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Entre nous

23 novembre 2020

Souvenirs, souvenirs

 
Ce matin, au moment de saisir le petit papillon du sachet de thé pour extraire ce dernier de ma tasse, une gouttelette de liquide se détache du fil.

Et me voilà replongé dans mon enfance : l'instituteur avait décidé de nous faire tester la germination de semences. Vous imaginez ça aujourd'hui ? Qui a encore des semences à la maison ?

Bref, mes condisciples et moi avions été priés d'amener une soucoupe, un petit flacon, un brin de laine et des semences de n'importe quel légume.

Il fallait découper  aux dimensions de nos soucoupes deux ronds de papier buvard (extrait des stocks de fournitures gratuites de l'enseignement national). On posait un des ronds sur la soucoupe, on y semait une pincée de graines et on recouvrait l'ensemble avec le second rond puis on humectait le tout.

Le petit flacon était rempli d'eau et le bout de laine avait une extrémité dans le récipient et l'autre qui pendait à l'extérieur au dessus de la soucoupe, ce qui faisait de l'assemblage une nourrice. Le débit de celle-ci était réglé en ajustant la longueur de la partie du bout de laine débordant du récipient. Cela visait à éviter que la "culture" se dessèche, particulièrement lors de notre absence le dimanche (Eh oui, nous avions encore classe le samedi !).

Ma mémoire faiblit car si je me rappelle que mon récipient était un ancien pot de colle à base de gomme arabique (cette colle qui se transformait en écailles avec le temps et laissait se détacher l'image de son support), je ne parviens pas à me souvenir de la couleur du brin de laine.

Après plusieurs jours, les graines se mettaient à germer et on établissait chacun notre pourcentage de germination. Comme je n'étais pas con à l'époque, j'avais anticipé le mouvement et j'avais disposé dix des (grosses) graines de mâche (Valerianella locusta) fournies par mon paternel : c'est plus facile de trans former des pour dix en pour cent que des pour dix-sept ou vingt-trois n'est-ce pas !

Le calcul a été d'autant plus simple qu'aucune de mes graines n'avait germé : mon père, en bon adversaire du gaspillage, m'avait fourni un vieux sachet oublié depuis des années.

Les instits étaient quand même inventifs à l'époque, même si il y aurait beaucoup à dire sur l'opération de tirer des pourcentages à partir de quelques graines. Mais bon, le calcul d'erreur n'était pas au programme (enfin, je crois...).


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22 novembre 2020

Question existentielle (oui, comme l'Adrienne : j'ai mes références)

 
Aujourd'hui dans mon pays (et ailleurs également j'imagine) , un bouquin fait un malheur (sauf pour les libraires évidemment) !

obama

Mais connaissant un peu le monde de l'édition, je me pose une question : Obama a-t-il utilisé un "Auxiliaire qui prépare le travail de quelqu'un et en partic. personne anonyme qui rédige pour une personnalité, qui compose les ouvrages d'un auteur connu" (je cite le CNRTL) ?

Je me demande surtout si, par les temps politiquement corrects que nous traversons, cet "auxiliaire" s'appelle toujours un nègre ?

Et voilà, le mot est lancé, je m'attends au pire.

Remarquez que je ne suis pas le seul à oublier la règle :

Colmar-0012

Est-ce que le passé colonial (et même colonialiste) de mon pays peut me servir de circonstance atténuante ?

C'est qu'au temps béni de ma jeunesse nous avions toujours une colonie : le Congo !

Si bien qu'au bout du compte, nous ne disions jamais "un nègre" ni même "un noir" : nous disions "un Congolais", même pour un GI (de couleur) !


10 novembre 2020

Indécison

 

col2

Je balance, que dis-je, j'oscille entre deux hypothèses :

Je ne suis pas bien parce que je dors mal

                              ou

Je dors mal parce que je ne suis pas bien

Vous pouvez aider ?

... Et inutile de vous écrier "Les deux mon colonel !", j'ai jamais été colonel !
 


30 octobre 2020

Jouons le con finement...

 
La Première, six heures cinquante.

En prélude au reconfinement inmanquable, on programme la chanson de l'égérie du mouvement : Camélia Jordana !

Non, non, non, non
Je ne veux pas prendre l'air
Non, non, non, non
Je ne veux pas boire un verre
Non, non, non, non
Je ne veux pas l'oublier
Non, non, non, non
Je ne veux pas m'en passer
J' veux juste aller mal
Y a pas de mal à ça
Traîner, manger que dalle
Écouter Barbara
Peut-être qu'il reviendra
Non, je ne veux pas faire un tour
À quoi ça sert de faire un tour?
Non, je ne veux pas me défaire
De ce si bel enfer
Qui commence à me plaire
Je n' veux pas quitter mon salon


27 octobre 2020

Mécanique Qwantique

 
Hier, suite aux ébats de Google avec l'administration US à propos d'abus de position dominante, je me suis inquiété des autres moteurs de recherche existants.

Parmi les "généralistes" (pour les questions scientifiques j'utilise parfois BASE), je suis tombé sur Qwant.

J'ai donc décidé de proposer une recherche identique à Google et Qwant. Et, très logiquement, s'agissant de recherche, et de perdre mon temps, j'ai tapoté "Longtemps je me suis couché" dans la boîte  ad hoc de chacun de ces moteurs.

Comme attendu, en première réponse, Google m'a branché sur un article de Wikisaitout consacré à l'incipit célèbre.

