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Entre nous
23 octobre 2016

De la difficulté des recherches sur le World Wide Web


J'allais vous parler de lacunes dans le savoir du Web, mais finalement, c'est plutôt de mes propres lacunes dans les méthodes de recherche dont je vais vous entretenir.

Que je vous explique : l'autre jour, la petite dame du sixième vient sonner à notre porte. Elle souhaite que je lui remplisse un virement, l'état de sa vue ne le lui permettant plus.

Pendant que je m'exécute, elle commence à raconter sa vie à mon épouse, si bien que quand j'ai terminé, pour lui permettre d'achever son histoire, je lui propose un apéro. Elle opte, ainsi que mon épouse, pour un Whisky plutôt doux (Glen Deveron), j'en prends moi-même un un peu plus tourbé (Caol Ila). Et elle continue son histoire.

Tandis que nous découvrons son existence, je comprends que je m'emm... un peu dans la mienne ! Parmi ses innombrables péripéties (si vous voulez des détails, demandez), celle où, durant son exil à Paris, elle a travaillé dans quelques maisons de couture m'évoque irrésistiblement le souvenir d'une chanson dont je trouve qu'elle lui irait comme un gant : "La biaiseuse" !

Et c'est là que nous plongeons dans le sujet de mon billet : l'interprète la plus ancienne de cette chanson que je découvre sur le Net est Annie Cordy. J'ai beau faire appel à un tas de sites, tout ce que je découvre c'est qu'elle a été écrite en 1912 par Léo Lelièvre (auteur également de La Matchiche) avec Paul Marinier, mais pas qui en a été la première interprète.

Je m'apprête donc à vous pondre une diatribe sur les lacunes de la toile en matière d'information quand, pris d'un doute subit, j'entame une nouvelle recherche et finis par tomber sur un site obscur où, dans un commentaire, l'auteur du site répond à la question d'un de ses lecteurs confronté au même problème que moi : la créatrice de La Biaiseuse en 1912 est Mademoiselle Allems. Annie Cordy est la première à l'avoir enregistrée sur vinyle, bien avant Marie-Paule Belle.

J'avais donc mal cherché. C'est que les moteurs de recherche fouillent le contenu des sites webs mais pas celui de leurs commentaires. Ou que je n'emploie pas les bons outils de recherche.

Bref, c'est pas le WWW qui a des lacunes, c'est moi !

Le pire, c'est que je le savais : tout est toujours de ma faute !


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19 septembre 2016

Words

 

Mais non, je ne suis pas un zélateur de Microsoft ! J'emploie la version anglaise parce que je la trouve plus percutante que sa traduction française : "Des mots".

Notre amie Célestine vient de perdre son père et nous dit sur son blog que "les mots viendront plus tard".

Nous, dès l'annonce de la triste nouvelle, avons aussi cherché des mots à lui adresser. Des mots de sympathie, de réconfort, de soutien, de consolation.

Nous sommes des blogueurs n'est-ce pas, les mots sont nos outils, nous voulons les croire vrais, efficaces.

Hélas, écrits ou parlés, ce ne sont que des mots. Des mots communs, communs puisque nous les partageons tous, communs au point de ne pouvoir vraiment traduire la complexité de nos sentiments.

Il faut donc que notre amie nous devine derrière nos pauvres mots. Et son cœur, grand comme ça, du fond de sa douleur, y réussit au point qu'elle nous en remercie.

Lui en serons-nous jamais assez reconnaissants ?


30 novembre 2015

Souvenirs, souvenirs

Tout ça, c'est la faute à l'Adrienne et à son Oncle rocker à banane (lequel apparemment avait aussi la pêche) .

Pour amuser le peuple, j'ai voulu retrouver une photo du temps où moi aussi je portais la banane (en véritable précurseur puisque le Rock'n Roll n'apparaîtrait que quelques années plus tard).

Je croyais me rappeler que j'avais déjà utilisé cette photo sur mon blog, mais  à quelle occasion ? ... et sur quel blog ?

