisine 6/10). Puis, nous avons fait deux fois le tour du patelin : un fois pour trouver une pharmacie, une seconde pour revenir à la boulangerie au début du même sens unique.

Pris d'une inspiration subite, je dis à mon épouse "Nous allons aller voir Bray-Dunes".

Bray-Dunes, c'est le premier patelin français succédant à La (De) Panne sur la côte de la Mer du Nord, c'est là que Souchon entend des flonflons. Je n'y étais plus allé depuis ma prime jeunesse, époque où nous prenions nos vacances à La Panne et où nous nous y étions rendus à pied le long de la plage : il n'y a qu'environ deux kilomètres de trajet. En ce temps-là, Bray-Dunes était un tout petit patelin et avait été durement touché par un raz de marée en 1953.

J'ai donc été surpris de me trouver aujourd'hui dans une sorte de prolongement de la côte belge avec digue de mer lourdement construite et tout un patelin tourné presqu'exclusivement vers l'exploitation touristique. Nous n'y avons pas fait long feu, juste un petit tour sur la plage où, le vent n'ayant pas faibli, les chars à voile s'en donnaient à cœur joie.

Quittant cet endroit, nous pensions reprendre l'autoroute pour rentrer chez nous, mais dans le rond-point d'accès à cette dernière, nous avons aperçu un pannonceau indiquant la direction de La Panne et nous avons décidé de faire le détour (un solide détour, soit dit entre nous).

Chemin faisant, nous avons rencontré d'autres pannonceaux signalant la présence d'un hôtel de ville du 16ème siècle dans Hondschote. Nous y sommes allé voir. Étonnant ! Un petit patelin calme et un bâtiment de style typiquement flamand, un peu comme un morceau de Bruges transplanté en France. Bruges dont la bâtisse portait d'ailleurs les armes.

Continuant notre route à travers les polders, nous avons rejoint Adinkerke, patelin belge voisin de La Panne et célèbre pour son parc d'attractions "Plopsaland". C'est là que nous sommes tombés sur le seul vrai embouteillage de la journée. Embouteillage provoqué pour moitié par une bande de zigotos en jeeps, ambulances, command-cars, déguisés en GIs et confondant dans leur reconstitution Adinkerke et Arromanches. Pour l'autre moitié, il s'agissait d'une colonne de voitures immatriculées en France faisant la queue en attendant de trouver une place dans les parkings de deux magasins vendant des cigarettes...

Doivent faire une drôle de tête les buralistes français du coin !

 

Bray-Dunes  Hondschote Hondschote
Bray-Dunes                       Hondschote           Armes de Bruges

Hondschote  Hondschote  Câline
Hondschote                   Hondschote                      Ça souffle !


3 mars 2013

Andalousie

Ce matin, comme chaque dimanche matin (ou presque), je vais chercher des pistolets pour mon épouse et des tortillons pour notre voisine et moi. En sortant de la boulangerie, je constate que le client qui m'y précédait s'est arrêté devant la vitrine du commerce voisin et semble fort intéressé par ce qui se trouve affiché en vitrine.

Je jette moi aussi un œil : une agence de voyage, fermée, vous pensez, à sept heures du matin ! J'en suis à me dire que l'hiver qui se prolonge doit avoir une influence favorable sur le chiffre d'affaire de ces prometteurs de beaux jours lorsque mon regard est accroché par une des offres : sept nuitées en Algarve. Et c'est là que ça m'est revenu, d'un coup. L'irruption des souvenirs est une alchimie bien mystérieuse ! Jugez-en plutôt.

Notre ami René possède en Algarve un splendide appartement en time sharing, j'en ai parlé quelque part, mais je ne retrouve plus le billet. Nous y avons séjourné en sa compagnie une quinzaine de fois. C'est dire si l'Algarve, je connais sur le bout des doigts. J'aurais donc pu penser à un coin de cette région, mais non ! En 2002, René me dit "Pour ton cadeau d'anniversaire, quand nous serons au Portugal l'an prochain, nous irons passer deux jours dans un cinq étoiles en Andalousie".

