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Entre nous
francoise
1 avril 2009

Victime de son succès

P1120080Comme je n'ai pas eu l'occasion de vous le dire, c'est cette semaine que mon épouse participe à une exposition au centre culturel du patelin voisin.

Cela a démarré vendredi par le traditionnel vernissage et cela se prolongera jusqu'à la fin du prochain weekend.

L'exposition regroupe les œuvres des membres de trois ateliers liés à ce centre : aquarelle, dentelle et peinture sur soie. Mon épouse s'adonne, elle, à la peinture sur soie.

Parmi les exposants réunis à cette occasion, on peut dire que c'est sans aucun doute elle qui remporte le plus vif succès : elle est à ce jour la seule dont on ait volé une œuvre !


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22 mars 2009

Flics ?

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de mon épouse. Pendant exactement sept mois, nous allons avoir le même âge, mais en octobre, le vingt-deux, je reprendrai l'avance.

Quelle coïncidence, me direz-vous, d'être tous deux nés un vingt-deux...

Attendez !

Un mois avant de fêter notre premier anniversaire de mariage, nous avons eu une fille, le vingt-deux janvier. Double coïncidence, vous exclamez-vous.

Minute !

Quelques mois plus tard, mon épouse est à nouveau enceinte, la naissance est annoncée pour le quinze juillet. Vous connaissez toute la finesse de mon humour, je déclare "Pas question, un vingt-deux, comme tout le monde !"

Le vingt et un juin, nous sommes invités à souper par des amis. De retour chez nous, à peine sommes-nous couchés que mon épouse s'écrie "Zut ! On est le vingt-deux !" Elle ressentait les premières contractions. Notre fils est né au petit matin.

Nous nous sommes arrêtés là, toutes les saisons étaient prises !

22


4 mars 2009

Africa, Africa !

Quand je classe dans "À chaud", c'est pour ne pas créer une nouvelle catégorie. Disons que c'est un peu "réchauffé" ou "tiédi", c'est comme il vous plaira (pour ne pas citer Shakespeare qui lui disait "As you like it").

L'autre jour donc, à la radio, Éric-Emmanuel Schmitt discute de la condition des sans papiers et, de fil en aiguille, en arrive à dire "Si vous étiez né en Afrique..." supposant que l'auditeur se fût alors retrouvé dans la peau d'un de ces misérables immigrants dont il parlait.

Ça m'a fait souvenir d'une pensée qui m'assaillait souvent lorsque ma mère racontait qu'avant d'épouser mon père, elle avait été demandée en mariage par le fils d'un banquier. Dans ma petite tête, je me disais : pourquoi n'a-t-elle pas dit "oui", j'évoluerais aujourd'hui dans un monde de riches. Ignorant ainsi superbement que si elle avait accepté, je n'existerais (vraisemblablement) pas.

Et j'en reviens à Schmitt. Il laissait sous-entendre que si j'étais né en Afrique,  j'aurais alors été un de ces pauvres hères condamnés à survivre au sein de l'enfer. Étrange ! Cet auteur fécond serait-il un adepte de la métempsychose ?

Car, si j'aurais pu naître en Afrique (après tout, mes parents auraient pu s'établir dans notre ex-opulente ex-colonie), cela n'aurait pas pour autant fait de moi un noir, n'est-ce pas ?

Je dois conclure que ce brave Monsieur Schmitt pense qu'une âme m'a été attribuée, qui aurait pu l'être à quelqu'un d'autre, là-bas, en Afrique et que je serais aujourd'hui africain, disons un Bantou. Pensée typiquement bouddhiste.

Cette façon de voir le monde m'a toujours étonné. Comment cela se passe-t-il ? Y aurait-il un immense réservoir d'âmes où la vie puiserait à chaque naissance physique et restituerait à chaque décès ? Le nombre de ces âmes est-il fixe ? Expliquant ainsi pourquoi l'espèce humaine s'étendant, il faut forcément que d'autres espèces disparaissent, n'ayant plus assez d'âmes à disposition ? Ou faudrait-il penser qu'il existe une quantité donnée d'élan vital et qu'avec la croissance du nombre des êtres nous recevions chacun un peu moins d'âme à chaque génération, ce qui expliquerait peut-être la débilitation générale ?

Ça me tracasse tout ça ! Surtout tandis que je prépare le petit-déjeuner. Parfois je me dis "Faut que j'en fasse un billet" et je note en gravant dans le beurre de la tartine de mon épouse. Mais elle la mange et l'idée est perdue.