Car j'ai trois blogs :

  1. Celui que vous êtes en train de lire
  2. Celui que je tenais avant lui
  3. Celui que j'écris dans ma tête et où je dépose chaque jour plusieurs billets que vous ne lirez jamais, petits veinards que vous êtes !

Comme mon premier blog ne comporte que de très rares photos (dont celle d'une bouteille de Noilly-Prat et celle d'une 4CV Renault, toutes deux à usage strictement documentaire à l'intention de Val, cofondatrice du Défi du samedi), il ne me restait le choix qu'entre les deux autres.

Pour celui dans ma tête, comme les illustrations en sont irrécupérables, je ne m'en suis pas inquiété : chance, c'est le plus volumineux !

J'ai donc examiné dans Canalblog les 910 illustrations répertoriées pour le numéro 1 et fini par m'apercevoir que dans le billet où je l'avais collée, elle était minuscule.

J'ai donc recherché pour le scanner le document original : un "snapshot" Kodack collé sur une des pages de mon journal intime, celui du temps où j'étais, comme le dit Jacques, "Beau, beau ! Beau et con à la fois !".

0

J'en ai trouvé deux autres :

12

plus une où je me suis rangé :

3

 

Chaque rare fois où je plonge dans ces archives, je me dis qu'il me faudrait penser à les détruire si je ne veux pas courir le risque que, si mes héritiers avaient l'idée saugrenue de les parcourir avant de les jeter, ils aillent découvrir que j'étais aussi con, si pas plus, qu'eux au même âge.


10 décembre 2014

Futile...

Cela fait un moment que ça me tourne dans la tête et avec cette émission entendue l'autre (procrastination oblige) samedi, je me suis dit que c'était l'occasion de vous en parler...

Mais commençons par le commencement.

Parmi les multiples blogs dont je parcours chaque jour les nouveautés, quelques uns se distinguent par des préoccupations, des questionnements, que je ne puis qualifier autrement que de philosophiques.

Chez certains, cela semble la quête patiente d'une vérité, d'une essence qui se situerait au fond de soi mais déboucherait par instants sur une mystérieuse transcendance.  Chez d'autres, la quête semble similaire mais on la sent accompagnée d'une angoisse souvent très prégnante. Chez d'autres encore, une religiosité se fait jour, quand ce n'est pas un engagement plus formel.

Quoi qu'il en soit, les blogs de ce genre me fascinent toujours, qui me ramènent à l'intérêt (j'ai failli dire la passion, mais c'eût été exagéré) que j'ai manifesté à un moment de ma vie pour le phénomène mystique.

Ils me fascinent et me rendent un peu jaloux lorsque je considère le contenu du mien dont on ne peut nier qu'il soit... superficiel.

Que voulez-vous ! Comme je le disais récemment dans un commentaire adressé à Coumarine, je suis futile. Et par voie de conséquence, ma production "bloguesque" l'est également.

Bien sûr, pleine de commisération, Coumarine a eu la gentillesse de sous-entendre que ce pourrait n'être qu'un voile dont je couvrirais des pensées plus profondes. Je l'en remercie, mais j'ai comme un doute !

Et l'émission dans tout ça, me direz-vous.

J'y viens. On y parlait du dernier livre d'Alexandre Lacroix, une sorte de sceptique postmoderne, intitulé "Comment vivre lorsqu'on ne croit en rien ?".

On en citait un passage (dont j'imagine qu'il doit être repris en quatrième de couverture, car c'est le même qu'on retrouve partout) : "Ne perds pas ta vie à poursuivre un but illusoire ; ne choisis jamais ; obéis toujours à ton désir le plus grand ; admire aussi souvent que tu le peux les apparences de ce monde".

Et en lien avec cette sensation partagée par nombre d'entre nous que nos instants de béatitude les plus profonds nous viennent lorsque notre pensée n'est plus attachée à rien d'autre que l'évidence du monde, cette étonnante conclusion : "En somme, rien n’est plus profond que la surface".

