Canalblog
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Entre nous

11 avril 2021

Ah, Canalblog !

 
Comme chantait Berthe Silva, c'est aujourd'hui dimanche.

C'est aujourd'hui dimanche et dimanche (mais pas que) oblige : Canalblog est aux abonnés absents.

Conséquence : je pense, pour la millième fois peut-être, à changer d'hébergeur de blogs.

J'ai des comptes un peu partout : 

  • sur Wordpress (où mon premier blog "Instantanés" a été transféré suite à la défection du système de blogs de Proximus), mais la maîtrise de son éditeur semble hors d'atteinte de mes capacités cérébrales et d'apprentissage
  • sur Blogger (la preuve) mais la foule semble se plaindre de la difficulté à y commenter
  • et même sur Skyrock mais ce machin s'adresse à moi en me tutoyant, style copain - copain et j'aime pas trop, ça me rappelle la campagne électorale d'un candidat homosexuel qui s'adressait à moi comme s'il était entendu que nous étions du même bord (remarquez que j'ai rien contre les homosexuels, c'est juste une question de ton)
L'ennui, c'est que si je change d'hébergeur, il me faudra organiser un jeu de piste pour permettre aux lecteurs de mes anciens blogs de me retrouver et il m'est impossible de transférer les billets anciens et encore moins leurs commentaires : Canalblog se refuse obstinément à aider au transfert de ses blogs vers un autre hébergeur : il s'assied sur mon contenu alors que d'un autre côté, il s'obstine à le rendre régulièrement inaccessible.
  
Ah, il est dur le métier de blogueur !
 
 

 
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9 avril 2021

À propos de graines

 
Madame Jaja, mon ex-collègue et toujours amie, m'a averti du décès de l'épouse d'Antoine, ex-collègue lui aussi mais un peu perdu de vue ces derniers temps.

Antoine, quel personnage étonnant ! D'origine libanaise, il était, contrairement à moi, hyper-qualifié pour le boulot qu'il faisait à l'époque. Jugez plutôt :

  • Master of Science, Université de Beyrouth
  • M.Sc (DEA) Liquid State Physics, Université Paris VI
  • Ph. Doc Physical Science, Université Paris VI
  • Post-Doc Polymer Science, Université du Massachussetts

Malgré ça, il a toujours refusé de posséder et encore moins d'utiliser un GSM. Même s'il parlait (et j'imagine qu'il les parle toujours aujourd'hui) huit langues : français, anglais, néerlandais, libanais, arabe, italien, espagnol et polonais.

Pourquoi diable polonais, me demanderez-vous.

Eh bien , parce que sa charmante épouse que j'ai eu l'occasion de rencontrer quelques fois lors de sorties au temps de notre activité commune était Polonaise.

Du coup, vous comprenez mieux ce que viennent faire les graines là-dedans : quand, à l'instar de la mère de ma bru, son épouse, en digne Polonaise, voulait réaliser un gâteau aux graines de pavot (Makowiec), c'est lui qui était chargé de les moudre. Manuellement, bien sûr !

Vous voyez le lien avec le billet précédent ?


7 avril 2021

Moi et ma grande gueule (ter, minimum)

 
Lors d'une des versions précédentes de ce titre,  je vous parlais du broyage de graines de lin au moyen d'un mortier japonais. Je vous montre la chose :

P1090884

Le problème avec les photos (et tout particulièrement avec celles que je prends) c'est qu'on y voit rarement ce que l'on veut montrer.

En effet, je veux expliquer que l'efficacité du broyage est gênée par deux choses :

  • la longueur du pilon est un peu faible par rapport à la profondeur du mortier si bien que sa prise en main est difficile et produit des crampes lorsque l'on veut augmenter la pression
  • le fond du mortier est plat et l'extrémité du pilon arrondie, si bien que le seul endroit où la friction est efficace se situe au début de l'arrondi joignant la paroi du mortier à son fond et se produit essentiellement via une poussée latérale, ce qui n'arrange rien aux crispations génératrices de crampes

Bien sûr, comme annoncé, ces deux détails ne sont pas clairement visibles sur la photo.

Vous aurez vu dans l'article précédent que je regrettais le matériel dont je disposais dans mon labo de diffraction X. C'est que là, les mortiers et leurs pilons étaient en agate et que le creux d'un mortier et l'extrémité de son pilon présentaient des courbures se répondant parfaitement, augmentant la surface de contact et permettant à l'effort de s'appliquer verticalement sur le dit pilon d'où moins de crispations !

Ennui supplémentaire, l'intérieur des graines de lin est huileuse, si bien qu'au fur et à mesure du broyage, la matière grasse se colle sur la paroi du mortier et affaibli grandement l'efficacité du broyage.