Si bien qu'en mai 2003, nous nous retrouvons à la Casa Carmona, un ancien palais du seizième siècle transformé en Hôtel. Grand patio central  entouré de galeries, salons divers, piscine, chambres avec moucharabieh. Un endroit tout en fraîcheur malgré le soleil qui tanne dehors. Le restaurant a été aménagé dans les anciennes écuries.

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Le soir au dîner, nous décidons de prendre des crêpes pour le dessert. Réponse du maître d'hôtel : "Désolé, nous n'avons plus de crêpes" !

Plus de crêpes, dans un machin cinq étoiles ! Nous en étions comme deux ronds de flan. Vous savez combien de temps ça prend pour faire une pâte à crêpes ? Mais non, ces comiques les achètent toutes faites, en Bretagne si ça se trouve, et vous les réchauffent vite fait. Un cinq étoiles!

Ben c'est ça qui m'est venu à l'esprit quand j'ai lu Algarve. C'est bizarre la mémoire...


25 juin 2012

La preuve par n'œuf

Alors , pour ceux (Pivoine, par exemple) que le régime passionne, au cours de ce séjour en Angleterre, nous avons pris chaque matin le petit déjeuner local typique : bacon, œufs au plat, saucisses, champignons, haricots sauce tomate, toasts, confiture (j'en ai même vu qui ajoutaient du haddock mais ça c'étaient des puristes et aussi des croissants, mais ça c'étaient des nostalgiques).

Je me demande bien pourquoi le démarrage de la journée était ensuite parfois un brin laborieux...

Vous aurez remarqué que sur les photos de groupe, il manque toujours quelqu'un (au minimum le photographe). J'ai dégoté la photo exception qui confirme la règle et qui de plus me sembait de circonstance sous ce billet :

thorp01

C'est bon, là, Val ?


20 juin 2012

Ne tombez pas dans le panneau !

Nous promenant un beau soir (de façon plus ou moins ordonnée) vers le port de plaisance d'Aldeburgh,

Alde120408-0077

Nous avons croisé sur notre chemin une autre barrière exhibant une autre pancarte mettant en garde contre un chien féroce :

120408-0089

N'allez pas croire pour autant, forts de cette double expérience, que seuls les particuliers se préoccupent de la sécurité des passants. Les communautés locales ont, elles aussi, à cœur de mettre en garde les usagers de leurs routes contre tous les dangers potentiels :

canard

Et quand je dis tous les dangers, ce n'est pas un vain mot :

vieux

Oui, vous l'avez déjà dit : "Ils sont fous ces Anglais !"


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17 juin 2012

A House in the Clouds

Pour nous loger à neuf (je parle du nombre, pas de l'état du logement) au voisinage d'Aldeburgh, notre fils avait dégoté un cottage dans un petit patelin dénommé Thorpeness.

120410-0134

À l'origine minuscule port de pêche plus réputé pour la contrebande que pour la pêche, le village a vécu une histoire récente assez particulière : l'entièrete du domaine a été achetée en 1910 par un magnat écossais des chemins de fer qui en a fait un village de vacances avec countryclub,  golf, tennis, piscine et étang de canotage, réservé à l'usage de ses amis.

Aujourd'hui, il a été rendu au public (vendu en grande partie pour régler la succession de l'original)  mais a conservé cet aspect de village de vacance début vingtième siècle.

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Incidemment le cottage que nous occupions est celui à la porte bleue figurant sur la dernière photo (comme ça, Val sait tout. Val aime tout savoir et surtout tout voir, c'est pour ça qu'elle aime les photos "cliquables"). Passons...

