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Entre nous

4 septembre 2022

Le ver du jour

 
Mais non, pas le verre, c'est pas l'heure de l'apéro ! (encore que...)

Je vous parle de ces mélodies qui, entêtées, vous suivent tout au long de la journée, même qu'à la fin, ça devient énervant et ferait perdre les pédales au plus calme d'entre nous, c'est-à-dire moi (même si ça fait quelques années maintenant qu'on m'a chouravé ma bicyclette).

Donc, ce matin, le réveil-radio ayant par son arrêt coupé le sifflet à Souchon qui chantait "J'ai dix ans",

par association d'idées sans doute (dix ans, c'est à peu près l'âge ou je me suis mis à fréquenter les colonies de vacances), je me suis pris à fredonner "Les Jolies Colonies de Vacances" en préparant le petit-déjeuner.

Je sais, je vous ai déjà parlé de ces fameuses colonies, plusieurs fois même, mais une chose m'est revenue (sans doute à cause de la couleur de foin qu'ont prise les prairies du domaine où je promenais le chien me promenait ce matin).

Les dortoirs de cette ancienne école, toujours munis du cagibi destiné au pion de service durant la nuit, avaient été garnis de lits de camp de l'armée US (des châssis pliants en bois ultra-strong garnis de toile kaki). Sur chacun de ces lits, un sac en toile de lin.

Dès notre arrivée, une fois nos valises (en carton comme celle de Linda de Suza) déposées au pied d'un de ces lits, nous devions nous emparer du sac en question et nous joindre à une étrange procession qui quittait l'immeuble vers la droite, tournait à nouveau à droite dans le chemin longeant l'église pour finalement parvenir dans la grange d'une ferme. Là chacun de nous devait bourrer le sac de paille puis repartir jusqu'à son lit.

Moralité : dans ma jeunesse, j'ai dormi sur une paillasse ! Tu t'étonnes que mes initiales soient JC !

Un jour, le directeur de l'établissement (où travaillaient nos paternels) qui nous offrait ce séjour vient voir comment les choses se passent. Voilà-t-y pas qu'un des moniteurs lui suggère de remplacer les paillasses par des matelas pneumatiques !

Je le savais : c'est con les moniteurs ! En plein mois de juillet, remplacer ces paillasses aérées fleurant bon la campagne par ces machins imperméables puant le caoutchouc où tu macères dans ton jus, faut être con, je vous le dis !


 

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1 septembre 2022

Comment ça ?

 
L'Adrienne dans son billet du jour semble émettre des doutes sur le fait qu'elle et moi vivions dans le Nooord.

Se pourrait-il qu'elle n'ait pas remarqué le premier arbre de ma rue ?

Douglas

Le Nooord, je vous dis !


28 août 2022

Derrière chez moi

 
Lorsque le chien qui est une chienne décide de démarrer sa  promenade en descendant l'avenue où se situe notre immeuble, nous effectuons un circuit en tournant dans le sens des aiguilles d'une montre (m'a toujours inquiété cette façon de dire, pourquoi "d'une montre" et pas "d'une pendule" par exemple).

Cela nous amène en contournant un îlot d'habitations à passer devant les locaux d'une société qui collecte les trottinettes électriques au moyen de fourgonnettes  elles aussi électriques.

Pour bien insister sur le côté vert de l'activité, les patrons garent également leurs voitures personnelles au même endroit : une Alpine et une Aston Martin.


 

15 août 2022

Allez, un de plus !

 
J'avais annoncé chez l'Adrienne avoir déclaré forfait à la page 43 du machin, mais pour l'instant, j'en suis à la septante-huitième.

Je crains fort d'être un lecteur compulsif.

J'ai lu des dizaines, des centaines, que dis-je,  des milliers de livres! Alors, pourquoi diable dois-je encore m'entêter sur celui d'un mec qui écrit des poèmes sur des matches de base-ball, japonais de surcroît ? Je ne comprends rien au base-ball* et encore moins aux Japonais.

Oui, j'ai lu des milliers de bouquins (là, faudra que je réfléchisse si je suis vraiment arrivé à au moins 2000, mais je suis assez serein : comme j'en ai bazardé plus de 1500, qu'il m'en reste encore un bon paquet et que je peux aussi compter sur ceux que j'ai empruntés à des bibliothèques publiques, à des connaissances et ceux que j'ai moi-même prêtés et qu'on ne m'a jamais rendus, ça doit faire largement le compte, compte où je n'ai même pas intégré les 217  versions epub encombrant mon disque dur) et  parfois je m'interroge : "Tout ça pour quoi ?".

