מְדִינַת יִשְׂרָאֵל
Ma première rencontre avec l'état d'Israël date de l'époque où ma fiancée rédigeait son travail de fin d'études sur le livre "Le dernier des Justes" d'André Schwartz-Bart, livre extrêmement controversé s'il en fût. Mais là n'est pas mon propos.
À l'époque, la propagande du nouvel état se plaisait à souligner, dépliants didactiques à l'appui, la totale égalité dont jouissait en son sein la population palestinienne.
D'où vient donc dès lors qu'en mai 2009, j'aie pu découvrir sur les murs de Citta di Castello cet étrange graffiti ?
Bon, ben la réponse est en italien dans le texte : involuzione.
Pourquoi je vous parle de ça ?
Ben parce que demain (ou peut-être même aujourd'hui, vu l'heure où je suis en train d'écrire) l'équipe nationale de mon pays rencontre celle d'Israël en tour préliminaire de la coupe d'Europe de foot.
Et c'est là que m'assaillent quelques questions :
- Si les Belges battent les Israéliens, ne va-t-on pas crier à l'antisémitisme ?
- Pourquoi les Israéliens participent-ils à la majorité des compétitions européennes, y compris l'ineffable concours Eurovision, et pas les Palestiniens, les Jordaniens, les Libanais, etc ? Discrimination ?
- La visite aussi rapide que touristique de l'équipe belge au cœur de Jérusalem avait-elle pour but de s'entraîner devant le mur des lamentations à excuser son éventuelle défaite ?
Bon, vous tracassez pas trop, il y a longtemps que le foot me laisse indifférent et que je me suis fait une religion sur l'état sioniste.