Tout ça, c'est la faute à Raymond !
Ben oui, ça peut pas toujours tomber sur Marcel !
Avec son sujet du jour, le Raymond a fini par parasiter ma pensée : habituellement, je ne m'inquiète pas de savoir comment j'en suis arrivé à penser ce que je pense à un moment donné. Je jouais à ça quand j'était jeune : remonter le flux. Mais là, il m'a perturbé, c'est malin !
Chaque matin, tandis que je prépare le petit-déjeuner, je fredonne ou siffle (au moins intérieurement) une mélodie et je ne m'inquiète guère de savoir pourquoi c'est celle-là plutôt qu'une autre et, malgré Raymond, je ne vais pas commencer à m'en inquiéter aujourd'hui.
Mais grâce à ce perturbateur, ce matin il m'a semblé me remémorer que les mêmes mélodies reviennent régulièrement et parmi elles une vieille chanson intitulée "Montagnes d'Italie".
Comme la mémoire est trompeuse ! Dans mon souvenir, Patrice et Mario disaient "Tu me donnais le bras en sortant de la Mairie et moi j'étais heureux de t'aimer pour toute la vie" ce qui me laissait penser qu'ils étaient parmi les précurseurs du mariage pour tous. Grave erreur, comme vous l'aurez constaté à l'audition de ce chef d'œuvre.
Ce qui est certain, c'est qu'inmanquablement cette chanson me fait penser aux séjours que nous avons faits dans ce pays et à une question sous-jacente : quel est mon pays de vacances préféré ?
Ici, petite mise au point : je n'ai jamais nié le côté plaisant des vavances. Ce que je continue de nier c'est leur absolue nécessité.
Mais revenons à ma question. Par bonheur, les pays que nous avons fréquentés dans ce but sont peu nombreux, je les cite par ordre alphabétique pour ne pas déjà donner d'indication sur mes préférences : Allemagne, Belgique, France, Grand-duché de Luxembourg, Grande-Bretagne, Italie et Portugal. Oui, ça fait pas des masses, mais que voulez-vous, j'ai de drôles d'habitudes vacancières :
- j'ai toujours refusé de m'embarquer dans des trucs organisés
- j'aime pas les voyages en avion
- quand j'ai (généralement par hasard) dégoté un endroit qui me plaît, j'ai tendance à y retourner. Je suis un vacancier casanier.
Vous êtes pressés de savoir ?
Ben... j'hésite !
Ça ne vous étonne pas ?
Je le savais !