Ça me laisse un peu la même impression que quand je pense que j'ai intégré patiemment les règles de la nomenclature chimique définies par l'IUPAC (International Union of Pure and Applied Chemistry) pour finir par étudier au moyen de radiographies la déformation des lèvres d'étanchéité de bouchons plastiques sur le goulot de bouteilles en verre ! Ça aide, y a pas à dire...


* Je suis un gentleman, moi Monsieur, je peux suivre un match de cricket, pas de vulgaire base-ball, faut pas me prendre pour un Américain (ça, n'en croyez rien, c'est juste pour faire plaisir à joye, ma copine de l'Iowa)

12 août 2022

Hep, taxi !

 
Comme (presque) chaque vendredi quand Louise a terminé son boulot,  elle m'appelle pour que j'aille la récupérer et la déposer au manège (remarquez que sa mère y va aussi, mais elle ne va quand même pas faire le détour...*).

Aujourd'hui, pendant la course, j'avais allumé la radio et qu'est-ce que j'entends ?

Les Rolling Stones ! Dans "Lady Jane".

L'accompagnement principal est joué au dulcimer. Pas celui à cordes frappées datant du moyen-âge, mais celui des Appalaches, un étrange instrument voisin de l'épinette (celle dont on peut apprendre à jouer moyennant quelques écus si j'en crois la chanson).

Vous l'avez certainement déjà entendu ce morceau mais je vous le colle quand-même :

Comment ? Vous voulez voir l'instrument ? Y a qu'à demander :

Ah, ces groupes des années soixante, quelle inventivité, quelle étonnante génération!

Normal, c'est la mienne !


 * En vérité, comme l'heure à laquelle Louise finit est éminemment variable, il est préférable de conserver la configuration actuelle.

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27 juillet 2022

L'exception culturelle

 
Vous vous rappelez la Boss ?

Dans son numéro du 14 juillet (lequel m'est parvenu hier en vrac avec les résultats de mon analyse sanguine, les vignettes de la mutualité et deux courriers datant du début du mois où l'administration communale nous avertit de la mise en place du plan canicule, merci Bpost, plus occupée à  bloquer les rues avec ses camionnettes de livraison de colis arrêtées n'importe où qu'à distribuer le courrier) l'hebdomadaire "Le Vif" publie une interview de la petite dame.

On y apprend qu'elle a fait réaliser et publier pour chaque pays (64) où la société est en activité l'écart des salaires entre hommes et femmes, un "gap" qu'elle aimerait voir combler. Surprise : un seul pays rétribue mieux les femmes que les hommes* : la Belgique !

La Belgique, "Ah quel beau pays Mesdames, c'est le paradis des petites femmes!", comme le chantait Polin (Pierre-Paul Marsalés) et bien d'autres après lui dont Joséphine Baker.

Bon, d'accord, c'était pas à propos de la Belgique mais plutôt un hymne à l'empire colonial français et au machisme de bas étage, mais j'emprunte où je peux, n'est-ce pas...

* C'est scandaleux, il faut que ça cesse !


 

21 juillet 2022

Concile

 
Hier, nous sommes allés au Domaine des Trois Fontaines sans le chien qui est une chienne.

C'est que Madame Jaja — celle-là même qui, dans son laboratoire de spectrométrie infrarouge, chantait avec moi à tue-tête la chanson de M : Qui de nous deux inspire l'autre ? — avait organisé une rencontre avec Greta dans le restaurant installé dans l'orangerie du domaine.

Nous sommes arrivés sur place quasi en même temps  et mon épouse et moi avons échangé avec Greta les trois bises traditionnelles sur les joues, Jaja a demandé que l'on se contente d'un check (sans provision de virus) du poing.

Virus oblige également, cela faisait des années que nous ne nous étions plus vus. Greta qui sort d'un cancer avait un peu maigri et à défaut d'être aujourd'hui toujours somptueuse (encore que...) était resplendissante. Jacqueline qui n'était déjà pas bien grosse a maigri elle aussi, je crains que cette peur de la contamination virale soit devenue un brin obsessionnelle chez elle et lui fasse se mettre la rate au court-bouillon, ce qui ne manque pas de nous inquiéter, nous le trio restant.