Schmitt


24 février 2009

À la demande générale... de Teb

Pour la gouverne de Teb qui s'inquiétait de la chose, la petite nappe sous l'alimentation dans la photo du message d'hier a été réalisée par mon épouse alors qu'elle était encore à l'école (c'est vous dire si c'est neuf).

Elle (Teb) m'avait pris au sérieux lorsque je lui parlais de mon travail au point de croix. Chose promise, chose due, je lui montre l'abécédaire que j'avais commencé il y a bien longtemps et qui est suspendu à la lettre Q.

Croix_01

Et quelques vues rapprochées ?

Croix_02

Croix_03

Croix_04


26 janvier 2009

L'emmerdeur

Mon épouse doit passer les deux prochaines nuits à l'hôpital.

À peine rentré de l'y avoir conduite, déjà je m'ennuie d'elle.

Plus personne à "faire enrager" !

Ça me change des soixante-six années précédentes !

Fr3


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22 décembre 2008

As'veyou l'Toré ?

Chauve_souris001Il y a quelque temps, mon épouse avait réservé des places pour emmener les filles (nos petites-filles donc) voir "La Chauve-souris" à Liège.

Ce qu'elle n'avait pas prévu à l'époque, c'est qu'à la date qu'elle avait choisie, il y aurait marché de Noël dans la bonne ville et que les magasins y seraient exceptionnellement ouverts le dimanche.

Cela m'a permis d'étaler mon caractère de chien tandis que nous tournions dans le parking souterrain à la recherche d'un mec qui aurait la bonne idée de rentrer chez lui (ou de partir pour où il voulait) en début d'après-midi. Ça nous a pris près de vingt minutes pour dénicher cet animal rare ! Vous pensez si j'ai eu le temps d'imaginer d'avoir à errer dans le parking jusqu'à la fin du spectacle, vu que je n'avais pas emporté mon GSM, ce qui m'empêchait d'aller me garer au diable Vauvert et d'attendre que mon épouse m'appelle pour les récupérer à la sortie de l'Opéra.

Passons sur cet épisode peu glorieux et venons-en au spectacle. Je l'ai déjà dit, mais c'est étonnant cette différence qu'il y a entre un enregistrement et l'exécution directe, même par un orchestre qui n'est pas un habitué du Concertgebouw d'Amsterdam.

En parlant d'Amsterdam, j'ai repéré toute une colonie de spectateurs néerlandophones dans cette ville qui ne s'est pourtant jamais départie d'un amour immodéré pour la France. Faut dire qu'un panneau d'affichage électronique,  outre les paroles en français (bien utile quand ce n'est pas Dessay qui chante) donnait aussi un petit résumé de l'action en néerlandais et en allemand.

Mon épouse m'avait (ce qui est rare) inclus d'office dans les réservations et finalement, elle a bien fait. La mise en scène était drôle avec quelques références à notre monde moderne. Des exemples ? Un intermède dansé sur la musique de Johan Strauss mais imitant la scène de l'affrontement des bandes rivales de West Side Story. Un bout de scène amusant où le ténor sortant de cellule file un pourboire au geôlier. Celui-ci lui demande sa profession et l'autre déclare "Je suis ténor à l'Opéra de Liège". Le gardien lui rend sa pièce en disant "Tenez, alors, vous en aurez plus besoin que moi !"

Je doute que cela se soit trouvé dans le livret original !


9 novembre 2008

P'tit déj' (pour Kloelle)

Sous ma dernière participation aux défis du samedi, Kloelle posait une question : "Mais comment fait-il ?"

Je pourrais jouer au petit jeu du "À question idiote, réponse idiote : tout naturellement". Mais Kloelle, comme chacun peut le constater, bien que ravissante, est tout sauf une  idiote. Je vais donc lui donner ma recette, ce qui nous maintiendra dans l'ambiance du défi en question.

J'étais bien décidé, à la parution de la consigne, à ne pas participer pour cette fois. Imaginer des noms d'instruments ne me paraissait pas vraiment dans mes cordes (instruments, cordes, ça vous chante ?). Mais le jeudi matin, devant le peu de participations enregistrées, j'ai décidé de faire un (petit) effort. Cette décision prise, voici quelle fut ma démarche.

Tandis que je me connectais à l'éditeur de Canalblog, mes quelques neurones résiduaires établissaient péniblement quelques connections menant à la chaîne de pensées ci-dessous.

