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Entre nous

19 janvier 2024

Ah, la logique !

 
Dans mon pays, on ne dit pas "Maire", on dit "Bourgmestre".

C'est d'autant plus étonnant que pour le centre d'un patelin, on ne dit pas "bourg" comme en France.

 

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7 janvier 2024

Enchainement

 
Hier, l'Adrienne nous parlait de petit bonheur et d'éléphanteau.

Cela m'a évoqué plusieurs souvenirs interconnectés.

Tout d'abord la chanson de Félix Leclerc :

 Ensuite, l'Éléphanteau, un routier (scout aîné) chef animateur d'une colonie de vacances organisée par la société qui employait mon paternel (une filiale du groupe Empain). On l'avait ainsi totémisé parce que pour boucler son tour de taille, il avait du river dans le dos deux ceinturons. Parmi ses comparses, il y en avait un dont le totem était (les raisons des sachems sont impénétrables) Zébu. L'animal était doté d'une guitare sur laquelle il accompagnait (très mal) la seule œuvre qu'il chantait (très faux) : "Moi, mes Souliers" de... Félix Leclerc !

 Les deux assistantes sociales/infirmières de la société qui surveillaient notre petit monde l'incitaient à interpréter la chose le soir après le coucher des enfants (qui, les privilégiés, échappaient à la séance). Je me demande s'il a fini par comprendre qu'elles se payaient gentiment sa tête.

J'aime pas trop Félix Leclerc (paix à son âme), ni sur la forme, ni sur le fond. Fond qu'il a touché en compagnie de ses deux comparses et compatriotes...

Voilà-t-y pas ce qu'on appelle "Un succès d'estime" ?

J'ai pas aperçu le Zébu ! Dommage, il aurait pu en être...


 

28 décembre 2023

À la demande générale (de l'Adrienne)

 
Une photo du gâteau d'Émilie :

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Et le quartet de cravates musicales (je vous épargne la bande son) :

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27 décembre 2023

Noël au balcon...

 
Nous étions dix à fêter Noël dans la maison de notre fils.

Je ne sais pas qui a évoqué le fameux dicton, mais côté balcon c'est un peu limite : la maison de notre fils n'en a pas et je suis quasiment certain que ce doit être pareil pour toutes les maisons de Bande, un petit patelin rural accroché au flanc de l'Ardenne là où celle-ci succède à la Famenne.

Par contre, côté tisons, nous étions servis et sans attendre Pâques.

Dans le salon, il y a un poêle à bois. Un de ces trucs en fonte avec récupérateur de chaleur qui suffit à réchauffer toute la maison, pas si petite au demeurant puisque nous pouvons y loger tous les dix  sans problème (majeur).

J'adore ce genre de moyen de chauffage ! On sent et on voit d'où provient la chaleur, en se déplaçant un peu on sent varier la température : c'est vivant ! On n'est pas plongé dans l'atmosphère sans relief du chauffage central d'un appartement, oui, c'est chouette !

Nous étions donc dix et un bref instant, entre l'apéro et le repas, j'ai constaté que tout le monde, excepté moi*, était occupé par son smartphone.

C'est ça, aujourd'hui, l'ambiance de Noël !Emo01


* Normal, mon smartphone (enfin, l'ancien de mon épouse, sans GPS et avec une capacité mémoire ridicule, que je n'utilise que comme un bon vieux GSM et pour prendre quelques rares mauvaises photos) était dans la poche de mon parka deux pièces plus loin...

 

23 novembre 2023

Un jour comme un autre

 
Hier, je devais terminer mon (petit- (pour les Français))déjeuner avant 8:30 parce qu'il me fallait jeûner six heures avant une gastroscopie progammée pour 14:30. La chose avalée, j'ai empoigné le chien qui est une chienne par le bout de sa laisse d'une main et de l'autre une sorte de bac à roulettes avec manche rempli des récipients de verre à déposer à la bulle ad hoc, laquelle se situe dans le voisinage de la ferme Nos Pilifs où j'allais promener la bestiole en raison des bouchons actuels sur le trajet vers les trois fontaines.

Je rentre chez moi missions accomplies et mon épouse m'accueille d'un commentaire sympathique : "L'évier de la cuisine est bouché !"

Elle a cru suffisant d'y déverser une grosse "clouche" de déboucheur liquide... sans effet ! Même en remuant l'eau au moyen d'une ventouse.

