Quand on est con... (Xième)
Ce matin quand j'arrive aux caisses, je range mon charriot (j'allais écrire "Caddie" parce que je ne me rappelle jamais combien il faut de "r" à "charriot", mais comme je ne sais pas plus combien il faut de "d" à "caddie"...) derrière un client qui n'a plus grand-chose dans le sien.
Deux caisses plus loin, une charmante blondinette toute jeunette me fait signe que chez elle, il n'y a personne. J'obtempère donc et je change de file.
La gamine s'escrime à scanner les articles contenus dans mon charriot et les transfère dans un autre (oui c'est comme ça chez Colruyt : il n'y a pas de tapis roulant, on transvase).
Au cours de la manœuvre il me semble qu'au moment du transfert du paquet de crevettes grises de la mer du Nord il y a eu un léger "twist" mais je n'ai rien dit.
Grave erreur ! Quand je jette un œil à ma facture, je constate que mon impression était la bonne : la charmante créature avait scanné deux fois mes crevettes !
Le temps de me retourner pour lui signaler la chose, elle avait déjà entamé le traitement du charriot suivant : celui d'un asiatique vraisemblablement restaurateur de son état : c'est pas tout le monde qui achète trente-six concombres d'un coup !
Bref, ça a bien pris dix minutes pour que j'obtienne mon remboursement accompagné des excuses de la caissière.
Plutôt que de lui dire que j'aurais mieux fait de ne pas changer de file, j'ai déclaré à la chère enfant qu'il n'y avait aucun problème.
Plus faux-cul que moi, tu meurs !
... Et plus con aussi !