Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Entre nous
28 mars 2012

Et si je faisais du sport ?

Plusieurs fois par jour, en promenant son chien, elle passe devant nos fenêtres.

Si elle aperçoit l'un de nous, elle fait un petit signe gracieux et amical de la main.

Mon épouse qui, grâce au sien, connaît toutes (et tous) les propriétaires de chiens de l'endroit, me dit : "C'est Fanny".

Je me demande si je ne vais pas me remettre à la pétanque.

D'autant qu'avec le temps j'ai dû pas mal perdre la main...fanny


Publicité
Publicité
24 mars 2012

Les blancs d'abord

Raciste, moi ? Qu'allez-vous penser là ! Je ne me souviens même plus de l'année de ma dernière affiliation au KKK.

Non, ce matin, mon épouse et moi sommes allés au Jardin Botanique National de Meise. Nous n'y allons presque plus : les chiens y sont interdits.

Mais c'est à peu près maintenant que commence la saison de floraison des magnolias. Il faut donc surveiller la chose. Les blancs commencent à fleurir, d'où mon titre.

Je crois que dans une semaine, ce sera le bon moment pour y retourner voir.

Mais  même aujourd'hui, ce n'était déjà pas si mal :

0324-0036

0324-0028

0324-0023


18 mars 2012

Sacré Marcel !

Vous connaissez sans doute mon infinie tendresse (enrobée du respect indispensable comme une poire Belle Hélène de chocolat) pour Proust.

Si vous deviez toutefois éprouver le besoin de vous en convaincre, je vous recommande la lecture de ma dernière contribution aux défis du samedi. (Quoi, "fils de pub" ?)

Comme je ne puis me défendre d'une pointe de masochisme, je continue, fourmi obstinée, l'exploration laborieuse du monde tarabiscoté du Grand Auteur Français.

Ma sainte mère m'avait bien dit que le travail était toujours récompensé, ce qui était déjà bien difficile à croire, et que même, il portait en soi sa récompense, ce qui l'était encore plus. Et pourtant...

Progressant au long des sinueux développements et circonvolutions diverses de l'oeuvre monumentale avec au coeur l'essoufflement que doit ressentir un jogger du dimanche qui se serait fourvoyé dans l'exploration des Grandes Jorasses, je tombe (dangereux ça, surtout dans les Grandes Jorasses pour un jogger non encordé) sur un passage où l'auteur approuve chaudement Madame de Villeparisis laquelle, je cite (de toute façon, je n'aurais pas pu l'inventer) :

" ... jugeait sévèrement ces écrivains, précisement parce qu’ils avaient manqué de cette modestie, de cet effacement de soi, de cet art sobre qui se contente d’un seul trait juste et n’appuie pas, qui fuit plus que tout le ridicule de la grandiloquence, de cet à-propos, de ces qualités de modération de jugement et de simplicité, auxquelles on lui avait appris qu’atteint la vraie valeur ;"


Comme il a bien l'honneur de vous le dire lui-même et sans sourire !

Quel pince-sans-rire, ce bon Marcel !

Je crois que je vais continuer un peu...

Proust3


 

16 mars 2012

Basta pasta !

Nous étions invités ce midi dans un petit resto italien de la périphérie flamande de Bruxelles.

Dans la salle,  on n'entend parler que le français et l'anglais (ou l'américain ? Faudra que je consulte Joye), à l'exception d'une dame qui parle néerlandais avec ses trois petits-enfants mais français avec le patron.

La carte, elle, est rédigée exclusivement en italien. Si utiliser pour la carte la langue du pays d'origine de la cuisine est une astuce pour ne pas la traduire en néerlandais, j'espère que la pratique ne va pas s'étendre au restaurant chinois voisin !

L'endroit est assez exigu, si bien que pour pouvoir accéder à son siège, un nouvel arrivant doit demander à mon épouse de bien vouloir se lever. Il le fait en néerlandais, langue qu'elle n'entend guère, mais la disposition des lieux rend toute traduction inutile : elle avait déjà dû le faire pour laisser sortir le client précédent. Le brave homme s'installe donc derrière moi et entame avec son vis-à-vis une conversation... en français bien évidemment.

Passons sur cet intermède linguistique.