Bon ben, en tant qu'auteur superficiel, faudrait peut-être que je me mette à lire Socrate dans mes vieux jours....

socrate


31 décembre 2011

Pour Lise

 

... et aussi pour vous tous que j'ai rencontrés sur la toile
tissée des fils de l'amitié.

Avec tous mes vœux et, surtout, ma profonde gratitude.


 


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5 décembre 2011

Va falloir faire quelque chose

Je viens de compter les entrées "blog" figurant dans mon compte Google Reader.

J'en suis à nonante-huit en omettant les flux de commentaires. Je vous concède que tous leurs auteurs ne sont pas toujours très actifs, mais...

Ça a des conséquences fâcheuses :

  • je passe le plus clair de mon temps à lire des blogs
  • je n'ai plus le temps d'écrire dans le mien
  • je ne lis (presque) plus de bouquins
  • mon épouse me demande, l'air suspicieux, à qui j'écris toute la journée
  • faute d'exercice, quand je monte quatre marches j'ai les jambes lourdes
  • j'ai le canal carpien embouteillé

Comment diable en suis-je arrivé là ?

Bien sûr je connais la réponse (et vous la devinez, j'imagine). Ce qui me navre c'est que j'ai gravement péché par manque de rigueur documentaire (moi, un ex auditeur ISO 9001 !) : je n'ai pas établi de carte de liens ni de base de données :

  • qui a commencé ?
  • qui m'a conduit chez qui ?
  • quel degré d'intérêt présente chacun des blogs ainsi découverts ?
  • quelle représentation me fais-je de chaque blogueur à travers sa production ?
  • ceux que j'ai rencontrés "IRL" correspondaient-ils à cette image ?

Un truc du genre ci-dessous, avec un lien vers un dossier pour chaque pseudo (cliquez pas comme des dingues, j'ai pas encore mis les liens !) :

 

Réseau

 

Bon, ben y a pas à tergiverser :

J'efface tout et je recommence !


 

3 septembre 2010

Quelle semaine

Cette semaine a vu la réapparition sur leurs blogs délaissés pour des temps plus ou moins longs de :

  • Pivoine et ses articles si documentés, son humeur aux allures de montagnes russes, après une intervention chirurgicale qui semble s'être bien déroulée
  • Madame de K et son humour si particulier
  • Tilu et toute sa tendresse

Grande semaine donc, qui dans mon pays se termine par l'échec des négociations de "préformation" d'un nouveau gouvernement.

Oui, en Belgide il paraît trop simple de former un gouvernement, il faut multiplier les étapes intermédiaires pour donner plus de chances au "foirage" total. Remarquez que les Néerlandais qui avaient emprunté une voie plus directe n'ont pas réussi non plus.

Nous sommes donc passés, comme disait je ne sais trop qui, de la situation grave mais pas désespérée à la situation désespérée, mais ce n'est pas grave.

Par précaution oratoire, je vais néanmoins commencer à m'adresser à mes amis  flamands comme Adrienne ou Greta et aux membres de ma famille paternelle, les Delen, Jonckheere et autres Van Dijk en les traitant de "chers futurs ex-compatriotes".

Va y avoir du boulot à la gare d'Anvers !

P1050082


22 août 2010

Occupe-toi d'Amélie !

Si "c'est au mois d'août qu'on fait les fous", c'est également à cette époque que "La Folle" publie son opus annuel. Je l'ai acheté hier vers quinze heures et il était lu pour dix-neuf (ouais, ça a un peu traîné, mais j'ai d'abord dû rentrer à pied de la librairie).

Ça va cette année. Il s'agit d'un roman épistolaire et c'est succulent de voir une ex-anorexique vous raconter un obèse (même si ce n'est pas le premier qu'elle nous conte).