Conséquence : il m'a fallu

  • vider tout le contenu de l'armoire sous le dit évier, soit une flopée de bouteilles de liquides utilisés en cuisine (vinaigreS, alcoolS, huileS etc..) et une autre de produits d'entretien, sans compter une essoreuse à salade, un "passe-vite", un chinois, des cartouches de rechange pour la cruche filtrante, etc...
  • glisser mes mains dans des gants de chirurgien et un seau sous l'évier
  • dévisser tous les raccords plastiques :  ceux venant des deux éviers, celui raccordant le T récepteur à l'entrée du  siphon d'évacuation et la sortie de celui-ci vers la conduite des eaux usées.
  • démonter le piège à solides du siphon et en extraire les crasses y accumulées
  • remonter tout l'assemblage et m'apercevoir que ça n'avait rien arrangé
  • redémonter l'ensemble et envoyer un flexible dans le tuyau d'évacuation et m'apercevoir que ça coinçait au deuxième coude
  • appeler l'homme à tout faire argentin de l'immeuble qui a débarqué avec un flexible plus costaud et des muscles d'ancien numéro 8 de sa mêlée de rugby et à réussi à chasser un "bouchon" à un mètre cinquante du point d'introduction du flexible
  • reremonter l'installation et vérifier que tout coule normalement
  • filer un expresso à l'homme de l'art
  • fourrer dans l'armoire le brol que j'en avais extrait

J'ai fini juste à temps pour la deuxième sortie du chien.

Ensuite je me suis rendu à mon rendez-vous gastroscopique. Mon épouse a voulu m'accompagner et m'attendre dans la voiture "au cas où je ne serais pas en état de conduire pour le retour".

Arrivé sur place, en digne patient, je me suis mis à patienter en attendant l'arrivée du spécialiste des tuyauteries internes, lequel au bout d'une demi-heure a téléphoné pour avertir qu'il était en chemin mais coincé dans une manifestation (dans ma ville il y a deux fois plus de manifestations diverses que de jours dans l'année). J'ai averti que comme j'étais censé récupérer ma petite-fille chez les Piliifs à cinq heures, si le médicastre ne se pointait pas pour 15:30 je céderais ma place au suivant. Il a débarqué quelques minutes avant l'échéance de mon ultimatum.

Ça faisait bien vingt ans que je n'avais plus suivi à la caméra une promenade dans ma tuyauterie.

L'examen terminé, j'ai rejoint la voiture et ma moitié qui venait de recevoir un coup de fil du centre culturel lui demandant de passer signer un document urgent. Comme ce n'était pas un gros détour de passer par là, nous y sommes allés.

Sur le chemin du retour, j'ai avalé la tartine que j'avais emportée pour ma rupture de jeûne et j'ai déposé mon épouse à notre appartement avant de repartir récupérer Louise et de la conduire au manège où elle avait une leçon à 18 heures.

Mercredi au manège, c'est "Poney-club".  Je vous dis pas le bazar : des bagnoles partout, des nains sur des chevaux du même genre, des parents discutant le bout de gras, des chiens galopant dans tous les sens pris par l'ambiance chevaline.

De retour chez moi, je n'ai plus eu d'appel : cool! comme on disait il n'y a pas si longtemps.

Bref, une journée de retraité comme on rêve d'en avoir chaque jour...

Bon, c'est pas tout ça : faut que je vous laisse, ça va être l'heure de sortir le chien !


 

 

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21 novembre 2023

C'est fou ce que je vieills !

 
Si si, j'en ai des exemples chaque jour ! Ainsi ce matin :

Le mardi, c'est le seul jour de la semaine où j'emmène les téléphones partout : c'est celui où ma chargée des relations extérieures est à son atelier de peinture sur soie.

Bien m'en a pris aujourd'hui car le fixe (enfin, la ligne est fixe, l'appareil lui a une partie mobile) sonne, je "décroche" et une voix à l'accent soutenu me questionne : "Monsieur Walrus ?".

Ce qui ouvre dans mon esprit deux hypothèses :

  1. Gosia (prononcez Gocha) c'est le diminutif de Malgorzata, le prénom de la mère polonaise de ma bru. Mais bon, elle est pas du genre à profiter de l'absence de ma moitié pour me faire du gringue...

  2. Une esclave d'un de ces call-centers qui essaient de vous fourguer n'importe quoi et surtout du vent quand ce n'est pas tenter de vous escroquer

Et c'est là que j'ai effectué le constat mentionné dans le titre !

Je n'avais même pas envisagé une fraction de seconde qu'il puisse s'agir de la préposée à l'accueil du centre des maladies digestives, elle aussi polonaise, avec qui j'avais goupillé hier un rendez-vous pour une gastroscopie et dont j'avais pourtant rapporté à mon épouse la similitude de l'accent avec celui de notre amie Gosia.

Je vieillis, je vous dis !

Le pire, c'est que j'ai failli lui raccrocher au nez confiant en ma deuxième hypothèse !


 

19 novembre 2023

Une question me taraude depuis longtemps...

 
... Pourquoi l'Union Européenne a-t-elle choisi pour hymne la musique du final d'Orange Mécanique ?

Je voulais vous montrer la séquence en question, mais Youtube fait de l'obstruction "enfants non admis". Il vous faut pour pouvoir la regarder le faire sur Youtube et donner votre accord. Si vous le faites, profitez-en pour démarrer vers la quatrième minute.


 

18 novembre 2023

Ça va !

 
Jetons un œil, voulez-vous, sur l'état du monde en 1953 :

"Et aujourd'hui ?" me demanderez-vous...

Ben ça va, de mieux en mieux... pour le diable !