Et qu'a fait l'ami Qwant ? Il m'a branché sur un article de Babelio consacré à quoi ? Je vous le donne en mille :

Un bouquin évoquant l' Ineffable (Marcel).

9782226444295-j

J'en ai immédiatement entamé la lecture.

Rien que du bonheur !

C'est décidé, je change de moteur de recherche !


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24 octobre 2020

Moi et ma grande gueule...

 

Ben oui, à nouveau !

Mais que voulez-vous, quand on en a une grande, c'est dur de la fermer...

Donc, je me demande si là non plus, j'aurais pas mieux fait de la fermer, c'était en avril 2014 sur les défis du samedi.

Oui, c'est exactement ici.

Comme vous le dites très bien et je ne peux que vous approuver :

"Merde alors, le con !"


21 octobre 2020

Alors, raconte !

 
Bon, c'est fait depuis hier. À la demande expresse de l'Adrienne à qui je ne peux rien refuser, ou presque, j'ai lu le cadeau reçu dans notre boîte aux lettres. Même si, va savoir après tout, il était peut-être destiné à mon binôme.

Je vous "copicolle" le commentaire de la dite Adrienne donnant son avis sur la production de Monsieur Musso :

Je continue à ne pas comprendre d'où il tient son succès, c'est tellement du n'importe quoi mal ficelé, assaisonné de prestigieuses citations et plein de gros clichés-montagnes... mais tu nous diras, pour celui-ci, si quelque chose le sauve

Comme je n'avais jamais lu le moindre ouvrage de cet auteur, je ne puis le comparer à ces romans qui ont fait sa réputation. J'ai quand même cru comprendre que le polar (même sans le moindre flic) n'était pas son genre habituel et pourtant, c'est un peu de cela qu'il s'agit ici. 

L'intrigue est compliquée à souhait avec rebondissements et tout et tout et largement improbable (particulièrement la récupération des cadavres). Mais bon, ça se lit : je l'ai lu !

La présentation est conforme aux remarques de mon amie : nombreuses citations en début de chapitres, références multiples dans le texte à des œuvres littéraires ou musicales de tous genres.

Ce que j'ai constaté de mon côté, c'est une tendance à allonger la sauce en décrivant abondamment le moindre lieu d'action, un peu comme ces auteurs payés à la ligne pour produire des romans-feuilletons dans les journaux du passé.

Mais le pire de tout, je l'ai découvert page 153 :

Madeleine002

Il a cru indispensable de ramener Marcel dans la combine !

Je me demande si le malfaisant qui avait déposé la chose dans ma boîte ne l'avait pas fait rien que pour ça !


19 octobre 2020

Mystère

 
Ce midi, en rentrant de la promenade hygiénique du chien (l'Adrienne ne manquera pas de spécifier que ce chien est une chienne), je jette (par acquit de conscience, vu que l'heure doit être celle du lever du facteur) un coup d'œil dans la boîte aux lettres.

Comme prévu, pas de courrier, mais... un livre !

Je vous fait voir :

Musso001

Voilà, moi et ma grande gueule !

Depuis que sur ce blog j'ai révélé que j'avais lu tout Marcel (ou presque), le monde entier (ou presque) sait que je lis vraiment n'importe quoi, d'où ce magnifique cadeau...


 

30 septembre 2020

Je vais vous mettre au parfum...

 
En promenant la chienne ce matin au Domaine des Trois Fontaines, je suis passé par un chemin dans le sous-bois.

Comme il n'y avait pas âme qui vive aux alentours, j'ai détaché l'élastique droit de mon masque (je devais avoir l'air fin avec cet accessoire pendu à mon oreille, mais, comme je viens de le dire, il n'y avait personne pour jouir du spectacle).

Immédiatement j'ai été envahi par les odeurs de saison en sous-bois : moisissure, pourriture, décomposition, mort !

La vie, en quelque sorte...


27 septembre 2020

De fil en aiguille

 
Dans la petite fenêtre qui exhibe toutes les dix secondes une photo puisée dans le stock de mon ordinateur apparaît une vue que je ne parviens pas à identifier (ce qui est assez rare, j'ai une bonne mémoire visuelle).

Pour m'aider dans cette identification, je clique sur la petite icône qui permet de charger l'image (et celles l'accompagnant dans son dossier) dans le programme d'affichage ad hoc. En faisant défiler quelques images voisines, je comprends enfin qu'il s'agissait de l'entrée (moderne) de l'hôtel du golf à Cáceres.

Tant qu'à perdre mon temps, je continue à explorer le dossier en question et je tombe sur cette image :

P1050302

Saint Georges et son dragon ! Nonante-neuf fois chers à mon neveu Joe.

Je me balade alors un peu sur le net pour voir si un photographe plus doué que moi n'a pas immortalisé la chose de façon plus convaincante.

Et c'est au cours de cette promenade que j'apprends que Saint Georges est précisément le patron de la ville de Cáceres qui le fête chaque année au cours de la semaine du 23 avril. Et que lors de cette fête a lieu une représentation du combat du saint contre sa bestiole.

Des concurrents du Doudou de Mons, dis donc ! Et apparemment très convaincants de surcroît...

caceres

C'est alors que je me suis rappelé que (Lord Robert Stephenson Smyth) Baden-Powell (of Gilwell) avait consacré le brave Georges patron du scoutisme, si si, comme je vous le dis, d'ailleurs, on le voit très bien ici :

BP

Et dire que je m'étais installé à mon poste de "travail" (mouarf !) pour vous parler de Yoga !

Non, je ne pratique pas ! C'est le titre du dernier opus d'Emmanuel Carrère.


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