Cela fait bien longtemps maintenant que je n'utilise plus la cuisine à la réalisation de soupe à l'oignon (fondre ces sympathiques légumes est un travail délicat nécessitant tout le doigté d'un chimiste), de filets de saumon à la Bush (mais non, pas George W, une bière belge ambrée), de poulet à la Romeyer (une sauce à base de Gueuze), de homard au Porto, de pasteis de bacalhau (âmes sensibles s'abstenir). Non, je n'utilise plus la cuisine que pour préparer, comme chaque matin depuis près de trente ans, le petit-déjeuner que je porte ensuite au lit à mon épouse. Pour ce faire je n'utilise guère d'ustensiles en dehors de celui-ci :

Couteau

Plutôt que d'inventer un mot pour remplacer "couteau", comme le voulait une consigne imaginée par je ne sais quel esprit tortueux, je me suis demandé "Que ferais-je si le couteau m'était interdit ?". La réponse allait de soi (d'autant que je ne beurre pas mes propres tartines mais uniquement celles de ma chère et tendre). Je l'ai ensuite transcrite en quatre misérables petits vers, directement dans l'éditeur.

Temps de réalisation : quatre minutes (Canalblog était un peu lent jeudi matin).


23 octobre 2008

Tomber en amour

C'est à cette expression d'un psy-écrivain-conférencier interviewé sur la première chaîne radiophonique belge de langue française que (outre à l'accent) j'ai reconnu un Québécois bon ton.

Et de quoi nous parlait donc ce sympathique gaillard ? De l'amour ! Vous écrierez-vous...

Pas du tout, pas du tout ! Comme disait Dutronc (senior). Il nous parlait de son livre, lequel, il est vrai, nous parlait d'amour et comme c'est lui qui a écrit le livre, en fin de compte, vous aviez raison ! Mais vous n'avez rien gagné, je n'envoie pas de cartes postales.

Bon, l'émission se déroule, blabla, chansons (d'amour), interventions d'auditeurs par téléphone ou mail. Et subitement, un message tellement sensé qu'il ne pouvait être que d'une auditrice.

Et ça me fait tout drôle d'être là, tout seul dans ma voiture à me laisser envahir par cette étonnante vérité : j'ai eu le bonheur de partager l'existence d'une femme qui a été pareillement amoureuse de tous les hommes que j'ai pu être, du jeune con impétueux au vieillard bedonnant (et je passe sur les diverses et intéressantes étapes intermédiaires).

Vous me direz peut-être que c'était pareil dans l'autre sens, mais, quand même...


14 octobre 2008

Hier

Mon épouse, je crois l'avoir déjà dit, regarde chaque fois qu'elle le peut cette émission animée par Nagui le midi sur la deuxième chaîne française.

Moi, je vois et entends ça d'un œil et d'une oreille distraits, sirotant mon Amontillado et lisant Val, Papistache ou, à défaut, Stieg Larsson.

L'autre jour, je me faisais pour la ennième fois la réflexion suivante : ce sont toujours les questions sur la chanson ou le cinéma actuels (sans parler du sport) qui me laissent sans réponse.

La ennième fois, sauf que cette fois, ça m'est tombé dessus comme une évidence : un air rythmé et des paroles : "I'm a yesterday man".

Un homme d'hier ! C'est tout à fait ça : je crois que le ciné s'est arrêté avec Tex Avery et la chanson avec Brel et Brassens.

Alors, vous me connaissez (ou peut-être pas), je suis allé me renseigner sur cette chanson qui m'avait surtout marqué par son rythme et aux paroles de laquelle je n'avais jamais accordé le moindre intérêt. Et là, stupéfaction ! Ce n'était pas du tout ce que j'imaginais... En réalité, la chanson de Chris Andrews  (début des "seventies") disait "I'm her yesterday man".

Deuxième prise de conscience douloureuse ! Je venais de réaliser pourquoi mon épouse trimbale dans son portefeuille une photo de moi datant d'un week-end à Mirwart il y a de ça plus de trente ans :

I am her yesterday man !


8 septembre 2008

Oh funérailles !

Aujourd'hui, je dois me rendre à une crémation. Il s'agit du fils d'une de mes cousines. Je dois y aller seul car l'un de nous doit aller récupérer Louise ("moi aussi") à sa sortie d'école.

Nous avons longtemps hésité sur la distribution des tâches, car s'il s'agit bien d'une de mes cousines, c'est mon épouse qui, depuis longtemps, sert de ciment aux relations avec ma famille.

Du temps où elle travaillait, son boulot lui faisait parcourir l'ensemble du territoire de la Belgique francophone. Elle en profitait donc pour rendre une petite visite aux membres de ma famille quand elle se trouvait dans leur région.

Si bien qu'aujourd'hui, dès que le moindre événement se produit... c'est elle qu'on appelle. À très juste titre d'ailleurs, elle a, bien plus que moi, cette chaleur, ce naturel qui mettent à l'aise ses interlocuteurs.


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