Slaptitude
En français, on pourrait traduire ça approximativement par "coup de mou" mais bon, je ne suis pas là pour vous enseigner le belge.
Donc, ce n'est pas que je manque d'idées, il m'en vient des dizaines par jour, mais je n'ai pas le courage de transformer l'essai. C'est bête, mais c'est comme ça. Parfois, je vais jusqu'à taper quelques mots que j'enregistre sous forme de brouillon et ça en reste là. Si si ! D'ailleurs je vous en donne les titres en remontant le temps :
Ah, les chats !
Chienne de vie
Un monde fou, fou, fou !
J'aime pas trop avoir raison
Pédagogue
Quand j'étais boniche
Bref, c'est la torpeur, le nervous breackdown, le burnout, comme eût dit Bernard Blier.
(Petite digression : quand je tape "Bernard" dans g**gle, devinez qui apparaît en tête de liste des suggestions ? Ce grand , cet immense entarté de BHL. Faudra que je dise un mot sur mes préférences au tigre de mon moteur de recherche).
Malgré mon état pénible, je vais quand même faire un effort pour vous parler d'hier.
Dans un élan de bonne humeur, je m'étais abonné à un "bouquet musical" chez mon télédistributeur. J'espérais ainsi me goinfrer de musique classique sur Mezzo. Mais le machin est assez répétitif et à la six ou septième apparition de Claudio Abado, je déclare forfait.
Dans le même bouquet figure une chaîne appelée Melody, spécialisée dans la rediffusion de machins des années cinquante à quatre-vingt. Mon épouse adore.
Si bien que lorsque j'éteins mon ordinateur et que je vais me coucher, je passe sur cette chaîne pour lui permettre de se délecter de Boney M, Cloclo, Abba et autres Dick Rivers ou Schmolz.
J'ai donc accompli ce même rituel hier. Mais là, stupeur, je tombe sur une émission de 1976 où Jacques Chancel recevait Jean Ferrat. Du coup je suis resté éveillé une bonne heure de plus. Ce n'est pas ça qui va arranger ma slaptitude !
Par contre, ça pourrait bien aider côté inspiration...