Occupe-toi d'Amélie !

Si "c'est au mois d'août qu'on fait les fous", c'est également à cette époque que "La Folle" publie son opus annuel. Je l'ai acheté hier vers quinze heures et il était lu pour dix-neuf (ouais, ça a un peu traîné, mais j'ai d'abord dû rentrer à pied de la librairie).

Ça va cette année. Il s'agit d'un roman épistolaire et c'est succulent de voir une ex-anorexique vous raconter un obèse (même si ce n'est pas le premier qu'elle nous conte).

En parcourant ce livre, j'ai dégoté un passage bien en phase avec ce dont je vous parlais dans mon billet précédent : les rencontres entre blogueurs (bien sûr ici, il s'agit de correspondants, mais c'est du pareil au même).

Elle explique bien cette gamine !

 

Vous voudrez bien excuser l'empilage incertain, mais j'ai pas eu le courage de tout bien mettre d'équerre, j'avais pas de fil à plomb sous la main.

Le plus dur dans tout cela, c'est finalement de constater que je pourrais avoir un point commun avec Marcel, moi qui n'en porte point !

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Comments

[Lilou]

Merci pour ce partage qui m'a "enchanté "
( quand le chant de la vie passe en moi )
J'y retrouve le sens profond des mots que j'ai tenté de traduire par:
" les mots nous portent à notre porte"

[Walrus]

Ici, c'est sujet libre poupoune. Et personne ne t'y contestera le droit de ne pas aimer Amélie Nothomb.
D'ailleurs, je n'aime pas tout chez elle. Son rire inimitable oui, par contre.

[poupoune]

moi je n'aime pas Amélie Nothomb et je n'ai pas envie de la rencontrer.
(comment ça c'est pas le sujet ???)

[papistache]

Chère Dorothée, le commentaire que j'ai laissé ne rendait pas vraiment hommage à la rencontre ni au plaisir que j'ai eu à la vivre. Vous avez l'intelligence d'en sourire ; vous confirmez le bonheur qu'on a à vous croiser et me permettez de le souligner.

[Dorothée Piatek]

On vient de me rapporter votre fil de discussion et je tiens à vous rassurer "Papistache", vous ne m'avez pas porté la poisse ;-)

[Walrus]

Je n'ai pas la tête enfarinée au petit-déjeuner, Sandrine. Ne généralisons pas. D'ailleurs, ce n'est pas moi qui utilise la MAP, je ne risque donc pas de me foutre de la farine partout.
De plus en Belgide on ne risque rien : on ne petit-déjeune pas, on déjeune.

[Walrus]

Bon, faut pas lire tout Amélie non plus, Alainx. Bien que vus ses tirages, elle est vite en "Poche".

[alainx]

mince alors !
Tu vas me donner envie de lire Amélie...

Quelle chance elle a !
quelques royalties en plus...

[sandrine]

En fait, un truc qui changent les rapports c'est sûr, c'est de se retrouver autour de la table du petit déj la tête enfarinée de sommeil. Oui, ça, ça crée une sacrée imtimicomplicité ! Une chose est sûre j'inviterai jamais Amélie à ma table du p'tit déj, je dois avouer que je ne la trouve pas photogénique du tout elle me fait même un peu peur... Et quand j'ai peur je suis une huitre et les huitres au p'tit déj ça doit pas être ragoutant !

[papistache]

http://storage.canalblog.com/53/52/518200/56352029.jpg

[Walrus]

Bonjour Pivoine !
Je l'ai déjà dit : j'adore quand les comms dépassent la longueur de mon billet.
Je crois moi aussi m'être déjà expliqué à propos d'Amélie et de son oeuvre : elle a des hauts et des bas (l'oeuvre, j'entends bien). J'ai commencé à tout collectionner d'elle (je parle de ses bouquins, bien sûr) après avoir lu "Le sabotage amoureux" où elle m'avait bluffé avec sa chevauchée du début. Si j'avais lu en premier certains de ses romans, je n'aurais peut-être pas persévéré. Comme les choses sont bizarres parfois.
J'espère que ta nuque va bien et que tu vas pouvoir rentrer chez toi (si tu le désires, bien sûr, je ne voudrais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, non plus).
Bises

[Pivoine]

Après deux mois de vie loin de l'ordi, je suis plus nuancée. Je ne sais pas. En ce qui concerne les écrivains, ce sont les oeuvres qui m'intéressent, moins les auteurs, sauf cas exceptionnel (mais quand ils sont morts? Et puis, on fantasme vite...)