 

 

4 novembre 2023

Coïncidence

 
Depuis que mon épouse a accepté de devenir présidente du conseil d'administration du centre culturel où elle a son atelier de peinture sur soie, le nombre de ses réunions s'est un brin accru. Je l'y conduis et attends dans la voiture la fin de ses pow-wows. Pour meubler l'attente, j'emmène une liseuse.

Vendredi, je lisais une des enquêtes du couple de détectives constitué de René Magritte et de son épouse (un truc imaginé par une certaine Nadine Monfils). Dans l'enquête en question, titre : "Nom d'une  pipe !", on nous fait assister à une rencontre (imaginée bien sûr) entre Magritte et Jacques Brel admirateurs réciproques selon l'auteur.

De retour à la maison, voilà-t-y pas que la RTBF consacre une émission à... Jacques Brel ! (Non, on n'y voyait pas Magritte...). Je vous copicolle l'introduction de la RTBF :

Quarante-cinq ans après la mort de Jacques Brel, des artistes qui continuent de dialoguer avec lui, partent  sur ses traces, du Nord de la France à la Belgique, pour comprendre cet homme qui a marqué son siècle et  réinterpréter ses titres.  Musiciens, plasticiens, ils reviennent sur son œuvre..

Du monde donc, beaucoup de monde (je cite toujours la RTBF parce que moi, la mémoire des noms (et du reste)...) : Adamo, Alain Souchon, Camille Lellouche, Dave, Louise Attaque, Lio, Louane, Sofiane Pamart, Kad Merad, Mentissa et bien d’autres... y avait même Enrico Macias !

Chacun y va donc de son évocation et de son petit couplet...

Brillante démonstration de ce que j'avais déjà dit l'autre jour : personne n'habite ses chansons comme Brel ! Le plus convainquant dans le tas, c'était finalement Kad Merad qui n'est même pas chanteur (mais c'est peut-être pour ça...) qui s'était pourtant attaqué à un truc bien difficile : "La Quête".

Enfin... comme lot de consolation après l'émission, on a pu revoir "Mon Oncle benjamin" c'est toujours ça de pris!


 

2 novembre 2023

Tout ça, c'est la faute à Tintin !

 
Je viens de m'apercevoir  que je suis plus âgé que l'état d'Israël !

Mon premier contact avec ce pays date de ma lecture de "Tintin au pays de l'or noir". Dans la première version de cet album, celle publiée en 1950, Tintin débarque à Haïfa en Palestine mandataire, se fait arrêter par les autorités anglaises et libérer par une opération coup de poing de l'Irgoun qui l'avait confondu avec un de ses membres.

Donc, quand j'ai rencontré Israël, c'était pas encore Israël.

Ensuite, quand j'étais dans le secondaire, j'ai eu quelques copains qui allaient passer une partie de leurs vacances à jouer les kibboutzniks.

Occurrence suivante : ma fiancée, à la fin de ses études, se farcit un travail avec pour point de départ un bouquin qui faisait Führer fureur à l'époque : "Le dernier des Justes", un Goncourt vachement attaqué par la suite. Elle avait à cette occasion reçu quelques documents de l'ambassade d'Israël qui décrivaient le paradis qu'était cette jeune nation où émigrés juifs majoritairement européens vivaient en parfaite entente avec la population locale, jusque dans les écoles. J'ai failli pleurer, c'est vous dire...

En fait de cohabitation, les choses ont été de mal en pis entre l'extension du territoire, les occupations, les colonies et la création d'un immense ghetto arabe autour de Gaza (transformé ces derniers jours en c·h·amp d'extermination).

À force de s'asseoir sur les résolutions de l'ONU en brandissant l'atout de leur fonds de commerce : la Shoah,  les sionistes ont enfanté le Hamas et entamé à l'égard des Palestiniens ce qu'ils reprochent aux autres d'avoir fait à leur peuple : un génocide ! Tout ça sous la conduite d'un mec qui, s'il n'avait pas été prêt à toutes les compromissions pour se faire réélire, se serait retrouvé en taule.

Remarquez que je n'ai rien contre les juifs (en dehors de ce que je reproche à toutes les religions : d'avoir créé des dieux pour mieux asservir les hommes). D'ailleurs ma bru finement pétillante est d'origine ashkénaze. Ce sont ces "faucons" qui prêchent la paix pour mieux faire la guerre qui me chatouillent. Et pourquoi diable le Hamas a-t-il été leur fournir l'occasion qu'ils attendaient avec tant d'impatience ?

Deuxième  "Pourquoi diable" : et pourquoi diable l'ONU (ce "machin", comme disait de Gaulle) a-t-elle décidé (et ça, pour une fois, les sionistes ont chaudement approuvé) que pour des raisons "historiques" les israélites avaient droit à un morceau de Palestine alors que leur état avait été rayé de la carte par l'empire romain, état qu'ils avaient d'ailleurs créé au détriment des cités-états de Canaan ? C'est comme si les Belges voulaient annexer Dijon sous prétexte que le Téméraire avait fait de Bruxelles la capitale des États bourguignons... (d'ailleurs l'argot des malfrats de Bruxelles au siècle dernier s'appelait "le burgondje").

Ouais, je sens que la moutarde me monte nez...


 

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