Lorsque vous canotez sur le vaste étang prévu à cet effet (en évitant comme je l'avais fait voici bientôt quarante ans, manœuvrant à la gaffe une barque à fond plat, d'avoir à choisir entre lâcher cette gaffe fichée dans la vase du fond et n'avoir plus que vos mains pour ramer ou  rester suspendu à la dite gaffe, le choix ayant été vite fait car le bout de l'embarcation approchait dangereusement. Mais mon avertissement est finalement inutile, j'ai remarqué qu'ils ne louent plus de barques à fond plat), lorsque vous canotez, donc,

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vous apercevez une étrange construction dominant le village :

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Si vous vous rendez jusque là (après avoir remisé les bateaux, car elle se trouve sur la terre ferme), vous constatez qu'elle voisine un moulin à vent :

Moulin Thorpeness

C'est qu'initialement, cette construction était le château d'eau du village d'agrément et que l'original avait eu cette idée pour dissimuler l'inesthétique réservoir à la vue des résidents. Le moulin, lui, servait à pomper l'eau d'un puits pour alimenter le réservoir. Aujourd'hui, la cuve a été démontée et vous pouvez louer cette résidence originale pour vos vacances.


15 juin 2012

Colchester sans huîtres

Les filles avaient demandé à avoir une journée "shopping". Il nous fallait donc leur faire visiter une ville assez importante. Les deux plus proches de notre lieu de séjour étaient Ipswich et Colchester. Nous avons opté pour cette dernière parce qu'elle est la plus chargée d'histoire, ce qui laissait espérer à Thierry de pouvoir prendre quelques clichés intéressants pendant le shopping des filles.

Colchester, la célèbre Camulodunum des aventures d'Astérix était la capitale de la province romaine de Bretagne, région occupée antérieurement par des tribus celtes belges : les Brittons.

Elle recèle un château moyenâgeux élevé sur les fondations d'un ancien temple romain et qui renferme un musée consacré à l'histoire de la ville.

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Ce château se trouve en bordure de la rue principale et au début d'un parc de grandes dimensions protégé par une grille d'entrée monumentale en fer forgé. Vous connaissez la grande prédilection qu'ont nos amis anglais pour ce genre d'ouvrage.

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Tandis que vous vous extasiez sur l'œuvre d'art, vous vous dites que la château datant du moyen-âge, la grille ne doit pas dater d'hier non plus et vous en étudiez donc les détails de plus près.

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Et c'est là que vous vous rappelez l'origine belge du patelin et que vous plongez en plein surréalisme... Bon, c'est pas un scaphandre autonome non plus, c'est justement pourquoi vous repartez avec des semelles de plomb.

Allez, quelques images supplémentaires, que vous ne soyez pas venus pour rien !

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23 mai 2012

Multi-use

Agata (vous connaissez Agata, n'est-ce pas ?) aime s'occuper en toute circonstance.

Si bien que souvent, en déplacement, elle emmène un ouvrage de couture ou de tricot.

Je ne sais trop pourquoi, particulièrement si ma fille nous accompagne, cette activité finit par tourner à la franche rigolade. Exemple dans un gîte rural de la région des Collines en 2007 :

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Ce voyage en Angleterre n'a pas fait exception. Agata avait débuté la réalisation d'un ouvrage tubulaire en laine rose du meilleur effet mais dont la destination semblait encore indéterminée.

Comme la chose dont manque le moins cette charmante enfant est l'imagination et que sa comparse était à nouveau présente, les suggestions les plus inattendues et même les ébauches de réalisation n'ont pas manqué.

Je vous en montre deux, avec la participation d'Emilie dans le rôle de mannequin :

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Elle est pas belle, la vie ?

Les filles me surprendront toujours, en plus de m'esbaudir !


4 mai 2012

Et toi non plus tu n'as pas changé...

Aldeburgh, au cas où vous l'ignoreriez, est une petite station balnéaire et de villégiature , sur la côte du Suffolk et par conséquent sur la Mer du Nord.