Am_lie001

En parcourant ce livre, j'ai dégoté un passage bien en phase avec ce dont je vous parlais dans mon billet précédent : les rencontres entre blogueurs (bien sûr ici, il s'agit de correspondants, mais c'est du pareil au même).

Elle explique bien cette gamine !

Am_lie002
 Am_lie003
Am_lie004

Vous voudrez bien excuser l'empilage incertain, mais j'ai pas eu le courage de tout bien mettre d'équerre, j'avais pas de fil à plomb sous la main.

Le plus dur dans tout cela, c'est finalement de constater que je pourrais avoir un point commun avec Marcel, moi qui n'en porte point !


17 août 2010

Exegi monumentum ...

Je ne comptais pas en parler, mais en clôture de son blog (rassurez-vous, elle en a ouvert un autre), Sandrine a vendu la mèche. Par la même occasion, elle m'a élevé au statut de "monument historique belge" (d'où le titre), soulignant ainsi discrètement mon âge canonique.

Un jour donc, je reçois un message de MAP, m'annonçant qu'elle allait séjourner quelques jours chez Sandrine et Fred et me demandant, Bruxelles n'étant pas si loin de chez ces derniers, si j'accepterais de les recevoir tous les trois.

Vous auriez pu résister à l'appel de MAP vous ? Moi non plus ! Et je ne l'ai pas regretté, croyez-moi.

Mon épouse nous avait concocté un petit en-cas qui nous a tenus à table tout l'après-midi, après-midi qui est passé comme un rêve et au cours duquel nous avons bien ri. Je ne vais bien sûr pas tout vous raconter, mais ce que je regrette le plus, c'est de n'avoir pas immortalisé en pixels MAP découvrant l'advocaat !

J'ai collé ce billet dans la catégorie "blogs", parce que c'est à cette occasion que je me suis interrogé sur ce désir qu'éprouvent bien des blogueurs de rencontrer "pour de vrai" certains de leurs "collègues".

Personnellement, j'avais des craintes, un peu comme sur les sites de rencontre où vous vous demandez bien si l'individu en chair et en os ressemble vraiment à l'image qu'il affiche sur la toile. Pas que je pratique les sites de rencontre, simplement ils éveillent en moi comme un soupçon...

J'avais donc jusqu'à présent évité de rencontrer d'autres blogueurs pour la simple crainte d'être déçu... ou de les décevoir.

Depuis la visite des trois mousquetaires, je ne suis pas loin de changer d'avis.

Bien qu'un doute subsiste : si j'ai été ravi de les rencontrer, eux, n'ont-ils pas été déçus ? Chi lo sa ?

DSCF7711

Quoi, c'est trop petit ? C'est pour réveiller Val (vous savez, la dormeuse). De plus la photo est de Fred et je n'ai pas voulu la lui voler en entier.

Edit du 18 août

Comme je ne puis résister plus aux appels de Val qu'à ceux de MAP, j'ai rendu la photo "cliquable".
Pour les passionnés de faits historiques, la date de ce mémorable événement était le 3 août. D'autres questions ?


2 août 2009

Image(s)

    L’écrivain était mieux préparé que quiconque à vivre dans les mondes virtuels d’Internet. Il avait ses songes, ses personnages. Il a maintenant des amis et des correspondants dans cette sphère idéale. Il se passe très bien des corps, du frottement rugueux du réel, de ses contrariétés, de ses contretemps. Il peut enfin être à la fois visible et invisible, présent et absent. Son monde se dématérialise. Il se meut dans le cristal liquide comme poisson dans l’eau.
 

Cet extrait du blog d'Eric Chevillard  (dont je vous recommande la fréquentation)  me semble coller à l'image de beaucoup d'entre nous. Si nous voulons bien faire taire notre modestie et accepter, juste un instant, d'être "L'écrivain".

D'un autre côté, faudrait pas non plus trop nous pousser du col en nous gargarisant de cette appellation non contrôlée,  Calvin est là pour nous le rappeler :

calvin_writing


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