La faible distance qui nous sépare me permet de ne rien perdre de la conversation de nos nouveaux voisins et leur permet, à eux, de contempler à loisir ce qui se trouve dans nos assiettes. Le plus âgé des deux est fort intéressé par le contenu de la mienne et je me charge de répondre à la question qu'il posait à son compagnon en lui signalant que je mange des "linguine alle vongole". Il s'enquiert ensuite de savoir ce que peuvent bien être des "penne", ce que nous lui faisons voir dans l'assiette de notre amie.

Une fois qu'ils ont fixé leur choix et l'ont communiqué au patron, le plus âgé des deux se met à détailler pour son compagnon les étapes de son dernier voyage : Palerme, Syracuse, Agrigente...

Le mec a fait le tour de la Sicile sans rencontrer la moindre penne,  dis donc ! Je suppose qu'en bon Belge il n'a boulotté que des moules frites...

MouleFrites


 

13 mars 2012

Va à la mer...

de du Nord !

Hier, Louise est partie pour une semaine en classe de mer au Coq (De Haan pour les néerlandophones). Cet événement aère un peu notre emploi du temps : pas besoin d'être rentrés à 15 heures le lundi et le jeudi pour son retour de l'école, pas besoin de la pêcher à la sortie de son atelier construction le mardi à 17 heures ni à celle de son atelier théâtre le vendredi à 16. Bon, le jeudi, il faut encore conduire sa soeur à l'école de cirque et le mercredi aller la chercher chez elle pour la faire déjeuner, travailler un peu, la conduire au manège etc.

L'horaire de ce lundi s'étant comme je viens de vous le dire retrouvé libéré (après avoir assisté au départ du car), mon épouse en a profité pour réaliser un de ses rêves : montrer la mer au chien !

Faut dire que la bestiole a déjà sept mois et demi et n'a toujours pas vu la mer ce qui, vous en conviendrez aisément, est tout bonnement scandaleux !

Dans notre petit pays à Adrienne, Anémone, Coumarine, Lorraine, Pivoine, Tilleul et moi (si j'ai oublié quelqu'un, faites-moi signe), quand il faut se rendre à la côte, on n'a guère à se poser de question : il n'y en a qu'une d'une soixantaine de kilomètres, bétonnée quasiment d'un bout à l'autre sauf aux deux extrémités constituées en réserves naturelles : le Westhoek et le Zwin. C'est la côte de la Mer du Nord qui se situe à l'ouest du pays (je sais, je vous l'ai déjà faite celle-là ;o).

Nous nous sommes donc rendus à Nieuport (en réalité Nieuwpoort, ça aussi je vous l'ai déjà dit).

Passé Gand (Gent) le ciel s'est dégagé et nous avons eu droit à un soleil resplendissant.

Si en été, à cause de la foule la plage est interdite aux chiens, en hiver elle leur est ouverte. Nous avons donc emmené Câline au bord de l'eau. Nous savons maintenant que la bête a peur du ressac. Comment avons-nous pu vivre plus de sept mois dans l'ignorance de cette information capitale ! Pour le reste, nous avons pu constater que sur le sable découvert par la marée basse, elle galope aussi follement que sur la pelouse du parc des Trois Fontaines. Sauf que la plage se trouve à cent-vingt kilomètres de chez nous et la pelouse à deux.

P1060335 P1060326

L'appétit aiguisé par cette sortie au grand air et par la bière que nous avons dû prendre en apéro au Kraaienest, mon épouse ayant eu à satisfaire un petit besoin urgent, nous nous sommes mis en quête d'un endroit où déjeuner. Mis en quête, c'est façon de parler, nous avions garé notre voiture à quelques encâblures du "Boticelli" une sorte de brasserie, trattoria, oenothèque locale que nous avions déjà fréquentée voici quelques années. On y sert une cuisine italienne vraiment italienne, des vins irréprochables, le tout à des prix relevant du commerce à main armée (mais bon, c'est la côte, n'est-ce pas, faut bien flinguer le touriste, il n'est pas obligé de venir non plus).

Nous étions un peu inquiets, car nous n'avions jamais emmené le chien au resto (elle en aura vu des choses pour cette journée, la bête). Je l'ai donc accroché au moyen d'une laisse courte à l'armature de ma chaise et, contrairement à mes craintes, elle ne s'est pas agitée et ne s'est pas mise à geindre. Tout se déroulait donc pour le mieux sauf qu'au moment où le délicieux accessoire de comptoir monté sur talons aiguilles est venu nous déposer l'addition (qui n'avait jamais aussi bien mérité son surnom de "douloureuse"), cette charmante personne a poussé un cri d'horreur ou au moins de stupeur. La chienne,  chose que dans mes rêves les plus fous je n'aurais même pas osé imaginer, lui avait lêché le pied ! Faudra que je pense à faire chien dans une prochaine existence...