Me référant à Nieuwpoort, petite ville de la côte flamande de la même mer où j'ai passé durant plusieurs années les vacances de Pâques avec mes petites-filles et où chaque année nouvelle apportait son lot de modifications, je m'étais apprêté à ne plus reconnaître un endroit que j'avais quitté depuis plus de trente ans.

Grossière erreur !

La plus grosse modification qu'ait connu la petite bourgade est l'implantation d'une petite entité d'une grande chaîne de distribution à l'entrée du patelin.

Au coeur de la ville, pas de nouvelle construction, pas de rehaussement d'immeubles, pas de poussée de tours, le front de mer n'a pas bougé d'un iota (là, je mens : la remise du bateau de sauvetage du Royal National Lifeboat Institution a été agrandie et les deux pêcheurs locaux ont adjoint deux petits magasins à leurs anciennes cabanes, mais ça, c'est sur la grève de galets, pas vraiment dans le tissu urbain).

La chose m'a fort étonné, mais l'explication est venue rapidement sous forme d'un petit journal reçu en même temps que la clef du cottage : la côte du Suffolk est une AONB : Area (zone) of Outstanding (exceptionnelle) Natural Beauty. Elle est ainsi protégée de toute modification susceptible de porter atteinte à la beauté du paysage.

J'ai donc été retrouver (difficilement, voir la rubrique "méthode de classement") quelques photos datant de trente à quarante ans pour les comparer à celles d'aujourd'hui. Vous verrez simplement que le petit hôtel où nous avions logé la toute première fois il y a quarante ans a été transformé en trois logements.

Rien n'a vraiment changé... en dehors des prix !

Moothall Moothall 2012

 Guesthouse Guesthouse 2012

Framlingham Framlingham 2012

Heath Heath 2012


2 mai 2012

Faites du sport qu'ils disaient !

Vous vous rappelez sans doute qu'à force de voir passer devant mes fenêtres la charmante Fanny, j'avais décidé de peut-être me remettre à faire du sport.

Vous ne vous rappelez pas ? Ben, suivez le lien ou consultez votre médecin de famille (si du moins vous vous souvenez de son nom).

Revenons au sport : au nombre des souvenirs de vacances emmagasinés par notre fils et ayant participé à sa décision de revoir l'Angleterre de l'est en notre compagnie, se trouvaient des parties de pétanque endiablées sur les chemins terreux parcourant la lande côtière du Suffolk.

Quoi ? Je vous l'ai déjà dit ? Parce que de ça, évidemment, vous vous rappelez très bien ! Admettons...

Ce simple souvenir a suffi à lui faire emmener dans sa voiture huit des treize paires de boules de pétanque que je lui avais léguées à l'occasion de notre déménagement (ouais, je sais ! De ça aussi je parle sans arrêt. Et alors, j'ai bien le droit de radoter un peu à mon âge, non ? Et d'ailleurs, c'est mon blog ou le vôtre ? C'est vrai quoi à la fin...)

Donc, pour vraiment replonger Willy (ou Yves, c'est comme il vous plaira)  dans ses souvenirs d'enfance, nous avons organisé in extremis une partie de pétanque la veille de notre retour.

Bien nous a pris de nous y prendre sur le tard, car en sautant pour éviter d'arrêter du pied une boule qui roulait droit vers lui, je me suis démis le genou gauche qui, comme vous le savez sans doute, est privé de ses ligaments croisés depuis une autre tentative de retour au sport (le foot-ball cette fois-là). Si nous avions commencé par là, j'aurais passé tout le séjour à traîner la patte.

Je crois que pour mon retour définitif au sport, je vais chercher quelques amateurs de whist.

Ah oui ! Pour la petite histoire, la partie opposait Agata, Muriel, Emilie et Louise à Françoise, Willy, Thierry et moi. Borys revoyait son cours de droit bien calé dans le divan.

La pluie a fort opportunément arrêté la partie alors que chaque équipe avait remporté une manche. Je vous l'avais dit : l'Angleterre, c'est merveilleusement lénitif, ça engage au calme.

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