Là aussi, nous avions un truc imparable au labo : de petits récipients cylindriques garnis intérieurement de carbure de tungstène ( le fameux widia du bout des mèches à béton) et contenant quelques billes du même matériau. Vous introduisiez la matière à broyer dans le cylindre en compagnie des billes, refermiez le couvercle et fixiez l'ensemble sur un petit mécanisme orbital secouant vigoureusement l'ensemble dans tous les sens. Là, plus question de crampes du tout !

Ouais mais le côté huileux, me ferez-vous remarquer, fort à propos.

Facile ! Vous répondrai-je sourire aux lèvres : il suffit d'ajouter au mélange une portion de "carboglace" (de l'anhydride carbonique à l'état solide) qui refroidit l'ensemble et durcit la matière grasse ce qui facilite son broyage !  En fin d'opération, la matière se réchauffe et le CO2 redevient gazeux.

Merveilleux non ? Voilà pourquoi je regrette ce labo (et je vous parle même pas de ma patronne).

Bon, c'est pas tout ça, j'ai de la graine de lin à piler...


4 avril 2021

Cruel dilemme

 
Hier soir à la télé, alors qu'ordinairement il ne se passe rien, j'ai le choix entre le nouvel épisode de la série "Capitaine Marleau" et la première rencontre du Tournoi des six nations au féminin.

Encore sous l'emprise de la dernière participation de joye au défi du samedi et soutenu dans mon choix par mon épouse qui prétend ne rien comprendre aux règles du rugby même pratiqué par des femmes, j'opte pour la série policière.

La capitaine est pareille à elle-même. Je dirais même de plus en plus pareille à elle-même : si la moindre enquêtrice se comportait comme elle, elle ne ferait pas  un jour avant de se faire éjecter de n'importe quelle brigade de gendarmerie, fût-elle française ! Cela enlève évidemment beaucoup à la crédibilité du scénario.

Ce n'est donc qu'aujourd'hui que j'ai pu assister en différé au match entre les Galloises et les Françaises.

J'aurais pu écrire "France - Galles", mais la vanne était peut-être un peu trop facile même si le match s'est déroulé à... Vannes.

Autant, en bon Belge, je voue le quinze de France masculin aux gémonies, autant j'adore voir jouer "Les Affamées" !

J'ai pas été déçu, malgré un petit passage à vide en début de deuxième mi-temps, elles ont marqué huit essais aux pauvres Galloises, score final 53 à 0.

En plus, l'arrière* habituelle de l'équipe française, Jessy Trémoulière (élue l'an dernier meilleure joueuse française), est une sorte de copie conforme de ma petite-fille Émilie. Sauf qu'Émile ne joue pas au rugby, contrairement à Borys, le fils de ma bru, elle fait de l'équitation (quand elle ne joue pas maître-nageur).

Plus je le regarde, plus je trouve le rugby féminin enthousiasmant. Normal, me direz-vous : on ne se refait pas !


* Si la dénomination des postes de l'équipe du jeu à XV vous échappe, voyez ici.

3 avril 2021

Dino world

 
Il se tient au Palais 2 du Heizel une exposition sur les dinosaures.

Devant le succès, ils ont ouvert une extension dans le Palais 1 : COVID19 oblige, j'y suis allé hier recevoir ma seconde dose de vaccin.

Bien au chaud dans le troupeau, je n'avais jamais vu autant de dinosaures rassemblés au même endroit !


 

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23 mars 2021

Ras le bol (de Banania) !

 
Déjà, je ne buvais que de l'Ovomaltine, un truc suisse dont les boîtes n'étaient ornées d'aucun tirailleur sénégalais, et même pas de cacao, malgré les insistances d'Annie Cordy.

Dans ces grandes fouilles que mènent quelques noirs pour détecter la moindre trace de malveillance à leur égard, y en a un qui a creusé vachement profond.

À la télé un ex-joueur de basket professionnel, au cours de son argumentation nous assène qu'il est vexant pour sa race que de nos jours on emploie encore une expression dégradante comme "travail en noir" !

Ouais, d'abord, c'est "travail au noir" et ensuite, vous savez d'où vient cette expression ? Je vous la colle :

Au Moyen Age, l'expression travailler au noir signifiait travailler dans le noir, la nuit. Cette activité était considérée comme hors la loi, tout travail devant être exercé à la lumière du jour. Cette idée de clandestinité, d'illégalité, est donc à l'origine de l'expression encore employée de nos jours.

Alors, vous pensez qu'il y avait beaucoup de noirs en Europe au moyen-âge ?

Oui, il y a eu quelques Maures...

