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29 août 2008

Contr' hutte

Classer un billet sur la Bretagne dans la catégorie "À chaud", vous goûtez, je l'imagine, tout le sel (de Guérande) et de la chose !

Commençons, n'est pas coutume une fois*, par l'illustration :

bret

Ahah ! Vous en êtes comme deux ronds de flan, pas vrai ?

Mon beau-fils, compagnon couvreur appelé "Breton" dans les cayennes (bien qu'il ne le parle pas, le breton) a fait appel aux souvenirs de son Tour de France lequel passait, outre Edinburgh, par Bruxelles , occasion de sa rencontre avec ma fille, mon beau-fils, donc, a construit de ses mains calleuses autant qu'habiles l'édifice du dessous ci-dessus dans le but d'y loger ses filles et une de leurs copines durant leur séjour en Bretagne.

Pour celles et ceux que l'été met à court d'idées pour la rédaction de leurs billets, il y en aurait à écrire sur cette seule phrase :

  • le folklore du compagnonnage qui vaut, au moins, celui des Boys-scouts
  • la tendance de la France à déborder de ses frontières
  • la propension des Bretons à adopter les chansons irlandaises et le whisky écossais (pur malt)
  • l'heur heureux, ou non, des rencontres
  • les bienfaits du camping
  • l'adéquation de la construction au climat local

Pour ce dernier point, n'allez pas croire que je me gausse, la construction s'est montrée parfaitement adaptée au climat breton, lequel était particulièrement traditionnel cette année pour, si j'ai bien compris les autochtones, une sombre histoire d'année à treize lunes.

Mais revenons à notre hutte. Les murs sont constitués de fougères et le toit de chaumes de blé. Pour les fougères, ce n'était pas ce qui manquait. Évidemment, il s'agissait de fougère aigle, pas d'osmonde royale, la Bretagne n'est pas le Perche.

Pour le chaume, ce fut une autre paire de manches : les agriculteurs locaux ayant tendance, pour des raisons de rendement, à cultiver des céréales à paille courte.

Je n'ai pas assisté à la construction. J'ai découvert la chose à mon arrivée.

Selon leur mère, mes petites-filles y dormaient bien mieux que dans la maison. J'ai compris pourquoi en m'y glissant pour la première fois : l'air y avait un parfum de tisane à faire saliver un Papistache !

* Je sais que vous savez que je suis Belge, n'est pas Breton qui veut...


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Commentaires
K
Certains payent des fortunes pour passer la nuit dans de sommaires cabanes de bois à hauteur d'arbre...alors pourquoi pas la hutte bretonne. ( celle-ci a beaucoup de charme)
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P
Une tisane infusée au crachin de la péninsule. Bravo !<br /> <br /> Je trouve que vous chantez de belle manière et les mérites de votre beau-fils et ceux de sa province.
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M
Sympa la hutte-tisanière !
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W
Chère Pivoine, le côté primitif s'arrêtait au fait de dormir sous hutte, pour le reste : gros matelas pneumatique, duvets garantis -10°C. Mais de toute façon, la température nocturne n'est jamais descendue en dessous de 12°C.
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P
C'est vrai qu'on dort bien dans une hutte à l'air libre (à condition qu'il ne fasse pas trop froid...) En est-il de même dans un igloo ?<br /> <br /> bientôt, je serai là aussi avec des "logements" un peu spéciaux croisés dans le Boulonnais !<br /> <br /> Bretagne, breton & belges : tous celtes !!!
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J
En gros: extension du domaine de la hutte...
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V
Oh, justement, j'avais pas d'idée pour mon billet. J'ai l'embarras du choix ;). <br /> <br /> Elle est mignonne, cette petite hutte! Bravo à votre gendre!<br /> <br /> Et puis surtout, bon retour, Walrus!
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S
Une infusion géante... certes voilà de quoi faire saliver Monsieur Papistache !!
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