J'ai adoré entretenir des correspondances (bien avant internet) et particulièrement avec des amis et/ou amies qui étaient aussi des littéraires. Par contre, il y a des littéraires pour lesquels j'éprouve de la sympathie mais nous n'entretenons pas de relations d'amitié (épistolaire ou autre). En même temps, la réalité au quotidien a quelque chose d'irremplaçable. Je ne peux pas expliquer, peut-être parce que j'ai vécu deux mois exceptionnels mais dans un certain contexte aussi, la vie dans un faubourg du Brabant et la vie à Bruxelles, ce n'est pas tout à fait la même chose.

Cela rappelle plus la vie à Ixelles quand j'étais enfant.

Bref, cela m'éloigne de Nothomb encore que je l'ai un jour vue dans un tram 94 - il y a bien longtemps, du côté de l'ULB. Elle et un de ses chapeaux. J'éprouve toujours des sentiments mitigés en face d'elle - sauf vis-à-vis de "Stupeur et tremblements" que je continue de trouver un roman exceptionnel.

En tout cas, elle est photogénique...

[Fred Cokenpat]

Quand j'aime ce que les gens écrivent, à force, j'ai envie de les rencontrer. En tout cas, si je vois qu'on partage des valeurs ensemble.
C'est d'autant plus tentant que les gens habitent près de chez nous, ou bien près d'un endroit où l'on se rend (vacances, déplacement professionnel, etc.)
Après la rencontre, les relations peuvent changer, mais pour l'instant, ça a toujours été mieux après... Les humains présentent de multiples facettes, dont l'écriture et la rencontre interactive font partie, et qui laissent chacune apercevoir un morceau différent de l'âme...

[Walrus]

Je te reconnais bien là, Kloelle, toute en délicatesse.

[kloelle]

Suis plutôt d'accord avec elle.
Il faut dire que j'ai une certaine retenue pour ne pas dire plus avec les gens en "vrai".

[Walrus]

Je vois que ton bon sens pratique ne t'a pas abandonnée, Big J !
Bises.

[Janeczka]

Je vois ce qu'elle veut dire, meme si maintenant grace a la technologie, on a plus besoin de rencontrer l'autre pour parler face a face. Toujours un bonus: une fois qu'on est fatigue, on peut couper! :p

[Walrus]

Non Papistache, je dois d'abord en faire bénéficier tous ceux (en fait, je devrais dire toutes celles) qui figurent dans la liste de circulation de mes livres lus.
Rassurez-vous, je n'ai pas rencontré personnellement Amélie Nothomb, tout au plus aperçue au bout d'une file kilométrique d'amateurs de dédicace, et ne suis donc pour rien (ou si peu) dans son succès planétaire (ou presque).

[Walrus]

C'est bien ça le plus dur, MAP !

[papistache]

Et revendu à 21 sur le net ?

Personnellement, j'ai rencontré Roger Judenne et Dorothée Piatek, mais qui connait ces auteurs ? Leur aurais-je porté la poisse ?

[MAP]

Point de marcel
sous ton pourpoint
mais en toi-même
un peu proustien ....

Heureusement que tu te laisses facilement convaincre !!!
:-)))

[Walrus]

Voilà, Teb et Sandrine, il faut de tout pour faire un monde.
Si, comme Amélie, je ne vois pas l'impérieuse nécessité de ces rencontres, je me laisse facilement convaincre.
Exactement comme pour les vacances ;o)

[sandrine]

J'avoue que l'écrit seul fini par me lasser, j'ai besoin de voir les gens tôt ou tard, parce que j'aime les Giono, ceux qui sont encore mieux après la rencontre... Bien sûr, bien sûr des fois on est déçu, mais quand on ne l'est pas, les rencontres prennent des allures de moments exceptionnels et ils sont si rares dans une vie pour éviter de passer à côté... M'enfin, ce n'est que mon avis :-)

[teb]

Je suis assez d'accord, non, en phase... avec le fait d'avoir besoin d'épistolaire dans une relation"en vrai"...
La rédaction d'une lettre nous impose un cheminement de pensée personnel, sans l' interférence des réactions et du regard des autres, et nous sommes sans doute bien plus "nous" dans les lettres ...
Et je reconnais que je suis souvent frustrée, contrariée lorqu'une relation est interdite d'écrits ;-)), et que, du coup, elle devient beaucoup moins... intéressante !
Bref ...
Bonne fin de dimanche !