Et vous le saviez, vous que Saint Maurice, patron du Saint Empire Germanique était... noir ? (Enfin, c'est ce qu'on raconte...)


16 mars 2021

Tchekhov

 
Vous vous rappelez mon oncle russe qui avait hérité de trois filles en épousant ma tante ?

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Les trois sœurs ne joueront plus leur pièce favorite : Flora est morte.

Quel joli prénom, n'est-ce pas ?

Quand j'avais l'âge où remontent mes premiers souvenirs d'elle, c'était dèjà une jeune  femme.

C'est sans doute pour amuser l'enfant que j'étais alors qu'elle m'appelait "cousin lapin" en frottant le bout de son nez sur le mien. Je l'appelais bien sûr "cousine lapine" et nous avons continué à nous nommer ainsi en riant pendant très longtemps, mais nous ne nous frottions plus le bout du nez.

Il y en a qui se plaignent que le monde se peuple de plus en plus.

C'est bizarre parce que j'ai l'impression que le mien aurait comme une furieuse tendance à se dépeupler à grande vitesse : quelques jours auparavant, c'est le père de mon beau-fils qui était allé rejoindre le paradis des sous-mariniers.


15 mars 2021

Souvenirs

 
Vous vous rappelez l'école primaire et ses problèmes de robinets ?

Eh bien, ce matin j'ai eu comme une réminiscence.

Dans la salle de bain (et même d'eaux, ce serait plus approprié) il y a un évier double. Chacune des parties est munie de son robinet, double lui aussi (ouais, un robinet mélangeur si vous préférez). Celui de la partie droite, celle qu'utilise mon épouse (mais n'y voyez aucune allusion à ses opinions politiques), goutte.

Je suis donc prié d'intervenir (entre deux lessives, faut pouvoir couper l'eau).

Et c'est là que gît le problème des robinets : quand le col de cygne du mélangeur a la goutte qui pend au nez, comment savoir si la fuite se situe sur le circuit d'eau froide ou d'eau chaude, hein ?

Facile ! Vous écrierez-vous... Suffit de couper l'alimentation de l'une et puis de l'autre et de voir quand l'égouttement nasal s'arrête.

Bien essayé ! Et qui vous dit que ces vieilles vannes entartrées ferment complètement l'alimentation, hein ? Ah !

Donc, j'ai coupé les deux circuits et démonté les deux têtes de robinet. Ce sont des machins modernes type céramique, il est donc impossible de voir, comme dans les bons vieux systèmes,  si le joint en caoutchouc noir est usé ou pas. Il faut donc simplement supposer qu'une minuscule particule empêche le système de se fermer totalement et démonter et rincer consciencieusement les deux têtes de vannes en les manipulant pour dégager l'éventuel grain de sable.

Bon, si c'est la céramique qui a un éclat ou une griffe, c'est foutu, faudra changer les têtes (puisqu'on se sait toujours pas laquelle a un problème) et d'abord en trouver.

Donc après remontage du bazar, je prie pour que la première hypothèse soit la bonne et que la fuite ait disparu.

Pour vous baigner un peu plus dans vos souvenirs scolaires en attendant le verdict, disons que la fuite produisait un débit d'une goutte toutes les 4 secondes. Si elle n'est pas réparée, calculez le temps qu'il faudra pour arriver au trop plein de l'évier, sachant qu'une goutte fait un volume de 0,05 ml, que celui de l'évier est de 7 litres et que sa bonde fuit à raison de 0,04 cl/min. (N'oubliez bien sûr pas de tenir compte de l'évaporation, la température étant de 24°C et le taux d'humidité relative de 65%).


14 mars 2021

Ça passe et ça casse

 
Les manifestations, de par leur nature, essaient de rassembler un maximum de monde et sont donc annoncées à grand renfort de publicité sur les réseaux sociaux.

Il est donc faclie à notre époque de communication instantannée, de s'organiser entre casseurs pour venir foutre le bordel en profitant, courageusement, de la protection de la foule, quel que soit le but de la manif.

Cela s'est encore produit hier à Liège sous couvert d'une manifestation du cycle "Black Lives Matter".

À ce propos, dans ma candeur naïve, j'aurais cru, moi, qu' "Any Life Matters".

Ils auraient pu ajouter "too", mais bon...

Ah, ça fait du bien, pour une fois que c'est pas moi qu'on accuse des crimes de Tintin au Congo...


 

3 mars 2021

Certitude

 
Il en faut n'est-ce pas ?

Eh bien je viens de m'en découvrir une :

Je ne m'inscrirai jamais à "Questions pour un Champion".

Je viens de voir un candidat y gagner... un bouquin sur Marcel !


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