En sortant du resto, stupéfaction : le soleil avait disparu et une sorte de brume de mer avait envahi le paysage. Nous sommes malgré tout retournés sur la plage pour constater un détail amusant : la côte flamande est une sorte de digue protégeant les terres intérieures dont une grande partie sont des polders, des étendues se situant sous le niveau de la mer. Pour éviter d'avoir à émigrer en Wallonie suite à la montée du niveau des océans, les braves Flamands ont entrepris de renforcer et rehausser la digue de mer :

P1060339

Si bien que cet escalier qui autrefois menait à la plage fait aujourd'hui figure de plongée vers les enfers et qu'accessoirement, les promeneurs du front de mer doivent escalader une dune artificielle pour apercevoir la mer. Et je ne vous parle pas des pauvres mecs qui ont acheté cher et vilain un rez-de-chaussée avec vue sur mer ! On va peut-être leur installer un périscope... ou une webcam ?


Publicité
Publicité
11 mars 2012

Chienne de vie

Tant que nous n'avons eu que des chats, je me demandais à quoi pouvaient bien servir les chiens.

Maintenant que nous avons un chien, j'ai la réponse à ma question :

Un chien vous aide à mieux comprendre combien vous étiez heureux quand vous n'aviez que des chats !

P1060868

Celui-là, un peu chiche, je l'avais mis de côté en attendant une occasion de vous le servir.

Elle se présente aujourd'hui : à la longue liste des choses que Câline, la mal nommée, a boulotées (deux câbles de clavier, un câble de tablette graphique, un câble de téléphone, un câble de lampe de chevet, divers pieds et barreaux de chaise, table de salon et autre rocking chair ainsi que d'innombrables pantoufles et godasses) elle vient d'ajouter trente-cinq Euros en billets de banque.


7 mars 2012

Slaptitude

En français, on pourrait traduire ça approximativement par "coup de mou" mais bon, je ne suis pas là pour vous enseigner le belge.

Donc, ce n'est pas que je manque d'idées, il m'en vient des dizaines par jour, mais je n'ai pas le courage de transformer l'essai. C'est bête, mais c'est comme ça. Parfois, je vais jusqu'à taper quelques mots que j'enregistre sous forme de brouillon et ça en reste là. Si si ! D'ailleurs je vous en donne les titres en remontant le temps :

Ah, les chats !
Chienne de vie
Un monde fou, fou, fou !
J'aime pas trop avoir raison
Pédagogue
Quand j'étais boniche

Bref, c'est la torpeur, le nervous breackdown, le burnout, comme eût  dit Bernard Blier.

(Petite digression : quand je tape "Bernard" dans g**gle, devinez qui apparaît en tête de liste des suggestions ? Ce grand ,  cet immense entarté de BHL. Faudra que je dise un mot sur mes préférences au tigre de mon moteur de recherche).

Malgré mon état pénible, je vais quand même faire un effort pour vous parler d'hier.

Dans un élan de bonne humeur, je m'étais abonné à un "bouquet musical" chez mon télédistributeur. J'espérais ainsi me goinfrer de musique classique sur Mezzo. Mais le machin est assez répétitif et à la six ou septième apparition de Claudio Abado, je déclare forfait.

Dans le même bouquet figure une chaîne appelée Melody, spécialisée dans la rediffusion de machins des années cinquante à quatre-vingt. Mon épouse adore.

Si bien que lorsque j'éteins mon ordinateur et que je vais me coucher, je passe sur cette chaîne pour lui permettre de se délecter de Boney M, Cloclo, Abba et autres Dick Rivers ou Schmolz.

J'ai donc accompli ce même rituel hier. Mais là, stupeur, je tombe sur une émission de 1976 où Jacques Chancel recevait Jean Ferrat. Du coup je suis resté éveillé une bonne heure de plus. Ce n'est pas ça qui va arranger ma slaptitude !

Par contre, ça pourrait bien aider côté inspiration...


JeanFerrat


Publicité
Publicité
Newsletter
30 abonnés
Publicité
Entre nous
Visiteurs
Depuis la création 202 535
Entre nous
Derniers commentaires
Archives
Publicité