Une fois installés à table et l'apéritif servi, j'ai levé mon verre en disant "Eh bien, à notre santé et notre  amitié !" mais je n'ai pas eu le temps de commencer à boire, Greta s'est écriée "Dans les yeux !". Le chef étant le chef, même en maillot de bain (j'ai toujours rêvé de la voir en maillot de bain), nous avons donc entrepris d'entrechoquer délicatement nos verres en nous regardant dans les yeux.

Pour moi, contempler les yeux d'une femme, c'est comme plonger dans un autre univers qui me remue, me bouleverse, m'enivre bien plus que le Kir que je tiens à la main. Alors, vous pensez, avec trois...

Après ça, le temps s'est mis à galoper pendant le grand échange de nouvelles entre ces dames. Je n'y ai pas trop participé, trop occupé à contempler ces amies se hâtant de rattraper le retard généré par le maudit virus.

Vivement la prochaine !


 

14 juillet 2022

Béotien

 
Voilà-t-y pas que l'autre jour, l'Adrienne se branche sur Pessoa (Fernando).

Je me rappelais avoir pris un bica à une table voisine de sa statue à la terrasse du café A Brasileira (La Brésilienne) à Lisbonne.

lisboa

Les Portugais ont une tendance à statufier les poètes : j'en ai vu une semblable à Loulé représentant le poète Antonio Aleixo.

Loulé

Mais revenons à l'Adrienne et donc à Pessoa. Moi, autant l'avouer tout de suite, tout ce que je savais de ce Fernando c'est que ce devait être un poète portugais et finalement, j'en savais plus sur son homonyme Nelson que sur lui, Dieu sait pourtant le peu d'intérêt que je porte au monde hippique !

Donc, l'Adrienne s'était vu conseiller la lecture d'un livre du dit Pessoa : Le Livre de l'Intranquillité.

Vous me connaissez : j'ai déniché une version pdf de la chose sur le net et je l'ai fait transcrire en format ePub par un logiciel en ligne pour le coller dans ma liseuse.

J'en ai lu un gros 10%.

Eh bien ! En fait de poète, il est bon pour une consultation chez ma copine Nana Fafo, le mec !

Bon, c'est façon de parler vu qu'il est décédé depuis longtemps.

Je crois que je vais m'intéresser aux chevaux finalement...


 

13 juillet 2022

Le Boss

 
L'actuel patron de la société où j'ai sévi durant quarante ans a  reçu la Légion d'Honneur.

J'écris "Le Boss" et "Le patron" parce que dans le titre de l'article annonçant la chose, le rédacteur a masculinisé cette charmante enfant du Maroc.

Lapsus écrit révélateur d'une tradition qui veut que la puissance soit masculine ?

Connaissant l'intéressée, je crois que ça va beaucoup lui plaire !

kadri


 

12 juillet 2022

Goal !

 
À la télé, été oblige, il n'y a que des rediffusions et même souvent des rererediffusions.

Alors, hier soir, j'ai regardé le match Angleterre - Norvège. Normalement, je ne regarde jamais le foot à la télé mais je fais parfois une exception pour une rencontre féminine. Je trouve le jeu des filles plus engagé, plus vif, moins calculateur que celui des mecs.

J'ai pas été déçu ! Les Angliches ont écrasé les pauvres Norvégiennes huit buts à rien !

Ça m'a rappelé qu'au cours de ma carrière footballistique, j'ai porté un jour les couleurs de "L'ancien Sept".

L'ancien Sept, c'était à l'époque un club de foot amateur composé d'anciens élèves (je devrais plutôt dire "garnements") de l'école communale numéro 7 de la ville de Bruxelles, une école située rue Haute, au cœur des Marolles. Notre ami Léon, un echte Brusseleir habitant précisément rue Haute, avait organisé une rencontre amicale entre cette équipe et celle où nous jouions en "corporatif" et qui, n'en déplaise aux psys, s'appelait "Analyse" parce que tous ses membres appartenaient au service analytique du laboratoire central de notre entreprise.

Nous nous rencontrons donc et au moment d'entamer la partie nous nous apercevons que nos adversaires n'ont que dix joueurs. Comme nous étions plus nombreux que nécessaire (ceux qui ne jouaient pas étaient quand même toujours présents, question de ne pas rater la "troisième mi-temps", élément essentiel du match) nous leur avons proposé de leur fournir le joueur manquant... et c'est moi qu'on a désigné !

C'est au cours de ce match que j'ai marqué le seul but de ma carrière footballistique en lobant le gardien.

Le retour au vestiaire a été assez pénible, je peux vous l'assurer !


 

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